Londres, s.n. 1775 In-18 14,5 x 8 cm. Reliure de l’époque veau havane, dos lisse orné de petits fers encadrés, pièce de titre maroquin grenat, plats encadrés d’un triple filet doré, 263-[6] pp. Reliure sensiblement frottée, intérieur assez frais. En l’état.
Membre de la Société du Caveau, célèbre goguette parisienne, Pierre-Joseph Bernard (1708-1775), connu sous le surnom de Gentil-Bernard que lui donna Voltaire, fut poète et dramaturge. Bon état d’occasion
Paris Prudhomme 1807-1810 13 in-folio reliure demi basane vol.1 : 423 pages, Frontispice + 34 planches. Vol. 2 : 453 pages, 33 planches dont 4 doubles. Vol. 3 : 427 pages, 19 planches, dont 5 doubles. Vol. 4 : 402 pages, 14 planches, dont 5 doubles. Vol. 5 : 316 pages, 23 planches , dont 6 doubles. Vol. 6 : 476 pages, 27 planches, dont 3 doubles. Vol. 7 et 7. 2 : 581 pages (pagination continue), 77 planches, dont 4 doubles. Vol.8 : 443 pages, 20 planches, dont 3 doubles. Vol. 9 : 378 pages, 16 planches (une en couleurs), dont 5 doubles. Vol. 10 : 515 pages, 6 planches. Vol. 11 : 340 pages, 10 planches. Vol. 12 : 550 pages, 2 planches. "Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde ; représentées par des figures dessinées nous ont donnés sur la religion des peuples qu'ils ont connus les premiers, ou qu'ils nous ont mieux fait connaître ; avec plusieurs planches nouvelles, etc., etc de la main de Bernard Picart ; avec des explications historiques et des dissertations curieuses . Nouvelle édition, entièrement conforme a celle de Hollande, corrigée ; augmentée d'un grand nombre d'articles supplémentaires sur les sectes qui ont pris naissance depuis 1725, et qui existent soit en Europe, soit dans les États-Unis de l'Amérique ; de dissertations nouvelles sur le culte et les cérémonies de plusieurs peuples de l'Asie et de l'Afrique ; de la description des usages religieux des diverses nations qui habitent l'Océan pacifique et le continent de la Nouvelle-Hollande ; enfin de tous les renseignements que les voyageurs du dix-huitième siècle ont ajoutés..."
L'édition 1807-1810 des « Cérémonies Religieuses... » est, pour ses éditeurs, celle qui se rapproche le plus de l'édition hollandaise de 1723 dans son esprit. Pour ses promoteurs, celle de 1741, remaniée par les abbés Banier et Le Mascrier n'a pas respecté cet esprit ouvert précurseur de l'Encyclopédie en édulcorant les audaces de J. Fr. Bernard décrivant toutes les religions sur le même pied d'égalité.L'édition 1807-1810 comprend 13 volumes. Elle reprend au plus près l'édition hollandaise et rajoute différentes nouveautés, en particulier sur les peuplades lointaines découvertes depuis le 18ème siècle, ainsi qu'un important chapitre sur la Franc-maçonnerie. Enfin, elle reprend, en texte sur deux colonnes et en les étoffant, les deux volumes sur les superstitions.L'éditeur annonce 325 gravures, mais nous n'en avons collationné que 282 (si on compte pour 2 les planches doubles, on retrouve à peu près le nombre annoncé). Brunet considère que ces éditions postérieures ont été illustrées par des gravures issues de planches usées et ont donc perdu beaucoup d'intérêt. L'éditeur affirme qu'elles ont été rénovées par des "agens chimiques". Effectivement, elles sont encore de bonne qualité (nous n'avons pas pu les comparer avec l'édition d'origine, malheureusement...).Le premier volume comprend un 1er avertissement qui explique la démarche des nouveaux éditeurs et résume l'organisation des 13 volumes de l'ouvrage. Un deuxième avertissement de quelques pages le complète. Enfin est reproduite la préface de l'édition hollandaise de 1723. Chaque volume comprend sa table des matières, ainsi que la liste de ses planches. Une table générale est annoncée par l'éditeur, mais ne semble pas avoir été réalisée. Le dernier volume comprend à sa fin une liste des souscripteurs.Cette édition est sûrement moins intéresssante que celle de 1723 sur un plan purement bibliophilique. Elle a par contre l'intérêt d'en garder le texte dans son intégralité et d'effacer les scories religieuses ajoutées au cours du 18ème siècle et de montrer l'influence de la Révolution Française (l'Abbé Grégoire et Théophile Mandar étant parmi les nouveaux rédacteurs) Elle est aussi une des rares qui ait gardé, avec des ajouts importants, les deux volumes sur les superstitions.Plus d'images sur demande. Très bon état. Quelques rousseurs, papier bruni par endroit, sans problème pour la lecture. 2 coiffes supérieures un peu abimées. Photos de tous nos ouvrages sur demande
« L’Ode à la reconstruction du Panthéon », opérée sur ordre de Louis XV, par l’architecte Soufflot, reliée pour Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI, guillotinée le 10 mai 1794. Paris, Veuve Thiboust, 1764. In-folio de 8 pp., 7 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, fleurs-de-lys couronnées aux angles et armoiries frappées or au centre des plats, dos lisse richement orné, pièce de titre de maroquin olive, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 400 x 258 mm.
Édition en partie originale de cette Ode de Bernard sur la reconstruction du Panthéon sur ordre de Louis XV par l’architecte Jacques Germain Soufflot. « Jean-Baptiste Bernard, chanoine régulier de Ste-Geneviève, prieur et curé de Nanterre, naquit à Paris en 1710. Il fut choisi par sa congrégation pour professer l’éloquence. Aspirant au double titre de poète et d’orateur, le P. Bernard se fit connaître par ces compositions peu étendues, mais qui obtinrent le suffrage des critiques de son temps. Une “Ode sur le prix de sagesse” que Louis, duc d’Orléans, se proposait de fonder à Nanterre, Paris, 1741, in-12, fut considérée “comme une des meilleures qui eussent été faites depuis le grand Rousseau” ». L’Ode sur la reconstruction de l’église de Ste-Geneviève, que, le P. Bernard fit paraître en 1755, fut réimprimée en 1764 avec des changements et des corrections. Précieux exemplaire pour l’histoire de Paris. Imprimé sur grand papier, il fut relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Madame Elisabeth. « Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, huitième et dernier enfant de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, et sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth, naquit à Versailles le 3 mai 1764 et vécut le plus souvent loin de la cour, dans sa petite maison de Montreuil, uniquement occupée d’œuvres de bienfaisance ; à partir de 1789, cette vertueuse princesse vint partager les dangers de Louis XVI, refusa d’émigrer et fut enfermée au Temple avec la famille royale. Accusée d’entretenir des relations avec ses frères émigrés, elle fut condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire le 10 mai 1794 et guillotinée le même jour sur la place de la Révolution. » « Sa bibliothèque, qui contenait des ouvrages de piété, d’histoire et de science, fut transportée à la Bibliothèque Nationale ; les volumes sont en général reliés simplement, en veau marbré ou granité ; quelques-uns portent sur le dos le mot : “Montreuil” ». (Olivier Hermal, planche 2531). L’un des exemplaires privilégiés relié en maroquin rouge de l’époque. Provenance très rare. Exemplaire cité par Olivier-Hermal, pl. 2531. De la Bibliothèque Béarn, 1ère partie, 1920, n°110.
GENTIL-BERNARD (Pierre-Joseph Bernard dit), notice bio-bibliographique par Fernand Drujon
Reference : 7462
(1884)
A. Quantin, Imprimeur-éditeur, coll. « Collection des Petits poètes du XVIII° siècle » 1884 Tirage à petit nombre. In-8, demi basane bleu nuit à coins, dos à nerfs orné, tête dorée, couvertures conservées, XX + 365 pp. Frontispice gravé par Gaujean. Figures dans le texte. Dos légèrement passé et frotté, intérieur légèrement et uniformément jauni, rares rousseurs.
Pierre-Joseph Bernard (1708-1775) était un poète, goguettier et dramaturge français généralement connu sous le surnom de Gentil-Bernard que lui donna Voltaire. Il fut membre de la première Société du Caveau, célèbre goguette parisienne. Bon état d’occasion
Bernard Grasset 1946 In-4 broché, couverture illustrée rempliée, 53 pp. Infime auréole en coupe aux 2 premiers ff. Dos avec manque de Papier
27 bois originaux, dont la couverture, gravés par Émile Bernard. Tiré à 920 ex. num., celui-ci sur vélin d’Arches. Bon état d’occasion
Auguste Blaizot, Paris 1927 In 4 en feuilles sous chemise, 29 eaux-fortes et burins originaux dont 2 in-texte et 39 compositions reproduites en bandeaux et culs-de-lampe de Bernard NAUDIN. Tirage limité à 350 exemplaires. Un des 300 sur vélin de Rives. Ex-dono au faux titre. Chemise défraîchie avec des manques. Sans l’étui éditeur. Intérieur frais. Belle publication, parmi les plus importantes de l’artiste » Carteret Cet ouvrage fut entièrement conçu par le peintre, dessinateur et graveur Bernard NAUDIN 1876-1946.
Etat correct d’occasion
Paris, Robert Foüet, 1636. 2 parties en un vol. in-8 (161 x 100 mm) de (16)-255-(1) pp. (la dernière chiffrée par erreur 255, saut de pagination 128 à 179 sans manque) 1 f. blanc ; (16)-526 pp. (sans l'ultime feuillet blanc Kk8), veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Première édition collective et posthume des oeuvres palisséennes en deux parties : Maniere veritable (publié en 1563 sous le titre “Recepte véritable") et Discours admirables (1580) réunis en 1636 sous le titre attrayant Le Moyen de devenir riche par le libraire parisien Robert Foüet alors que Bernard Palissy était tombé dans l’oubli.Bernard Palissy (v. 1510-1589), céramiste renommé à la cour de Catherine de Médicis et inventeur des "rustiques figulines", se distingue également comme philosophe, écrivain et pionnier de la géologie. Protestants convaincu, il fut ministre à Saintes avant de devenir émailleur du Roi à Paris, où il enseigna l’histoire naturelle. Ses convictions religieuses lui valurent d’être arrêté à près de 80 ans ; il échappa au bûcher mais mourut emprisonné à la Bastille.Ses écrits reflètent son esprit novateur. La Recepte véritable, composée de quatre traités, propose des réflexions sur la gestion des ressources, la philosophie naturelle, la conception de jardins et l’architecture militaire. Dans ses Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, il rejette les doctrines alchimiques, critique l'or potable de Paracelse, et explique les phénomènes des eaux minérales et de cristallisation, posant ainsi les bases d’une cristallographie scientifique.Visionnaire, Palissy incarne l’alliance entre art, science et foi à une époque de bouleversements religieux et intellectuels.Provenance : bibliothèque de Louis-Léon-Félicité de Brancas de Lauraguais (1733-1824) avec son ex-libris armorié aux initiales BCDL gravées dans les angles, sur le premier contreplat (ne figure pas au Catalogue d’une collection de livres choisis, provenans du cabinet de M *** (Paris Guillaume De Bure, fils aîné, 1770). Plus connu sous le nom de comte de Lauraguais, il compte parmi les grands bibliophiles du XVIIIe siècle. Membre de l'Académie des Sciences, il fit construire atelier et four à céramique dans son hôtel de Lassay et fut le premier en France, avec l'aide de Darcet, à expérimenter la fabrication de la porcelaine dure (faite avec du kaolin) dont le Japon et la Saxe avaient jusqu'alors gardé jalousement le secret et que Sèvres développera avec succès quelques années plus tard. Il dut se défaire de sa bibliothèque en 1770 pour faire face à une situation financière dramatique (Olivier-Hermal-Roton, 740). Cachet “Amblard avocat” sur le titre.Très bon exemplaire. Traces de frottement, habile restauration dans la marge intérieure du titre, sans perte de lettres, faite au moment de la reliure au XVIIIe siècle ; petites taches, rousseurs, renforts sans gravité. Petite fente au bas de la charnière du premier plat.Brunet, IV, 319 ; Dorbon, n°3450 ; inconnu à Caillet (édition 1777) ; Duveen, p. 446 ; Debure, n°1503 « ouvrage singulier et recherché, dont les exemplaires se trouvent peu communément » ; voir : Juliette Ferdinand, Bernard Palissy Artisan des réformes entre art, science et foi, 2019.
Un grand livre de science au XVIe siècle. A Paris, Chez Martin le Ieune, à l'enfeigne du Serpent, deuant le college de Cambray, 1580. In-8 de (8) ff., 361 pp., (23) pp. de table. Marge ext. du f. de titre restaurée sans atteinte au texte. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet. 156 x 106 mm.
« Edition originale d’une pièce aussi intéressante que rare». (Brunet, supplément, VIII, 133). B.n.F., En Français dans le texte, n°72; Neville, Historical chemical Library, 2006, p. 250; Duveen, Bibliotheca alchemica et chemica, p. 446 : "A book of great importance in the history of chemistry and science generally. Extremely rare." Un grand livre de science au XVIe siècle. Figure exemplaire de l'autodidacte, Bernard Palissy (1510-1590) prône l'observation et les vertus de la méthode expérimentale. Palissy, « L'un des hommes de génie dont s'honore la France », naquit vers le commencement du XVIe siècle au village de la Capelle-Biron, dans le diocèse d'Agen. Remarquable hydraulicien et génial céramiste, Palissy conçut des grottes mystérieuses peuplées de personnages ou d'animaux en céramique où l'eau circulait en animant sans doute ce qu'il appelait ses "rustiques figulines". Le connétable lui fit alors décerner par Catherine de Médicis le titre d'" Inventeur des rustiques figulines du Roy et de la Royne sa mere ". Le premier livre de Palissy parut en 1563. La position privilégiée qu'il occupait dans une habitation royale lui valut, le 24 août 1572, d'être épargné au milieu des massacres de la Saint-Barthélemy. De même qu'Ambroise Paré, il n'échappa à cette horrible boucherie que parce qu'il était au Louvre, où le protégeait l'inviolable majesté et peut-être aussi l'égoïsme craintif du roi. Huguenot ardent, il meurt à la Bastille octogénaire et misérable, refusant d'abjurer. Le second ouvrage de Palissy, beaucoup plus considérable que le premier, a pour titre: Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, tant naturelles qu'artificielles, etc.; 1 volume in-8, à Paris, chez Martin le jeune, à l'enseigne du Serpent, devant le collège de Cambray, 1580. Ce livre est dédié au sire de Pont, un de ses anciens protecteurs. L'ordre y fait place à l'irrégularité que l'on remarque dans le volume précédent. Les théories y sont bien coordonnées, à l'exception du Traité de l'art de la terre, où Palissy raconte ses infatigables efforts pour découvrir l'émail. Les onze traités qui composent ce deuxième ouvrage fournissent le meilleur aperçu des travaux scientifiques auxquels il s'est livré ; ils se trouvent rangés dans l'ordre suivant : 1° Des eaux, des fleuves, fontaines, puits, citernes, estangs, marez et autres eaux douces ; de leur origine, bonté ; mauvaiseté et aultres qualitez ; avec le moyen de faire des fontaines en tout lieu ; 2° De l'alchimie, des métaux, de leur génération et nature ; 3° De l'or potable ; 4° Du mithridat ; 5° Des glaces ; 6° Des diverses sortes de sels végétatifs ou génératifs et soustenans les formes, en la génération de ces corps terrestres, de leur nature et merveilleux effets; 7° Du sel commun, la manière de le faire, avec la description des marez salants ; 8° Des pierres tant communes que précieuses ; des causes de leur génération ; des diverses formes, couleurs, pesanteur, dureté, transparence et autres qualités d'icelles ; 9° Des diverses sortes d'argilles, natures et effets d'icelles ; 10° De l'art de terre, de son utilité, des émaux et du feu ; 10° De la marne et de son utilité, avec le moyen de la connaistre et en trouver en toute province. Le présent recueil de onze traités aborde l'alchimie, qu'il raille avec esprit et l'hydrologie, où il formule une véritable théorie des sources. Agronome, il défend l'usage de la marne (une roche sédimentaire) pour bonifier les terres et proteste contre le déboisement. Géologue avant la lettre, il étudie aussi les fossiles, devinant au surplus qu'il y a des espèces éteintes "des quelles n'en voyons plus". Ce livre, qui traite de l'origine des fontaines, de la formation des pierres et des coquilles fossiles, les moyens d'assainir les eaux, l'utilité des marnes dans l'agriculture, est, selon l'appréciation de Duveen: "Extremely rare and a book of great importance in the history of chemistry and science generally". Mais le livre reste surtout célèbre pour la description de ses recherches sur la céramique émaillée. Pour y parvenir, Palissy connut seize années de sacrifices et de peine inouïes, allant jusqu'à bruler ses meubles pour assurer la chauffe de ses fourneaux. Les puissants s'intéressèrent aussitôt à sa découverte et le connétable Anne de Montmorency lui demanda de construire une grotte près de son château. « Les progrès des sciences physiques s'étant manifestés d'une heureuse manière au commencement du XVIIIe siècle, le nom de Palissy fut acclamé par Buffon, Fontenelle, Jussieu et l'ensemble des premiers naturalistes, qui le reconnurent comme le précurseur de leurs idées ». Précieux exemplaire de cette édition originale rare. La rareté des Discours admirables se trouve déjà signalée par Brunet, confirmée par Duveen qui la qualifiait d'"extrêmement rare" et qui rappelle que Ferguson ne trouva un exemplaire que "at last, after long, long waiting and watching".
Paris et Bruxelles, G. Van Oest, impr. Presses du maître imprimeur R. Coulouma, d’Argenteuil 1928 In-4 32,5 x 25,5 cm. Broché, couverture rempliée, premier illustré d’un dessin de Joseph Bernard et imprimé de lettres noires, 36 pp. et 68 planche dont 2 en couleurs. Dos cassé, sinon bon exemplaire, à l’intérieur très frais.
Bon état d’occasion
12 bis , Rue La Boëtie “A la Sirène”, Société des Editions de la Sirène, impr. Impression Sadag-Sécheron-Genève 1918 Un des 500 exemplaires sur papier Z. R. Numérotés de 51 à 550. In-folio en feuillets sous chemise à rabats beiges. Dos muet. 32,5 cm sur 25. 20 dessins avec serpente. Bon état d’occasion.
Joseph Bernard est un sculpteur et dessinateur français, né à Vienne en 1866 Bon état d’occasion
12 bis , Rue La Boëtie “A la Sirène”, Société des Editions de la Sirène, impr. Impression Sadag-Sécheron-Genève 1918 Un des 50 exemplaires sur Japon de la Manufacture impériale numérotés. In-folio en feuillets sous chemise à rabats beiges. Dos muet. 32,5 cm sur 25. 20 reproductions des dessins avec serpente. Bon état d’occasion.
Joseph Bernard est un sculpteur et dessinateur français né à Vienne en 1866 Bon état d’occasion
Fayard 1991 In-8 broché 24 cm sur 15,5. 697 pages. Envoi de Bernard Quilliet à Jean-Claude Lauret sur la page de garde “A Monsieur Jean-Claude Lauret hommage de l’auteur”. 882 illustrations en noir et blanc. Bon état d’occasion.
Le bouleversement accéléré de notre environnement et en particulier l'urbanisation continue de secteurs originellement ruraux entraînent dans la plupart des pays industrialisés des réactions assez semblables: souci de conserver un souvenir ou un témoignage concernant un ou des sites destinés à être profondément modifiés; nostalgie de ce qui a déjà disparu; effort pour retrouver ici ou là un état antérieur à celui que nous connaissons aujourd'hui. Le présent ouvrage se veut une mise au point sur le thème du paysage en mutation, donc du paysage disparu et surtout sur les moyens permettant de le retrouver, au moins partiellement.Un rappel concernant la perception du paysage au cours des âges, sa naissance apparemment difficile, sa lente maturation, ses variations depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du XIXe siècle s'impose, et il faut rendre hommage à tous ceux qui, à partir de la Renaissance, peuvent être considérés comme des précurseurs: dessinateurs, peintres, graveurs, etc. Plus intéressants encore sont évidemment les peintres ou les photographes soucieux de témoigner sur des aménagements éphémères, sur un monument destiné à la destruction, sur un site juste avant un bouleversement.Pourquoi de tels efforts? Cette démarche correspond au désir humain de pétrifier le mutant, de stabiliser l'évolutif, de retrouver le perdu, et ce à de multiples points de vue: esthétique (le château de Saint-Cloud avant sa destruction), géographique (le sud du Zuyderzee et ses côtes avant l'extension des polders), directement historique (l'actuel quartier de l'Odéon à l'époque de Marat) ou simplement sentimental et littéraire (la Rome de Du Bellay et celle de Goethe, le Cabourg de Proust).Professeur d'histoire moderne à l'université Paris-VIII, Bernard Quilliet a publié, entre autres livres, un Louis XII. Bon état d’occasion
Ai Dioni (Dijon), Abran Lyron de Modene, 1720. In-12 de (8)-416 pp. veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Deuxième tirage de l'édition 1720 avec les fautes corrigées (416 pages) ; on compte neuf tirages du même millésime qui tous portent la mention "quatrième édition".Recueil de noëls patois accompagnés d'un important glossaire bourguignon-français établi par le poète, philologue et critique Bernard de La Monnoye, publié une première fois en 1701 sous le pseudonyme "Gui Barôzai" - hommage de l'auteur aux dijonnais parfois appelés "Bareuzais" - et imprimée par ses soins sous l'anagramme "Abran Lyron de Modene" qui servit aux impressions dijonnaises de ses noëls patois. Bernard de la Monnoye né à Dijon en 1641, avocat au Parlement de Dijon, membre de l'Académie française dès 1713, fut ruiné par le système de Law en 1720 et mourut en 1728.Table des matières et présentation en français. 1ère partie : les noëls en langue bourguignonne 2ème partie : glossaire alphabétique. Petit trou dans le feuillet F avec perte de quelques lettres, mors du plat supérieur fendu en tête. Très bon exemplaire en reliure d'époque.Brunet III, 797 ; Nodier, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, XVII, p. 148 ; Gabriel Peignot, Nouvelles recherches littéraires, chronologiques sur la vie et les ouvrages de Bernard de La Monnoye, Dijon, 1832, pp. 69-70.
Paris, Michèle Trinckvel 1987 In-4 32,5 x 24,5 cm. Reliure éditeur pleine toile écrue, sous jaquette rhodoïd, 364 pp., 2 lithographies originales tirées sur les Presses de l’Imprimerie Mourlot à Paris, 175 reproductions, notices, tables des illustrations. Exemplaire en bon état sans la jaquette qui est la troisième lthographie originale.
Très bon état d’occasion
Paris, S. n., impr. Marcel Picard, à Paris 1915 In-12. Reliure demi-percaline verte, couvertures conservées, 240 pp., 16 pp. par fascicule. Très bon exemplaire.
Durant son unique année de parution, 1915, Le Poil civil est paru avec trois sous-titres successifs : organe à peu près hebdomadaire des réserves de l'armée inactive ; organe définitivement hebdomadaire des réserves de l'armée inactive ; organe hebdomadaire de quelques immobilisés plus ou moins chevelus. Très bon état d’occasion
Précieux exemplaire aux provenances prestigieuses: Armand Bertin, Ambroise Firmin-Didot, Fairfax Murray, Edmée Maus. S.l.n.d. [Rouen, Richard Goupil, avant 1530]. [Au colophon:] Cy finit le livre et hystoire de Pierre fils du conte de Provence et de la belle Maguelonne fille du roy de Naples. Imprimé à Rouen par Richard Goupil pour Michel Angier Libraire relieur de l’universite de Caen demeurant audit lieu: presle Pont Saint Pierre, pour Jehan Mace libraire demeurant à Rennes en la paroisse de Saint Sauveur a l’enseigne de saint Jehan l’evangeliste. Et pour richard Mace demeurant a Rouen pres le portail aux libraires. A l’enseigne des Chapelets. Petit in-4 gothique de (24) ff. sign. A-D y compris le f. de titre et le f. de marque. Pte. restauration au dernier f. sans atteinte au texte. Maroquin vert, large dentelle dorée et triple filet encadrant les plats, dos à nerfs finement orné, filet or sur les coupes, triple filet doré intérieur, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle. 185 x 123 mm.
Précieuse et rarissime édition ornée d’un très beau bois sur le titre de ce roman de chevalerie. Brunet, IV, 646 (cet exemplaire); Graesse, 287; Fairfax Murray 447 (cet exemplaire). Il s’agirait vraisemblablement du seul exemplaire connu de cette belle impression gothique illustrée. Aquilon (Bibliographie normande, I, p. 252, n°34) ne signale que cet exemplaire. Delisle et Brunet citent également celui de la vente Heber qui, d’après André Jammes et Fairfax Murray, se confond vraisemblablement avec le nôtre. «Edition impr. vers 1530. Il y a sur le titre une vignette représentant un homme et une femme, et au verso du dernier f. se voit la marque de M. Angier». (Brunet). «Un Normand, Jehan Macé, le frère ou tout au moins le proche parent du chef de cette grande famille de typographes, Robinet Macé, imprimeur à Caen et libraire à Rouen, à la fin du XVe siècle, établit à Rennes, de 1500 à 1532 environ, une librairie considérable, auprès de la porte Saint-Michel, en la paroisse St-Sauveur, à l’image de St-Jeahn l’évangéliste; les Macé de Caen et de Rouen, Richard Goupil de Rouen, Laurens Hostingue de Caen, Philippe Pigouchet de Paris, etc., imprimèrent un grand nombre de volumes pour ce libraire, qui était en quelque sorte représentant, en Bretagne, de la librairie normande, et se chargeait du placement des excellentes et nombreuses impressions de Rouen et de Caen. Son nom figure encore vers 1530 sur une édition de la ‘belle Maguelonne et de Pierre de Provence’ ‘imprimée à Rouen par Richard Goupil, pour Michel Augier libr. de l’univ. de Caen, pour Jean Macé à Rennes, et pour Rich. Macé, demeurant à Rouen’». (Dictionnaire de géographie ancienne et moderne à l’usage du libraire et de l’amateur de livres, p. 1074). «Rouen, s.d. vers 1520. Brunet cites only the Heber copy and the present (? one and the same). Rare edition of this ‘ancien roman populaire, mis souvent ‘en mailleur langage que précédemment’ et dont la première redaction paraît antérieure à l’an 1450. Fauriel l’a considéré comme appartenant à la littérature provençale. Selon Victor Le Clerc, il aurait été écrit en provençal ou en latin au XIVe siècle, et serait l’œuvre du chanoine Bernard de Triviez’. Vapereau, Dict. des Litt. According to the introduction the romance was put into its present form in 1453. Clément Marot wrote an Epistre de Maguelonne a son amy Pierre de Provence. On the present title is a fine woodcut of the lovers, below one line of type. At end is the remarkable device of M. Angier, represented by S. Michael. Many criblée initials in the text, the first and last being two different A’s crowned and with the fleur-de-lis and the ermine of Brittany, evidently in compliment to Anne de Bretagne… This edition, although placed by Brunet after J. de Channey’s 1542, should presumably precede it.” (Fairfax Murray, n°447, à propos du present exemplaire). Rédigé au XIIe siècle par Bernard de Trevies, ce roman réputé met en scène les aventures sentimentales de Pierre, fils du comte de Provence et de la belle Maguelonne, fille du roi de Naples, marquées par la séparation des deux amoureux et conclues sur leurs retrouvailles finales. Pierre est parti faire ses armes à Naples, où il tombe amoureux de Maguelonne. Ils se fiancent, mais Pierre veut revoir ses parents et Maguelonne part avec lui en secret. En chemin, ils se reposent. Maguelonne s'endort tandis que Pierre la contemple puis tire du corsage de son amie les trois anneaux qu'il lui avait offerts et qu'elle avait enveloppés dans une étoffe de soie rouge. Attiré par la couleur, un oiseau rapace s'empare du sachet. En cherchant à le lui reprendre, Pierre prend la mer sur une barque et des Sarrasins le capturent ; il vivra longtemps chez eux. Maguelonne de son côté se réveille, abandonnée. Après maintes aventures, elle fondera au « Port Sarrasin » un hôpital pour les pèlerins. Un jour, on pêche un poisson et dans son ventre on retrouve les trois anneaux. Le roman s'achève après les retrouvailles des amants et leur mariage. Les deux rédactions de cette histoire, l'une, plus ancienne, de la première moitié du XVe siècle, l'autre plus courte, de 1453, apparurent dans l'entourage de la maison d'Anjou-Provence avant d'être imprimées à Lyon vers 1480. Ce roman de chevalerie connut de tout temps un immense succès comme en attestent les diverses traductions en langues étrangères (Cervantès le cite d’ailleurs deux fois) et le grand nombre d'éditions qui se sont poursuivies jusqu'au XVIIe siècle et bien au delà dans la collection de la « Bibliothèque bleue ». L’illustration, gravée sur bois, comporte une belle vignette montrant les deux amants, des vignettes historiées à fond criblé, et la belle marque de Michel Angier représentant Saint Michel et deux anges disputant l’écu du libraire à un diable cornu. Les bibliographes soulignent l’extrême rareté de la plupart des éditions de ce roman qui ont toutes atteint des adjudications élevées dans les ventes publiques. Précieux exemplaire cité par Brunet qui ne répertorie qu’un autre exemplaire de la présente édition, ces deux exemplaires ne formant qu’un seul et même exemplaire selon Fairfax Murray : 220 fr. mar. v. Bertin (le présent exemplaire); 6 liv. 16 s. 6 d. Heber. Prestigieux exemplaire de l’un de nos premiers romans de chevalerie provençaux, relié en maroquin vert finement orné du XIXe siècle et provenant des bibliothèques Armand Bertin, Ambroise Firmin-Didot, Fairfax Murray et Edmée Maus. Provenance: Armand Bertin (ex libris gravé), A. Firmin-Didot (ex libris gravé), Fairfax Murray (étiquette de bibliothèque portant le n°447), Edmée Maus (ex libris).
Lyon, Association lyonnaise des cinquante "La Belle Cordelière", 1932. Grand in-4, 86 pp., maroquin aubergine d'Huser, encadrement intérieur de même peau orné d'un filet doré, dos à nerfs, doublure de maroquin blanc, garde de soie moirée beige, tranches dorées, couvertures conservées, chemise de demi-maroquin à bandes aubergine doublée de basane ocre, étui bordé de même.
Édition illustrée des aquarelles de Bernard Joseph gravées sur bois par Jacques Beltrand. Un des 50 exemplaires réservés aux bibliophiles de l'Association lyonnaise des cinquante, celui-ci l'exemplaire nominatif de René Tissot. L'exemplaire a été enrichi de deux aquarelles originales signées de Bernard et de suites des illustrations en 4 ou 5 états décomposant les couleurs. Il comprend le menu du dîner de lancement de la publication. Superbe reliure de maroquin doublé signée Huser. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
S.l.n.d. [Paris, Le Jay] 1775 In-8 plein veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre, filet sur les coupes, tranches marbrées, 134- 2 pp. Titre gravé par BAQUOY et 3 fig. de MARTINI gravées par PATAS, BAQUOY et CAUCHER. Relié à la suite : Phrosine et Mélidore. Poème en quatre chants. Messine & Paris, Le Jay, 1772. 55 pp. 4 figures de EISEN gravées par PONCE et BAQUOY. Coiffe sup. rognée sinon très bon exemplaire frais.
Edition originale. Publié l’année de la mort de l’auteur, l’Art d’aimer était composé depuis près de 30 ans. Le "secrétaire de l’amour" se contentait de livrer par fragments dans les salons ce poème emblématique qui eut un immense succès. Voltaire, qui le surnomma "Gentil", signe en préambule un petit éloge en vers : Les trois Bernards. Bon état d’occasion Edition originale
Paris, Ambroise Vollard, 1928. In-4, 412 pp., maroquin doublé rouge Bourgogne de Jean Lambert, dos long orné du titre doré, doublure bord-à-bord de basane bordeaux ornée d'un filet doré en encadrement sur les contreplats, garde de soie côtelée lie-de-vin, garde supplémentaire de papier granité doré et argenté, tranches dorées, couverture conservée, étui bordé (frottements à l'étui, dos légèrement éclairci, pâles décharges).
Édition illustrée de 300 bois gravés en noir et rouge d'Émile Bernard. Un des 300 exemplaires tirés sur vergé d'Arches, seul papier annoncé. Outre les bois à pleine page, l'ouvrage est orné de lettrines et culs-de-lampe en rouge du même artiste. Belle édition illustrée par Émile Bernard dans une imposante reliure de maroquin doublé signée Jean Lambert. Carteret, Livres illustrés, IV, 172 : "Belle édition recherchée et cotée ." Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.
Paris : au Cabinet et salon de lecture, boulevart Cérutti, 21, an IX 1801 In-8, plein veau, dos lisse, filets etr fleurons dorés, roulette d’encadrement des plats, III- 99 pp. Frontispice gravé. Reliure frottée, accrocs à un coin et à la coiffe supérieure. Intérieure frais. Par M.-A.-B. de Mangourit, d'après Barbier. - Suivi de : "Les Vingt-sept jours, ou récit de ce qui s'est passé à Viterbe, ville du patrimoine de Saint-Pierre, du 7 frimaire au 3 nivôse an VII"
Bon état d’occasion
Paris, L'Illustration, 1910-1937. 11 vol. in-4, broché, couverture originale imprimée, chemise et étui cartonnés modernes (quelques minuscules déchirures et frottements, déchirures à la pièce de titre, quelques taches).
Réunion de 10 numéros de L'Illustration théâtrale et de La Petite Illustration (le changement de titre s'opère entre 1913) consacrés à Tristan Bernard. Cette revue accompagnait L'Illustration et publiait des pièces de théâtre en intégralité. 1- Numéro 149 du 14 mai 1910 comprenant Le Danseur inconnu. 2- Numéro 214 du 18 mai 1912 comprenant Le Petit Café. 3- Numéro 90 du 25 mars 1922 comprenant My Love... "mon amour"! 4- Numéro 290 du 19 juin 1926 comprenant Le Perdreau de l'année (numéro en double). 5- Numéro 505 du 29 novembre 1930 comprenant Langrevin père et fils. 6- Numéro 559 du 9 janvier 1932 comprenant Le Sauvage. 7- Numéro 598 du 22 octobre 1932 comprenant Le Sexe fort. 8- Numéro 567 du 5 mars 1932 comprenant La Crise ministérielle (mais également Le Voyageur et l'Amour de Paul Morand et La Rente viagère de Gabriel d'Hervilliez). 9- Numéro 612 du 4 février 1933 comprenant Le Prince charmant et l'École du piston. 10- Numéro 840 du 25 septembre 1937 comprenant La Partie de bridge (ainsi que Le Bureau central des Idées d'Alfred Gehri et Certain général Bonaparte de Maxime-Léry). Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
La première critique gastronomique adressée aux anglais par un français. « Des plaisirs de la table chez les anglais… ». L’exemplaire finement relié pour Madame de Pompadour, la protectrice de l’auteur. Amsterdam (Paris) 1751. 3 tomes en 3 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., lvi pp. de préface, 346 pp., (1) f. de fautes à corriger, (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 380 pp. (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 412 pp. (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette richement dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane, filet doré sur les coupes, roulettes intérieures dorées, tranches dorées. Reliures de l’époque. 165 x 96 mm.
Troisième édition française, augmentée d’une longue préface de l’auteur, de l’un des principaux traites compares de politique économique entre la France et l’Angleterre au milieu du XVIIIe siècle et du premier essai de gastronomie comparée. Cioranescu, II, 37992 ; Quérard, La France littéraire, V, 15. Les Lettres de Le Blanc écrites d’Angleterre à Helvetius, Buffon, Crébillon, Montesquieu, maupertuis … sont une très intéressante peinture des mœurs anglaises du XVIIIe siècle. Cet « ouvrage fort estime parmi les gens de lettres » qui avait été publié pour la première fois à Paris en 1745 fut rapidement traduit puis critiqué par les anglais (édition de Londres, 1747). La présente édition est recherchée en raison de la longue préface de 56 pages ajoutée par l’auteur au début du volume dans laquelle il analyse les diverses critiques de son livre données par les anglais. Ces lettres adressées aux grands esprits français de l’époque offrent une intéressante comparaison des gouvernements, des politiques et des mœurs anglais et français. L’auteur y aborde des thèmes aussi divers que la littérature, le théâtre, les jardins, la gastronomie ou encore les goûts des deux peuples décrits. L’une des lettres les plus célèbres est la Lettre XLII « A Monsieur le Marquis du Tenail » intitulée « Des plaisirs de la Table chez les Anglais, de leurs Tostes »… Cette lettre est en effet la première critique gastronomique adressée par un auteur français aux coutumes culinaires anglaises. Dans le tome 2, Le Blanc édite une partie de la traduction de la tragédie d’Oroonoko qui met en scène les rapports entre les colons anglais et les noirs esclaves de la Guyane anglaise. « Jean-Bernard Le blanc (1707-1781) embrassa l’état ecclésiastique et débuta dans la carrière des lettres par un ‘Poème sur les gens de lettres de Bourgogne’. Il vint ensuite à Paris, s’y fit des protecteurs, et publia des ‘Elégies, avec un discours sur ce genre de poésie’ (Paris, 1751). L’abbé Le blanc voyagea en Angleterre et publia à son retour : ‘Lettres d’un Français sur les Anglais’ (Paris, 1745, 3 vol. in-12). Cet ouvrage, réimprimé en 1749, 1751 et 1758 contribua principalement à la réputation de l’auteur […]. Quoiqu’il fût membre des académies della Crusca et des Arcades de Rome, de l’institut de Bologne et honoraire de la Société des sciences et des arts de Dijon, l’abbé Le blanc sollicita trente ans, sans pouvoir l’obtenir et sans se rebuter, une place à l’académie française. Pour l’en dédommager, Mme de Pompadour fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi, supprimée par le contrôleur-général Orry. Il en jouit jusqu’a sa mort, en 1781. » (Biographie Universelle, pp. 483-484). « L’ouvrage qui a le plus contribué à sa réputation, est celui de ses ‘Lettres sur les anglais’, 1758, 3 vol. in-12. On y trouve des choses bien vues, des jugemens sains, des pensées judicieuses » (Les siècles littéraires de la France, p. 265). Précieux exemplaire finement relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Madame de Pompadour (1721-1764). Cette provenance confère un intérêt particulier à cet exemplaire puisque l’on sait que Madame de Pompadour était la protectrice de l’Abbé Le Blanc et que c’est elle qui fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi qu’il occupa jusqu’à sa mort. Provenance : la Marquise de Pompadour (relié à ses armes) et Institutionis DD. Bernard et Auger avec ex libris.
[Collectif] Pierre Bernard (présentation et réunion) ; Daudet Alphonse ; Sonnier Georges ; Peyré Joseph ; Hunt John ; Pierre Bernard ; Tharkay Ang
Reference : 5314
(1996)
ISBN : 2258001587 9782258001589
Omnibus 1996 In-8 broché 19,7 cm sur 13. XIX-978 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Charrentton, Bernard et Christine (Bernard et Christine)
Reference : 5006
(1980)
ISBN : 2866710029
Livre Conseil 1980 Edition de 1980 ou 1985 suivant disponibilité dans le stock. In-4 cartonnage éditeur, 157 pp., illustrations couleurs.
Cocktails apéritifs, Digestifs, sans-alcool,...à base d’Anis, Armagnac, Bénédictine, Bitter, Calvados, Champagne, Chartreuse, Cherry, Cointreau, Cognac, Curaçao, Gin, Porto, Rhum, Tequila, Vermouth, vin, Vodka, Whisky,.... Très bon état d’occasion