1857 Paris, P. Bertrand, 1857-1858, grand in folio de 136 pp. de texte et bien complet des 55 planches lithographiées en noir et blanc, en feuilles sous couverture de papier chamois imprimée, sous chemise d'époque cartonnée de pleine percaline bleu-foncé, pièce de titre de chagrin fauve, bel ex.
Édition originale et la seule parue. Le prince Charles Lucien Bonaparte (1803-1857), fut un éminent ornithologue. Afin de compléter l'iconographie des pigeons de Mme Knip qui comportait 140 espèces, il entreprit de réaliser l'étude des 164 autres espèces connues. Malheureusement frappé par une maladie grave, il continua péniblement son travail et décéda quelques temps après. L'oeuvre inachevée fut mise en ordre par M. Moquin-Tandon, ami du prince. Le nombre de pigeons figurés dans cette iconographie s'élève à 58. L'ouvrage est magnifiquement illustré de 55 planches en noir à pleine page lithographiées par Oudard.
Paris Imprimerie de Mallet-Bachelier s.d. [1857] in-4 broché, couverture factice de papier bleu, non coupé
9 pp., un f. n. ch.Aucun exemplaire au CCF. Très rare extrait des Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences, t. XLIV. Dernière communication de l'auteur avant sa mort. Un peu méconnu parmi tous les membres de la dynastie Bonaparte, fils aîné de Lucien et d'Alexandrine de Bleschamp, Charles-Lucien Bonaparte (1803-1857) fut un ornithologue de renom ; mais il vécut plus aux Etats-Unis et dans les Etats pontificaux (il était le second Prince de Canino) qu'en France. Il fut cependant nommé en 1854 directeur du Jardin des Plantes de Paris par son cousin
S.l. [Londres] s.d. [1850] in-8 en feuilles
6 pp., 3 planches hors texte colorisées et gommées.Aucun exemplaire au CCF. Très rare communication sur cette espèce de perroquets (Loris). Fils de Lucien Bonaparte et d'Alexandrine de Bleschamps, Charles-Lucien (1803-1857) fut un ornithologue de renom, dont les convictions républicaines et les aventures romaines lui procurèrent bien des tracas avec son impérial cousin : il fut cependant en 1854 nommé directeur du Jardin des plantes de Paris
Belles lettres très intéressantes, relatives à la préparation du premier Congrès des Naturalistes italiens à Pise. Charles-Lucien Bonaparte y prend une part active et il espère qu’Isidore Geoffroy Saint-Hilaire y viendra avec son « illustre père ». Il souhaite également que Monsieur Dupin engage des savants français à y assister. Il se réjouit du remaniement et de la meilleure classification des richesses ornithologiques françaises : « La France n’est point si abattue qu’on se plait à l’exagérer pour toutes choses… ». Les deux lettres de Florence sont rédigées à la suite d’un texte imprimé en italien pour l’organisation de ce Congrès (2 pp) où seront présents Vincenzio Antinori, Gio. Battista Amici, Gaetano Giorgini, Paolo Savi, Maurizio Bufalini.
L’ensemble des 3 lettres
[1857]. In-8°, demi-chagrin noir, dos lisse orné de filets dorés (reliure de l'époque).
Recueil de 15 travaux d'ornithologie publiés dans diverses revues. Une des études de ce recueil est un jeu d'épreuves corrigé de la main de l'auteur.Avec deux planches dont une en couleurs.Charles-Lucien Bonaparte (1803-1857), prince de Canino et de Musignano, neveu de l’Empereur, embrassa une carrière politique et se passionna pour l’ornithologie, discipline dans laquelle il se fit une réputation internationale. Belle provenance avec ex-libris du prince Roland Bonaparte (1858-1924), petit-fils de Lucien et neveu de l'auteur, qui mena également une carrière reconnue de scientifique. Il était le père de Marie Bonaparte, proche de Freud. Ex-libris Gérard Souham qui avait réuni une célèbre bibliothèque napoléonienne.Bon exemplaire.