Paris, Alcan, 1904. in 8°,toile moderne, couverture usée conservée. XVI-396 pp.-(2)ff.
ÉDITION ORIGINALE. Kate Brousseau (1862-1938) fit de brillantes études unversitaires d’abord aux Etats-Unis son pays natal puis en Allemagne et en France où elle soutint sa thèse à la Sorbonne en 1904. 40 ans après la fin de la guerre de Sécession et l’adoption du XIIIe amendement de la Constitution des Etats-Unis qui abolissait définitivement l’esclavage, se posait «un problème d’une nature particulièrement complexe, et sans parallèle dans l’histoire moderne…Au milieu d’une nation civilisée, il y a neuf millions d’individus d’une race arriérée, d’une couleur méprisée, et ayant le fardeau d’un esclavage séculaire sur les épaules. Comment diriger cette race de manière à développer à leur plus haut point toutes ses facultés et à l’adapter en même temps au milieu blanc, afin qu’elle devienne un facteur utile pour la société, au lieu d’être une lèpre dans son sein?» Certes on ne s’exprimerait plus ainsi aujourd’hui et on ne poserait pas non plus le problème de la même manière, mais nous sommes en 1904 et la thèse de Brousseau fut considérée comme particulièrement brillante.