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‎Garcia Moreno, le héros martyr.‎

‎ P., Retaux-Bray, 1890, gr. in-8°, 401 pp, édition abrégée, un portrait en frontispice, page de titre illustrée, 18 gravures dans le texte et hors texte, 3 plans dont 2 hors texte (Guayaquil et Quito), une carte de l'Equateur en couleurs hors texte, reliure demi-basane bleue, dos lisse, titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), qqs épidermures, traces d'humidité ancienne en marges sup. des premiers feuillets, qqs rares rousseurs, bon état‎

‎Biographie de Gabriel Garcia Moreno (1821-1875), le chef d'État qui essaya d'instaurer en Equateur la royauté sociale du Christ et qui fit figure, pendant les dernières décennies du XIXe siècle, de modèle de l'homme politique chrétien. Président de l'Equateur, il fut assassiné en 1875. Ce livre n'eut pas moins de cinq éditions. — "Dans ce temps de scepticisme politique, il a plu à la divine Providence de montrer au monde ce qu'est le pouvoir vraiment chrétien. Elle a choisi pour ce but une des petites républiques de l'Amérique méridionale, celle de l'Equateur, et elle a mis à sa tête un président de haute intelligence, de grand caractère, profondément pénétré des vérités de la foi, et comprenant l'accord qui doit exister entre les institutions politiques et la loi de l'Eglise, Faire connaître au monde Garcia Moreno, le restaurateur du droit chrétien au dix-neuvième siècle, telle est, mon cher père, l'oeuvre que vous avez entreprise et heureusement menée à terme, Ce grand homme nous apparaît, dans votre récit,, comme un nouveau saint Louis, comprenant le rôle providentiel des pouvoirs humains, laissant à l'Eglise pleine liberté d'action pour le salut des peuples, lui prêtant au besoin le secours de son épée, et mettant dans une heureuse harmonie les lois civiles et les canons ecclésiastiques. Quel bonheur pour l'Amérique du Sud si le président Garcia Moreno avait réalisé complètement ses plans de civilisation chrétienne ! Il l'eût fait assurément si Dieu lui avait accordé une plus longue existence. Mais ses jours étaient comptés. La franc-maçonnerie lui déclara d'abord une guerre sourde; elle entrava tant qu'elle put son action; puis, voyant échouer ses manoeuvres, elle recourut son arme de prédilection, le poignard. Trahi par les sectaires, il tomba sous leurs coups. Garcia Moreno était adoré de son peuple, Malgré les intrigues des loges, il s'était vu porté quatre fois à la présidence de la République. Sa mort fut un deuil national..." (Cardinal Desprez, L'Univers, 25 juin 1887) ‎