1963 Paris, Gallimard, 1962, In-douze, XXXVII-2082 pp, pleine reliure souple de l'éditeur, dos orné,avec emboitage ,sous rhodoîd et jaquette, bon état,
Introduction par Jean Grenier, texte établis et annotés par R. Quilliot. Coll. "Bibliothèque de la Pléiade", n°161.
Paris, Imprimerie Nationale André Sauret, 1962, in-4to, ill. avec 16 Lithographies de GARBELL, 16 de PELAYO, 12 lithographies de MASSON, 16 de GUIRAMAND, 16 de CAVAILLES, 18 lithographies par BORES et 16 de CARZOU toutes tirées sur les presses de Mourlot, brochures originales, couvertures rempliées, chemises et étuis, dos plein cuir frappé à l'or. Ex. num N° 2960.
Edition originale collective. Tome I : Récits et Romans (L'Etranger, La Peste, La Chute), tome II : Essais littéraires (Noces, L'Eté, L'Exil et le royaume, L'Envers et l'endroit), tome III : Essais philosophiques (Le Mythe de Sisyphe, L'Homme révolté, Discours de Suède), tome IV : Essais politiques (Lettres à un ami allemand, Actuelles I, Actuelles II, Actuelles III), tome V : Théatre (Caligula, Le Malentendu, L'Etat de siège, Les Justes), tome VI : Adaptations et Traductions (Les Esprits, La Dévotion à la croix, Le Chevalier d'Olmédo, Requiem pour une nonne, Les Possédés), tome VII : Carnets. (Mai 1935 - mars 1951) Tirage à 5200 ex. (dont 200 ex. num. sur Japon nacré) et les 5000 sur vélin d'Arches filigrané Albert Camus.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Seule épreuve originale connue, légendée par René Char. [Leysin, Alpes Vaudoises, janvier 1948]. Tirage argentique d'époque (90 x 120 mm), mention manuscrite au dos, sous encadrement. Épreuve originale du « portrait de Leysin ». Exemplaire René Char, avec ses initiales au verso, et cette note : « Albert Camus jeune homme ».
Nous sommes en janvier 1948 et Albert Camus doit soigner sa tuberculose. Il a alors trente-cinq ans et se rend au sanatorium du Grand Hôtel à Leysin, en Suisse (canton de Vaud), où il rejoint Michel Gallimard qui y séjourne pour les mêmes raisons, accompagné de son épouse, Janine. La photographie est prise par cette dernière. Ils resteront sur place du 19 janvier jusqu'au 8 février. C'est pendant ce temps que Camus termine L'État de siège et commence la rédaction des Justes. Ce célèbre portrait, dont un contretype figure aux archives Gallimard, a été utilisé par l'éditeur après l'obtention du Nobel ; il donnera alors lieu à plusieurs agrandissements (175 x 230 mm) et sera communiqué à la presse à ce moment-là. On en connaît plusieurs épreuves, certaines dédicacées ou simplement signées et datées par Camus (toutes datées 1958, au moment du Nobel ; au moins trois). Une épreuve, non signée, était également présente dans la collection Gisèle et Mario Prassinos (Paris, Auction Art, février 2014, n° 47). Ce tirage fut-il offert à René Char par Albert Camus ? C'est peu probable - et la note au verso fait pencher pour une cession posthume, sans doute au moment où Char doit déménager le bureau rue Sébastien Bottin ou le studio de la rue de Chanaleilles après la mort de Camus. Il est probable qu'il l'ait alors récupérée, ou que Francine le lui ait donné, en souvenir de son amitié et de leur rencontre fraternelle, trois ans avant cette photographie. Ce tirage unique est ensuite restée la propriété du poète jusqu'à sa mort et c'est la seule épreuve originale connue. Provenance : Janine Gallimard (photographe) ; Albert Camus ; René Char (avec note au verso et la mention : « Albert Camus jeune homme »).
Paris, Gallimard, 1962, in-8°, XXXVII + 2080 p., rel. de l'éd. + jaquette.
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Paris, Gallimard, 1963, in-8°, XXXVII + 2080 p., rel. de l’éd. + jaquette.
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Paris, Gallimard, 1963, in-8°, XXXVII + 2082 p., rel. de l’éd. + rhodoid.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris, Gallimard, 1967, in-8°, XXXVII + 2090 p., rel. de l'éd. + Rhodoïd + jaquette avec portrait + étui carton.
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Paris, Gallimard, 1967, in-8°, XXXVII + 2090 p., rel. de l'éd.. sans jaquette.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris, Gallimard, 1967, in-8°, XXXVII + 2090 p., rel. de l'éd.. + rhodoïd.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Le Rayons d'Or 1950, 280 p., ill. de 12 aquarelles par Edy Legrand, reliure en demi-cuir originale, tranche supérieure dorée.
Ex. no. 1517 sur 3560.
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Bataille, défenseur de L'Homme révolté : à son "vieil ami", Camus offre ses Possédés. Paris, Gallimard, coll. « Le Manteau et l'Arlequin », (27 mars) 1959. 1 vol. (120 x 190 mm) de 297 p. et [3] f. Broché, sous chemise et étui. Édition originale. Pièce en trois actes adaptée du roman de Dostoïevski. Envoi signé : « à Georges Bataille, son vieil ami, Albert Camus ».
Belle provenance sur l'adaptation du roman de Dostoïevski : Bataille fut l'un des rares à défendre Camus lors de la publication de L'Homme révolté, en 1952. « En 1951-1952, au moment où a lieu la polémique sur Lautréamont et où paraît L'Homme révolté (...) une autre voix se fait entendre : celle de l'auteur de Madame Edwarda, de L'Expérience intérieure et de La Part maudite : la voix de Georges Bataille. Dans les numéros 55 (décembre 1951) et 56 (janvier 1952) de la revue qu'il dirige - Critique -, Bataille défend en effet Camus et L'Homme révolté (dans lequel il voit un livre capital), contre Breton, mais entend aussi « montrer non seulement l'accord essentiel de Breton et de Camus, mais une coïncidence de la position qui leur est commune avec celle [qu'il a] prise de [son] côté (...) Un an plus tard, en décembre 1952, suite au numéro de mai des Temps Modernes consacré à Camus, Bataille prendra à nouveau la défense de Camus dans le n° 67 de Critique : c'est L'affaire de « L'Homme révolté ». (Albert Gauvin, « Bataille à propos de Camus : Le temps de la révolte », Rédact, en ligne, décembre 2012). Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s'envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L'Abbé C., Le Bleu du ciel, Le Coupable, La Part maudite et Sur Nietzsche lui seront dédicacés, tandis que Camus lui offrira, d'après la bibliothèque cataloguée par Henri Vignes, son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés.
S.l., Koutoubia, (2010). Un vol. au format in-8 étroit (228 x 138 mm) de 189 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
L'ouvrage s'agrémente de planches photographiques hors-texte. ''Cinquante ans après la mort d'Albert Camus, que reste-t-il de son oeuvre ? Par l'itinéraire qu'il nous propose entre l'Algérie d'hier et celle d'aujourd'hui, sur les lieux-mêmes où Camus se confronta à la condition humaine et aux drames de l'histoire, Stéphane Babey montre la force et la pertinence d'une pensée trop longtemps vouée à la vindicte et à l'incompréhension. D'Annaba où le destin de Camus rencontre celui de saint Augustin à Alger la blanche en passant par Oran la pestiférée, ce livre est un voyage au coeur de la passion algérienne qui anima Camus jusque dans l'exil. Sur les pas d'Albert Camus par le texte et par l'image.'' Excellente condition.
Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. Excellent copy.
First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), with an excellent presentation-inscription, of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"". The copy is inscribed to Camus' close friend and ally in numerous respects, Jean Paulhan: ""a Jean Paulhan/ en affectueuse pensée/ Albert Camus"" on half-title. The famous French writer, literary critic and publisher Jean Paulhan (1884-1964) shared many things with Camus, with whom he grew very close. Not only did he participate actively in the publication of Camus' first books by Gallimard, was one of the first to see the true value of Camus' ""The Stranger"", he was also a confidante of Camus, who considered Paulhan one of the main reasons that he became a proper author. In a letter to Paulhan dated September 17, 1952, at the moment of break with Sartre, Camus writes: ""Ever since I (thanks to you) became what is called an author, I have not ceased to be astonished by my brethren. Sometimes, it is true, in the sense of admiration. Today it is in another sense."" (Depuis que je suis devenu (en peu grâce à vous) ce qu'on apelle écrivain, je n'ai pas cessé d'être étonné par mes confrères. Parfois dans le sens de l'admiration, il est vrai. Aujourd'hui c'est dans un autre sens.).Paulhan was an early and active member of the French Resistance, director of the literary magazine Nouvelle Revue Française (NRF) (from 1925 to 1940 and again from 1946 to 1968) and a great translator of Malagasy poetry, which attracted the interest of the likes of Guillaume Apollinaire and Paul Éluard. He also wrote numerous works of literary criticism, ""The Flowers of Tarbes, or Terror in Literature"" (1941) probably being the most famous, and he wrote several autobiographical short stories. After the war, Paulhan he founded ""Cahiers de la Pléiade"", and in 1953 he re-launched NRF.Interestingly, especially in connection with Camus' famous essays in ""L'été"", which are devoted entirely to his beloved Algiers, Paulhan was loudly against independence for Algeria. He caused great controversy by opposing independence and supporting the French military during the Algerian War. This not only caused public problems for him, it also cost him on the personal front, as for instance Maurice Blanchot denounced him. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82).
Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1956. In-8 (225 x 142 mm), 108 pp., 2 ff. n. ch. Broché, couverture imprimée de l’éditeur, non rogné.
Seconde édition et la première en métropole, en partie originale, et première édition illustrée. Composée de cinq essais: L'Ironie, Entre oui et non, La Mort dans l'âme, Amour de vivre et L'Envers et l'endroit, cette première oeuvre d'Albert Camus fut publiée pour la première fois en 1937, en Algérie, et tirée à un très petit nombre. Il justifie sa réimpression, qu'il avait toujours refusée, dans une importante préface inédite de 23 pages. Il y explique combien cette œuvre lui est chère. “Pour moi, je sais que ma source est dans L'Envers et l'endroit, dans ce monde de pauvreté et de lumière où j'ai longtemps vécu et dont le souvenir me préserve encore des deux dangers contraires, qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction”. Précieuse édition tirée à seulement 100 exemplaires. Elle est illustrée d'une pointe sèche originale de Hans Bellmer représentant le portrait d'Albert Camus. Peintre, photographe, graveur, dessinateur et sculpteur, Hans Bellmer (Kattowitz, 1902-Paris, 1975) fut un des artistes majeurs du mouvement surréaliste. Envoi autographe d'Albert Camus à Jean-Arthur Varoquaux. Fils d'Arthur Varoquaux (1879-1952), Juste parmi les nations, qui avait bien connu Albert Camus et de nombreux autres écrivains, Jean-Arthur Varoquaux (Paris, 1918-Neuilly sur Seine, 2017) fit Polytechnique et l'Ecole des Mines de Paris. Directeur des Hauts-Fourneaux et Fonderies de la Halbergerhütte GmbH en Allemagne, il en devint directeur général en 1958. Jean-Arthur Varoquaux fut en même temps professeur à l'École Nationale Supérieure des Mines de Nancy de 1942 à 1970, puis président de cette École de 1971 à 1980. Bel exemplaire avec envoi.
Paris, Gallimard, (1959 et 1960). 2 vol. au format in-12 (188 x 118 mm) de 267 et 186 pp. Reliures uniformes de l'époque de demi-chagrin maroquiné vert-bouteille, filet vertical à froid porté sur chacun des plats, dos à nerfs ornés de filets gras en noir, titre doré, supra libros doré en queue, têtes mouchetées, couvertures conservées.
Exemplaires revêtus d'agréables reliures du temps. Le premier s'ouvre sur une carte de visite contrecollée en tête du premier feuillet agrémentée de cette mention autographe d'Albert Camus : ''4 novembre 1951 / Albert Camus [imprimé] / vous remercie de tout coeur et vous / adresse ses très reconnaissantes pensées''.Les articles très remarqués que publie Camus dans le journal Combat - dont il deviendra le rédacteur en chef - sont rassemblés sous le titre d'Actuelles. Ils laissent poindre le danger de l'après guerre et mettent en garde contre toute tentation de laxisme, de retour au passé. En outre, Actuelles I contient un chapitre important intitulé Morale et Politique avec les onze éditoriaux qui le composent. Dans ces temps de guerre, dans un article daté du 12 octobre 1944, il reprend cette formule de Goethe qu'il avait déjà reprise en 1943 dans son étude sur le roman classique 'L'Intelligence et l'Échafaud': «Mieux vaut une injustice qu'un désordre.» Enfin, le recueil renferme également le célèbre éditorial du 8 août 1945 quand la bombe atomique vient d'exploser sur Hiroshima. Et ce jour-là, Camus n'hésite pas à écrire: «La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l'utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. En attendant, il est permis de penser qu'il y a quelque indécence à célébrer ainsi une découverte, qui se met d'abord au service de la plus formidable rage de destruction dont l'homme ait fait preuve depuis des siècles.» Le deuxième volume rassemble des textes écrits de 1948 à 1953 et se présente donc comme une suite chronologique d'Actuelles I avec un trait d'union, une continuité que constitue la série d'articles intitulée Ni victimes, ni bourreaux. Il est principalement centré sur les polémiques qui ont suivies la parution de L'Homme révolté. (Le chapitre intitulé Lettres sur la révolte qui occupe pratiquement la moitié du livre reprend les réponses de Camus aux attaques contre L'Homme révolté). L'ouvrage révèle un Camus mordant, le journaliste et l'homme engagé qui ne recule pas devant la polémique. Dos légèrement éclaircis. Discrets frottements affectant les nerfs du premier volume. Papier légèrement oxydé. Nonobstant, très belle condition.
Édition originale. Un des 106 premiers exemplaires sur vélin de Hollande. Premier roman de Camus, paru après sa mort. Paris, Gallimard, (1er mars) 1971. 1 vol. (150 x 220 mm) de 231 p. et [3] f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 106 premiers exemplaires sur vélin de Hollande (n° 17).
Le premier roman d'Albert Camus, resté à l'état d'ébauche, rédigé en Algérie entre 1932 et 1936. Il constitue le premier volume des Cahiers Albert Camus. Neuf, non coupé.
1961 - Tapuscrit original sur pelure, A4. Agrafé, dos de toile verte. 7 ff. n. ch. - 225 folio. Envoi autographe de l'auteur.
Tapuscrit préalable à l'édition de la thèse qui sera éditée par la Johann-Wolfgang-Goethe-Universität à Frankfurt am Main en 1963. 197 pp.La thèse s'inscrit dans la tradition, instituée par Charles Bailly, de la stylistique générale, dans laquelle les faits d'expression conduisent au facteur psychologique de l'énonciateur, courant précurseur de la stylistique énonciative.A travers une étude minutieuse du lexique et de la syntaxe dans l'oeuvre de Camus, l'auteur s'attache à décrire comment une utilisation polyphonique de plusieurs styles, mais inscrite dans un certain classicisme, sert le propos de Camus, expression d'une pensée des rapports entre la conscience et les actes, l'individu et le politique.
Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. A very nice copy housed in a beautiful brown half morocco box with gilt lettering to spine and gilt super ex-libris to front board.
First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"", inscribed to the famous critic of literature and drama, the writer Guy Dumur (1921-1991): ""à Guy Dumur/ l'une des/ [ÉTÉ]s [ÉTÉ being printed an L' crossed out in front, with s added in Camus' hand]/ son vieil et fidele ami/ Albert Camus"" on half-title.The younger Guy Dumur was a close friend of Camus, who hired him to work on ""Combat"" with him. It is reported that he had a great talent for discovering new talent. Since childhood, he was extremely passionate about the theatre and came to work with all the great dramatic figures in Paris at the time. He is also famous for a number of well respected novels. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82).
Gallimard, 1962. In-12 br. Préface de Roger Grenier. Photos, fac-similés. Témoignages de quelques ouvriers du livre sur leur collaboration avec Albert Camus. E.O. S.P.
Paris Gallimard 1953 In-16, broché, couverture imprimée.Edition originale de cette adaptation par Albert Camus de la comédie la plus connue de la Renaissance française, et l'une des plus réussies, pour laquelle Pierre de Larivey s'inspira d'une comédie italienne, elle-même tirée de Plaute et de Térence. La pièce en trois actes fut jouée en juin 1953 au Festival d'Angers, dans une mise en scène d'Albert Camus. Un des 3.200 exemplaires numérotés sur alfama du Marais, bien complet de la bande d'annonce de l'éditeur portant cette précision: La pièce dont Molière s'est inspiré pour L'Avare. Neuf, non coupé.
Paris, Gallimard, 1953. Un volume petit in-12, broché, 170 pp.
Un des exemplaires numérotés sur Alfama Marais. Edition originale de l'adaptation d'Albert Camus. Bel exemplaire mais dos insolé. Cette adaptation de La Dévotion à la croix a été écrite spécialement pour le Festival d'Art dramatique d'Angers. Photos sur demande.
1934 Superbe plâtre original de la sculpture du médaillon d’Albert CAMUS par le sculpteur Marcel DAMBOISE.Amis depuis 1934, c’est à Alger où le sculpteur expose ses œuvres à la Villa Abd-el-Tif qu’il rencontre le critique d’art de l’Echo d’Alger, âgé de 21 ans, Albert Camus. Cette œuvre réalisée par Damboise en 1961 est le plâtre original du médaillon en bronze installé sur le monument commémoratif de l’écrivain installé dans la commune de Ville- blin dans l’Yonne où eut lieu l’accident de voiture qui lui coûta la vie.Plâtre de diamètre de 54 cm signé et daté de 1961
Exemplaire Robert Chatté.Envoi signé. Paris, Gallimard, coll. «Les Essais», (février) 1954. 1 vol. (120 x 185 mm) de 188 p. et [2] f. Broché, sous chemise et étui. Edition originale. Un des 175 exemplaires numérotés sur vélin pur fil - un des 5 hors commerce (exemplaire J). Envoi signé : « à Robert Chat[té], par 40° de température. A.C. ».
Les huit récits qui composent L'Été, à l'exception du « Minotaure », publié seul en 1950, sont inédits. Tous « se rattachent naturellement à Noces par une sorte de fil d'or », celui du lyrisme, de la prose poétique et de la pensée méditerranéenne, célébrant Alger, Oran puis Tipasa, qu'il avait chanté quinze ans plus tôt dans Noces comme un lieu « habité par les dieux ». Camus, sept années après la parution de La Peste, revient à l'essentiel, ses essentiels : la Méditerranée, avec « son tragique solaire qui n'est pas celui des brumes » ; la lumière, « si éclatante qu'elle en devient noire et blanche » ; la mer, dont il se tient « au plus près » ; l'Algérie, sa « vraie patrie ». Cet exemplaire est celui de Robert Chatté, l'une des grandes figures de la librairie clandestine. Jean-Jacques Pauvert l'évoque dans ses Souvenirs comme « le mystérieux libraire de Montmartre, (...) grand, mince, très bien élevé, avec des oreilles décollées éton-nantes, (qui) exerçait en appartement et prenait un grand luxe de précautions et avait ses entrées chez Gallimard, chez qui il avait débuté comme simple commis. Il n'ouvrait sa porte que si l'on usait d'un certain signal. Il avait fait imprimer aussi l'édition originale de Madame Edwarda de Bataille en 1941 ». Sa relation avec Camus fut précoce et constante, jusqu'à son décès le 8 septembre 1957, que l'écrivain note dans ses Carnets : « Mort de Robert Chatté. Seul, à l'hôpital de Villejuif. » (III, p. 198). Son ami Pascal Pia s'occupera de la succession et de l'inventaire de son appartement. Parisien tout le premier semestre 1954, Camus offre vraisemblablement à Chatté son ouvrage dès sa parution, mi-février. Les 40° annoncés sont davantage un écho ironique aux textes de L'Été qu'à la situation météorologique en France : le fameux hiver 1954 est l'un des plus froids du siècle dernier, avec un froid ressenti de près de -40° ! Camus passera tout l'été, au frais, en Normandie, chez les Gallimard, à Sorel-Moussel. Cet exemplaire a figuré à l'exposition du centenaire, « Albert Camus de Tipasa à Lourmarin » (n° 155, reproduit).
1979 Editions André Sauret Editeur - 1979 - 8 volumes, in-quarto, plein cuir marron siglé Albert Camus à froid en bas du premier plat, titre, auteur et tomaison en doré + emboîtage éditeur en carton toilé marron, avec ourlet de cuir sur les ouvertures, tranche supérieure dorée - 410 + 292 + 437 + 371 + 351 + 560 + 341 + 367 pages - Tirage numéroté 940/2500 sur vélin d'Arches filigrané "Albert Camus", numéroté à la presse
Bon état - Légers effilages sur les emboitages cartonnés toilés bon
Cahier Albert Camus numéro 8 fort in8 broché 746 pages couverture rempliée
très bon état