Auto édition, 1990. Texte de Bernard Noël, illustrations et reliure de Bertrand Dorny. Couverture cartonnée de forme triangulaire, dos spiralé. Réalisé en 12 exemplaires, celui-ci n°4. Signé à la mine de plomb par lartiste et lécrivain. Dim : 155 x 172 mm. Non paginé.
Livre dartiste réalisé par le peintre et graveur français Bertrand Dorny (1931-2015), sur un texte de lécrivain Bernard Noël (1930-2021). Pliages, collages, peintures à la bombe, superpositions, utilisations de plans, composent ce livre unique.
Louis Bertrand (1866-1941), écrivain, membre de l'Académie française.
Reference : 016985
Louis Bertrand (1866-1941), écrivain, membre de l'Académie française. L.A.S., sd [mardi soir, 1901], 2p 1/2 in-8. Très belle lettre sur son deuxième roman, La Cina. Il va réparer l'oubli de son éditeur Ollendorff qui ne lui a pas envoyé un exemplaire, se souvient de l'article de son correspondant sur son premier roman Le Sang des races. Il précise, sur La Cina, « comme l'antisémitisme y est représenté dans toute son horreur, je sais d'ores et déjà que la presse bourgeoise évitera d'en parler ». [396]
Louis Bertrand (1866-1941), écrivain, membre de l'Académie française.
Reference : 016990
Louis Bertrand (1866-1941), écrivain, membre de l'Académie française. L.A.S., Fez (Maroc), 6 mai 1928, 1p 1/2 in-8. Longue lettre, très certainement à un confrère de l'Académie française, pour donner son candidat au Prix Montyon, ne sachant s'il sera rentré à temps. Il s'agit de l'abbé Ernest François pour son livre L'âme de Lorraine. Il présente cet abbé comme « la dernière pensée de Barrès » (mort en 1923). Ernest François reçut un prix de 1000 francs. [396]
Antoine de Latour (1808-1881), écrivain, ami d'Aloysius Bertrand, traducteur de Mes prisons de Pellico.
Reference : 014653
Antoine de Latour (1808-1881), écrivain, ami d'Aloysius Bertrand, traducteur de Mes prisons de Pellico. L.A.S., Sanlúcar de Barrameda, 10 août 1854, 1p in-4. A un des libraires Garnier. Sympathique lettre pour lui demander de compléter deux séries d'ouvrages qu'il possède et de faire envoyer les volumes manquants à son appartement à Paris. Latour avait publié plusieurs ouvrages sur l'Espagne. Autographe rare. [355]
Jacques-Joseph-Alexandre Bertrand dit Jean Box (1868-), écrivain, trésorier payeur à Chambery, ayant habité Saint Germain en Laye.
Reference : 014436
Jacques-Joseph-Alexandre Bertrand dit Jean Box (1868-), écrivain, trésorier payeur à Chambery, ayant habité Saint Germain en Laye. L.A.S., 12 octobre 1907, 1p in-8. Remerciements pour un article sur son livre Totia. [346]
Pierre Bertran ou Bertrand (XVIe), médecin ordinaire du roi de Navarre, futur Henri IV, puis du roi de France, Henri IV. On trouve sa trace dans un voyage du futur Henri IV en 1574. Il serait originaire de Bazas (Gironde).
Reference : 013753
Pierre Bertran ou Bertrand (XVIe), médecin ordinaire du roi de Navarre, futur Henri IV, puis du roi de France, Henri IV. On trouve sa trace dans un voyage du futur Henri IV en 1574. Il serait originaire de Bazas (Gironde). P.S., 25 décembre 1581, 1p in-8 oblong. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de quatre mois d'appointements. Note, peut-être autographe, au dos : « pour servir de Reçu. » (5 lignes). [278-2]
Bertrand Lartet (XVIIe), chirurgien ordinaire du corps du roi. P.S., 20 juillet 1683, 1p in-4. Sur parchemin. Reçu pour le paiement de ses gages, contresigné par deux notaires. Lartet semble être toujours actif en 1692. [328-2]
Louis Bertrand, Pépète et Balthasar - moeurs algériennes. Paris, Plon, 1925. In-4, VI-359p. Belle édition illustrée d'aquarelles d'Emile Aubry, tirée à 1000 exemplaires, un des 950 sur pur fil. Demi-parchemin, pièces de titre, tête dorée, couvertures et dos conservés. Pièces de titres abîmées.
Bertrand du Fresne (1736-1801), conseiller d'état, premier commis des finances, intendant général des fonds de la Marine (avec 50000 livres de traitement annuel, retraité en 1788).
Reference : 012296
Bertrand du Fresne (1736-1801), conseiller d'état, premier commis des finances, intendant général des fonds de la Marine (avec 50000 livres de traitement annuel, retraité en 1788). L.S., Versailles, 9 mars 1787, 1p in-folio. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Longue lettre à propos du paiement de ses divers appointements. [101-2]
Bertrand du Fresne (1736-1801), conseiller d'état, premier commis des finances, intendant général des fonds de la Marine (avec 50000 livres de traitement annuel, retraité en 1788).
Reference : 012298
Bertrand du Fresne (1736-1801), conseiller d'état, premier commis des finances, intendant général des fonds de la Marine (avec 50000 livres de traitement annuel, retraité en 1788). L.S., Versailles, 6 septembre 1787, 1p in-folio. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Il a fait suivre la demande du chevalier Isle au comte de la Touche car c'est « du ressort du bureau de la Direction ». Il s'agit ici de Louis-René-Madeleine de Latouche-Tréville (1745-1804). [101-2]
Catalogue d'exposition. Galerie Lavignes-Bastille. 1993. Préface d'Agnès Freisz. Couverture souple, titre gaufré. Deux agrafes. Illustrations reproduites en couleurs. Non paginé. Sous chemise de métal brossé, ajourée. Dim: 28,4 x 22 cm. Couverture frottée, reliure de métal en parfait état.
Catalogue d'exposition de Bertrand Patard, sculpteur, à la Galerie Lavignes -Bastille en juin 1993.
Bertrand (XVIIIe-XIXe), procureur au parlement (? - selon une note).
Reference : 010447
Bertrand (XVIIIe-XIXe), procureur au parlement (? - selon une note). L.A.S., 15 ventôse, 1p in-8. A M. Regués ( ?), rue Saint Jacques n°29. Il va parler de l'affaire de son correspondant à un des prélats des Tuileries (un religieux probablement, desservant la chapelle des Tuileries ?). Il est question de « chapelets bénis et indulgenciés ». Il souhaite voir son correspondant le lendemain. Cette lettre reste énigmatique, n'ayant identifié précisément ni l'expéditeur, ni le destinataire. [132bis]
Roger P Bertrand (propriétaire) ; Jocelyn Mercier (artiste), Ex-libris.
Reference : 008875
Roger P Bertrand (propriétaire) ; Jocelyn Mercier (artiste), Ex-libris. Ex-libris (49*46mm). [287-4]
André Herry (propriétaire) ; J Bertrand (artiste), Ex-libris. Ex-libris (87*67mm). [288-4]
Jean-Charles Bertrand Brécourt (1822-1896 ou 1897), artiste dramatique, caissier du Palais-Royal.
Reference : 006903
Jean-Charles Bertrand Brécourt (1822-1896 ou 1897), artiste dramatique, caissier du Palais-Royal. L.A.S., Paris, 4 décembre 1880, 1p in-8. Il informe son correspondant que M. Delcroix et Briet ont autorisé Tervil, acteur du Palais-Royal à se produire à la matinée donnée par l'association polytechnique. Anciennes collections Henri Bachimont, JL Debauve. [233]
René Bonnel éditeur, Paris, 1933. In/8 broché couverture rempliée grise avec vignette centrale, cul de lampe reproduisant le titre de l’édition de 1498, calligramme pour l’identification du tirage, fac-simile de manuscrit du VIIIè. Numéroté sur Vélin de Vidalon.
Le célèbre traité de cuisine “de re culinaria” qui a paru sous le nom de Coelius Apicius n’a sans doute été écrit par aucun des trois Apicius connus dans l’Antiquité pour leur gourmandise, voire gloutonnerie. Gabriel Peignot ayant émis l’avis que Coelius fût le nom de l’auteur et Apicius le titre du livre. Cette édition originale de la traduction française est une mine d’information sur la cuisine antique ; on y apprend par exemple à accommoder la chair de la grue ou de flamant, la tétine ou la vulve de truie... Oberlé p. 21.
Paris, imprimerie de la faculté de médecine, 1911. Plaquette in/8 broché, 112 pages.
Thèse pour le doctorat en médecine.
Editions Lavauzelle, 1983. In-4 (31 x 23 cm) cartonnage éditeur sous jaquette illustrée, illustrations en noir et quelques rares en couleurs, 227 pages.
Tours, Alfred Mame et fils, 1942. In/4, 171 pages, reliure éditeur demi-toile, plat illustré en couleurs (avec une petite tache), illustrations de Albert Uriet, planches couleurs et illustrations in-texte en noir.
Albert (Henri) Uriet Peintre et dessinateur français. Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne, France 7 janvier 1889 - 25 mars 1954 à Saint-Symphorien, Indre-et-Loire, France
Librairie Bloud et Barral, collection "Science et religion", 1899, in/16, broché, 63 pages.
Portrait signé, sd [ca.1980], 24*16cm. Portrait découpé, semble-t-il, du Figaro Magazine, collé sur un canson et signé à l'encre en dessous.
Intéressante circulaire banalytique de 2p in-4 (ca.1990), photocopiée, par un de ses principaux représentants. Le document est d'ailleurs écrit au nom de l'entreprise 7891 qu'il dirigea de 1986 à 1992. Tirage unique à 5 exemplaires, n°2/5, numéroté au stylo au dos de la seconde page.
Hambourg, Imprimé par Bertrand libraire ordinaire de l’Académie de Bertrand, 1674-1676. In-8 de (36) pp. 1 f.bl., 75 pp., 3 planches hors texte.Ne trompez plus personne ou Suite du Reveil-matin des pretendus savans Matematiciens de l’Academie royale de Paris. Hambourg. Bertrand, 1675. In-8 de (24)-69-(1) pp.Le monde désabusé ou la Demonstration des deux lignes moyennes proportionnelles. Hambourg, 1675. In-8 de 40 pp.Ce n’est pas la mort aux rats ny aux souris, mais c’est la mort des mathématiciens de Paris et la démonstration de la trisection de tous triangles. Hambourg, 1676. In-8 de (28)-14-(6) pp.4 pièces reliées en 1 vol. petit in-8 (16,5 x 10 cm), vélin rigide, dos lisse, pièce de titre en maroquin rouge (reliure moderne).
Édition originale de la plus grande rareté des quatre pamphlets de l’artilleur-mathématicien Bertrand de La Coste adressés à l’Académie royale des sciences qui rejeta sa Machine d’Archimède présentée en 1671. Colonel d’artillerie à Hambourg, Bertrand de la Coste retourna dans sa ville de garnison où il reçut en 1674 l’approbation de Frédéric Wilhem, électeur de Brandebourg qui accueillit favorablement cette découverte, et fit délivrer à l’auteur un certificat qu’on peut lire parmi les pièces liminaires avec l’« Extrait du Privilège et le Passeport de l’Académie de Bertrand », société fictive et satirique créée pour venger Bertrand de La Coste de l’académie parisienne.3 planches hors texte illustrent le premier des quatre opuscules (le Réveil matin), dont le portrait de l’auteur, une épigraphe gravée et une grande planche repliée qui représente les armoiries de l’Académie : un écusson chargé d’une botte de foin supporté par deux ânes dont l’un porte des grelots attachés aux oreilles avec des rubans (le directeur Caricavy) et l’autre une devise, Le premier professeur de mathématiques de sa Société (Roberval) ; un troisième âne est posé en cimier avec Niquet gravé au-dessus de sa tête et ce titre : Voilà trois renommés mathématiciens. Pierre de Carcavy (1603-1684) était directeur de l'Académie royale des sciences, Antoine de Niquet (1641-1726), ingénieur du Roi protégé de Colbert et Vauban, et Gilles Personne de Roberval (1602-1675) l’inventeur de la balance à deux fléaux. Les trois autres opuscules sont illustrés de nombreux diagrammes dans le texte.« On peut rapprocher du cas Abraham Bosse un autre exemple de marginalisation académique, touchant dix ans plus tard un autre protestant, persuadé lui aussi de détenir, seul contre tous, une vérité géométrique universelle, et ayant lui aussi voué son existence à la démonstration d’une question au moins aussi problématique, pour les siècles passés et à venir, que ne l’était celle des fondements objectifs de la perspective. Il s’agit de Bertrand de La Coste, auteur de quatre opuscules publiés à Hambourg en 1674, 1675, 1676 dont le rejet par l’Académie des Sciences en 1671 n’est pas moins révélateur des normes implicites nouvellement engendrées par cette institution que l’exclusion de Bosse pour l’Académie de peinture et de sculpture. Militaire autodidacte et précédemment auteur, en 1663 d’un ouvrage consacré à la résolution de la quadrature du cercle, Bertrand de La Coste avait envoyé à Colbert en 1671 les plans d’une machine d’Archimède, machine dite à mouvement perpétuel. Colbert l’ayant adressé à l’Académie des Sciences pour expertise, il s’y présenta la même année avec une maquette exécutée à ses frais par un ébéniste. Mais après avoir été soumis par les Académiciens à un rapide examen oral de ses connaissances mathématiques, il fut renvoyé sans qu’on lui eût même laissé présenter son invention (…) C’est bien de cette classe de “visionnaires mystiques” (Montucla) que La Coste eut le douloureux privilège d’être le premier représentant avant que le phénomène ne se généralisât au 18e siècle (…) c’est d’une fictive “Académie Bertrand“ que La Coste se réclame pour admonester la même académie décrivant ainsi un processus de mise à l’écart du monde scientifique qui illustre parfaitement la frontière qui commençait alors à s’établir entre professionnels et amateurs. Car c’est bien dans cette dernière catégorie que se voit impitoyablement rejeté l’artilleur-mathématicien, de manière d’autant plus radicale que - plus que son invention pas même examinée - c’est sa personne même qui se voit disqualifiée et rejetée, du fait que l’examen préalable qu’on lui fait, contre toute attente, subir est destiné à évaluer sa compétence scientifique bien plutôt que son produit. Cette expérience va plonger La Coste dans une véritable crise d’identité qu’il va tenter de résoudre en se livrant, à travers ses quatre pamphlets à une dénonciation en règle » (Nathalie Heinich). Salissures marginales sur le premier feuillet de titre, petit manque de papier sur la planche repliée sans atteinte à la gravure.2 exemplaires complets des 4 parties au Catalogue collectif de France (BnF, BM La Rochelle).Caillet, II, 5915bis : « Ouvrage extrêmement rare » ; Brunet, VI, 7756 ; Arthur Dinaux, Les Sociétés badines, bachiques, chantantes et littéraires (1867) I, p. 84 ; Blavier, Les Fous littéraires, p. 354 ; Nathalie Heinich, Arts et sciences à l'âge classique. In: Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 66-67, mars 1987. Histoires d’art. pp. 47-78.
Paris, Ambroise Vollard, 1904. Un vol. au format pt in-4 (254 x 188 mm) de xxiii - 310 pp., en feuilles, sous couverture titrée.
Un des 100 exemplaires numérotés du tirage sur Chine (deuxième papier après les 20 de tête sur Japon) de cette ''in téressante publication''. (in Carteret). Il s'agrémente - ici en premier tirage - de délicates compositions par Armand Séguin (213 dessins gravés par Tony, Jacques et Camille Beltrand). ''Cet artiste, épigone de Gauguin, ne connut pas durant sa brève existence, le succès ou, tout du moins, l'attention des amateurs qu'il pouvait espérer. Son activité artistique s'accomplit surtout dans la région de Pont-Aven. Gauguin l'encouragea, allant jusqu'à écrire la préface de son exposition en 1895. Il participa à la fondation et aux premières manifestations du groupe des Nabis. Il illustra Gaspard de la nuit et Manfred de Byron''. (in Bénézit). Considéré comme l'inventeur du poème en prose, Gaspard de la nuit demeure l'oeuvre qui fit passer Bertrand à la postérité.Avec Sainte-Beuve, auteur d'une notice, David d'Angers se chargea de la publication de Gaspard de la nuit, qui aboutit enfin en novembre1842. Le 15janvier1843, la Revue des Deux Mondes fit paraître une critique de Paul de Molènes qui signalait un certain charme et de la nouveauté, mais laissait transparaître le scepticisme de son auteur, au contraire d'Émile Deschamps, qui, dans La France littéraire, évoqua l'ouvrage avec enthousiasme. Cependant, cette édition originale, établie à partir d'une copie plus ou moins fautive du manuscrit original déposé par Bertrand chez Renduel et réalisée par l'épouse du sculpteur, comportait de nombreuses erreurs. En 1925, une nouvelle édition, de Bertrand Guégan, établie sur une copie réalisée par ses soins sur un manuscrit original - peut-être celui qu'Élisabeth Bertrand vendit à Jules Claretie -, corrigea les erreurs les plus flagrantes. En 1980, Max Milner reprit le texte de l'édition Guéguan, enrichi de «pièces détachées», d'«appendices» et d'un solide appareil critique. Ce n'est qu'à partir de 1992, avec l'acquisition par la Bibliothèque nationale d'un manuscrit calligraphié par l'auteur, qu'il fut permis de publier un volume conforme aux vœux du poète, tant du point de vue de la mise en page que de l’illustration de l’œuvre, et, par ses variantes, qu'il s'agisse de ratures ou d'ajouts, d'apprécier son travail de création. «D'un caractère formel novateur, d'une esthétique remarquable, et d'une valeur littéraire inestimable, ce manuscrit peut être à juste titre considéré comme une véritable œuvre d'art, influencée par les motifs religieux du Moyen Âge et sa mystique». En 1862, Charles Baudelaire expliqua, dans sa lettre-dédicace à Arsène Houssaye du Spleen de Paris:«J'ai une petite confession à vous faire. C'est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d'Aloysius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n'a-t-il pas tous les droits à être appelé fameux?) que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue, et d'appliquer à la description de la vie moderne, ou plutôt d'une vie moderne et plus abstraite, le procédé qu'il avait appliqué à la peinture de la vie ancienne, si étrangement pittoresque.» Par ces lignes, Baudelaire a contribué à attribuer la paternité du poème en prose à Bertrand, que d'autres auteurs donnent plutôt à Maurice de Guérin. C'est lui, de même, qui décida Charles Asselineau à réimprimer, avec Poulet-Malassis, Gaspard de la Nuit en 1868.Les Symbolistes achevèrent de faire passer Bertrand du statut de «petit romantique» à celui d'auteur culte: Auguste Villiers de l'Isle-Adam publia dès 1867 plusieurs pièces de Gaspard dans sa Revue des lettres et des arts ; Stéphane Mallarmé témoigna toute sa vie d'une grande révérence à l'égard de cet auteur, qu'il avait découvert à vingt ans; Jean Moréas poussa son admiration jusqu'à regretter que Verlaine ne l'ait pas inclus parmi ses «poètes maudits». Autre figure du monde poétique français de la seconde moitié du xixesiècle, Théodore de Banville cita, dans sa préface de La Lanterne magique (1883), Bertrand et Baudelaire comme ses modèles. Toutefois, la reconnaissance de son œuvre n'intervint qu'au xxesiècle. C'est Max Jacob qui, après Baudelaire, contribua le plus à attirer l'attention sur Bertrand, qu'il présenta comme l'inventeur du poème en prose. Par la suite, les surréalistes contribuèrent largement à la popularité de Bertrand, décrit comme un «poète cabalistique». André Breton le qualifia ainsi dans son Manifeste du Surréalisme (1924) de «surréaliste dans le passé».Maurice Ravel mit en musique, pour le piano, les poèmes Ondine, Le gibet et surtout Scarbo, pièce de virtuosité unique (Gaspard de la nuit, 1908). Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 71 - Bénézit IX, Dictionnaire des peintres, p. 506 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 297. Dos légerement ridé. Rousseurs sur les plats ; très rares dans le texte. Nonobstant, très belle condition. Exemplaire non coupé. Bulletin de souscription conservé.
Pierre Lavedan . R Lizop . B Sapène . Commission des fouilles de St Bertrand de Comminges
Reference : 9631
E Privat . Toulouse 1929 à 1945
Très bon état Ensemble de 7 plaquettes différentes brochées et reliées dans un fort volume toilé , dos lisse avec pièce de titre .1er : les fouilles de saint bertrand de comminges 1920 -1929 . 62 pages Illustrées de 7 fig in texte et 20 planches hors texte (1929) 2ème : Rapport sur les fouilles de saint bertrand de comminges . 1929-1930 . 37 pages illustrées de 5 fig et 12 planches hors texte (1931) 3ème : Rapport sur les fouilles de saint bertrand de comminges en 1931 . 62 pages illustrées de 9 fig et 13 planches hors texte (1932) 4ème: Rapport sur les fouilles de saint bertrand de comminges en 1932 , 75 pages illustrées de 11 fig et 9 planches (1933) 5ème : Rapport sur les fouilles de saint bertrand de comminges de 1933 à 1938 , première partie , 99 pages illustrées de 1 fig et 12 planches ( 1940) 6 ème , deuxième partie , 41 pages illustrées de 14 planches (1943) 7ème : Troisième , quatrième et cinquième parties , 85 pages illustrées de 23 planches (1945) Les planches sont parfois dépliantes . Histoire Archéologie Saint-Bertrand-de-Comminges Pyrénées Haute-Garonne - largeur/hauteur :23x28 cm - poid : 2570 g - nombre de pages : p. - langue : Français