Paris, Lagarde jeune, Frédéric Preux, et chez tous les marchands de nouveautés [Imprimerie de P. Dupont et Laguionie], 1833, in-8, titre, 98 pp., en feuilles.
Procès intenté en mars 1833 contre Louis Bergeron (1811-1890) et Philippe-François-Hippolyte Benoist (1807-1866), respectivement comme auteur et complice d'un attentat manqué contre la vie de Louis-Philippe : lors de l’ouverture des Chambres, sur le passage du cortège de Louis-Philippe sur le pont Royal, un coup de feu fut tiré sur le roi sans l’atteindre, et les deux jeunes gens furent arrêtés. Faute de preuves, ils furent cependant acquittés. Durant les débats, Bergeron prononça un discours qui fit sensation et lui attira les bonnes grâces d'Armand Marrast : "Je le dis hautement, je suis républicain ; j’ai la conviction que la monarchie est impuissante à faire le bonheur du peuple". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT