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‎[LITTERATURE] - CAMUS (Albert)‎

Reference : 202301861

(1962)

‎La Peste.-Tome I et II. ‎

‎Paris, Imprimerie Nationale - André Sauret, Éditeur, 1962 ; in-4 (239 x 307 mm, ép. 76 mm), 230 + 202 pp., broché, couverture à rabats illustrée, sous polyester et sous coffret pleine toile, coloris vert olive foncé. Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi, à proximité de Bône (actuellement Annaba) dans le département de Constantine (depuis 1962) Dréan dans la willaya d'El Taref; en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre. Exemplaire numéroté 5786/10000, tiré sur papier vélin Licorne Crèvecœur des Papeteries Arjomari. Introduction inédite d'Albert Camus écrite pour Édy-Legrand. Illustrations de Édy-Legrand.‎


Phone number : 03 83 32 77 37

EUR125.00 (€125.00 )

‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 17414

‎Actuelles chroniques 1944-1948‎

‎ Paris, Gallimard, 1950. In-8, 267, broché, couverture originale imprimée (exemplaire fendu en deux, petites déchirures marginales et rousseurs). ‎


‎Édition originale collective. Un des 260 exemplaires sur alfa mousse Navarre. La plupart de ces textes sont des articles que Camus a publié dans le journal Combat ou la revue Caliban. Cet ouvrage comprend son texte concernant la destruction d'Hiroshima par la bombe atomique en 1945 et sa réponse à Gabriel Marcel concernant la pièce de Camus, L'État de siège et la guerre d'Espagne. Ex-libris manuscrit Paul Grandjouau. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR100.00 (€100.00 )

‎Albert Camus‎

Reference : 9782845239999

(2000)

ISBN : 2070101053

‎Albert Camus - Essais‎

‎2000, NRF Gallimard, Collection La Pléiade. | Etat : TBE (Ref.: KH7453)‎


‎NRF - Gallimard‎

Les Kiosques - Toulon

Phone number : 04 94 913 130

EUR50.00 (€50.00 )

‎CAMUS (Albert), KOESTLER (Arthur)‎

Reference : 13004

‎Réflexions sur la peine capitale. Introduction et Etude de Jean Bloch-Michel. (Réflexions sur la potence. Réflexions sur la guillotine.)‎

‎ Paris, Calmann-Lévy, 1957. Fort in-8, 238-(6) pp., broché, couverture rempliée, non coupé (dos légèrement jauni). ‎


‎Edition originale du texte de Camus (Réflexions sur la guillotine), UN DES 260 exemplaires numérotés sur vélin teinté filigrané Marais, seul grand papier. Bel exemplaire. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR900.00 (€900.00 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 9782845225250

‎Albert Camus - Théâtre, récits, nouvelles‎

‎1962, nrf Gallimard, in-12 reliure éditeur cuir marron de 2082 pages, jaquette, rhodoïd, étui cartonné, 161ème volume de la collection de la Bibliothèque de la Pléiade, préface par Jean Grenier, textes établis et annotés par Roger Quilliot | Etat : Très bon état général, complet (jaquette, rhodoïd, étui cartonné) jaquette proprement découpée pour laisser apparaître le dos, petits accrocs sur l'étui cartonné (Ref.: ref96896)‎


‎nrf Gallimard‎

Les Kiosques - Toulon

Phone number : 04 94 913 130

EUR30.00 (€30.00 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 9782845223616

(1967)

‎Albert Camus - Essais‎

‎1967, nrf Gallimard, in-12 reliure éditeur cuir marron, jaquette, rhodoïd, 183ème volume de la collection de la Bibliothèque de la Pléiade | Etat : bon état, coiffe supérieure abîmée (Ref.: KH6996)‎


‎nrf Gallimard‎

Les Kiosques - Toulon

Phone number : 04 94 913 130

EUR30.00 (€30.00 )

‎[LITTERATURE] - CAMUS (Albert)‎

Reference : 202005492

(1962)

‎Théâtre-Récits-Nouvelles. ‎

‎Paris, Éditions Gallimard, La Pléiade, 1962 ; in-12, XXXVIII-2082 pp., reliure d'éditeur plein cuir, coloris havane, dos lisse, tête orange vif, sous jaquette, Rhodoïd et emboitage. Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi, à proximité de Bône (actuellement Annaba) dans le département de Constantine (depuis 1962) Dréan dans la willaya d'El Taref ; en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre. Bibliothèque de la Pléiade, N° 161. Préface par Jean Grenier. Edition établie et annotée par Roger Quilliot. Très bon état.‎


Phone number : 03 83 32 77 37

EUR60.00 (€60.00 )

‎CAMUS (Charles Étienne Louis).‎

Reference : 41044

(1766)

‎Cours de mathématique. Première partie. Elémens d'arithmétique ; Seconde partie. Elémens de géométrie théorique et pratique ; Troisième partie. Elémens de mechanique statique.‎

‎A Paris, Ballard, De l'Imprimerie de Prault, Durand, 1766-1769. 3 parties en 4 vol.grand in-8, veau blond., dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge et olive, armes frappées en pied (reliure de l'époque). ‎


‎Exemplaire complet des 91 planches. Principal ouvrage de Charles Étienne Louis Camus (1699-1768), mathématicien et astronome français. En 1736, il participa avec Maupertuis, Clairaut et Le Monnier à l'expédition de Laponie pour déterminer la figure de la terre.Très bon exemplaires aux armes non identifiées (Olivier-Hermal-Roton, planche 889) ; quelques infimes défauts. ‎

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Phone number : 33 01 46 33 57 22

EUR800.00 (€800.00 )

‎[Belle provenance : René Lalou était professeur d'anglais à Oran, au lycée Lamoricière, face aux appartements de la rue Paixhans où Camus enseigna quelques mois grâce à l'aide d'André Benichou, professeur de philosophie au même lycée Lamoricière. Lalou et Camus auront une relation suivie après la guerre, quand Lalou, conjointement à ses activités professorales (au lycée Lakanal et au lycée Henri-IV), devient un critique littéraire reconnu. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28825

(1947)

‎La Peste‎

‎ Paris, Gallimard, (24 mai) 1947. 1 vol. (115 x 180 mm) de 337 p. et [1] f. Demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs sertis de filets à froid, titre doré, date en pied, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Mercher, 1967). Édition originale. Exemplaire imprimé du service de presse. Envoi signé : « à M. René Lalou avec la gratitude et les sentiments de vive sympathie d’Albert Camus ». ‎


‎L’après-guerre est marqué pour Camus par une période de notoriété croissante. De L’Étranger aux écrits engagés de Combat, il reste fidèle à ses valeurs, à ses amis, et à ceux à qui il doit beaucoup. La « gratitude » ici évoquée envers René Lalou est la même que celle qu’il évoquera au même moment à ses autres « maîtres » : ses professeurs d’Alger et d’Oran, Louis Germain, Paul Mathieu, Jean Grenier, et René Lalou lui-même, professeur d’anglais en poste à Oran, au lycée Lamoricière. La ville où, à la fin de l’année 1940, Francine et Albert Camus – qui viennent de se marier, à Lyon –, s’installent, au 67 rue d’Arzew. Le couple y restera sans discontinuer jusqu’au 28 mars 1942. Mais aux noces doivent succéder le travail et les besoins d’activité, et d’argent. L’Étranger n’est pas encore paru, et Camus est sans le sou. Grâce à la famille Faure, il fait la rencontre d’André Benichou, professeur de philosophie au même lycée Lamoricière d’Oran. Après le vote par le gouvernement de Vichy des lois antisémites, abrogeant notamment le décret Crémieux et retirant la nationalité française aux Juifs d’Algérie (désormais « Juifs indigènes »), Benichou décide de créer un cours privé avec d’autres professeurs radiés : ce cours, qui deviendra le Cours Descartes après la guerre, accueillait les enfants juifs chassés des écoles publiques. Camus y assure l’enseignement du français – la littérature française du Moyen Âge –, d’abord dans des appartements privés de la rue Etienne, puis au 18 de la rue Paixhans, face au lycée Lamoricière. Pendant cette période, Camus fréquente assidûment les Bénichou, Choucroun, la famille Faure, et le docteur Henri Cohen : alors qu’Oran subit une épidémie de typhus, cette vie et ces événements formeront la « rampe de lancement » de La Peste, qui sera publié six ans plus tard mais dont les premières ébauches seront lues dès le début de l’année 1942 à André Bénichou. Camus en donnera une publication, « Les Exilés dans la peste », dans l’anthologie littéraire publiée en Suisse en 1943, Domaine français, de la revue Messages. Sans aucun doute, Camus aura mis à profit les connaissances de René Lalou, auteur d’une Histoire de la littérature française contemporaine (1922) et d’un Panorama de la littérature anglaise contemporaine (1927), fin connaisseur de Wilde, Conrad, Orwell, Stevenson ou Whitman. Ce double agrégé de lettres et d’anglais aura donné dans les années 1930 plusieurs articles importants sur Nietzsche, (« Ecce homo et Lettres », Quinzaine critique, n°36, 10-25 septembre 1931, p. 76. ; « Œuvres posthumes de Nietzsche », Les Nouvelles littéraires, 19 janvier 1935), à un moment où Camus s’y intéresse et dévore, à Alger, le Gai savoir. Les deux hommes poursuivront une relation d’amitié après la guerre, quand Lalou, parallèlement à ses responsabilités professorales (au lycée Lakanal et au lycée Henri-IV), devient un critique littéraire reconnu. Camus lui écrira longuement en novembre 1949, lorsque ce dernier le questionne sur la question du pacifisme, de ses rapports avec Sartre ou l’engagement : « je suis entré au groupe Combat en 1943 (…) je n’ai jamais touché une arme… Sur Sartre : « Je trouve à Sartre le plus grand et le plus persuasif des talents, mais ses livres n’ont jamais eu la moindre influence sur moi pour la raison fort simple que nos climats sont incompatibles. Du point de vue de l’art, disons seulement que le ciel du Havre n’est pas celui d’Alger (…) Je ne crois pas qu’adhérer au mouvement de Garry Davis soit le seul moyen d’éviter le retour de la peste… ». Cette belle lettre, exposée entre mars et mai 1981 au Centre Pompidou à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de Camus, rendait justice à l’enseignant qui servit de père à l’orphelin de guerre – après l’instituteur Louis Germain : « Mon vrai maître est un des plus beaux écrivains (méconnus) de notre temps, Jean Grenier. Il a été mon professeur, dans des temps reculés, mais, jusqu’à ce jour, je n’ai jamais cessé d’apprendre auprès de lui. » Le texte définitif de La Peste est achevé dans le courant de décembre 1946 ; ce sera ensuite un long travail sur épreuves jusqu’à un premier « bon à composer » de février 1947 et la version définitive, imprimée le 24 mai suivant. Le point final est apposé sans joie : « J’ai l’idée que ce livre est totalement manqué, que j’ai péché par ambition et cet échec m’est très pénible. Je garde ça dans mon tiroir, comme quelque chose d’un peu dégoûtant. » Camus est loin d’imaginer qu’il deviendra un best-seller et un classique populaire, le troisième titre le plus vendu des éditions Gallimard, après Le Petit Prince et L’Étranger. C’est la première fois pour Camus, qui se dit… « déconcerté ». Traduit dans des dizaines de langues, le cycle de « La Révolte » pèsera dans l’attribution du Nobel de littérature, dix ans plus tard. « Ce que l’on apprend au milieu des fléaux, c’est qu’il y a dans les hommes plus à admirer qu’à mépriser » écrit-il dans La Peste. Tout en montrant les capacités humaines de solidarité, de combat, Camus alerte pour ne jamais oublier les leçons des épreuves : « Le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais ». Le service de presse sera fait dans la foulée rue Sébastien-Bottin par Camus. Qui n’oublie personne, et sûrement pas ses amis d’Oran. Bel exemplaire, très bien établi par Mercher en 1967. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎"CAMUS, ALBERT.‎

Reference : 58192

(1954)

‎L'Été. Les essais LXVIII. - [PRESENTATION-COPY WITH A MOST SPLENDID PROVENANCE]‎

‎Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. Excellent copy.‎


‎First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), with an excellent presentation-inscription, of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"". The copy is inscribed to Camus' close friend and ally in numerous respects, Jean Paulhan: ""a Jean Paulhan/ en affectueuse pensée/ Albert Camus"" on half-title. The famous French writer, literary critic and publisher Jean Paulhan (1884-1964) shared many things with Camus, with whom he grew very close. Not only did he participate actively in the publication of Camus' first books by Gallimard, was one of the first to see the true value of Camus' ""The Stranger"", he was also a confidante of Camus, who considered Paulhan one of the main reasons that he became a proper author. In a letter to Paulhan dated September 17, 1952, at the moment of break with Sartre, Camus writes: ""Ever since I (thanks to you) became what is called an author, I have not ceased to be astonished by my brethren. Sometimes, it is true, in the sense of admiration. Today it is in another sense."" (Depuis que je suis devenu (en peu grâce à vous) ce qu'on apelle écrivain, je n'ai pas cessé d'être étonné par mes confrères. Parfois dans le sens de l'admiration, il est vrai. Aujourd'hui c'est dans un autre sens.).Paulhan was an early and active member of the French Resistance, director of the literary magazine Nouvelle Revue Française (NRF) (from 1925 to 1940 and again from 1946 to 1968) and a great translator of Malagasy poetry, which attracted the interest of the likes of Guillaume Apollinaire and Paul Éluard. He also wrote numerous works of literary criticism, ""The Flowers of Tarbes, or Terror in Literature"" (1941) probably being the most famous, and he wrote several autobiographical short stories. After the war, Paulhan he founded ""Cahiers de la Pléiade"", and in 1953 he re-launched NRF.Interestingly, especially in connection with Camus' famous essays in ""L'été"", which are devoted entirely to his beloved Algiers, Paulhan was loudly against independence for Algeria. He caused great controversy by opposing independence and supporting the French military during the Algerian War. This not only caused public problems for him, it also cost him on the personal front, as for instance Maurice Blanchot denounced him. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82). ‎

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DKK24,000.00 (€3,218.93 )

‎[Belle provenance sur l'adaptation du roman de Dostoïevski : Bataille fut l'un des rares à défendre Camus lors de la publication de l'Homme révolté, en 1952. Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s'envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L'Abbé C., Le Bleu du ciel, Le coupable, La part maudite et Sur Nietzsche seront envoyés dédicacés à Camus, tandis que Camus lui offrira - au moins - son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28866

(1959)

‎Les PossédésPièce en trois actes adaptée du roman de Dostoïevski‎

‎ Paris, Gallimard, coll. « le Manteau et l'Arlequin », (27 mars) 1959. 1 vol. (120 x 190 mm) de 297 p. et [3] f. Broché, chemise et étui. Édition originale. Envoi signé : « à Georges Bataille, son vieil ami, Albert Camus ». ‎


‎« En 1951-1952, au moment où a lieu la polémique sur Lautréamont et où paraît L’Homme révolté (…) une autre voix se fait entendre : celle de l’auteur de Madame Edwarda, de L’Expérience intérieure et de La Part maudite : la voix de Georges Bataille. Dans les numéros 55 (décembre 1951) et 56 (janvier 1952) de la revue qu’il dirige – Critique –, Bataille défend en effet Camus et L’Homme révolté (dans lequel il voit un livre capital), contre Breton, mais entend aussi « montrer non seulement l’accord essentiel de Breton et de Camus, mais une coïncidence de la position qui leur est commune avec celle [qu’il a] prise de [son] côté (…) Un an plus tard, en décembre 1952, suite au numéro de mai des Temps Modernes consacré à Camus, Bataille prendra à nouveau la défense de Camus dans le n° 67 de Critique : c’est L’affaire de « L’Homme révolté ». (Albert Gauvin, « Bataille à propos de Camus : Le temps de la révolte », Rédact, en ligne, décembre 2012) Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s’envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L’Abbé C., Le Bleu du ciel, Le Coupable, La Part maudite et Sur Nietzsche lui seront dédicacés, tandis que Camus lui offrira, d’après la bibliothèque cataloguée par notre con¬frère Henri Vignes, son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés. ‎

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EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎[Édition originale. Illustrée de 30 photographies hors texte.Tirage unique à 120 exemplaires (n° 76) numérotés et signés par René Char et Henriette Grindat.] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 29471

(1965)

‎La Postérité du soleil‎

‎ Genève, Edwin Engelberts, Éd. de l'Aire, (15 octobre) 1965. 1 vol. (310 x 425 mm) de 140 p. et [2] f. En feuilles. Sous emboîtage-coffret éditeur, toile verte. Édition originale. Illustrée de 30 photographies hors texte. Tirage unique à 120 exemplaires signés par René Char et Henriette Grindat, n° 76.‎


‎La Postérité du soleil est née de l'amitié qui lia après la Libération Albert Camus et René Char. La correspondance des deux écrivains fait plusieurs fois allusion à ce projet de «livre sur le Vaucluse» qui serait la trace fidèle de leur fraternité. Mais le livre ne put paraître du vivant de Camus, bien que le manuscrit en fût prêt au début des années 1950, après que Char y eut apporté son « luttant et respirant » poème d'ouverture. Les fragments poétiques de Camus y accompagnaient des photographies d'Henriette Grindat (1923-1986), artiste suisse venue rencontrer Char à L'Isle-sur-la-Sorgue, dans le but de donner un visage à « cette arrière pays qui est à l'image du nôtre, invisible à autrui » (Char). L'amitié entre Char et Camus se concrétisa de manière tout à fait originale dans la création de cet ouvrage publié après la mort de Camus. Elle trouve son origine dans l'amour d'une terre, le Luberon à laquelle sont attachés les deux hommes. René Char commente ainsi la genèse de ce livre : « La Postérité du soleil naquit de la rencontre d'une jeune photographe, Henriette Grindat, du plaisir que Camus prenait de plus en plus à parcourir ce pays, et de mon désir [...] d'obtenir des images, des portraits, des paysages du Vaucluse qui différeraient des photographies cartes postales [...] » En 1952, trente photos sont choisies et illustrées par Camus à travers des poèmes en prose. Ce beau livre, désormais dans la Pléiade (tome IV), commence par un poème de Char, De moment en moment, et se clôt par l'un des rares textes que le poète ait consacrés à son ami Camus, Naissance et jour levant d'une amitié, qui fut composé chez l'éditeur de l'ouvrage, à Genève, Edwin Engelberts. Un tiré à part existe, à 120 exemplaires, sous forme d'une petite plaquette dépliante, elle aussi illustrée d'une photographie de Grindat : un portrait de Camus, pris en Provence en 1955. ‎

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EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎[Parisien tout le premier semestre 1954, Camus offre vraisemblablement à Chatté son ouvrage dès sa parution, mi-février. Les 40° annoncés sont davantage un écho ironique aux textes de L'Été qu'à la situation météorologique en France : le fameux hiver 1954 est l'un des plus froids du siècle dernier, avec un froid ressenti de près de -40° ! Cet exemplaire a figuré à l'exposition du centenaire, « Albert Camus de Tipasa à Lourmarin » (n° 155, reproduit).] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 15387

(1954)

‎L'Été‎

‎ Paris, Gallimard, coll. «Les Essais» n° LXVIII, (février) 1954. 1 vol. (120 x 185 mm) de 188 p. et [2] f. Broché, sous étui-chemise. Edition originale. Un des 175 exemplaires numérotés sur vélin pur fil - un des 5 hors commerce (exemplaire J). Envoi signé : « à Robert Chat[té], par 40° de température. A.C. »‎


‎Après les querelles idéologiques que ses adversaires lui ont infligées, Camus revient à un travail plus littéraire avec ce recueil, marqué par ses origines méditerranéennes. Les huit récits, à l'exception du « Minotaure » publié seul en 1950, sont inédits. Tous « se rattachent naturellement à Noces par une sorte de fil d'or », celui du lyrisme, de la prose poétique et de la pensée méditerranéenne, célébrant Alger, Oran puis Tipasa, qu'il avait chanté quinze ans plus tôt dans Noces comme un lieu « habité par les dieux ». L'impression est intacte. Camus, sept années après la parution de La Peste, revient à l'essentiel, ses essentiels : la Méditerranée, avec « son tragique solaire qui n'est pas celui des brumes » ; la lumière, « si éclatante qu'elle en devient noire et blanche » ; la mer, dont il se tient « au plus près » ; l'Algérie, sa « vraie patrie ». Cet exemplaire est celui de Robert Chatté, l'une des grandes figures de la librairie clandestine. Jean-Jacques Pauvert l'évoque dans ses Souvenirs comme « le mystérieux libraire de Montmartre, (...) grand, mince, très bien élevé, avec des oreilles décollées éton-nantes, (qui) exerçait en appartement et prenait un grand luxe de précautions et avait ses entrées chez Gallimard, chez qui il avait débuté comme simple commis. Il n'ouvrait sa porte que si l'on usait d'un certain signal. Il avait fait imprimer aussi l'édition originale de Madame Edwarda de Bataille en 1941 ». Sa relation avec Camus fut précoce et constante, jusqu'à son décès le 8 septembre 1957, que l'écrivain note dans ses Carnets : « Mort de Robert Chatté. Seul, à l'hôpital de Villejuif. » (III, p. 198). Son ami Pascal Pia s'occupera de la succession et de l'inventaire de son appartement. Parisien tout le premier semestre 1954, Camus offre vraisemblablement à Chatté son ouvrage dès sa parution, mi-février. Les 40° annoncés sont davantage un écho ironique aux textes de L'Été qu'à la situation météorologique en France : le fameux hiver 1954 est l'un des plus froids du siècle dernier, avec un froid ressenti de près de -40° ! Camus passera tout l'été, au frais, en Normandie, chez les Gallimard, à Sorel-Moussel. Ce précieux exemplaire a figuré à l'exposition du centenaire, « Albert Camus de Tipasa à Lourmarin » (n° 155, reproduit). ‎

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EUR6,000.00 (€6,000.00 )

‎"CAMUS, ALBERT.‎

Reference : 58313

(1954)

‎L'Été. Les essais LXVIII. - [PRESENTATION-COPY]‎

‎Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. A very nice copy housed in a beautiful brown half morocco box with gilt lettering to spine and gilt super ex-libris to front board. ‎


‎First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"", inscribed to the famous critic of literature and drama, the writer Guy Dumur (1921-1991): ""à Guy Dumur/ l'une des/ [ÉTÉ]s [ÉTÉ being printed an L' crossed out in front, with s added in Camus' hand]/ son vieil et fidele ami/ Albert Camus"" on half-title.The younger Guy Dumur was a close friend of Camus, who hired him to work on ""Combat"" with him. It is reported that he had a great talent for discovering new talent. Since childhood, he was extremely passionate about the theatre and came to work with all the great dramatic figures in Paris at the time. He is also famous for a number of well respected novels. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82). ‎

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‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 27969

(1958)

‎Discours de Suède‎

‎ Paris, Gallimard, (6 février) 1958. 1 vol. (120 x 190 mm) de 69 p. et [3] f. Broché, non coupé. Edition originale. Exemplaire poinçonné du service de presse. Envoi signé : " à Jean Schlumberger, en fidèle et amicale pensée, Albert Camus ".‎


‎Ces discours furent rédigés avec quelques conseils de Martin du Gard, pour qui Camus avait accepté de préfacer ses oeuvres complètes dans La Pléiade l'année précédente. Martin du Gard recommande à son cadet d'y aller avec modestie : « Abdiquez toute volonté, toute préférence, pendant ces quelques jours [...], » lui donnant des conseils pratiques : comment se vêtir, se tenir, préparer de petits papiers pour «improviser» dans les toasts (« Les Suédois ont la manie de se lever, à toute occasion, un verre en main ») et, en point d'orgue, de rédiger un discours bref et important : « Un type comme vous, qui a cette occasion de s'adresser à un public international, se doit, à mon avis, de faire une déclaration importante, substantielle, significative, et qui fasse date » Ce sera le discours de Suède, ou « l'art de vivre par temps de catastrophe ». Camus suivra les conseils de son aîné : " Un sage oriental demandait toujours dans ses prières que la divinité voulût bien lui épargner de vivre une époque intéressante. Comme nous ne sommes pas sages, la divinité ne nous a pas épargnés, et nous vivons une époque intéressante. En tous cas, elle n'admet pas que nous puissions nous désintéresser d'elle (...) Chaque génération se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse." " Ecrasé par ce prix alors qu'il sait son "oeuvre en chantier" [...] Jean Daniel tire la leçon " Ah ! Ce Nobel ! Bien sûr il lui a donné la possibilité d'acheter la proprieté de Lourmarin, de mieux assurer la sécurité des siens et d'avoir la conscience plus légère lors d'une croisière en Grèce. Mais lorsqu'il s'est abattu sur lui, tout le monde a pensé, nous avons tous pensé, que c'était bien trop tôt [...] Et puis, trois ans après, la mort est venue signifier que cela avait failli être presque trop tard, bref que la la consécration était intégrée dans ce parcours d'exception" (in Dictionnaire Camus, article Nobel, pp. 613 et sq.). Le texte sera imprimé sur le presses de l'Imprimerie Moderne à Montrouge, le 6 février 1958. Il est dédié à Louis Germain, à qui Camus avait écrit dès novembre : "Ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d'honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le coeur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l'âge, n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes forces. » Bel exemplaire offert à Jean Schlumberger, l'un des quatre fondateurs de la Nouvelle revue française en 1908, en compagnie de Gide, Copeau et Ruyters, avant d'être rejoints par Gaston Gallimard pour le destin que l'on sait. Camus, depuis L'Etranger en 1942, aura publié toute son oeuvre chez cet éditeur. L'exemplaire est enrichi d'un photographie de Camus - en contretype présenté lors de l'exposition de Lourmarin (2013, avec cachet au verso) - félicité par le roi de Suède Gustav VI Adolph, au dîner du gala du 10 décembre 1957 à Stockholm. ‎

Librairie Walden - Orléans
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EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 64002

(1944)

‎Pièce autographe signée d'Albert Camus "J'en suis bien content du moins"‎

‎s.d. [1944], 21x26,7cm, une feuille.‎


‎Pièce autographe signée d'Albert Camus, une feuille à l'encre noire. Albert Camus, interrogé sur son uvre parHenri Corbière, laisse ici trois réponses aussi concises qu'intrigantes, révélatrices de son sens aigu de la répartie. Méfiant des tentatives d'intrusion dans sa vie, qu'elle soit privée ou littéraire, Camus élude les questions par des détours où pointe l'ironie,l'un des piliers stylistiques de l'auteur: «Vos débuts littéraires furent-ils heureux ou difficiles? J'en suis bien content, du moins.» Sous le laconisme des réponses se distingue le lien inextricable qui unit le journalisme et la littérature au sein de l'écriture de Camus, contestant le bien-fondé de la distinction qu'établit son interlocuteur : «Des moyens d'existence [...] vous permirent-ils de vous faire un nom dans les lettres ou ne vécûtes-vous que de votre plume?Je suis journaliste de métier». Déjà auteur de deux monuments littéraires, L'Etranger et le Mythe de Sisyphe, Camus reste prudent quant à sa postérité «J'ai publié trop peu de livres pour répondre à cette question». Dérobant aux regards les coulisses de son uvre, Camus demeure fidèle à sa propre formule: «Il n'est pas de vraie création sans secret» (Le Mythe de Sisyphe) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR2,300.00 (€2,300.00 )

‎BABEY (Stéphane) - [CAMUS (Albert)].‎

Reference : 15766

(2010)

‎Camus, une passion algérienne.‎

‎ S.l., Koutoubia, (2010). Un vol. au format in-8 étroit (228 x 138 mm) de 189 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.‎


‎ L'ouvrage s'agrémente de planches photographiques hors-texte. ''Cinquante ans après la mort d'Albert Camus, que reste-t-il de son oeuvre ? Par l'itinéraire qu'il nous propose entre l'Algérie d'hier et celle d'aujourd'hui, sur les lieux-mêmes où Camus se confronta à la condition humaine et aux drames de l'histoire, Stéphane Babey montre la force et la pertinence d'une pensée trop longtemps vouée à la vindicte et à l'incompréhension. D'Annaba où le destin de Camus rencontre celui de saint Augustin à Alger la blanche en passant par Oran la pestiférée, ce livre est un voyage au coeur de la passion algérienne qui anima Camus jusque dans l'exil. Sur les pas d'Albert Camus par le texte et par l'image.'' Excellente condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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‎[Cette plaquette est achevée d'imprimer le 14 janvier 1960, soit 10 jours après le décès accidentel de Camus, sur les route de Bourgogne. Elle paraît simultanément à l'autre hommage rendu par Pierre Aelberts pour sa collection "Brimborions", savoir le Albert Camus de Jean-Paul Sartre. Rare en tirage de tête.] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 29017

(1960)

‎L'Intelligence et l'échafaud‎

‎ Bruxelles, éditions Dynamo, Brimborions, 14 janvier 1960 1 plaquette (120 x 190 mm) de 10 p. et 1 f. Broché. Édition originale. Tirage limité à 51 exemplaires : 40 sur vélin Astra blanc et 11 sur Hollande -- celui-ci un des onze premiers (n° 5).‎


‎C'est dans la revue Confluences, dans son numéro de juillet 1943, que paraît L'intelligence et l'échafaud. Les personnages « sont de curieux héros qui périssent tous de sentiments et vont chercher des maladies mortelles dans des passions contrariées », dit Camus, selon une tradition du roman français qui est d'aller droit au but, selon le prototype de La Princesse de Clèves. De son auteur, Mme de Lafayette, à Benjamin Constant et jusqu'à Proust, le texte est ici tout entier fondé sur l'admiration de l'art classique : Camus y reviendra deux ans plus, tard lorsqu'il préfacera les oeuvres de Chamfort ; il donnera également plusieurs résonances à ce texte dans les éditoriaux de Combat de l'année 1944. Celui du 12 octobre 1944 reprendra par exemple la formule de Goethe présente ici : «Mieux vaut une injustice qu'un désordre». Cette plaquette est achevée d'imprimer le 14 janvier 1960, soit 10 jours après le décès accidentel de Camus, sur les route de Bourgogne. Elle paraît simultanément à l'autre hommage rendu par Pierre Aelberts pour sa collection "Brimborions", savoir le Albert Camus de Jean-Paul Sartre (cf. numéro suivant). Rare en grand papier. ‎

Librairie Walden - Orléans
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‎CAMUS (Albert).‎

Reference : 27938

(1959)

‎Actuelles / Actuelles II.‎

‎ Paris, Gallimard, (1959 et 1960). 2 vol. au format in-12 (188 x 118 mm) de 267 et 186 pp. Reliures uniformes de l'époque de demi-chagrin maroquiné vert-bouteille, filet vertical à froid porté sur chacun des plats, dos à nerfs ornés de filets gras en noir, titre doré, supra libros doré en queue, têtes mouchetées, couvertures conservées.‎


‎ Exemplaires revêtus d'agréables reliures du temps. Le premier s'ouvre sur une carte de visite contrecollée en tête du premier feuillet agrémentée de cette mention autographe d'Albert Camus : ''4 novembre 1951 / Albert Camus [imprimé] / vous remercie de tout coeur et vous / adresse ses très reconnaissantes pensées''.Les articles très remarqués que publie Camus dans le journal Combat - dont il deviendra le rédacteur en chef - sont rassemblés sous le titre d'Actuelles. Ils laissent poindre le danger de l'après guerre et mettent en garde contre toute tentation de laxisme, de retour au passé. En outre, Actuelles I contient un chapitre important intitulé Morale et Politique avec les onze éditoriaux qui le composent. Dans ces temps de guerre, dans un article daté du 12 octobre 1944, il reprend cette formule de Goethe qu'il avait déjà reprise en 1943 dans son étude sur le roman classique 'L'Intelligence et l'Échafaud': «Mieux vaut une injustice qu'un désordre.» Enfin, le recueil renferme également le célèbre éditorial du 8 août 1945 quand la bombe atomique vient d'exploser sur Hiroshima. Et ce jour-là, Camus n'hésite pas à écrire: «La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l'utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. En attendant, il est permis de penser qu'il y a quelque indécence à célébrer ainsi une découverte, qui se met d'abord au service de la plus formidable rage de destruction dont l'homme ait fait preuve depuis des siècles.» Le deuxième volume rassemble des textes écrits de 1948 à 1953 et se présente donc comme une suite chronologique d'Actuelles I avec un trait d'union, une continuité que constitue la série d'articles intitulée Ni victimes, ni bourreaux. Il est principalement centré sur les polémiques qui ont suivies la parution de L'Homme révolté. (Le chapitre intitulé Lettres sur la révolte qui occupe pratiquement la moitié du livre reprend les réponses de Camus aux attaques contre L'Homme révolté). L'ouvrage révèle un Camus mordant, le journaliste et l'homme engagé qui ne recule pas devant la polémique. Dos légèrement éclaircis. Discrets frottements affectant les nerfs du premier volume. Papier légèrement oxydé. Nonobstant, très belle condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎CAMUS Albert ‎

Reference : QWA-19103

‎La Postérité du soleil. Photographies de Henriette Grindat - Itinéraire par René Char ‎

‎Edwin Engelberts / Editions de l'Aire, 1986, in-4 rel. toile vert (24,5 x 32,5), 140 p., première édition dans le commerce de textes d'Albert Camus et de la post-face de René Char, 30 photos en n. d'Henriette Grindat choisies et ordonnées par l'auteur en 1952, poème liminaire de René Char, très bon état. ‎


‎La Postérité du soleil est née de l'amitié qui lia après la Libération Albert Camus et René Char. La correspondance des deux écrivains fait plusieurs fois allusion à ce projet de "livre sur le Vaucluse" qui serait la trace fidèle de leur fraternité. Ils en escomptaient une "joie durable". Mais le livre ne put paraître du vivant de Camus, bien que le manuscrit en fût prêt au début des années 1950, après que Char y eut apporté son "luttant et respirant" poème d'ouverture. Les fragments poétiques de Camus y accompagnaient et transfiguraient les photographies d'Henriette Grindat (1923-1986), artiste suisse venue rencontrer Char à L'Isle-sur-la-Sorgue. Réimpression de ce somptueux livre illustré par la photo, chacune des 30 planches est commentées par Camus, qui n'a pu signer l'originale de cet ouvrage (paru en 1965 chez Engelberts à 123 exemplaires) ‎

Librairie de la Garenne - Clichy-la-Garenne

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EUR60.00 (€60.00 )

‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 29575

(1950)

‎Les JustesPièce en cinq actes‎

‎ Paris, Gallimard, (février) 1950. 1 vol. (120 x 190 mm) de 182 pp., [4] et 1 f. Demi-basane bordeaux à bandes, dos à nerfs, pièce de titre, tranche supérieure mouchetée, première de couverture conservée. Édition originale. Un des 220 exemplaires sur alfa mousse (n° 244). Envoi signé : « au docteur Reynaud, cette histoire de chirurgiens, en hommage reconnaissant, Albert Camus ». ‎


‎Les Justes ont été créés le 15 décembre 1949, au théâtre Hébertot, dans une mise en scène de Paul Oettly, avec Maria Casarès, Serge Reggiani et Michel Bouquet. La pièce fut plutôt bien reçue, encore que Camus écrivît à un ami : « chaleureusement accueilli par les uns... froidement exécuté par les autres. Match nul par conséquent ». Il se sent surtout blessé par une critique de la revue Caliban, dont le directeur est son ami Jean Daniel, à qui il écrit une réponse qui sera reprise en partie dans Actuelles II. Les Justes sont pour Camus l'occasion de débattre du terrorisme et de la mort des innocents, de s'interroger sur la justice et la légitimité des moyens employés au service d'une idée. Le terrorisme, quelle qu'en soit la forme - révolutionnaire, patriotique ou désespéré -, reste du terrorisme. Le révolutionnaire peut-il tuer ? Qui ? Telles sont les questions autour desquelles tournent la réflexion et les lectures d'Albert Camus, alors qu'il travaille conjointement à L'Homme révolté et à sa pièce. Conçue comme une tragédie dans la tradition aristotélicienne, elle oppose « des person¬nages égaux en force et en raison » : les « meurtriers délicats », pour lesquels le tyrannicide est nécessaire mais inexcusable car il porte atteinte à une vie humaine, et les assassins-justiciers, qui méprisent la vie et justifient les moyens par la fin. « J'ai voulu, précise Camus dans son prière d'insérer, montrer que l'action elle-même avait des limites. Il n'est de bonne et juste action que celle qui reconnaît ces limites et qui, s'il lui faut les franchir, accepte au moins la mort. Notre monde nous montre aujourd'hui une face répugnante justement parce qu'il est fabriqué par des hommes qui s'accordent le droit de franchir ces limites - celle de tuer les autres sans jamais payer de leur personne. C'est ainsi que la justice d'aujourd'hui sert d'alibi aux assassins de toute justice. » Bon exemplaire en reliure modeste, mais de qualité, sur l'un des 220 alfa mousse. Le tirage de tête qui précède n'est constitué que de 13 exemplaires sur vergé de Hollande et 70 sur pur fil. ‎

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EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28454

(1957)

‎L'Exil et le Royaume‎

‎ Paris, Gallimard, (4 mars) 1957. 1 vol. (120 x 190 mm) de 231 p., [3] et 1 f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 210 exemplaires sur pur fil (n° 146). Envoi signé : " à Monsieur Gian-Franco Zaffrani, en très cordial et fidèle hommage, Albert Camus ". ‎


‎Les six nouvelles de L'Exil et le royaume (La Femme adultère, Le Renégat, Les Muets, L'Hôte, Jonas et La Pierre qui pousse) furent toutes rédigées entre 1954 et 1955. La Chute, à l'origine, en était une septième, avant que Camus n'en fasse un roman entier - comme le rappelle le prière d'insérer, daté de février 1957 : « La Chute, avant de devenir un long récit, faisait partie de L'Exil et le Royaume. Ce recueil comprend six nouvelles (...). Un seul thème pourtant, celui de l'exil, y est traité de six façons différentes, depuis le monologue intérieur jusqu'au récit réaliste. Les six récits ont d'ailleurs été écrits à la suite, bien qu'ils aient été repris et travaillés séparément. Quant au royaume dont il est question aussi, dans le titre, il coïncide avec une certaine vie libre et nue que nous avons à retrouver, pour renaître enfin. L'exil, à sa manière, nous en montre les chemins, à la seule condition que nous sachions y refuser en même temps la servitude et la possession. » Le recueil est dédié - c'est le seul - à sa femme, Francine. Le fil directeur en est bien l'exil, forcé ou volontaire, d'un personnage central qui, "qu'on le croise dans les quartiers ouvriers d'Alger, dans un quartier bourgeois de Paris ou dans un village du Brésil, peine à retrouver un sens à sa vie. Les hommes et les femmes chez Camus sont en perpétuelle interrogation, pour ne pas dire introspection - c'est vrai partout, et peut-être plus encore prégnant encore chez Janine, La Femme adultère, qui semble être exilée d'elle-même et pourtant actrice de son destin (…). L'Hôte est une nouvelle qui se termine avec cette phrase qui a valeur universelle, qui dit beaucoup de Camus lui-même : 'Dans ce vaste pays qu'il avait tant aimé, il était seul'. Comme une confidence à son malheur." (in Dictionnaire amoureux, p. 164). Exemplaire de Gian-Franco Zaffrani, Secrétaire général de la RAI et fondateur du Prix Italia, aujourd'hui encore l'un des prix internationaux les plus importants dans le domaine : il récompense la qualité, la créativité, et l'innovation dans les programmes radiophoniques, télévisuels et numériques sur le web. Le prix Italia se déroule chaque année au mois de septembre, durant une semaine, dans une ville italienne d'art et de culture. La première édition s'est tenue à Capri en 1948. Camus s'y rendra en 1954, sur l'invitation de l'Association culturelle italienne, donnant des conférences à Turin, Gênes et Rome, dans la " joie à la pensée de retrouver l'Italie. Depuis 1938, date de mon dernier séjour, je ne l'avais pas revue. La guerre, la résistance, Combat, et toutes ces années de répugnant sérieux. Des voyages, mais instructifs et où le coeur se taisait. Il me semblait que ma jeunesse m'attendait en Italie, et des forces nouvelles, et la lumière perdue" (Carnets III). ‎

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‎CAMUS (Daniel) et Jules ROY.‎

Reference : 4639

(1963)

‎Dien Bien Phu. Présenté par Daniel Camus. Texte de Jules Roy.‎

‎ Julliard, 1963, in-8° à l'italienne, “Requiem pour la bataille de Dien Bien Phu”, par Jules Roy (43 pages), suivi de 76 planches hors texte de photos de Daniel Camus et Jean Péraud, légendées par Daniel Camus, cart. illustré de l'éditeur, bon état. Peu courant‎


‎Bel album publié en complément de l'ouvrage de Jules Roy, "La bataille de Dien Bien Phu", paru la même année. Les photographies sont de Daniel Camus et Jean Péraud, photographes de guerre présents dans la cuvette. Péraud, Camus et Schoendoerffer seront faits prisonniers le 8 mai 1954 au lendemain de la chute du camp retranché de Dien Biên Phu, avec la totalité des troupes encore vivantes. ‎

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EUR30.00 (€30.00 )

‎CAMUS (Marie-Hélène).‎

Reference : 122091

(1960)

‎Lune de Miel chez Fidel Castro.‎

‎ Fayard, 1960, pt in-8°, 202 pp, photographies de Daniel Camus, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, ex. du SP, prière d'insérer joint‎


‎"Pour l’anecdote, on exhumera un livre de Marie-Hélène Viviés-Camus et du photographe Daniel Camus, qui ont connu La Havane avant la chute et la fuite de Batista... à quelques heures près. Le couple, qui s’était marié à Paris le 2 décembre, était arrivé à Rancho Boyeros le 31 décembre 1958, venant de New-York à bord d’un vol Cubana Airlines, pour un voyage de noces à La Havane. Ils ne parlaient pas l’espagnol. Ils savaient peu de choses sur Cuba. Si ce n’est que « depuis quelques années un jeune intellectuel barbu a gagné le maquis, gagnant à sa cause un nombre sérieux de paysans qui ont constitué sous ses ordres une véritable armée pour lutter contre l’actuel gouvernement et « libérer le pays de la tyrannie ». Nous savons que le chef rebelle s’appelle Fidel Castro, car la presse mondiale a parlé de lui quand il a fait enlever à La Havane le coureur automobile Fangio qui devait participer au circuit de la ville, en février 1958. Mais nous ne savons même pas le nom du Président actuel, un dictateur ». « Ça a l’air de se corser, dit Daniel Camus, que l’odeur de la poudre excite toujours. Tu sais Bébé, si on peut prendre des contacts avec un réseau rebelle, j’irais bien faire un tour avec eux dans le maquis pour voir comment ils font la guerre. Il ne faut jamais perdre de vue que nous sommes avant tout des journalistes. On ne peut pas rester simples touristes quand on tombe sur une histoire aussi extraordinaire ! » Mais il est trop tard pour la Sierra. Fidel Castro et ses hommes, descendus des maquis de la Sierra, s’apprêtait à prendre la ville de Santiago... Le 8 janvier il entrait à La Havane. A défaut de Sierra Maestra et de rencontre éventuelle avec Fidel Castro, Marie-Hélène Viviés et Daniel Camus adressèrent à Paris-Match leur reportage à La Havane qui fut publié dans le numéro du 10 janvier 1959." (Michel Porcheron) ‎

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‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 20465

(1949)

‎Richard Maguet (1896-1940)‎

‎ Paris, Galerie André Maurice, (20 avril) 1949 1 vol. (145 x 225 mm) de 1, [6] et 1 ff. Broché, 1 planche hors-texte. Édition originale. Un des 300 premiers exemplaires sur vélin Marais (n° 240), bien complet de la planche hors texte.‎


‎C'est par Jean Grenier, qui présenta Camus à Maguet, et le peintre Marcel Damboise, dont il avait fait la connaissance en Algérie dans les années 30, que Camus s'intéressa aux peintures de Richard Maguet. Les deux peintres résidaient à la villa d'artistes d'Abd-el-Tif, alors que Camus était étudiant en philosophie, vers 1933, et avaient exposés ensemble. Camus avait longuement parlé de ce peintre dans une chronique d'Alger étudiant en 1942. Ce représentant de l'Ecole de Paris, fauché dans un bombardement le 16 juin 1940, à Sully-sur-Loire, sera honoré dès le lendemain par Jean Grenier dans un bel article paru dans Fontaine (n°15, septembre 1941), qui sera repris dans la première monographie qui lui sera consacrée, en 1941 toujours, à la Galerie Louis Reynaud, préfacée par Jean Alazard, professeur d'Histoire de l'Art et fondateur du Musée des Beaux-Arts d'Alger. Cette seconde exposition fait la part belle au texte de Camus : hormis une illustration - volante - de Maguet, le catalogue n'est constitué que de ce texte. L'ensemble est imprimé à 400 exemplaires, par Mourlot. ‎

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