Garnier flammarion 1978 1978. Bernardin de Saint-Pierre: Paul et Virginie/ Garnier-Flammarion 1978 . Bernardin de Saint-Pierre: Paul et Virginie/ Garnier-Flammarion 1978
Bon état
 1859 Paris, Firmin Didot frères, fils et Cie, 1859, in-12 de (4)-492-(2) pp., portrait de l'auteur gravé sur acier en frontispice, reliure de l'époque de demi-chagrin marron, dos à nerfs orné de caissons de double-encadrements à froid, coiffe supérieure frottée, sinon bon exemplaire.
 1959 1959. Bernardin de Saint-Pierre - Paul et Virginie / Les Cent Chefs-d'œuvre 1959
Bon état
Editions Grund 1937 1937. Paul et Virginie: La chaumiere indienne - Bernardin de Saint-Pierre/ Gründ 1937
Lito 1995 1995. Bernardin de Saint-Pierre - Paul et Virginie / Lito 1995
Très bon état
Flammarion Gf 1966 1966. Bernardin de Saint-Pierre - Paul et Virginie / GF Flammarion 1966
Bon état
 Sans date. Bernardin de Saint-Pierre: Paul et Virginie suivi de la chaumiere indienne/ Dide
 Première édition, dans une reliure de présent en maroquin rouge.Envoi autographe signé. Exemplaire Pierre Bergé. Paris, De l'Imprimerie de Monsieur, 1789. 1 vol. (75 x 130 mm) de 1 f., xxxv et 243 p. Maroquin rouge, deux filets dorés bordant une chaînette d'encadrement dorée sur les plats, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin vert, monogramme doré « SM » au centre des plats, roulette intérieure (reliure de l'époque). Première édition séparée. Elle est ordonnée par Pierre François Didot, le jeune, avec une édition luxueuse sur un papier de choix provenant de ses papeteries d’Essonne, qu’il enrichit d’illustrations – l’édition sur papier ordinaire n’en contenant pas : 4 figures de Moreau le Jeune, la dernière en collaboration avec Joseph Vernet, gravées sur cuivre par Girardet, Halbou et Longueil. Envoi signé : « pour Mademoiselle Mesnard de Conichard, par l’auteur, De Saint-Pierre ». 
Paul et Virginie est une œuvre difficile à définir, y compris pour son auteur qui y voyait un « petit ouvrage », une « fable essai » et même une « espèce de pastorale ». L’ouvrage fut d’abord écrit comme un complément à une deuxième édition à Voyage à l’île de France, puis à la troisième édition des Études de la nature, dont il devait illustrer les thèses par la fiction. Il entendait mettre en application « les lois des Études de la nature au bonheur de deux familles malheureuses » par le dénouement tragique qu’il donne à son récit, en brisant le rêve d’un idylle. Il se démarque ainsi du goût de l’époque pour la pastorale, même s’il applique les règles de simplicité du genre : deux jeunes gens grandissent ensemble dans le cadre enchanteur et paisible de l’île de France, l’île Maurice actuelle, s’aiment, sont séparés par la civilisation, avant d’en être définitivement écartés au cours du drame du Saint-Géran. Bernardin de Saint-Pierre – formé aux récits de Daniel Defoe et de son Robinson Crusoé – embarqua, à douze ans, pour la Martinique sur le bateau d’un de ses oncles : une révélation, mais aussi la découverte du gouffre séparant l’imagination de la réalité, supportant mal les ardeurs du climat, les fatigues du voyage et surtout la discipline des navires. Après cette déconvenue, ses parents le mettent au collège des jésuites de Caen, où il caresse un temps l’idée de devenir missionnaire, puis à Rouen, avant d’entrer en 1757 à l’École nationale des ponts et chaussées. Il intègre à la fin de ses études le corps des ingénieurs militaires. Dès 1773, il dénonce le crime de l’esclavage dans son Voyage à l’Ile de France, à l’Ile Bourbon, au cap de Bonne-Espérance : il fait partie des auteurs qui s’opposent alors sans ambiguïté à l’esclavage et au racisme au nom de l’égalité de tous les hommes, d’autant que, natif du Havre, l’un des principaux ports où transitent les esclaves, il n’a eu de cesse d’en voir les ravages. Il y reviendra dans Paul et Virginie, faisant des esclaves Marie et Domingue, qui vivent en harmonie avec leurs maîtres, des figures importantes de son récit. Ce récit, aux influences rousseauistes évidentes, inspirera nombre d’écrits postérieurs, de l’Atala de Chateaubriand au Cœur simple de Flaubert. « Comme la plupart des chefs-d’œuvre, celui-ci apporte au genre et à la mode qu’il illustre à la fois son accomplissement et son démenti. » (Jean Favre) Paul et Virginie connut un vif succès dès sa publication et fut un des livres les plus réédités jusqu’au début du XXe siècle ; et preuve de son immense réussite, Lamartine, Balzac et Flaubert ont fait de leurs héroïnes, Graziella, Véronique et Emma Bovary, des lectrices de Paul et Virginie : « Emma cherchait à savoir ce que l’on entendait au juste dans la vie par les mots de félicité, de passion et d’ivresse, qui lui avaient paru si beaux dans les livres. Elle avait lu Paul et Virginie et elle avait rêvé la maisonnette de bambous, le nègre Domingo, le chien Fidèle, mais surtout l’amitié douce de quelque bon petit frère, qui va chercher pour vous des fruits rouges dans des grands arbres plus hauts que des clochers, ou qui court pieds nus sur le sable, vous apportant un nid d’oiseau. » (Madame Bovary, [1857], p. 36). Très bel exemplaire, de grande rareté avec envoi circonstancié et des plus pertinents : Mlle Mesnard était la fille d’un correspondant et ami proche de Bernardin de Saint-Pierre, François Mesnard de Conichard (1727-1792), premier commis des Finances. Ce dernier était intervenu en faveur de Bernardin de Saint-Pierre pour l’obtention d’une gratification annuelle à son retour de l’Île Bourbon ; la correspondance entre les deux hommes témoigne d’une longue amitié et d’une relation quasi-familiale. C’est à François de Conichard que l’auteur, à l’automne 1784, envisage et propose de dédicacer ses Études de la nature. Très élégamment, il la refusa, ayant « toujours évité par-dessus tout de faire parler de moi et je suis trop vieux pour changer ma marche à cet égard, je vous supplie donc qu’il ne soit plus question de cette dédicace […]. N’en parlons plus je vous prie » (lettre à Bernardin de Saint-Pierre, octobre 1784). L’auteur respecta la demande et offrit la dédicace à un autre de ses amis, Hennin. Néanmoins, lors de la troisième édition, parue en 1788 et contenant au quatrième tome le roman de Paul et Virginie, Bernardin de Saint-Pierre réussit discrètement à faire imprimer sa reconnaissance envers « mes respectables amis MM. Hennin & Mesnard de Conichard » ; et à offrir, l’année suivante et pour cette première édition séparée du roman, cet exemplaire à la fille de son dédicataire. Une lettre de Mesnard à Bernardin en date du 30 avril [1773] fait mention de sa fille pour la première fois, et Bernardin de Saint-Pierre lui-même parle de « Mlle Mesnard fille d’un de mes meilleurs amis et que j’ai vu naître » dans une lettre à l’auteur du poème Le Tombeau de Virginie en 1789 (citée dans Rebecca Ford, « Une correspondance amicale : Bernardin et Mesnard de Conichard », Autour de Bernardin de Saint-Pierre, Mont-Saint-Aignan, P.U. de Rouen et du Havre, 2010). Cette dernière n’a, au moment de la parution du volume, que dix-sept ans : soit l’âge exact de l’héroïne de Bernardin de Saint-Pierre, puisque Virginie quitte l’île à quinze ans pour n’y revenir que deux ans et demi plus tard pour la fin tragique que l’on sait. Marie-Françoise Mesnard de Conichard épousera quelques années plus tard Jean-François Pierre Puy de Rosny, futur baron d’Empire. En 1792, Bernardin de Saint-Pierre épousera quant à lui la fille de son imprimeur Didot, avec laquelle il aura deux enfants qu’il prénommera, naturellement, Virginie (née en 1794) et Paul (né en 1798). Des bibliothèques Marie-Françoise Mesnard de Conichard ; Pierre Bergé (ex-libris ; II, n° 191). Tchemerzine V, p. 649 ; Cohen, 931. 
Short description: In Russian. Saint-Pierre, Jacques-Henri Bernardin. Oeuvres choisis de Bernardin de Saint-Pierre. Libr.Hachette et e-ie. Oeuvres choisis de Bernardin de Saint-Pierre. In Russian /Oeuvres choisis de Bernardin de Saint-Pierre. The image is provided for reference only. It may reflect condition of one of the available copies or only help in identifying the edition. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKU4319116
 Paris : A. André, 1823,IN12 reliure epoque veau racine,important manque au dos(un tiers en pied),
Essai sur la vie et les ouvrages de Bernardin de Saint-Pierre ; VIII+321p. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Gallimard / Folio 1984 352 pages poche. 1984. broché. 352 pages.
Etat correct
 1829 Paris, Werdet et Lequien fils, 1829, in-24 de (6)-235-(1) pp., faux-titre, figure d'après Mme Fauchery gravée en frontispice par Pelée, titre-frontispice orné d'une vignette par les mêmes, page de titre, très jolie reliure de l'époque romantique de plein veau glacé rouge, dos à 4 nerfs ornés de roulettes dorées, soulignés de filets à froid, et caisson central de fer doré, fleurons à froid, plats ornés de plaques à décor "à la cathédrale" poussées à froid, roulettes dorées à l'intérieur, tranches dorées, dos légèrement passé, bel exempaire.
Bel exemple de reliure "à la cathédrale", dans un bel état de conservation. 
 1773 Amsterdam, Paris, Merlin , 1773, 2 tomes en 1 volume in-8 de (4)-328 pp. - (4)-278 pp., reliure de l'époque de plein veau brun granité (très endommagée, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin vert foncé, 4 planches hors-texte gravées (sur 6), les 2 planches dépliantes de sciences naturelles manquent, 4 tableaux dépliants d'observations nautiques, bien complet du texte, mais cet exemplaire est très fatigué et usagé. comporte quelques inscriptions dans les marges de 4 feuillets à l'encre brune (essais d'un écolier), vendu dans l'état.
Edition originale