[ROMANTISME]. - BERTAUT (Jules). BOUTERON (Marcel). CLEMENT-JANIN. CLOUZOT (H) et VALENSI (R. H). JARRY (Paul). LAMARTINE (Al de). ROSENTHAL (Léon).
Reference : 28524
Paris, Le Goupy, 1926 - 1928. 8 volumes Grands in-8, (24 cm x 17), demi-chagrin marron, dos à 4 nerfs filets dorés (reliure époque), couvertures conservées, 188-180-184-225-192-156-218 et 186 pages. Reliure identique.
Éditions originales. Un des 50 exemplaires numérotés sur vélin d'Arches pour chaque volume. Chaque volume est illustré de 15 ou 16 planches hors-texte dont frontispice (gravures de Brugnot, d'après Célestin Nanteuil, autres gravures d'après Tony Johannot, Walter, Eugène Lami, planches d'après les lithographies d'Achille Dévéria, Gavarni, Daumier etc); Dans Portraits et Salons 16 planches h.t : Mme Récamier, le château de Coppet, La Vallée aux loups, Chataubriand, Balzac, Mme Gay et sa fille Delphine, Mme de Girardin, La Malibran, Alfred de Musset, etc..) BEL ENSEMBLE. Photos sur demande.
Lyon, H. Lardanchet, 1946. In-8, broché, non coupé, 288 pp. Planche en frontispice.
Photos sur demande.
Paris Tallandier 1956 In8 269 pages - illustrations hors texte - etat correct
Satisfaisant
Paris, Grasset, Collection "Lenotre", 1939. In-12, broché, couverture illustrée en couleurs, 301 pp.
7 Illustrations hors-texte Photos sur demande.
Bruxelles, Club international du Livre, s.d. (1956), in-8°, 380 pp, 6 gravures et portraits, reliure simili-cuir rouge de l'éditeur avec un profil blanc de l'impératrice au 1er plat, étui cartonné, bon état. Tirage à 3000 ex., tous numérotés
"Ce n’est pas seulement à un portrait de l’impératrice Eugénie que s’est attaché M. Jules Bertaut, mais à un vivant tableau de la société et de la politique du Second Empire. On a cent fois conté (et le cent unième récit dû à M. Bertaut, qui ne s’y attarde pas, est l’un des plus prestes) l’amitié de Mérimée pour les Montijo, son affection paternelle pour les deux sœurs qu’il connut enfants. Et n’est-ce pas son ami Beyle qui passionna Eugénie pour l’épopée impériale ? La comtesse de Montijo avait fui à Paris la peste qui ravageait Madrid. Mérimée fit son introducteur dans la bonne société... Douze ans plus tard le prince-président, qui avait au moins de l’aigle le regard s’il s’agissait de découvrir quelque belle proie nouvelle dans une foule de jolies femmes, distinguait Eugénie chez la princesse Mathilde et se la faisait aussitôt présenter. Eugénie de Montijo s’était juré que pour elle ce serait « tout ou rien » : elle voulait bien être impératrice – et même elle le voulait, – elle n’accepterait jamais d’être une La Vallière. Il fallait de la fermeté d’âme et une tête froide pour se tenir parole et tout risquer dans un jeu qui n’avait certes rien de frivole. Ayant gagné « tout », c’est-à-dire la couronne, elle parut d’abord ne souhaiter régner que sur le « monde », au sens le plus parisien. Il fallut le voyage en Angleterre pour que ses dispositions changeassent sous l’influence de la reine Victoria, qui, s’étant prise d’amitié pour elle, lui conseilla de ne point rester indifférente à la politique, de s’initier, puis de prendre part aux affaires. L’Italie semble être la première occasion importante qui lui soit donnée d’influer sur la politique extérieure française. Par tradition et par religion elle est opposée à cette libération de l’Italie, où elle voit d’abord une menace contre le pape. Les complots carbonari, qui troublent Napoléon III, ne font, elle, que l’exaspérer et l’enfoncer dans son opinion. « Libérateur de peuples, a-t-elle dit, c’est un métier de sot. » Au fond, note M. Bertaut, « elle est de cœur avec l’Autriche, et elle le sera toujours, de même que Napoléon demeurera le carbonaro qu’il fut jadis ». Or Cavour, qui ne se déplait pas aux intrigues de la comédie à l’italienne, a imaginé de contrebalancer cette influence conjugale par une autre influence féminine (car l’infidélité de Napoléon III est déjà notoire), et il remet ses instructions – « Réussissez par tous les moyens qu’il vous plaira, mais réussissez ! » – à un étrange ambassadeur : la comtesse de Castiglione. La « plus belle femme de l’Europe » auprès de l’homme plus qu’inflammable qu’était Napoléon III devait infailliblement « réussir ». Tout au moins à ce faire un souvenir d’ambition et d’amour assez vif pour que sa dernière volonté fût qu’on l’ensevelit dans « la chemise de nuit de Compiègne ». Pour le reste il semble bien qu’elle se faisait des illusions quand elle déclarait : « J’ai fait l’Italie et sauvé la papauté. » Mais enfin le résultat était là, même si elle y avait été directement pour peu de chose. Et l’aventure permet à M. Jules Bertaut d’ajouter un très joli chapitre de « galanterie diplomatique » ceux qu’il nous a récemment donnés et dont j’ai loué ici même l’agrément. Cette campagne d’Italie, désapprouvée par l’impératrice et rendue encore plus haïssable à ses yeux par son prélude galant, va néanmoins avoir pour elle une importance capitale en donnant une consécration officielle à son rôle et à son ambition politiques : investie de la régence pendant l’absence de Napoléon III, elle s’acquittera de ses fonctions avec application, sérieux, assiduité, presque avec passion. Dès lors l’impératrice pèsera de plus en plus sur la conduite de la politique étrangère. Que ce poids ait été néfaste, sans doute ; surtout dans l’affaire mexicaine, où son influence fut malheureusement déterminante. En revanche, son instinct, sinon sa clairvoyance, n’avait-il pas raison qui lui fit presser Napoléon III, au lendemain de Sadowa, de mobiliser sur le Rhin ? Il faut en tout cas saluer le courage et la fermeté que l’impératrice montra dans le désastre ; une manière de violence presque sauvage, vraiment héroïque (elle s’évanouit de douleur et de colère en apprenant que Napoléon avait capitulé au lieu de se faire tuer), qui n’étonne pas trop dans une âme espagnole ; mais aussi, plus inattendue, une hardiesse politique qui fit dire à Augustin Filon : « Votre Majesté agit révolutionnairement. » Trochu, peu suspect de complaisance pour elle, s’écriait : « Cette dame est une Romaine. »..." (Yves Florenne, le Monde Diplomatique, juin 1956)
Le Livre Contemporain, 1958 in-8°, 248 pp, reliure toile carmin de l'éditeur, gardes illustrées. bon état, envoi a.s.
"Jules Bertaut nous raconte comment lorsque l'Empire menace de s'écrouler, le ménage Murat n'hésite pas à trahir Napoléon. Après le retour de l'île d'Elbe, Murat tente lui aussi l'aventure. Arrêté, il est fusillé par ordre du roi Bourbon. Exilée en Autriche, Caroline y vivra de longues années et retrouvera la France sous Louis-Philippe." — "C'est un agréable récit des sempiternelles querelles de ces « époux terribles ». Il pourra, grâce au talent de l'auteur, égayer même les plus blasés des amateurs." (J. Godechot, Revue Historique, 1959) — "C'est avec sa verve et son art de conter habituels que M. Jules Bertaut retrace, dans "Le Ménage Murat", une des plus curieuses aventures conjugales de l'histoire. Comment la toute jeune Annunciata Bonaparte, née à Ajaccio en 1782, rencontre à Mombello Joachim Murat, né près de Cahors quinze années avant elle ? Comment tous deux s'enflamment d'un amour passionné et réciproque ? Comment nos amoureux, séparés par la campagne d'Egypte, se retrouvent à Paris aux derniers mois du XVIIIe siècle, toujours aussi épris l'un de l'autre ? Tel est le poétique prologue d'une idylle qui va durer cinq ans et donner le jour à un nombre égal d'enfants. Mais déjà l'ambition des époux les entraîne dans un réseau d'intrigues politiques dont l'auteur nous montre les obscurs cheminements et les éclatantes réussites. Grand duc de Berg, puis roi de Naples – à défaut du trône d'Espagne que tous deux convoitaient – Murat veut régner à Naples et ne se soucie pas de partager avec sa femme les rênes du gouvernement. Dès lors, les amoureux de naguère se dressent l'un contre l'autre. Des scènes violentes les opposent, dont Caroline finit toujours par être victorieuse. Certes, elle est mieux douée pour gouverner que son mari, cavalier épique mais homme d'Etat incertain. Mais pour conserver le pouvoir, elle est capable des plus tristes reniements ; elle le prouvera quand Napoléon déclinant, elle se détachera de lui et poussera son mari à marcher contre les armées impériales. Ce drame entre époux est conté par M. Jules Bertaut avec le brio et le mouvement qui caractérisent son talent. Et on retrouvera avec émotion sous sa plume le récit de l'ultime et folle tentative de Murat pour reconquérir son trône, sa capture et sa mort héroïque, après qu'il eût écrit, à celle qui avait été à la fois la source de sa prodigieuse élévation et la cause de sa perte, une dernière lettre d'amour." (Revue des Deux Mondes, 1958)
Paris, Robert Bertault, 1633 In-8 de (8) ff., 672 pp., (4) ff. de table, maroquin havane, plats ornés de cadres de filets à froid avec fleurons d'angle dorés et large fleuron doré central, dos à nerfs orné de cadres de filets à froid avec fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées sur marbrure (Fixon).
"Edition en partie originale donnée par le propre frère du poète. C'est la plus complète des éditions anciennes de Jean Bertaut dont la première fut donnée en 1601. On y trouve des poèmes historiques, un Recueil de quelques vers amoureux, des éloges funèbres - en particulier Sur le trépas de Monsieur de Ronsard - ainsi que divers stances, éloges et sonnets. Madame de Scudéry admirait le poète et disait de lui : ""Bertaut s'est fait un chemin particulier entre Ronsard et Desportes. Il a plus de clarté que le premier, plus de force que le second et plus d'esprit et de politesse que les autres ensembles"". Très bel exemplaire parfaitement établi. Il provient de la collection Gustave Mouravit avec son timbre humide sur le titre. Ses livres sont ceux d'un érudit et d'un bibliophile attentif. Ils portent en général des annotations manuscrites comme celle inscrite sur un feuillet liminaire de l'exemplaire: ""Cette édition, assez rare, est la plus complète que nous ayons de Bertaut, poète estimé et insuffisamment connu""."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
RELIE BON ETAT . REPRODUCTION AU STYLO NOIR EN PAGE DE GARDE . TEXTE PROPRE . BALZAC. JULES BERTAUT . 1959.
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Gnrique Broch D'occasion bon tat 01/01/1909 100 pages
Gnrique Broch D'occasion tat correct 01/01/1909 150 pages
J. Tallandier Lagny impr. E. Grevin et fils Broch D'occasion tat correct 01/01/1959 287 pages
A Paris, Par la Veusve Mamert Patisson Imprimeur ordinaire du Roy, 1602. Petit in-8 (156 x 96 mm) de (4)-87 ff. 1 f.bl., maroquin rouge, dos lisse orné d'un double filet doré d'encadrement, double filet répété sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale très rare. Marque de Mamert Patisson au titre.Recueil des poésies galantes de Jean Bertaut publié par son frère Pierre en vertu d'un privilège du 25 février 1602 où le nom de l'auteur n'apparaît pas « omission, remarque Picot, naturelle en tête d'un recueil de vers amoureux assez compromettants pour un abbé ». Jean Bertaut (1552-1661) fut aimé des poètes de la Pléiade qui louaient son désinteressement et sa noblesse d'âme : Henri IV lui marqua sa faveur en le nommant aumônier de Marie de Médicis et évêque de Seez. C'est dans ce recueil capital du poète, comprenant stances, chansons, élégies et mascarades, que l'on trouve les poèmes les plus passionnés, les plus tendres et les plus harmonieux de ce disciple de Desportes et de Ronsard que Mademoiselle de Scudéry mettait au premier rang de ses modèles. A la fin, des mascarades s'adressent au chevalier de la Baleine, aux douze dames toutes couvertes d'étoiles, aux princes vêtus de fleurs en broderies, aux dames couronnées de myrthe, aux seize dames représentant les vertus, dont la reine était l'une, aux princes de la Chine, etc. Un premier recueil poétique de discours, épigrammes et hymnes, avait paru l'année précédente. Ex-libris manuscrit à l'encre du temps sur la garde supérieure Madame Seuil (…).Provenance : César de Cadenet ; ex-libris couronné au taureau ailé d'or de la famille provençale de Cadenet qui porte la devise « nec timeas nec optes ». La bibliothèque importante de Paul-François-César-Alphonse de Cadenet, marquis de Charleval, ancien garde du corps de Louis XVI, en particulier riche en ouvrages sur la Provence, fut léguée au marquis de Jessé-Charleval, suivant son testament du 21 avril 1824.Bel exemplaire. Quelques menues restaurations à la reliure.Brunet, I, 815 ; Renouard, 193 ; Catalogue Viollet-le-Duc, 1552 (pour l'édition de 1606) ; Frère, I, 98 ; Olivier-Hermal-Roton, pl. 2425 ; E. Perrier, Les Bibliophiles et les collectionneurs provençaux anciens, p. 258).
[Le Goupy] - BOUTERON, Marcel ; BERTAUT, Jules ; CLOUZOT, H. ; VALENSI, R. H. ; LAMARTINE, Alphonse de ; ROSENTHAL, Léon ; JARRY, Paul ; CLEMENT-JANIN
Reference : 56217
(1926)
Un des 975 exemplaires sur pur fil numérotés (n°1070), 8 vol. in-8 br. sous couv. rempliée, Le Goupy, Paris, 1926-1928. Rappel du titre complet : [ Collection Le Goupy sur l'histoire du romantisme : 8 Volumes - Complet ] Les Muses Romantiques (Marcel Bouteron) ; Drames et Comédies romantiques (Clément-Janin) ; Villégiature romantique (J. Bertaut) ; Portraits et Salons romantiques (A. de lamartine) ; Le Paris de la Comédie Humaine (Balzac et ses fournisseurs) (H. Clouzot et R.-H. Valensi) ; Danse et Musique romantique (M. Bouteron) ; Etudiants et grisettes romantiques (Paul Jarry) ; L'Art et les Artistes romantiques (Léon Rosenthal)
Bel exemplaire parfaitement complet, en très bon état. Remarquable série indispensable pour l'histoire du romantisme français.
DELPUECH, J.-P.-G. ; VIBERT, Léon ; REGIS, Roger ; CASTELOT, André ; MARICOURT, Baron André de ; JOUVENEL, Henry de ; LA BORIE, Paul de ; BERTAUT, Jules ; MAZE, Jules ; CROQUEZ et LOUBLIE
Reference : 62036
(1951)
13 vol. in-8 et in-12 reliures pleine basane racinée, dos à 4 nerfs dorés, Delpuech : Le Calvaire de Jean-Jacques-Louis Durand (Premier Maire élu de Montpellier 1793-1794), Imprimerie G. Subervie, Rodez, 1951 [ Avec : ] Léon Vibert : Au temps de la Carmagnole, Editions du Tambourin, Paris, 1931 [ Avec : ] Roger Régis : La Citoyenne Marat, Ferenczi, 1949 [ Avec : ] Henry de Jouvenel : La vie orageuse de Mirabeau, Librairie Plon, Paris, 1928 [ Avec : ] André Castelot : Varennes. Le roi trahi, Editions André Bonne, 1951 [ Avec : ] A. Croquez et G. Loublié : Robespierre l'incorruptible, Julliard, Paris, 1945 [ Avec : ] Baron André de Maricourt : La véritable Madame Tallien d'après des documents inédits, Editions des Portiques, 1933 [ Avec : ] Marquis de Valous : Avec les "Rouges"aux Iles du Vent. Souvenirs du chevalier de Valous 1790-1793, Calmann-Lévy, Paris, 1930 [ Avec : ] Jules Mazé : Louis XVI et Marie-Antoinette. Les Journées révolutionnaires d'octobre 1789, Librairie Hachette, Paris, 1939 [ Avec : ] Arthur-Lévy : Un grand Profiteur de Guerre sous la Révolution, l'Empire et la Restauration, Calmann-Lévy, Paris, 1929 [ Avec : ] Paul de La Borie : Barras est roi, Les Deux Sirènes, Paris, 1947 [ Avec : ] Jules Bertaut : Madame Tallien, Les Editions de Paris, 1946 [ Avec : ] Jules Bertaut : Les Belles émigrées. La comtesse de Polastron. Madame de Flahaut. La Comtesse de Balbi. La Marquise de La Tour du Pin. La Princesse Louise de Bourbon Condé, Flammarion, 1947
Joli lot bien relié réunissant 13 ouvrages consacrés à divers épisodes et personnages de la Révolution Française. Bon ensemble très décoratif (qq. rouss.). Prix du lot, non séparable.
Editions de France, 1935, pt in-8°, 344 pp, reliure demi-chagrin noir à coins, dos à 4 nerfs filetés; auteur, titre, fleuron et caissons dorés, tête dorée, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
"... M. Jules Bertaut a surtout fouillé la période qui va de la Révolution à la Troisième République et il excelle à restituer l’atmosphère que changeaient les événements, les oscillations des régimes, le bouillonnement des idées. Il a évoqué, en de véritables fresques, la Vie à Paris sous le Premier Empire, le Faubourg Saint-Germain sous la Restauration, la Province avant la guerre de 14, et bien d’autres aspects dans les décors et les mœurs du XIXe siècle. En érudit sérieux M. Jules Bertaut n’a jamais consenti, quelles que soient ses connaissances de la vie intime d’hommes et de femmes célèbres, aux falsifications de l’histoire romancée. Ses récits, attrayants, reposent sur des bases solides, ne quittent jamais une belle tenue littéraire et les chemins de la probité." (Georges Lecomte, Secrétaire perpétuel de l'Académie française, 1953)
Amiot-Dumont, 1952 in-8°, 281 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Les historiens ont en général jugé sévèrement l'impératrice Marie-Louise. Ils lui ont reproché son peu d'intelligence, son manque de cœur, d'avoir abandonné Napoléon vaincu et d'avoir été infidèle à son souvenir. L'éminent historien qu'est M. Jules Bertaut n'a pas entrepris de la réhabiliter mais de tracer d'elle un portrait fidèle et équitable, de la peindre telle qu'elle était, c'est-à-dire bonne personne, mais assez médiocre d'esprit et de caractère faible. A dix-huit ans, alors qu'elle n'est encore qu'une petite pensionnaire, l'Autriche et Metternich la jettent dans les bras de Napoléon afin d'obtenir une paix satisfaisante. Certes elle devient impératrice des Français, mais ce titre n'a rien de rassurant, car peut-elle oublier que sa tante Marie-Antoinette, reine de France, a péri sur l'échafaud ? Quelques années brillantes, puis la tragédie commence ; les revers, la défaite ; le pays où elle est impératrice est envahi par les armées alliées parmi lesquelles les troupes de son propre père. Napoléon abdique, que va-t-elle faire ? Elle paraît l'avoir sincèrement aimé ; peut-être, si elle obéissait à ses propres sentiments, le rejoindrait-elle à l'île d'Elbe. Mais Metternich et la famille veillent : on l'entraîne en Autriche, on place près d'elle le comte de Neipperg. Les événements se précipitent. Waterloo, Sainte-Hélène. Peu à peu dans son cœur le souvenir de Napoléon s'affaiblira, puis disparaîtra. Tous ces drames, toutes ces catastrophes, ces situations cornéliennes la dominaient, elle ne s'élevait pas à leur hauteur, elle était au-dessous de son rôle. Dans son livre, d'une agréable lecture, M. Jules Bertaut se montre juge impartial : « Marie-Louise, écrit-il, n'avait jamais été créée pour être la compagne d'un héros, n'ayant ni le goût ni le sens des grandes choses. »." (Revue des Deux Mondes, 1952)
Paris, Toussainct Du Bray, 1620. In-8 de (16)-672-(8) pp., maroquin noir, dos à nerfs, double encadrement de filets à froid, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition définitive des poésies de Jean Bertaut augmentée du Recueil de quelques vers amoureux publié une première fois séparément en 1602. La première édition fut imprimée en 1601. Contient les Cantiques, Discours, Epigrammes, Hymnes et Sonnets de celui que Mademoiselle de Scudéry mettait au premier rang de ses modèles ; d'abord encouragé par Ronsard, Jean Bertaut (1552-1661) fut introduit à la cour par Desportes où il gagna la faveur de Henri III puis celle de Henri IV qui le nomma aumônier de Marie de Médicis et évêque de Seez ; il célébra dans des poèmes officiels tous les événements de la cour et déplora en particulier les deuils royaux. Ex-libris moderne "L. Froissart". Exemplaire rogné court en tête, pâle mouillure en fin d'ouvrage, petit travail de ver, légers frottements à la reliure.Brunet, I, 815 ; Frère, I, 98.
Paris, Louis-Michaud, s. d. ,(vers 1910) In douze,broché, première de couverture illustrée,43 portraits ht et documents,192 pp, Coll. "La vie anecdotique et pittoresque des grands écrivains
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Club du meilleur livre Reli D'occasion bon tat 01/01/1958 150 pages