A Londres, chez Jean Nourse, 1751. Un vol. au format in-12 (168 x 103 mm) de 1 f. bl., xvi - 376 pp., 3 ff. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau marbré blond, plats jansénistes, dos lisse orné d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, fleurons dorés, semis de petits cercles et petits fleurons dorés, pièce de titre de maroquin acajou, tire doré, palette dorée en queue, filet doré sur les coupes, tranches saumon.
L'ouvrage s'agrémente de jolis ornements typographiques et s'ouvre sur un frontispice gravé signé Kneler et Duflos. ''Il n'y a jamais eu d'Abrégé plus exact que celui dont je donne la traduction. Toutes les pensées essentielles de Locke s'y trouvent exprimées dans les propres termes de l'original. On n'a fait ici que retrancher le superflu''. Ouvrage étendard de la philosophie empiriste, L’Essai sur l’entendement humain traite des fondements de la connaissance et de l’entendement humains. Il décrit l’esprit à la naissance comme une table rase ensuite remplie par l’expérience. Constituant l’une des principales sources de l’empirisme en philosophie moderne, l’Essai a influencé beaucoup de philosophes des Lumières, tels que Hume ou Berkeley. Quérard I, La France littéraire, p. 426. Abrasions et desquamations affectant les plats ; plus particulièrement le second. Papier légèrement oxydé. Présence de quelques rousseurs dans le corps d'ouvrage. Petite tâche en marge de rares feuillets. Du reste, bonne condition.
In-12, plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre de maroquin fauve, roulette dorée sur les coupes, tranches marbrées, xvi, 376, (5) p. de table, portrait frontispice gravé. Londres, Jean Nourse [i.e. Paris], 1751.
Traduction par Jean-Pierre Bosset, de l'abrégé composé par John Wynne de L'Essai sur l'entendement humain de John Locke. (A translation, by J.-P. Bosset, of John Wynne's abridgement of Locke's 'Essay concerning human understanding')."LAbrégé publié par Bosset à Londres en 1720 est la traduction d'un 'Abridgment' fait par John Wynne à Oxford en 1695. Wynne proposa son projet à Locke en 1695, en citant le besoin des étudiants à Oxford, qui, n'apprenant que des choses obscures et inutiles, ne pouvaient trouver un remède suffisant dans 'l'Abrégé' de Le Clerc, écrit dans une langue trop inaccessible" (cf. T. Besterman in 'La diffusion de Locke en France', p. 126 et passim).(Cf. Yolton, 'John Locke', 141 et Attig, 'John Locke', 372).Mors frottés partiellement fendus, coiffes usées, brunissures.
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