Paris, Imprimerie royale, 1826 ; in-8 broché de 418 pp., couverture d’attente bleu gris, monogramme LL calligraphié à l’encre sur le premier plat.
Troisième édition, actualisée, de ce rare ouvrage de tactique navale et de langage maritime illustré de nombreux croquis et pavillons dans le texte. L’originale parut en 1786, la seconde en 1800. Tirage à petit nombre réservé aux autorités maritimes qui seules devaient pouvoir décrypter les signaux des bâtiments français.Exemplaire adressé à Louis Leblanc, capitaine de vaisseau à Toulon, de la part du ministre de la Marine et sur demande de l’auteur. On a contrecollé au début du volume une lettre du ministère signée Jacote lui demandant de ne rien révéler de la teneur du livre (1 p. in-8, envoyée de Toulon le 30 janvier 1828). Nommé capitaine de vaisseau cette même année, Louis Leblanc (1786-1857) fit une brillante carrière dans la Marine. Il fut promu vice-amiral en 1841, préfet maritime de Rochefort en 1845, de Brest en 1846 et refusa le portefeuille du département de la Marine en 1848.Intéressant exemplaire aux initiales de l’auteur calligraphiées sur le plat de la brochure. Dos renforcé, tache claire dans l’angle de quelques feuillets. Quelques notes au crayon.
. Imprimerie Royale De l'imprimerie Royale Paris, 1830, in-8 demi-basane verte. Dos lisse, fers dorés et quadruple filet doré. 3ff.-vij avant-propos-366pp.-1f. Une tache grasse sur 1 cm situé sur le coin inférieur de l'ensemble du volume. Les cinq dernières pages sont atteintes par une salissure plus importante. Infimes manque de cuir sur un mors résultant de quatre petits trous de vers. Coins émoussés. Avec la Révolution française, le vice amiral est contraint de dissimuler ses origines aristocratiques et signe Missiessy-Quies jusqu'en 1804, puis Burgues-Missiessy à partir de 1805. Il publie un Aperçu sur le Matériel de la Marine en 1829. Il propose de revoir les budgets de la marine de guerre, le nombre de batiments de guerre de la flotte française, le personnel nécessaire à son bon fonctionnement. A la fin de l'ouvrage, les dires du vice amiral sont observées voire contestées par le Ministre et le conseil d'Amirauté.