Paris, Michel Lévy frères, [mai] 1870 in-8, [2] ff. n. ch., III pp., LXXV pp., 368 pp., percaline brique modeste, dos lisse orné de fleuron et filets dorés, pièce de titre noire, couverture conservée (reliure de l'époque). Manques à la pièce de titre, rousseurs.
En fait la deuxième édition, posthume (l'auteur était mort en janvier 1870), mais la première réellement diffusée dans le public : elle avait en effet été précédée par une première, tirée à petit nombre en 1861, mais dont les exemplaires furent saisis chez l'imprimeur par la police impériale.Il s'agit comme du testament libéral du prince Achille-Léonce-Victor de Broglie (1785-1870), retiré de la vie publique depuis la chute de la Seconde république ; mis en forme par son fils, il inspira nettement la rédaction des lois constitutionnelles de 1875. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 6 février, 1844 in-8, 1 pp. sur double feuillet papier bleuté.
Lettre répondant à une invitation faite à l'ancien président du Conseil de Louis-Philippe."Mes occupations multipliées ne me permettent pas, à mon grand regret, de répondre en ce moment à la proposition que vous voulez bien me faire (....)."Pair de France dès 1814, marié à une fille de Mme de Staël, Achille Léonce Victor, 3e duc de Broglie (1785-1870) était une figure du parti libéral, proche de La Fayette avec qui il défendit la loi d'amnistie, la liberté de la presse et l'abolition de l'esclavage. Depuis longtemps en rapport avec le duc d'Orléans, il fut appelé par lui dès son accession au trône comme ministre de l'Instruction publique. En octobre 1832, il est nommé ministre des Affaires Étrangères, se faisant le champion des nations dites "opprimées" (Belgique, affaires de la Grèce, aide à Isabelle d'Espagne, loi d'indemnités des États-Unis...). En 1835 il reçut la présidence du Conseil dans le cabinet des doctrinaires, faisant contrepoids dans les rivalités entre Thiers et Guizot. Le duc de Broglie était alors partisan d'une monarchie à l'anglaise avec la prédominance de l'aristocratie dans le gouvernement et la société, ayant en horreur toute idée démocratique, en particulier du suffrage universel. Son ministère tomba en février 1836 sur la question de la conversion des rentes. Refusant tout ministère, mais soutenant Guizot, il fut alors chargé de diverses missions (auprès d'Hélène de Mecklembourg fiancée au duc d'Orléans en 1837, envoyé en Angleterre en 1845 pour régler le droit de visite... ambassadeur à Londres en 1847). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Paris] s.d. [1840] in-8 dérelié
30 pp.Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Versailles, Cour de cassation). Cet éloge funèbre du célèbre orientaliste, décédé brutalement le 21 février 1838, a été donné à cause de son appartenance depuis 1832 à la Chambre des Pairs