Paris, Les Libraires Entre Les Lignes, (14 avril) 2000. 1 vol. (160 x 240 mm) de 42 pp. et [2] ff. Broché. Edition originale. Un des 80 exemplaires (n° 72) sur vélin BFK Rives 210 g.
"Lier l'idée du beau à la question de l'art est dans le meilleur des cas une marotte de décorateur et dans le pire, l'espoir pour le niais de briller à la fin d'un dîner bien-pensant. Laissons de côté le problème de la définition, les plus grandes intelligences n'ont fait que s'en approcher. Dans le domaine de l'art, le beau est forcément accessoire puisque la subjectivité de cette notion crée le leurre : nous confondons presque toujours beauté et plaisir de l'oeil. La fonction essentielle de l'art n'est ni de faire plaisir, ni de flatter le goût. Elle est de nous transmettre une émotion qui peut-être initiera une réflexion... Ce qu'exprime Marie L. ne me plaît pas, mais j'y vois de la beauté. Son travail, si bien compris, si violemment envié par celui de Pierre Bourgeade, donne raison à Nietzsche lorsqu'il écrivait : « Nous avons l'art afin de ne pas mourir de la vérité ». C'est grâce à ce travail que Marie L. est toujours en vie. L'oeuvre est d'art lorsque, à l'évidence, son auteur n'a pu faire autrement que de la réaliser. C'est de cette évidence que naît l'émotion. « Il suffit que l'on puisse vivre sans écrire pour qu'il vous soit interdit d'écrire » édictait Rilke (qui n'avait pas été jusqu'à calculer combien de forêts auraient été ainsi sauvées). L'art procède de l'inéluctable ; l'essentiel est là car, en cela, il permet d'entr'apercevoir la réponse que nous n'aurons jamais. La nature des reproductions photographiques peut choquer certaines sensibilités. En tout état de cause, cet ouvrage est à tenir hors de portée des enfants."
Paris, Les Libraires Entre Les Lignes, 2000. 1 vol. (240 x 157 mm) de 48 pp., broché. Edition originale. Un des 80 exemplaires (n° 79) sur vélin BFK Rives 210 g., d'un tirage total à 107 exemplaires.
" Lier l'idée du beau à la question de l'art est dans le meilleur des cas une marotte de décorateur et dans le pire, l'espoir pour le niais de briller à la fin d'un dîner bien-pensant. Laissons de côté le problème de la définition, les plus grandes intelligences n'ont fait que s'en approcher. Dans le domaine de l'art, le beau est forcément accessoire puisque la subjectivité de cette notion crée le leurre : nous confondons presque toujours beauté et plaisir de l'oeil. La fonction essentielle de l'art n'est ni de faire plaisir, ni de flatter le goût. Elle est de nous transmettre une émotion qui peut-être initiera une réflexion... Ce qu'exprime Marie L. ne me plaît pas, mais j'y vois de la beauté. Son travail, si bien compris, si violemment envié par celui de Pierre Bourgeade, donne raison à Nietzsche lorsqu'il écrivait : « Nous avons l'art afin de ne pas mourir de la vérité ». C'est grâce à ce travail que Marie L. est toujours en vie. L'oeuvre est d'art lorsque, à l'évidence, son auteur n'a pu faire autrement que de la réaliser. C'est de cette évidence que naît l'émotion. « Il suffit que l'on puisse vivre sans écrire pour qu'il vous soit interdit d'écrire » édictait Rilke (qui n'avait pas été jusqu'à calculer combien de forêts auraient été ainsi sauvées). L'art procède de l'inéluctable ; l'essentiel est là car, en cela, il permet d'entr'apercevoir la réponse que nous n'aurons jamais.La nature des reproductions photographiques peut choquer certaines sensibilités. En tout état de cause, cet ouvrage est à tenir hors de portée des enfants."
Paris, Les Libraires Entre Les Lignes, (14 avril) 2000 1 vol. (160 x 240 mm) de 42 pp. et [2] ff. Broché. Edition originale. Un des 80 exemplaires (n° 65) sur vélin BFK Rives 210 g.
"Lier l'idée du beau à la question de l'art est dans le meilleur des cas une marotte de décorateur et dans le pire, l'espoir pour le niais de briller à la fin d'un dîner bien-pensant. Laissons de côté le problème de la définition, les plus grandes intelligences n'ont fait que s'en approcher. Dans le domaine de l'art, le beau est forcément accessoire puisque la subjectivité de cette notion crée le leurre : nous confondons presque toujours beauté et plaisir de l'oeil. La fonction essentielle de l'art n'est ni de faire plaisir, ni de flatter le goût. Elle est de nous transmettre une émotion qui peut-être initiera une réflexion... Ce qu'exprime Marie L. ne me plaît pas, mais j'y vois de la beauté. Son travail, si bien compris, si violemment envié par celui de Pierre Bourgeade, donne raison à Nietzsche lorsqu'il écrivait : « Nous avons l'art afin de ne pas mourir de la vérité ». C'est grâce à ce travail que Marie L. est toujours en vie. L'oeuvre est d'art lorsque, à l'évidence, son auteur n'a pu faire autrement que de la réaliser. C'est de cette évidence que naît l'émotion. « Il suffit que l'on puisse vivre sans écrire pour qu'il vous soit interdit d'écrire » édictait Rilke (qui n'avait pas été jusqu'à calculer combien de forêts auraient été ainsi sauvées). L'art procède de l'inéluctable ; l'essentiel est là car, en cela, il permet d'entr'apercevoir la réponse que nous n'aurons jamais.La nature des reproductions photographiques peut choquer certaines sensibilités. En tout état de cause, cet ouvrage est à tenir hors de portée des enfants."
[REVUE] Barbara Jakse, Stane Jersic, Jean-Marie Roman, Pierre Bourgeade, Isabelle Jean, William Ropp, Michel Nuridsany, Fred Deux, Marc Peverelli, Berggruen, Horst Jansen, André Félix, Guy Lemaire, Georges Alazraki, Serge Gainsbourg, Michel Orsoni, Bruce Gilden...
Reference : 13020
Vis à vis international, N°6, 1990. In-4, broché, photographies.
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