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LE TUBE 1233. « Avec une batterie de 75 ». « Souvenirs dun chef de pièce (1915-1916) ». Précédé de SOUVENIRS SUR PAUL LINTIER, par Henri Béraud.
Plon-Nourrit & Cie, imprimeurs-éditeurs. 1917. In-8° broché. Couverture vert deau. Portrait photographique de lauteur en frontispice. 284 pages. E.O. sur papier ordinaire. [100 pur fil Lafuma]. Bon état. (Dupont, P2). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Paul Lintier est mort au front le 15 mars 1915. Ces feuilles de route, est-il signalé dans " Le Tube 1233 ", « ont été ramassées sur son corps sanglant par les soins de ses amis et compagnons darmes servants de la pièce 1233 ». " Le Tube 1233 " fait suite à " Ma Pièce " ; ces deux livres, quoiquoubliés aujourdhui, comptent parmi les meilleurs récits sur la Première Guerre mondiale. Lhistorien de cette guerre, John Norton Cru, tenait luvre de Paul Lintier pour un des meilleurs témoignages littéraires de la Première Guerre mondiale. /// « Paul Lintier, de loin le plus grand écrivain de la guerre, lespoir assassiné de notre génération. » (Béraud, " Quas-tu fait de ta jeunesse ? ", VI, III)
LE TUBE 1233. « Avec une batterie de 75 ». « Souvenirs dun chef de pièce (1915-1916) ». Précédé de SOUVENIRS SUR PAUL LINTIER, par Henri Béraud.
Plon-Nourrit & Cie, imprimeurs-éditeurs. 1917. In-8°, reliure demi-maroquin prune à coins, dos à cinq nerfs, tranche supérieure dorée, pages non rognées, couverture conservée (J.-F. Barbance). Ex-libris gravé. Portrait photographique de lauteur en frontispice. 284 pages. E.O. 1/100 sur pur fil Lafuma, seul grand papier. [100 pur fil Lafuma]. Très bel exemplaire, superbement relié. (Dupont, P2). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Paul Lintier est mort au front le 15 mars 1915. Ces feuilles de route, est-il signalé dans " Le Tube 1233 ", « ont été ramassées sur son corps sanglant par les soins de ses amis et compagnons darmes servants de la pièce 1233 ». " Le Tube 1233 " fait suite à " Ma Pièce " ; ces deux livres, quoiquoubliés aujourdhui, comptent parmi les meilleurs récits sur la Première Guerre mondiale. Lhistorien de cette guerre, John Norton Cru, tenait luvre de Paul Lintier pour un des meilleurs témoignages littéraires de la Première Guerre mondiale. /// « Paul Lintier, de loin le plus grand écrivain de la guerre, lespoir assassiné de notre génération. » (Béraud, " Quas-tu fait de ta jeunesse ? ", VI, III)
UN PEINTRE : ADRIEN BAS. Avec une préface par Henry Béraud et un portrait par Francisque Laurent.
Lyon. Luvre Nouvelle. Sans date. [1914]. Plaquette in-8° brochée. Portrait dAdrien Bas dessiné par Francisque Laurent en frontispice. VIII + 21 pages. E.O. (pas de grand papier). Rare. Très bon état. (Dupont, P1). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Voyageur, inventeur, fin gourmet, grand excentrique et bon peintre, de surcroît Adrien Bas est une figure très attachante de lEcole lyonnaise. Influencé par Cézanne, membre de léphémère groupe des « Ziniars », il peut être considéré comme un passeur entre lEcole lyonnaise « classique » et des tendances artistiques plus modernes. Son principal marchand, le riche et original gidien Renaud Icard, fait son portrait dans le roman " Calvaire de Roses " (Renaissance du Livre, 1929). Béraud fut, en 1912, le premier et plus ardent défenseur dAdrien Bas dans " lEcole moderne de peinture lyonnaise ". /// « Que dire ? Parler de laspect du peintre, de ses chapeaux, de ses habitudes ; citer quelques-uns de ses dadas, son extraordinaire ingéniosité, ses inventions, son amour de la mécanique, sa connaissance des cuisines exotiques ; dire quil fut alpiniste, parcourut lArabie, construisit des yoles, inventa deux manières de préparer les filets de dorades, et prit des brevets pour des accessoires dautomobile ? Expliquer lâme de cet excentrique par limmensité de ses lectures et par linlassable curiosité de son esprit, certes, je le pourrais faire et ce serait même la raison dêtre de cet avant-propos. Car, pour le reste, je veux dire pour létude du véritable Adrien Bas, du grand paysagiste lyonnais, du seul peintre que son art rapproche de Guindrand, de Carrand, de ceux enfin qui sattachèrent à rendre les brumes argentées de mon pays pour dire cela, mon cher Lintier, je ne connais point de meilleure plume que la vôtre. » (Préface dHenry Béraud)
UN PEINTRE : ADRIEN BAS. Avec une préface par Henry Béraud et un portrait par Francisque Laurent.
Lyon. Luvre Nouvelle. Sans date. [1914]. Plaquette in-8° brochée. Portrait dAdrien Bas dessiné par Francisque Laurent en frontispice. VIII + 21 pages. E.O. (pas de grand papier). Rare. Exemplaire un peu usagé, quelques piqûres, brochage flottant ; convenable cependant (Dupont, P1). /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Voyageur, inventeur, fin gourmet, grand excentrique et bon peintre, de surcroît Adrien Bas est une figure très attachante de lEcole lyonnaise. Influencé par Cézanne, membre de léphémère groupe des « Ziniars », il peut être considéré comme un passeur entre lEcole lyonnaise « classique » et des tendances artistiques plus modernes. Son principal marchand, le riche et original gidien Renaud Icard, fait son portrait dans le roman " Calvaire de Roses " (Renaissance du Livre, 1929). Béraud fut, en 1912, le premier et plus ardent défenseur dAdrien Bas dans " lEcole moderne de peinture lyonnaise ". /// « Que dire ? Parler de laspect du peintre, de ses chapeaux, de ses habitudes ; citer quelques-uns de ses dadas, son extraordinaire ingéniosité, ses inventions, son amour de la mécanique, sa connaissance des cuisines exotiques ; dire quil fut alpiniste, parcourut lArabie, construisit des yoles, inventa deux manières de préparer les filets de dorades, et prit des brevets pour des accessoires dautomobile ? Expliquer lâme de cet excentrique par limmensité de ses lectures et par linlassable curiosité de son esprit, certes, je le pourrais faire et ce serait même la raison dêtre de cet avant-propos. Car, pour le reste, je veux dire pour létude du véritable Adrien Bas, du grand paysagiste lyonnais, du seul peintre que son art rapproche de Guindrand, de Carrand, de ceux enfin qui sattachèrent à rendre les brumes argentées de mon pays pour dire cela, mon cher Lintier, je ne connais point de meilleure plume que la vôtre. » (Préface dHenry Béraud)
UN CROQUANT.
E. Basset & Cie, éditeurs. 1913. In-8°, reliure bradel demi-chagrin bleu, couverture conservée (reliure moderne). 248 pages. E.O. sur papier ordinaire. [2 japon / 5 Normandy velum]. /// Notre catalogue " Henri Béraud " est disponible sur simple demande.
Envoi autographe de Paul Lintier, qui mentionne : « De la part de Henry Béraud ». Rare. Bon état.
