Mona Rouziès, Jean Christophe Lavoix, Claude Nori, Michel Nurudsany, Roland Barthes, Robert Mapplethorpe, Man Ray, Meret Oppenheim, Bernard Plossu, Raoul Hausmann.
Reference : 103392
Paris, 1976-1982, 440x344mm à 375x284mm, fascicules en feuilles ou agrafés, en reliure de l’éditeur pour les n°1 à 10.Fondée et dirigée par Albert Champeau et Jean Pierre Renard la revue démarre sa parution avec des numéros monographiques présentant des images pleine page largement mises en valeur par une impression soignée dans un format particulièrement grand, éventuellement commentées. Collaborateurs Mona Rouziès, Jean Christophe Lavoix, Claude Nori, Michel Nurudsany, Roland Barthes, entre autres. A partir du numéro 10 s’adjoint des chroniques et des informations sur le monde des galeries, des grandes expositions et des parutions relatives à l’image photographique.(103392)
n°1: 1976, 16p. Photographies d’Albert Champeau textes de Claude Nori.n°2: 1977, 16p.Séquences pour Bernard Plossu avec les textes de Jean Claude de Feugas.n°3, 1977, 16p. David Harali: portraits avec les textes d’Edmond Jabes.n°4, 1977, 16p. Photographies de Daniel Boudinet et les textes de Roland Barthes.n°5, 1977, 16p. Photographies de Man Ray, textes de Meret Oppenheim.n°6: 1978, 16p. Photographies de Pierre Ostier, certaines en couleurs, avec les textes de Jean Claude Feugas.n°7:1978, 16p. Photographies de Robert Mapplethorpe avec les textes de Jean Delors et Pierre Manuel.n°8, 1978, 20p. Quinze photographies de Bernard Guillot sur la nécropole juive de Bassatine.n°9, 1978, 20p. Photographies de Raoul Hausmann.n°10, 1979, 16p. Photographies de Judith Turner. Cet exemplaire est signée par la photographe.n°11, 1979, 24p. Joseph Delteil, Louis François Bacou, Richard Baltauss, Jean Delors, Arnaud Claass, René Fouque.n°12, 1979, 24p. Wilhelm Moser, Larry Fink, Joan Fontcuberta, Michel Nuridsany, Christian Schlatter.n°13, 1980, 28p. Susan Eve Jahoda, Hans Van Meerwijk, Rick Dingus, Jean-Bernard Naudin/Sahli.Texte de Michel Nuridsany.n°14, 1980, 24p. Bernard Dufour, Atget, marville, Andrieux. Textes de Michel Nuridsany et Christian Caujolle.n°15, 1981, 28p. Kineao Kuwabara, Pierre Molinier, George Platt Lynes.n°16, 1981, 28p. Dieter Appelt, Philippe de Croix, Emmanuel Sougez, Roland Barthes, Walker Evans.n°17, 1982, 28p. David Buckland, Bernard Guillot, Ludo Geusels, Tom Drahos, August Sanders, Roland Barthes, Hervé Guibert, Tony Ray_Jones, Frederick Cantor.n°18, 1982, 28p. Alain Bergala, Christer Stromholm, Joel Peter Witkin, Jeff Silverstone, Pierre Boucher, William Klein.n°19/20, 1982, 48p. Irina Ionesco, Stieglitz, Jean Dieuzaide, Corinne Bronfman, Susan Sontag, Edgar Degas, Stefan de Jaeger, Didier Gaillard, Lynn Davis, Charles Gatewood.
Phone number : +33 1 48 01 02 37
A Paris, chez Rollin fils, 1741. 7 volumes in-folio reliés en plein veau moucheté, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre et tomaison en maroquin bordeaux, tranches marbrées. tome 1: [4]-XXVIII-383-[3] pages, un frontispice et 29 planches, 3 à double page dont 1 dépliantetome 2: [4]-468-[4] pages, 38 planches (5 à double page dont 2 dépliantestome 3 : [4]-422 pages, 19 planches dont 5 à double pagetome 4 : [4]-414 pages, 14 planches dont 4 à double pagetome 5 : [4]-430-[1] pages, 41 planches dont 8 à double page dont 1 dépliantetome 6 : [4]-453-[3] pages, 44 planches dont 1 en couleurs, 5 à double page, dont 1 dépliantetome 7 : [4]-427-[1] pages, 42 planches.
Illustré d'un frontispice et 227 planches représentant 243 sujets, un fleuron allégorique répété sur chaque page de titre, 96 vignettes et 31 culs-de-lampe. Seconde édition de ce très important ouvrage qui a préparé le terrain pour la tolérance religieuse. "Cette édition a été publiée sous la direction littéraire de l'abbé Banier; mais le texte [celui de l'édition de 1723], tantôt entièrement refait, tantôt simplement corrigé, est dû à l'abbé Lemascrier, ainsi que les nouvelles dissertations ajoutées à l'ouvrage primitif" Brunet. "Le célèbre graveur Bernard Picart et l’auteur et éditeur Jean Frédéric Bernard ont édité “Les cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde” [...] Ils placent la religion dans une perspective comparative, offrant des images et des analyses des juifs, des catholiques, des musulmans, des peuples d’Orient et d’Amérique, des protestants, des déistes, des francs-maçons et de diverses sectes. Malgré la condamnation de l’Église catholique, l’ouvrage a connu un succès retentissant. Au cours du siècle suivant, il a été copié ou adapté, mais sans le contexte de son radicalisme d’origine et de sa dette envers la littérature clandestine, les déistes anglais et la philosophie de Spinoza."Papier quelquefois légèrement bruni. Coins et coupes parfois très frottés, manques aux coiffes.Brunet I, 1743; Graesse II, 104; Cohen, 134; Hunt, Jacob, Mijnhardt: The Book that Changed Europe: Picart & Bernard's Religious Ceremonies of the World, Harvard University Press.
« L’Ode à la reconstruction du Panthéon », opérée sur ordre de Louis XV, par l’architecte Soufflot, reliée pour Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI, guillotinée le 10 mai 1794. Paris, Veuve Thiboust, 1764. In-folio de 8 pp., 7 pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, fleurs-de-lys couronnées aux angles et armoiries frappées or au centre des plats, dos lisse richement orné, pièce de titre de maroquin olive, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 400 x 258 mm.
Édition en partie originale de cette Ode de Bernard sur la reconstruction du Panthéon sur ordre de Louis XV par l’architecte Jacques Germain Soufflot. « Jean-Baptiste Bernard, chanoine régulier de Ste-Geneviève, prieur et curé de Nanterre, naquit à Paris en 1710. Il fut choisi par sa congrégation pour professer l’éloquence. Aspirant au double titre de poète et d’orateur, le P. Bernard se fit connaître par ces compositions peu étendues, mais qui obtinrent le suffrage des critiques de son temps. Une “Ode sur le prix de sagesse” que Louis, duc d’Orléans, se proposait de fonder à Nanterre, Paris, 1741, in-12, fut considérée “comme une des meilleures qui eussent été faites depuis le grand Rousseau” ». L’Ode sur la reconstruction de l’église de Ste-Geneviève, que, le P. Bernard fit paraître en 1755, fut réimprimée en 1764 avec des changements et des corrections. Précieux exemplaire pour l’histoire de Paris. Imprimé sur grand papier, il fut relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Madame Elisabeth. « Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, huitième et dernier enfant de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, et sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth, naquit à Versailles le 3 mai 1764 et vécut le plus souvent loin de la cour, dans sa petite maison de Montreuil, uniquement occupée d’œuvres de bienfaisance ; à partir de 1789, cette vertueuse princesse vint partager les dangers de Louis XVI, refusa d’émigrer et fut enfermée au Temple avec la famille royale. Accusée d’entretenir des relations avec ses frères émigrés, elle fut condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire le 10 mai 1794 et guillotinée le même jour sur la place de la Révolution. » « Sa bibliothèque, qui contenait des ouvrages de piété, d’histoire et de science, fut transportée à la Bibliothèque Nationale ; les volumes sont en général reliés simplement, en veau marbré ou granité ; quelques-uns portent sur le dos le mot : “Montreuil” ». (Olivier Hermal, planche 2531). L’un des exemplaires privilégiés relié en maroquin rouge de l’époque. Provenance très rare. Exemplaire cité par Olivier-Hermal, pl. 2531. De la Bibliothèque Béarn, 1ère partie, 1920, n°110.
Aux éditions Arc - en - Ciel, Paris 1945, in/4 broché, couverture rempliée, 170 pages. Frontispice de Douking en noir. Exemplaire numéroté sur velin de chiffon des papeteries de Lana.
"La famille Bernard n'a pas été épargnée par l'occupation allemande: Tristan Bernard, célèbre homme de lettres, arrêté à Nice avec son épouse, n'a été finalement libéré de Drancy qu'à la suite d'interventions d'amis fidèles (Sacha Guitry, Arletty). Son fils, le dramaturge, Jean-Jacques Bernard a subi une terrible captivité dans le camp allemand de Compiègne, où la famine et le froid ont entraîné la mort de dizaines d'internés juifs. Quant à son petit-fils François-René, il n'est pas revenu du camp de Mauthausen où il a été assassiné par les nazis. Jean-Jacques Bernard a été libéré avec quelques autres internés de Compiègne en mars 1942 à l'article de la mort."
Paris, Robert Foüet, 1636. 2 parties en un vol. in-8 (161 x 100 mm) de (16)-255-(1) pp. (la dernière chiffrée par erreur 255, saut de pagination 128 à 179 sans manque) 1 f. blanc ; (16)-526 pp. (sans l'ultime feuillet blanc Kk8), veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Première édition collective et posthume des oeuvres palisséennes en deux parties : Maniere veritable (publié en 1563 sous le titre “Recepte véritable") et Discours admirables (1580) réunis en 1636 sous le titre attrayant Le Moyen de devenir riche par le libraire parisien Robert Foüet alors que Bernard Palissy était tombé dans l’oubli.Bernard Palissy (v. 1510-1589), céramiste renommé à la cour de Catherine de Médicis et inventeur des "rustiques figulines", se distingue également comme philosophe, écrivain et pionnier de la géologie. Protestants convaincu, il fut ministre à Saintes avant de devenir émailleur du Roi à Paris, où il enseigna l’histoire naturelle. Ses convictions religieuses lui valurent d’être arrêté à près de 80 ans ; il échappa au bûcher mais mourut emprisonné à la Bastille.Ses écrits reflètent son esprit novateur. La Recepte véritable, composée de quatre traités, propose des réflexions sur la gestion des ressources, la philosophie naturelle, la conception de jardins et l’architecture militaire. Dans ses Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, il rejette les doctrines alchimiques, critique l'or potable de Paracelse, et explique les phénomènes des eaux minérales et de cristallisation, posant ainsi les bases d’une cristallographie scientifique.Visionnaire, Palissy incarne l’alliance entre art, science et foi à une époque de bouleversements religieux et intellectuels.Provenance : bibliothèque de Louis-Léon-Félicité de Brancas de Lauraguais (1733-1824) avec son ex-libris armorié aux initiales BCDL gravées dans les angles, sur le premier contreplat (ne figure pas au Catalogue d’une collection de livres choisis, provenans du cabinet de M *** (Paris Guillaume De Bure, fils aîné, 1770). Plus connu sous le nom de comte de Lauraguais, il compte parmi les grands bibliophiles du XVIIIe siècle. Membre de l'Académie des Sciences, il fit construire atelier et four à céramique dans son hôtel de Lassay et fut le premier en France, avec l'aide de Darcet, à expérimenter la fabrication de la porcelaine dure (faite avec du kaolin) dont le Japon et la Saxe avaient jusqu'alors gardé jalousement le secret et que Sèvres développera avec succès quelques années plus tard. Il dut se défaire de sa bibliothèque en 1770 pour faire face à une situation financière dramatique (Olivier-Hermal-Roton, 740). Cachet “Amblard avocat” sur le titre.Très bon exemplaire. Traces de frottement, habile restauration dans la marge intérieure du titre, sans perte de lettres, faite au moment de la reliure au XVIIIe siècle ; petites taches, rousseurs, renforts sans gravité. Petite fente au bas de la charnière du premier plat.Brunet, IV, 319 ; Dorbon, n°3450 ; inconnu à Caillet (édition 1777) ; Duveen, p. 446 ; Debure, n°1503 « ouvrage singulier et recherché, dont les exemplaires se trouvent peu communément » ; voir : Juliette Ferdinand, Bernard Palissy Artisan des réformes entre art, science et foi, 2019.
Couverture rigide A Paris, chez les Libraires Associés, 1775. Deux parties en un volume in-18, reliure pleine basane maroquinée vert sapin, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet d'encadrement sur les plats, filet doré sur les coupes, roulette dorée aux contreplats, tranches dorées, quelques frottements et épidermures sur les plats, petit manque au coin supérieur du premier plat, petits trous de vers au haut du dos. Faux-titre, titre, 118 pages ( comprenant L'Art d'aimer et les poésies diverses), 2 pages non chiffrées de tables, 76 pages (Phrosine et Mélidore, Castor et Pollux). Au verso de la page de faux-titre, court poème en vers de Voltaire dédié à l'auteur, avec la mention "Gentil Bernard", qui deviendra le surnom de l'auteur. Poète et dramaturge, Pierre-Joseph Bernard mit près de 30 ans à composer "l'Art d'aimer", poème licencieux, qui parut juste avant son décès, le 1er novembre 1775. Ex-libris contrecollé à la page de garde. Bon état intérieur.
Assez bon
Un grand livre de science au XVIe siècle. A Paris, Chez Martin le Ieune, à l'enfeigne du Serpent, deuant le college de Cambray, 1580. In-8 de (8) ff., 361 pp., (23) pp. de table. Marge ext. du f. de titre restaurée sans atteinte au texte. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet. 156 x 106 mm.
« Edition originale d’une pièce aussi intéressante que rare». (Brunet, supplément, VIII, 133). B.n.F., En Français dans le texte, n°72; Neville, Historical chemical Library, 2006, p. 250; Duveen, Bibliotheca alchemica et chemica, p. 446 : "A book of great importance in the history of chemistry and science generally. Extremely rare." Un grand livre de science au XVIe siècle. Figure exemplaire de l'autodidacte, Bernard Palissy (1510-1590) prône l'observation et les vertus de la méthode expérimentale. Palissy, « L'un des hommes de génie dont s'honore la France », naquit vers le commencement du XVIe siècle au village de la Capelle-Biron, dans le diocèse d'Agen. Remarquable hydraulicien et génial céramiste, Palissy conçut des grottes mystérieuses peuplées de personnages ou d'animaux en céramique où l'eau circulait en animant sans doute ce qu'il appelait ses "rustiques figulines". Le connétable lui fit alors décerner par Catherine de Médicis le titre d'" Inventeur des rustiques figulines du Roy et de la Royne sa mere ". Le premier livre de Palissy parut en 1563. La position privilégiée qu'il occupait dans une habitation royale lui valut, le 24 août 1572, d'être épargné au milieu des massacres de la Saint-Barthélemy. De même qu'Ambroise Paré, il n'échappa à cette horrible boucherie que parce qu'il était au Louvre, où le protégeait l'inviolable majesté et peut-être aussi l'égoïsme craintif du roi. Huguenot ardent, il meurt à la Bastille octogénaire et misérable, refusant d'abjurer. Le second ouvrage de Palissy, beaucoup plus considérable que le premier, a pour titre: Discours admirables de la nature des eaux et fontaines, tant naturelles qu'artificielles, etc.; 1 volume in-8, à Paris, chez Martin le jeune, à l'enseigne du Serpent, devant le collège de Cambray, 1580. Ce livre est dédié au sire de Pont, un de ses anciens protecteurs. L'ordre y fait place à l'irrégularité que l'on remarque dans le volume précédent. Les théories y sont bien coordonnées, à l'exception du Traité de l'art de la terre, où Palissy raconte ses infatigables efforts pour découvrir l'émail. Les onze traités qui composent ce deuxième ouvrage fournissent le meilleur aperçu des travaux scientifiques auxquels il s'est livré ; ils se trouvent rangés dans l'ordre suivant : 1° Des eaux, des fleuves, fontaines, puits, citernes, estangs, marez et autres eaux douces ; de leur origine, bonté ; mauvaiseté et aultres qualitez ; avec le moyen de faire des fontaines en tout lieu ; 2° De l'alchimie, des métaux, de leur génération et nature ; 3° De l'or potable ; 4° Du mithridat ; 5° Des glaces ; 6° Des diverses sortes de sels végétatifs ou génératifs et soustenans les formes, en la génération de ces corps terrestres, de leur nature et merveilleux effets; 7° Du sel commun, la manière de le faire, avec la description des marez salants ; 8° Des pierres tant communes que précieuses ; des causes de leur génération ; des diverses formes, couleurs, pesanteur, dureté, transparence et autres qualités d'icelles ; 9° Des diverses sortes d'argilles, natures et effets d'icelles ; 10° De l'art de terre, de son utilité, des émaux et du feu ; 10° De la marne et de son utilité, avec le moyen de la connaistre et en trouver en toute province. Le présent recueil de onze traités aborde l'alchimie, qu'il raille avec esprit et l'hydrologie, où il formule une véritable théorie des sources. Agronome, il défend l'usage de la marne (une roche sédimentaire) pour bonifier les terres et proteste contre le déboisement. Géologue avant la lettre, il étudie aussi les fossiles, devinant au surplus qu'il y a des espèces éteintes "des quelles n'en voyons plus". Ce livre, qui traite de l'origine des fontaines, de la formation des pierres et des coquilles fossiles, les moyens d'assainir les eaux, l'utilité des marnes dans l'agriculture, est, selon l'appréciation de Duveen: "Extremely rare and a book of great importance in the history of chemistry and science generally". Mais le livre reste surtout célèbre pour la description de ses recherches sur la céramique émaillée. Pour y parvenir, Palissy connut seize années de sacrifices et de peine inouïes, allant jusqu'à bruler ses meubles pour assurer la chauffe de ses fourneaux. Les puissants s'intéressèrent aussitôt à sa découverte et le connétable Anne de Montmorency lui demanda de construire une grotte près de son château. « Les progrès des sciences physiques s'étant manifestés d'une heureuse manière au commencement du XVIIIe siècle, le nom de Palissy fut acclamé par Buffon, Fontenelle, Jussieu et l'ensemble des premiers naturalistes, qui le reconnurent comme le précurseur de leurs idées ». Précieux exemplaire de cette édition originale rare. La rareté des Discours admirables se trouve déjà signalée par Brunet, confirmée par Duveen qui la qualifiait d'"extrêmement rare" et qui rappelle que Ferguson ne trouva un exemplaire que "at last, after long, long waiting and watching".
Ai Dioni (Dijon), Abran Lyron de Modene, 1720. In-12 de (8)-416 pp. veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Deuxième tirage de l'édition 1720 avec les fautes corrigées (416 pages) ; on compte neuf tirages du même millésime qui tous portent la mention "quatrième édition".Recueil de noëls patois accompagnés d'un important glossaire bourguignon-français établi par le poète, philologue et critique Bernard de La Monnoye, publié une première fois en 1701 sous le pseudonyme "Gui Barôzai" - hommage de l'auteur aux dijonnais parfois appelés "Bareuzais" - et imprimée par ses soins sous l'anagramme "Abran Lyron de Modene" qui servit aux impressions dijonnaises de ses noëls patois. Bernard de la Monnoye né à Dijon en 1641, avocat au Parlement de Dijon, membre de l'Académie française dès 1713, fut ruiné par le système de Law en 1720 et mourut en 1728.Table des matières et présentation en français. 1ère partie : les noëls en langue bourguignonne 2ème partie : glossaire alphabétique. Petit trou dans le feuillet F avec perte de quelques lettres, mors du plat supérieur fendu en tête. Très bon exemplaire en reliure d'époque.Brunet III, 797 ; Nodier, Mélanges tirés d'une petite bibliothèque, XVII, p. 148 ; Gabriel Peignot, Nouvelles recherches littéraires, chronologiques sur la vie et les ouvrages de Bernard de La Monnoye, Dijon, 1832, pp. 69-70.
1925 Paris, Grasset, 1925. Un volume in-12 carré, reliure d'éditeur entoilée de couleur beige, premier plat illustré d'un portrait de Tristan Bernard sous quadrillage, contreplats illustrés, avec crayon qui n'est pas d'origine (ici HB Toison d'or 1900, bohemia works), dos légèrement dérelié en tête (voir photo du 1er contreplat). 111 pages, 8 feuillets de publicités, contenant 50 problèmes de mots-croisés, quelques grilles avec des résultats gommés. Tristan Bernard, féru de mots-croisés, propose ici 50 grilles, commentées avec humour et esprit. Bon exemplaire de cette édition originale.
Bon
DUFOUR Bernard; DESGRANDCHAMPS Marc; HENRIC Jacques; HERGOTT Fabrice:
Reference : 7720
(2011)
Paris, Editions Jannink, collection 127 n°2, 2011. Poster en noir de 100 x 70 cm., plié sous emboîtage noir orné d'une étiquette de titre imprimée en deux tons et contrecollée au premier plat, avec dépassement sur le dos. Etiquette de l'éditeur à l'intérieur de l'emboîtage. A l'état de neuf.
Avec une photographie en noir, inédite, de 25 x 35 cm., tirée à 127 exemplaires en impression pigmentaire, signée, datée et numérotée par l'artiste, ainsi qu'un poster de la même image au verso duquel se trouvent les textes et des photographies en noir de Bernard Dufour. La collection 127, consacrée aux photos d'artistes, est à la fois journal et affiche et présente ce que les artistes contemporains ne montrent pas : leurs photographies. Un des 127 exemplaires numérotés du tirage de tête (16).
A Londres, [Cazin], 1777. In-18 de [4]-204 pages, plein maroquin bordeaux, dos lisse orné de fleurons, filets, encadrements et titre dorés, étiquette de titre verte, triple filet doré encadrant les plats, filet doré sur les coupes, roulette intérieure, toutes tranches dorées. Ex-libris Emmanuel Martin.
Frontispice et vignette de titre. Contient: L'art d'aimer, Phrosine et Mélidore, Castor et Pollux, Poésies diverses. [Charles Antoine Brissart-Binet: Cazin, sa vie et ses éditions, p. 61].
A Londres, sans nom, 1777. In-18 de [4]-204 pages, plein maroquin bordeaux, dos lisse orné de fleurons, filets, encadrements, pastilles et titre dorés, étiquette de titre verte, triple filet doré encadrant les plats, filet doré sur les coupes, roulette intérieure, toutes tranches dorées.
Contient: L'art d'aimer, Phrosine et Mélidore, Castor et Pollux, Poésies diverses.
Sans lieu, Cazin [?], sans date. In-18 de [2]-236-2-2 pages, plein maroquin bordeaux, dos lisse orné de fleurons, filets, encadrements et titre dorés, étiquette de titre caramel, triple filet doré encadrant les plats, filet doré sur les coupes, roulette intérieure, toutes tranches dorées. Petit accroc à la coiffe inférieure.
Titre gravé représentant 2 angelots dodus s'embrassant. Poème de Voltaire en début, "Les trois Bernards", où l'on découvre le surnom que l'auteur doit à son illustre protecteur. Contient: L'art d'aimer, Phrosine et Mélidore, Castor et Pollux, Les surprises de l'amour, Poésies diverses.
1973 Paris, Le Soleil Noir, septembre 1973, 154p, broché.Exemplaire du tirage courant contenant, 6 flexidiscs 17cm (et non pas 5 comme indiqué au colophon), 33trs, double face insérés sur la couverture et dans les premières pages, broché ; ils contiennent la totalité des poèmes enregistrés par Bernard Heidsieck.Tirage de 1200 exemplaires, exemplaire 449 dédicacé et signé par Bernard Heidsieck.Soleil Noir Lecointre -Ozanne 1991, p. 34-35. Carré d'Art Nîmes 1973 n°24. Broken Music, p. 144. Schraenen p.74.(102027)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Précieux exemplaire aux provenances prestigieuses: Armand Bertin, Ambroise Firmin-Didot, Fairfax Murray, Edmée Maus. S.l.n.d. [Rouen, Richard Goupil, avant 1530]. [Au colophon:] Cy finit le livre et hystoire de Pierre fils du conte de Provence et de la belle Maguelonne fille du roy de Naples. Imprimé à Rouen par Richard Goupil pour Michel Angier Libraire relieur de l’universite de Caen demeurant audit lieu: presle Pont Saint Pierre, pour Jehan Mace libraire demeurant à Rennes en la paroisse de Saint Sauveur a l’enseigne de saint Jehan l’evangeliste. Et pour richard Mace demeurant a Rouen pres le portail aux libraires. A l’enseigne des Chapelets. Petit in-4 gothique de (24) ff. sign. A-D y compris le f. de titre et le f. de marque. Pte. restauration au dernier f. sans atteinte au texte. Maroquin vert, large dentelle dorée et triple filet encadrant les plats, dos à nerfs finement orné, filet or sur les coupes, triple filet doré intérieur, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle. 185 x 123 mm.
Précieuse et rarissime édition ornée d’un très beau bois sur le titre de ce roman de chevalerie. Brunet, IV, 646 (cet exemplaire); Graesse, 287; Fairfax Murray 447 (cet exemplaire). Il s’agirait vraisemblablement du seul exemplaire connu de cette belle impression gothique illustrée. Aquilon (Bibliographie normande, I, p. 252, n°34) ne signale que cet exemplaire. Delisle et Brunet citent également celui de la vente Heber qui, d’après André Jammes et Fairfax Murray, se confond vraisemblablement avec le nôtre. «Edition impr. vers 1530. Il y a sur le titre une vignette représentant un homme et une femme, et au verso du dernier f. se voit la marque de M. Angier». (Brunet). «Un Normand, Jehan Macé, le frère ou tout au moins le proche parent du chef de cette grande famille de typographes, Robinet Macé, imprimeur à Caen et libraire à Rouen, à la fin du XVe siècle, établit à Rennes, de 1500 à 1532 environ, une librairie considérable, auprès de la porte Saint-Michel, en la paroisse St-Sauveur, à l’image de St-Jeahn l’évangéliste; les Macé de Caen et de Rouen, Richard Goupil de Rouen, Laurens Hostingue de Caen, Philippe Pigouchet de Paris, etc., imprimèrent un grand nombre de volumes pour ce libraire, qui était en quelque sorte représentant, en Bretagne, de la librairie normande, et se chargeait du placement des excellentes et nombreuses impressions de Rouen et de Caen. Son nom figure encore vers 1530 sur une édition de la ‘belle Maguelonne et de Pierre de Provence’ ‘imprimée à Rouen par Richard Goupil, pour Michel Augier libr. de l’univ. de Caen, pour Jean Macé à Rennes, et pour Rich. Macé, demeurant à Rouen’». (Dictionnaire de géographie ancienne et moderne à l’usage du libraire et de l’amateur de livres, p. 1074). «Rouen, s.d. vers 1520. Brunet cites only the Heber copy and the present (? one and the same). Rare edition of this ‘ancien roman populaire, mis souvent ‘en mailleur langage que précédemment’ et dont la première redaction paraît antérieure à l’an 1450. Fauriel l’a considéré comme appartenant à la littérature provençale. Selon Victor Le Clerc, il aurait été écrit en provençal ou en latin au XIVe siècle, et serait l’œuvre du chanoine Bernard de Triviez’. Vapereau, Dict. des Litt. According to the introduction the romance was put into its present form in 1453. Clément Marot wrote an Epistre de Maguelonne a son amy Pierre de Provence. On the present title is a fine woodcut of the lovers, below one line of type. At end is the remarkable device of M. Angier, represented by S. Michael. Many criblée initials in the text, the first and last being two different A’s crowned and with the fleur-de-lis and the ermine of Brittany, evidently in compliment to Anne de Bretagne… This edition, although placed by Brunet after J. de Channey’s 1542, should presumably precede it.” (Fairfax Murray, n°447, à propos du present exemplaire). Rédigé au XIIe siècle par Bernard de Trevies, ce roman réputé met en scène les aventures sentimentales de Pierre, fils du comte de Provence et de la belle Maguelonne, fille du roi de Naples, marquées par la séparation des deux amoureux et conclues sur leurs retrouvailles finales. Pierre est parti faire ses armes à Naples, où il tombe amoureux de Maguelonne. Ils se fiancent, mais Pierre veut revoir ses parents et Maguelonne part avec lui en secret. En chemin, ils se reposent. Maguelonne s'endort tandis que Pierre la contemple puis tire du corsage de son amie les trois anneaux qu'il lui avait offerts et qu'elle avait enveloppés dans une étoffe de soie rouge. Attiré par la couleur, un oiseau rapace s'empare du sachet. En cherchant à le lui reprendre, Pierre prend la mer sur une barque et des Sarrasins le capturent ; il vivra longtemps chez eux. Maguelonne de son côté se réveille, abandonnée. Après maintes aventures, elle fondera au « Port Sarrasin » un hôpital pour les pèlerins. Un jour, on pêche un poisson et dans son ventre on retrouve les trois anneaux. Le roman s'achève après les retrouvailles des amants et leur mariage. Les deux rédactions de cette histoire, l'une, plus ancienne, de la première moitié du XVe siècle, l'autre plus courte, de 1453, apparurent dans l'entourage de la maison d'Anjou-Provence avant d'être imprimées à Lyon vers 1480. Ce roman de chevalerie connut de tout temps un immense succès comme en attestent les diverses traductions en langues étrangères (Cervantès le cite d’ailleurs deux fois) et le grand nombre d'éditions qui se sont poursuivies jusqu'au XVIIe siècle et bien au delà dans la collection de la « Bibliothèque bleue ». L’illustration, gravée sur bois, comporte une belle vignette montrant les deux amants, des vignettes historiées à fond criblé, et la belle marque de Michel Angier représentant Saint Michel et deux anges disputant l’écu du libraire à un diable cornu. Les bibliographes soulignent l’extrême rareté de la plupart des éditions de ce roman qui ont toutes atteint des adjudications élevées dans les ventes publiques. Précieux exemplaire cité par Brunet qui ne répertorie qu’un autre exemplaire de la présente édition, ces deux exemplaires ne formant qu’un seul et même exemplaire selon Fairfax Murray : 220 fr. mar. v. Bertin (le présent exemplaire); 6 liv. 16 s. 6 d. Heber. Prestigieux exemplaire de l’un de nos premiers romans de chevalerie provençaux, relié en maroquin vert finement orné du XIXe siècle et provenant des bibliothèques Armand Bertin, Ambroise Firmin-Didot, Fairfax Murray et Edmée Maus. Provenance: Armand Bertin (ex libris gravé), A. Firmin-Didot (ex libris gravé), Fairfax Murray (étiquette de bibliothèque portant le n°447), Edmée Maus (ex libris).
Véra Feyder, Eiji Usami, Maltézos, Yamada, Teunao Aïda, Yasse Tabuchi, Léo Breuer, Bernard Rancillac, Carreno, Key Sato, Michel Seuphor, Ernest Haumesser, Henry Galy-Carles, Scheerbart.
Reference : 100752
(1962)
Sceaux Henri Chopin 1962 190x190mm Participations de Véra Feyder, Eiji Usami, Maltézos, Yamada, Teunao Aïda, Yasse Tabuchi, Léo Breuer, Bernard Rancillac, Carreno, Key Sato, Michel Seuphor, Ernest Haumesser, Henry Galy-Carles, Scheerbart. (100752)
190x190mm Couverture souple 72 pages.
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Lyon, Association lyonnaise des cinquante "La Belle Cordelière", 1932. Grand in-4, 86 pp., maroquin aubergine d'Huser, encadrement intérieur de même peau orné d'un filet doré, dos à nerfs, doublure de maroquin blanc, garde de soie moirée beige, tranches dorées, couvertures conservées, chemise de demi-maroquin à bandes aubergine doublée de basane ocre, étui bordé de même.
Édition illustrée des aquarelles de Bernard Joseph gravées sur bois par Jacques Beltrand. Un des 50 exemplaires réservés aux bibliophiles de l'Association lyonnaise des cinquante, celui-ci l'exemplaire nominatif de René Tissot. L'exemplaire a été enrichi de deux aquarelles originales signées de Bernard et de suites des illustrations en 4 ou 5 états décomposant les couleurs. Il comprend le menu du dîner de lancement de la publication. Superbe reliure de maroquin doublé signée Huser. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Chêne, 1972, 260x210mm, 80p., relié d'un dos plastique.
Introduction de Sergio Leone, 90 photographies imprimées sur des pages dépliantes par séquences. Ses séquences sont des « mini » mises en scène humoristiques détruisant la logique par l’absurde. De même que le réel peut devenir « sur-réel », le banal atteint ici au « surbanalisme".Edition originale, bel exemplaire.Long envoi autographe signé au galériste Georges Bardawil (1934-2019)qui montra le travail de Plossu dans sa Photogalerie de la2 rue Christine dans le VIème arrondissement de Paris. (103425)Joint l’affiche signée par Plossu 60x48cm, de l’exposition collective Bernard Plossu-Pablo Monasterio à la Photogalerie en septembre 1976.
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Paris, Ambroise Vollard, 1928. In-4, 412 pp., maroquin doublé rouge Bourgogne de Jean Lambert, dos long orné du titre doré, doublure bord-à-bord de basane bordeaux ornée d'un filet doré en encadrement sur les contreplats, garde de soie côtelée lie-de-vin, garde supplémentaire de papier granité doré et argenté, tranches dorées, couverture conservée, étui bordé (frottements à l'étui, dos légèrement éclairci, pâles décharges).
Édition illustrée de 300 bois gravés en noir et rouge d'Émile Bernard. Un des 300 exemplaires tirés sur vergé d'Arches, seul papier annoncé. Outre les bois à pleine page, l'ouvrage est orné de lettrines et culs-de-lampe en rouge du même artiste. Belle édition illustrée par Émile Bernard dans une imposante reliure de maroquin doublé signée Jean Lambert. Carteret, Livres illustrés, IV, 172 : "Belle édition recherchée et cotée ." Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Genève, , 1771. Petit in-8 de 494-(2) pp.CLEMENT (Jean-Marie-Bernard). Nouvelles observations critiques sur différens sujets de littérature. Par M. Clément. A Amsterdam et se trouve à Paris, chez Moutard, 1772. Petit in-8 de (4)-497-(2) pp.2 vol. in-8, veau havane marbré glacé, dos orné à nerfs, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale. « Jean-Marie-Bernard Clément, né à Dijon, le 25 décembre 1742, fut d'abord destiné au barreau; mais il montra tant d'aversion pour cette carrière, que ses parents lui permirent de se livrer tout entier à l'étude des belles-lettres. Il obtint encore très jeune une chaire au collège de Dijon, qu'il quitta bientôt par suite d'un démêlé avec ses chefs, à qui il écrivit même une lettre aussi vive qu'imprudente; car ces messieurs. se trouvant offensés, provoquèrent contre lui un arrêt du parlement; mais Clément avait su le prévoir, et il était déjà en sûreté à Paris. Ce littérateur avait un caractère franc, mais brusque, avec un goût sévère et un penchant à la critique; il ne pardonnait jamais, en matière de littérature, les fautes de ses ennemis ou de ses amis, quelle que fût leur réputation littéraire. Clément avait été d'abord grand admirateur de Voltaire, et quoique depuis son admiration se fût bien ralentie, il n'aurait pas pensé à diriger contre lui sa critique sans une circonstance particulière. Saint-Lambert avait proclamé le vieillard de Ferney Vainqueur des deux rivaux qui couronnent la scène.Clément vit dans ce vers un outrage fait à la mémoire de Racine et de Corneille. Il réclama contre la sentence de l'auteur des Saisons; et de la critique d'un seul vers naquit une dispute aussi longue qu'opiniâtre. Voltaire s'en vengea à sa manière, il l'accabla d'un torrent d'injures, et lui donna le nom d'Inclément que tout le monde a retenu. Saint-Lambert fut encore moins indulgent, car il parvint à faire renfermer au Fort-l'Evêque celui qui avait osé critiquer son poème. J.-J. Rousseau, indigné d'une tyrannie qui mettait aux fers un écrivain dont le seul crime était d'avoir trouvé des vers mauvais, et d'avoir osé le dire, employa son crédit en sa faveur, et le fit sortir trois jours après. Clément obtint même la permission de publier la Critique contre le poème des Saisons. Cette aventure ne l'empêcha pas d'écrire avec la même ardeur; il eut dans la suite de vifs démêlés avec La Harpe; mais ils se réconcilièrent après la révolution, et ils devinrent amis. Clément avait commencé la célébrité de Lebrun, en faisant connaître le mérite de quelques-unes de ses poésies; mais il cessa de le voir dès que ce poète fut devenu le Pindare de la révolution, et fit même contre lui une épigramme qui éteignit tout à fait leur amitié. Clément mourut à Paris le 3 février 1812 » (A. Henry, Histoire de l'éloquence avec des jugements critiques sur les plus célèbres, 1858).Bel exemplaire.
Paris, L'Illustration, 1910-1937. 11 vol. in-4, broché, couverture originale imprimée, chemise et étui cartonnés modernes (quelques minuscules déchirures et frottements, déchirures à la pièce de titre, quelques taches).
Réunion de 10 numéros de L'Illustration théâtrale et de La Petite Illustration (le changement de titre s'opère entre 1913) consacrés à Tristan Bernard. Cette revue accompagnait L'Illustration et publiait des pièces de théâtre en intégralité. 1- Numéro 149 du 14 mai 1910 comprenant Le Danseur inconnu. 2- Numéro 214 du 18 mai 1912 comprenant Le Petit Café. 3- Numéro 90 du 25 mars 1922 comprenant My Love... "mon amour"! 4- Numéro 290 du 19 juin 1926 comprenant Le Perdreau de l'année (numéro en double). 5- Numéro 505 du 29 novembre 1930 comprenant Langrevin père et fils. 6- Numéro 559 du 9 janvier 1932 comprenant Le Sauvage. 7- Numéro 598 du 22 octobre 1932 comprenant Le Sexe fort. 8- Numéro 567 du 5 mars 1932 comprenant La Crise ministérielle (mais également Le Voyageur et l'Amour de Paul Morand et La Rente viagère de Gabriel d'Hervilliez). 9- Numéro 612 du 4 février 1933 comprenant Le Prince charmant et l'École du piston. 10- Numéro 840 du 25 septembre 1937 comprenant La Partie de bridge (ainsi que Le Bureau central des Idées d'Alfred Gehri et Certain général Bonaparte de Maxime-Léry). Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Galerie Bernard Dulon Paris, 24 é Biennale des Antiquaires 2008, in/4, reliure éditeur cartonné avec jaquette, un accroc sur le dos de la jaquette, illustrations en noir, photographies de Hugues Dubois et Nicolas Bruant, traduction Martine Lenfant, conception et mise en page Alain Weill.
Galo ou Mnde, Pot à pharmacie anthropomorphe Air stylistique Dan, Côte d'Ivoire, masque féminin Grébo Libéria, masque Grebo-Krou frontière Côte d'Ivoire Libéria, masque de la société du Gyé Sud du pays Gouro Côte d'Ivoire, ...
La première critique gastronomique adressée aux anglais par un français. « Des plaisirs de la table chez les anglais… ». L’exemplaire finement relié pour Madame de Pompadour, la protectrice de l’auteur. Amsterdam (Paris) 1751. 3 tomes en 3 volumes in-12 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., lvi pp. de préface, 346 pp., (1) f. de fautes à corriger, (1) f.bl. ; II/ (1) f.bl., (2) ff., 380 pp. (1) f.bl. ; III/ (1) f.bl., (2) ff., 412 pp. (1) f.bl. Reliés en plein maroquin rouge de l’époque, large roulette richement dorée encadrant les plats, armes frappées or au centre, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane, filet doré sur les coupes, roulettes intérieures dorées, tranches dorées. Reliures de l’époque. 165 x 96 mm.
Troisième édition française, augmentée d’une longue préface de l’auteur, de l’un des principaux traites compares de politique économique entre la France et l’Angleterre au milieu du XVIIIe siècle et du premier essai de gastronomie comparée. Cioranescu, II, 37992 ; Quérard, La France littéraire, V, 15. Les Lettres de Le Blanc écrites d’Angleterre à Helvetius, Buffon, Crébillon, Montesquieu, maupertuis … sont une très intéressante peinture des mœurs anglaises du XVIIIe siècle. Cet « ouvrage fort estime parmi les gens de lettres » qui avait été publié pour la première fois à Paris en 1745 fut rapidement traduit puis critiqué par les anglais (édition de Londres, 1747). La présente édition est recherchée en raison de la longue préface de 56 pages ajoutée par l’auteur au début du volume dans laquelle il analyse les diverses critiques de son livre données par les anglais. Ces lettres adressées aux grands esprits français de l’époque offrent une intéressante comparaison des gouvernements, des politiques et des mœurs anglais et français. L’auteur y aborde des thèmes aussi divers que la littérature, le théâtre, les jardins, la gastronomie ou encore les goûts des deux peuples décrits. L’une des lettres les plus célèbres est la Lettre XLII « A Monsieur le Marquis du Tenail » intitulée « Des plaisirs de la Table chez les Anglais, de leurs Tostes »… Cette lettre est en effet la première critique gastronomique adressée par un auteur français aux coutumes culinaires anglaises. Dans le tome 2, Le Blanc édite une partie de la traduction de la tragédie d’Oroonoko qui met en scène les rapports entre les colons anglais et les noirs esclaves de la Guyane anglaise. « Jean-Bernard Le blanc (1707-1781) embrassa l’état ecclésiastique et débuta dans la carrière des lettres par un ‘Poème sur les gens de lettres de Bourgogne’. Il vint ensuite à Paris, s’y fit des protecteurs, et publia des ‘Elégies, avec un discours sur ce genre de poésie’ (Paris, 1751). L’abbé Le blanc voyagea en Angleterre et publia à son retour : ‘Lettres d’un Français sur les Anglais’ (Paris, 1745, 3 vol. in-12). Cet ouvrage, réimprimé en 1749, 1751 et 1758 contribua principalement à la réputation de l’auteur […]. Quoiqu’il fût membre des académies della Crusca et des Arcades de Rome, de l’institut de Bologne et honoraire de la Société des sciences et des arts de Dijon, l’abbé Le blanc sollicita trente ans, sans pouvoir l’obtenir et sans se rebuter, une place à l’académie française. Pour l’en dédommager, Mme de Pompadour fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi, supprimée par le contrôleur-général Orry. Il en jouit jusqu’a sa mort, en 1781. » (Biographie Universelle, pp. 483-484). « L’ouvrage qui a le plus contribué à sa réputation, est celui de ses ‘Lettres sur les anglais’, 1758, 3 vol. in-12. On y trouve des choses bien vues, des jugemens sains, des pensées judicieuses » (Les siècles littéraires de la France, p. 265). Précieux exemplaire finement relié à l’époque en maroquin rouge aux armes de Madame de Pompadour (1721-1764). Cette provenance confère un intérêt particulier à cet exemplaire puisque l’on sait que Madame de Pompadour était la protectrice de l’Abbé Le Blanc et que c’est elle qui fit rétablir en sa faveur la place d’historiographe des bâtiments du Roi qu’il occupa jusqu’à sa mort. Provenance : la Marquise de Pompadour (relié à ses armes) et Institutionis DD. Bernard et Auger avec ex libris.
Editions littéraires de France, 1945. In/4 broché sous étui cartonné, couverture illustrée d’une vignette, rempliée, illustrations (bois) in-texte de Lucien Boucher, 122 pages.
Exemplaire numéroté sur velin de Rives, non coupé en excellent état (défauts à l’étui).Tristan Bernard, de son vrai nom Paul Bernard, né à Besançon le 7 septembre 1866 et mort à Paris le 7 décembre 1947, inhumé au cimetière de Passy, romancier et auteur dramatique français. Il est célèbre pour ses mots d'esprit. Il aurait inventé le jeu des petits chevaux.Lucien Boucher dessinateur, graveur, affichiste et illustrateur français né à Chartres en 1889 et mort en 1971. Diplômé de l’École de céramique de Sèvres, il commence sa carrière en tant que caricaturiste pour l'hebdomadaire humoristique Le Rire et contribue également à quelques numéros de Fantasio. Il se consacre principalement à partir des années 1920 à la création d'affiches pour le cinéma et la publicité et réalise de nombreuses lithographies inspirées du surréalisme. Il est connu principalement pour une série d'affiches publicitaires et de planisphères réalisés pour Air France.
Editions de la Revue Blanche, 1901. In/8 (18 x 12 cm) reliure demi-basane marine, dos à nerfs à titres dorés, 303 pages.
Tristan Bernard, de son vrai nom Paul Bernard, né à Besançon le 7 septembre 1866 et mort à Paris le 7 décembre 1947, inhumé au cimetière de Passy, romancier et auteur dramatique français. Il est célèbre pour ses mots d'esprit.