S.l., (XVIIIe siècle) 6 vol. in-folio, environ 2200 pages, veau brun marbré glacé, dos lisses cloisonnés et fleuronnés avec pièces de titre grenat, armoiries dorées au centre des plats, coupes filetées, tranches mouchetées (rel. de l'époque). Qqs petits défauts d'usage sans gravité.
"Qui a eu plus de part que celse a toutes ces intrigues de Cour ?" (La Bruyere à propos du Baron de Breteuil).D'une famille de grands serviteurs de l'État, frère d'un intendant des finances, il fut nommé lecteur ordinaire du roi en 1677, et employé à une mission diplomatique auprès du duc de Mantoue de 1682 à 1684. Fait alors conseiller du roi, il exerça la charge d'introducteur des ambassadeurs de 1698 à 1716 (en premier semestre). Personnage saillant de la Cour par sa position, il est évoqué par plusieurs écrivains de son époque – à son avantage sous les traits de Cléante dans l'ouvrage de sa maîtresse la présidente Ferrand, Histoire des amours de Cléante et de Bélise (1689), et dans des portraits-charges par La Bruyère et Saint-Simon.Dans le chapitre « Du Mérite personnel » des Caractères, La Bruyère écrit de lui : « Celse est d'un rang médiocre, mais des grands le souffrent ; il n'est pas savant, il a relation avec des savants ; il a peu de mérite, mais il connaît des gens qui en ont beaucoup ; il n'est pas habile, mais il a une langue qui peut servir de truchement, et des pieds qui peuvent le porter d'un lieu à un autre. C'est un homme né pour les allées et venues, pour écouter des propositions et les rapporter, pour en faire d'office [...], pour réussir dans une affaire et en manquer mille, pour se donner toute la gloire de la réussite, et pour détourner sur les autres la haine d'un mauvais succès. Il sait les bruits communs, les historiettes de la ville ; il ne fait rien, il dit ou il écoute ce que les autres font, il est nouvelliste [...] Il est entré dans de plus hauts mystères, il vous dit pourquoi celui-ci est exilé, et pourquoi on rappelle cet autre [...] Qui a eu plus de part que Celse à toutes ces intrigues de Cour ? et si cela n'était pas ainsi, s'il ne l'avait du moins rêvé ou imaginé, songerait-il à vous le faire croire ? Aurait-il l'air important et mystérieux d'un homme revêtu d'une ambassade ? »Dans ses Mémoires (année 1698), Saint-Simon insiste également sur plusieurs des mêmes points : « C'était un homme qui ne manquait pas d'esprit mais qui avait la rage de la cour, des ministres, des gens en place ou à la mode, et surtout de gagner de l'argent dans les partis en promettant sa protection. On le souffrait et on s'en moquait. »MEMOIRES CONÇUS COMME UNE SUCCESSION DE RECITS COMMENTES, suivant un ordre chronologique : le baron de Breteuil précise, pour les ambassades mentionnées, les entrées à Paris, les ordres de marches, le déroulement des audiences publiques et secrètes accordées par le roi, les visites rendues aux princes et princesses du sang, en accompagnant ses relations de remarques historiques et synthétiques sur des points d'étiquette. Certaines remarques se développent en véritables petits traités autonomes : « Des petites filles de France », « De la manière dont Monsieur reçoit un prince souverain », « Réception des généraux d'ordre [religieux] », « Cérémonial qui s'observe lorsque le roy donne le bonnet à un cardinal françois », etc.LE BARON DE BRETEUIL EVOQUE LES AMBASSADEURS DE TOUTE L'EUROPE, MAIS AUSSI DES PAYS LOINTAINS, Maroc (1699), « Moscovie, Turquie, Siam & Maroc » (annexe de l'année 1714) ou Perse (1715), et livre en regard le récit de quelques entrées d'ambassadeurs français dans les Cours étrangères, notamment à Londres et à Vienne.IL RELATE DES MOMENTS IMPORTANTS DE LA VIE DE COUR SOUS LOUIS XIV, notamment l'annonce de l'avènement du duc d'Anjou comme roi d'Espagne (« Mr, voilà le roy d'Espagne », 1700, p. 441), la cérémonie d'hommage du duché de Bar entre les mains du roi par le duc de Lorraine (1699), les négociations et réjouissances pour les mariages du duc de Mantoue (1704) ou du duc de Berry (1710), les deuils pour les morts de Philippe d'Orléans, (1701), du duc de Bretagne (1705), du grand dauphin (1711), du duc et de la duchesse de Bourgogne (1712), du duc de Berry (1714), etc.LE BARON DE BRETEUIL DONNE A TITRE DOCUMENTAIRE DES COPIES DE TEXTES AFFERENTS : une ordonnance royale, des mémoires au roi, des correspondances échangées avec le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, un bref pontifical, des lettres d'ambassadeurs. Il livre également des extraits des mémoires de Nicolas Sainctot, introducteur des ambassadeurs durant l'autre semestre de chaque année, des passages des Mémoires de Claude Labbé de Villeras, secrétaire à la conduite des ambassadeurs sur la même période, un extrait du célèbre Journal du marquis de Dangeau, ou encore une relation écrite par Hardouin Le Fèvre de Fontenay, qui parut dans le Mercure de France en 1715 sous le titre Journal historique du voyage de l'ambassadeur de Perse en France. Il complète le tout avec quelques extraits de périodiques (Gazette, The London Gazette).AVEC LE DESSIN D'UN PLAN DE TABLE.Il existe plusieurs autres exemplaires de ces Mémoires, conservés à la bibliothèque de l'Arsenal, à la bibliothèque de Rouen, et au château de Breteuil. Plusieurs extraits en furent d'abord publiés, avant qu'Évelyne Lever en donne l'édition intégrale en 1992 (réédition en 2009).« Je m'en vais mais l'État demeurera toujours... »RECIT DE LA MORT DE LOUIS XIV, EXTRAIT DU JOURNAL DU MARQUIS DE DANGEAU, EN COPIE ANTERIEURE A SA PUBLICATION. Cet important journal ne serait édité pour la première fois que partiellement par Voltaire en 1770 et intégralement par Soulié et Dussieux en 1854-1860. Le présent extrait (ici pp. 321-344 de l'annexe de l'année 1715) figure dans le tome XVI de l'édition Soulié (1859, pp. 127-128).« ... "Pour vous, Madame [la duchesse de Ventadour, gouvernante du futur Louis XV], j'ay bien des remerciements à vous faire du soin avec lequel vous élevés cet enfant, et de la tendre amitié que vous avez pour luy, je vous prie de luy continuer, et je l'exhorte à vous en donner toutes les marques possibles de reconnoissance". Après quoy il a encore embrassé le dauphin par deux fois, et en fondant en larmes, il luy a donné sa bénédiction, le petit prince mené par la duchesse de Vantadour sa gouvernante en est sorty en pleurant, et ce tendre spectacle nous a tiré des larmes à tous.Un moment après le roy a envoyé quérir le duc du Mayne, et le comte de Toulouze, et leur a parlé la porte fermée, il a fait la même chose avec le duc dOrléans qu'on a été quérir dans son apartement où il étoit retourné. Dans le moment que ce prince sortoit de de sa chambre, Sa Majesté l'a rapellé jusqu'à deux fois.A midy et demy le roy a entendu la messe dans sa chambre avec la même attention qu'il a accoutumé de l'entendre le jour qu'il a pris médecine, les yeux toujours ouverts, en priant Dieu avec une ferveur surprenante... La messe finie, il a fait approcher de luy le cardinal de Rohan et le cardinal de Bissy auxquels il a parlé pendant une minute, et en finissant de leur parler, il a adressé la parolle à haute voix à tous ce que nous étions de ses officiers dans la ruelle, et auprès de son balustre, nous avons tous aproché de son lit, et il nous a dit :« MESSIEURS, JE SUIS CONTENT DE VOS SERVICES, vous m'avez fidellement servuy et avec envie de me plaire. Je suis fâché de ne vous avoir pas mieux récompensé que j'ay fait, les derniers tems ne l'ont pas permis.JE VOUS QUITTE AVEC REGRET, SERVEZ LE DAUPHIN AVEC LA MEME AFFECTION QUE VOUS M'AVEZ SERVY. C'est un enfant de cinq ans qui peut essuyer bien des traverses, car je me souviens d'en avoir beaucoup essuyé pendant mon jeune âge.JE M'EN VAIS MAIS L'ETAT DEMEURERA TOUJOURS, soyez y fidèlement attachez et que votre exemple en soit un pour tous mes autres sujets, soiés tous unis, et d'accord, c'est l'union et la force d'un Etat.ET SUIVEZ LES ORDRES QUE MON NEVEU [LE FUTUR REGENT] VOUS DONNERA. IL VA GOUVERNER LE ROYAUME, J'ESPERE QU'IL LE FERA BIEN. J'ESPERE AUSSY QUE VOUS FEREZ TOUS VOTRE DEVOIR, QUE VOUS VOUS SOUVIENDRES QUELQUES FOIS DE MOY".AUX DERNIERES PAROLLES NOUS SOMMES TOUS FONDUS EN LARMES, et rien ne peut exprimer les sanglots, l'affliction et le déespoir de tout ce que nous étions... » (pp. 332-333).« M. de Saint-Simon répondit brusquement que non... »LA CASSATION DU TESTAMENT DE LOUIS XIV SOUS LA PRESSION DU REGENT ET DES DUCS DONT SAINT-SIMON EN 1715.« Relation de ce qui s'est passé au Parlement le lundy 2e septembre 1715. Messieurs les ducs avoient préparé leurs contestations contre ce qu'ils prévoyaient se devoir passer et même avoient prévenu M. le duc d'Orléans... M. le duc d'Orléans ayant entendu la messe vint à la Grande Chambre accompagné de messieurs les princes du sang. Avant que de prendre place, il parla quelque tems debout assés bas à M. le premier président en faveur des ducs. Aussitost M. l'archevêque et duc de Reims fit les remontrances sur la contestation présente sur les protestations par écrit qui fut remise...M. LE DUC DE SAINT-SIMON ELEVA SA VOIX POUR SOUTENIR LA PROTESTATION et demander qu'il luy en fut donné acte. Il interpella M. le duc d'Orléans s'il n'avoit pas promis à messieurs les ducs de faire régler leurs prétentions avant que l'assemblée fut fermée. M. le président de Novion prit la parolle, et dit qu'à l'occasion d'une assemblée aussy auguste convocquée pour les plus importantes affaires de l'Etat, il étoit hors de propos de mêler une contestation qui étoit entre des particuliers. M. le premier président dit que pour finir il n'y avoit qu'à donner acte à messieurs les ducs, que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit nuire à leurs prétentions.CELA AINSY APAISE, M. LE DUC D'ORLEANS PARLA EN CES TERMES : "Messieurs, après tous les malheurs qui ont accablé la France, et la perte que nous venons de faire d'un grand roy, notre espérance est en celuy que Dieu nous a donné. C'est à luy seul, Messieurs, que nous devons à présent nos hommages, et une fidelle obéissance. C'est moy comme le premier de ses sujets qui doit donner l'exemple de cette fidélité inviolable pour sa personne... » Le manuscrit donne ensuite la teneur complète du testament de Louis XIV, et poursuit :« PENDANT LA LECTURE DU TESTAMENT, M. LE DUC D'ORLEANS NE PUT S'EMPECHER DE MARQUER SA SURPRISE PAR SES GESTES. M. le duc d'Orléans présenta ensuite à M. le premier président les codiciles du roy que M. le le chancelier luy avoit remis entre les mains ; ils furent donnés à M. de Dreux qui en fit la lecture ainsy qu'il ensuit : "Par mon testament déposé au Parlement, j'ay nommé le duc du Mayne [fils naturel légitimé de Louis XIV] pour tuteur du dauphin... Mon intention est que... il ayt toute l'autorité sur les officiers de la Maison du jeune roy, et sur les troupes qui la composent..."M. le duc du Mayne demanda d'être déchargé de la garde du roy qui luy étoit confiée, et qu'il ne devoit plus répondre de la sûreté de la personne du roy, et s'en tint au seul titre de surintendant de l'éducation du roy. Il requit sur cela les conclusions de Mrs les gens du roy... Mrs les ducs interrompirent les opinions croyant qu'elles étoient finies, et demandèrent qu'il leut fut donné acte de leurs protestations.M. LE DUC DE SAINT-SIMON INSISTANT TOUJOURS, M. DE VILLARS PRIT LA PAROLLE, et dit que le feu roy devant sa mort luy avoit fait l'honneur de luy déclarer quels étoient ses sentimens sur les contestations de Mrs les ducs, et qu'elle ne pouvoit être décidée qu'à leur avantage. M. le premier président luy répondit que le feu roy, avant de mourir, l'avoit assuré de tout le contraire...M. LE DUC DE SAINT-SIMON DEMANDANT TOUJOURS QU'IL LUY FUT DONNE ACTE, ET DISANT QUE CE N'ETOIT QUE SUR LA PAROLLE QUE M. LE DUC D'ORLEANS AVOIT DONNE à Mrs les ducs que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit leur nuire ny préjudicier, que Mrs les ducs avoient bien voulu se soumettre, M. le président de Novion luy demanda où il vouloit que cet acte fût déposé. M. le duc de Saint-Simon dit que ce devroit être au greffe. "Sur ce pied-là, répondit M. de Novion, vous nous reconnoissez donc pour vos juges.M. DE SAINT-SIMON REPONDIT BRUSQUEMENT QUE NON... M. le duc d'Orléans dit qu'il recevroit l'acte de protestation... M. le duc du Mayne fut déchargé de la garde du roy contre l'avis seul de M. le comte de Toulouze [autre fils naturel légitimé de Louis XIV] qui dit qu'il ne pouvoit donner un avis si contraire aux dernières volontés du feu roy. Ce fut ainsi que finit la séance... » (pp. 344, 346-347, 358-359, 365-367).« Une boëte de diamans avec le portrait du roy »Le baron de Breteuil consacre plusieurs passages aux présents et gratifications diplomatiques, pratique qu'il juge nécessaire mais dont il estime qu'elle doit être en nature et non sous forme monnayée pour en éviter les abus. « LE ROY M'AYANT FAIT REMETTRE ENTRE LES MAINS LE PRESENT QUE SA MAJESTE AVOIT ORDONNE POUR L'AMBASSADEUR DE VENIZE, concistant en une chaîne et une médaille du roy d'or, du poids de deux mil écus, et une boëte de diamans avec le portrait du roy d'environ quatre cent pistolles, et encore une chaîne et une médaille d'or du poids de cinq cens écus pour le secrétaire de l'ambassade, je portay ce présent à l'ambassadeur... et en même temps je fis porter par mon secrétaire à Bianchi secrétaire de l'ambassade de Venise celuy qui luy étoit destiné...LE CARACTERE BAS DE FEU BONNEUIL MON PREDECESSEUR, FORT DISSEMBLABLE DE SON PERE, AVOIT LAISSE INTRODUIRE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES UN COMMERCE MERCENAIRE, OU POUR MIEUX DIRE INFAME, au lieu des présens qui ont été en usage de tout tems, il prenoit de l'argent manuellement des ambassadeurs et du moindre envoyé... [Note corrective en marge : « Bonneuil le père étoit homme de mérite qui faisoit sa charge avec dignité, mais sur la fin de sa vie, les besoins que les débauches attirent à un vieillard le firent relâcher de la noblesse avec laquelle il avoit fait sa charge auparavant... » (février 1699, pp. 667-669).JOINT, 2 pièces : un court mémoire concernant un point d'étiquette, et une copie d'extraits des mémoires de Sainctot concernant la réception d'une ambassadrice. Avec en outre de nombreux marque-page manuscrits anciensEXEMPLAIRE AUX ARMES DES MARQUIS DE VERNEUIL (armoiries dorées sur les plats, OHR, pl. n° 2200, fer de grand format).(Cette fiche a été rédigée par M. Pierre Gheno, collaborateur de la Librairie Les Neuf Muses). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Hachette, 1881 in-8, XLVI-416 pp., index, toile violine, couv. cons. (reliure moderne). Qqs soulignures crayon.
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[MESNIL-DURAND (François-Jean de Graindorge d'Orgeville, baron de)]
Reference : 156126
À Paris, De l'imprimerie d'Antoine Boudet, 1755 in-4, XXIX-1-446-[2] pp., 16 pl. depl., veau marbré, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées de rouge (rel. de l'époque). Mors fendillé en pied sur le plat sup., qqs petites épidermures. Très légères mouillures en coins, rousseurs rares.
Brillant tacticien, Charles Graindorge d'Orgeville, baron de Mesnil-Durand (1735-1799), fut colonel au régiment Navarre infanterie et resta au service du roi jusqu'à la Révolution en qualité de maréchal de camp commandant les régiments d'Ile-de-France et Lorraine.Le baron Mesnil-Durand avait à peine vingt ans lorsqu'il publia sous l'anonymat, son traité militaire ; divisé en 15 chapitres, son Projet d'un Ordre françois en tactique, a pour objet de substituer pour l'ordre de bataille, au système qui était en usage des bataillons minces composés de 685 hommes alignés directement, des colonnes de 768 hommes à 24 de front et 32 de hauteur. L'auteur accompagne chacune de ces colonnes (qu'il désigne sous le nom de Plésions) de deux peletons de grenadiers, formés chacun de 48 hommes à 3 de hauteur, et qui s'établiraient à quelques pas en arrière sur le flanc des Plésions. Il place ensuite deux petites troupes de cavalerie, chacune de 24 hommes sur deux rangs en arrière des grenadiers. L'auteur donna à ce Projet une Suite en 1758.Mesnil-Durand défend et explique ainsi fermement la théorie de l'ordre profond, qui avait été entrevue quelques années plus tôt par le chevalier Folard et par le Maréchal de Saxe dans ses Rêveries. Folard avait en effet cru voir dans la profondeur de l'ordonnance de bataille des Grecs, la principale cause de la supériorité stratégique qu'il leur attribuait sur les tacticiens modernes. La polémique entre partisans de l'ordre profond en colonne et partisans de l'ordre traditionnel mince, fut accrue dans les années 1770, suite aux objections du chevalier Tronçon du Coudray et aux travaux du comte Guibert sur les progrès de l'artillerie. La discussion ayant acquis plus de vigueur et une telle ampleur dans les milieux militaires, le gouvernement décida alors de mettre à l'épreuve les deux systèmes stratégiques ; il les fit expérimenter au camp de manœuvre de Vaussieux, en réunissant 30000 hommes confiés au maréchal de Broglie pour l'ordre profond, au général Luckner pour l'ordre mince. Mais le résultat fut défavorable à Mesnil-Durand. Si les résultats ne furent donc pas concluants pour le système en colonne, ils permirent de faire évoluer la pensée militaire au XVIIIe siècle. Guibert qui fut son adversaire, s'orientera vers un système mixte.Exemplaire de la bibliothèque de Shirburn Castle, des comtes de Macclesfield, avec vignettes ex-libris contrecollées sur les premières gardes, et timbres secs armoriés sur les premiers feuillets. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l., s.d. (v. 1860) in-folio oblong (45 x 30 cm), 12 dessins au crayon, de 29 x 19,5 cm, sur fond bleu, contrecollés sur feuilles de papier fort, montées sur onglets, demi-basane brune, dos à nerfs orné de filets à froid, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur (reliure de l'époque). Dos très frotté et épidermé, coins abîmés.
Recueil de 12 dessins finement réalisées et décrivant apparemment la même propriété sise dans la petite commune de Baron (Oise, à 11 km de Senlis). Elles sont en partie signées, mais la signature est peu lisible, si bien que le patronyme demeure incertain.I. Vue représentant une grande maison à deux étages avec, en arrière-plan, le clocher de l'église. - II. Vue d'un étang en forêt. - III. Vue d'un sentier menant à l'intérieur de la forêt, avec, au premier plan, un groupe de femmes à l'ouvrage et d'enfants occupés à leurs jeux. - IV. Vue d'une clairière en forêt. - V. Vue d'une grande maison à l'intérieur d'un parc. - VI. Vue d'un abri forestier en lisière. - VII. Vue d'un étang avec cygnes. - VIII. Vue du même abri qu'en VI, pris sous un autre angle. - IX. Autre vue d'une maison en forêt. - X. Vue d'une façade de maison au bord d'un chemin. - XI. Vue d'une porte grillagée en forêt. - XII. Vue d'un ruisseau aménagé. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Hachette, 1881 in-8, XLVI-416 pp., index, demi-chagrin brun à coins, dos à nerf orné (reliure de l'époque). Dos insolé.
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Lyon, Vingtrinier, 1853 in-8, VIII-91 pp., demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné de filets dorés (reliure de l'époque). Dos, nerfs et mors frottés. Coins usés. Qqs rousseurs.
Le baron de Vauxonne fut maire de la division du Midi de Lyon, sous le Consulat et sous l'Empire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lyon, Vingtrinier, 1853 in-8, VIII-91 pp., demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné de filets et de papillons dorés, filets d'encadrement à froid sur les plats (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
André-Paul Sain-Rousset (1757-1837), baron de Vauxonne en 1813, fut maire de la division du Midi de Lyon, sous le Consulat et sous l'Empire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Baron Xavier ; Crampont Patrick ; Gacon Yves ; Viatteau Michel Baron Xavier Crampont Patrick Gacon Yves Viatteau Michel
Reference : 97933
(2000)
ISBN : 2842772830
ED. Rouveyre et G. Blond | Paris 1883 | 12 x 19 cm | relié
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Reliure en demi basane marron, dos à quatre nerfs sertis de filets à froid et orné de fleurons dorés, quelques légers frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Rare envoi autographe signé de Guy de Maupassant au Baron de Vaux, qui servit de modèle au personnage de Bel-Ami : "Au baron de Vaux / son ami / Guy de Maupassant". * Le recueil est composé des dix-sept nouvelles suivantes : La Bécasse, Ce cochon de Morin, La Folle, Pierrot, Menuet, La Peur, Farce normande, Les Sabots, La Rempailleuse, En mer, Un Normand, Le Testament, Aux champs, Un coq chanta, Un fils, Saint-Antoine, L'Aventure de Walter Schnaffs. Maupassant et de Vaux se connurent à la rédaction du journalGil Blas, où furent publiées plus de la moitié des nouvelles des Contes de la Bécasse."Le baron occupait le premier bureau à gauche en entrant. Le meuble principal en était le divan. Quand de jolies visiteuses venaient le voir, le baron fermait ostensiblement la porte au verrou" (Armand Lanoux, Maupassant le Bel-Ami). Ce personnage sulfureux,ancien sous-officier de cavalerie, rédigeait pour Gil Blas les articles sportifs et les échos incendiaires de première page, qu'il signait du nom du célèbre personnage de Lesage « Le Diable boiteux ». La même année que cet envoi surLes Contes de la Bécasse, Maupassant lui dédia la nouvelle«Un Sage», parue en décembre dans Gil Blas. Le baron de Vaux fut l'une des principales inspirations pourGeorges Duroy, le célèbre personnage de Bel-Ami : "[de Vaux] avait inventé son titre et il était devenu un homme important du Boulevard. Spécialiste de l'équitation, du tir et de la vénerie, pilier du Café des Variétés, 'baron du chantage, il connaissait tous les scandales de Paris'. Il publia une petite étude sur les armes, que Guy préfaça également. Le baron y montre Maupassant "de première force à la canne et à la boxe, infatigable à cet exercice auquel sa musculature d'Hercule Farnèse est merveilleusement appropriée" (Armand Lanoux). Belle marque d'amitié de Maupassant au «baron du chantage», membre de la faune pittoresque et bravache du Gil Blas,qui servit de modèlepourBel-Ami. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
MARBOT Général Baron de ( Jean-Baptiste-Antoine-Marcelin )
Reference : 100127290
(1891)
Plon 1891 in8 sous emboitage. 1891. reliure demi-basane. Bon Etat intérieur propre tranches superieures dorées
Paris, Imprimerie de Mme Veuve Bouchard-Huzard, 1867 in-8, [3] ff. n. ch., et un double feuillet de fac-similé sur papier fort, dépliant, broché sous couverture imprimée de l'éditeur. Dos défraîchi.
Rare : l'opuscule est en fait formé par le fac-similé des notes prises par le docteur Baron pour la rédaction du procès-verbal de l'autopsie du duc. Ce n'est pas ce médecin, en charge auprès des Enfants de France, et appelé au chevet du prince une heure après l'attentat, qui effectua lui-même l'ouverture, mais les docteurs Guillaume Dupuytren (1777-1835) et Roux, qui opérèrent de deux heures à sept heures de l'après-midi, le lendemain de l'assassinat. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[MAURY (Jean-Siffrein)], [SAINTE-CROIX (Guillaume-Emmanuel-Joseph Guilhem de Clermont-Lodève, baron de)]
Reference : 194052
Genève, s.n., 1790 in-8, VIII-51 pp., en feuilles, cousu.
Il est beaucoup de défenses des droits pontificaux sur Avignon et le Comtat rédigées dans le contexte des projets d'annexion de l'Assemblée, mais celle-ci est peu commune, et a été composée de concert par le futur cardinal Maury et le baron de Sainte-Croix (1746-1809), partisan des réformes, mais opposé à l'annexion, et qui devait souffrir considérablement des émeutes d'Avignon en avril 1791.Seulement deux exemplaires au CCF (Inguimbertine et Avignon). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Michaud, 1823 in-8, XI-324 pp., demi-basane fauve, dos lisse, orné (reliure de l'époque). Épidermures sur les coiffes, dos passé, coins usés, rares rousseurs.
Tulard, 783. "Mémoires très suspects de cet aventurier piémontais mêlé à diverses intrigues autour de Ferdinand VII". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Le Normant, 1806 in-12, xx-168 pp., avec un frontispice gravé par Delavux d'après Monsiau, demi-veau blond à coins, dos à nerfs orné de filets, pointillés et caissons dorés, pièces de titre et de tomaison cerise et verte, double filet doré sur les plats, tête dorée (rel. de la fin du XIXe). Dos passé, mais bon exemplaire.
Edition parue l'année de l'originale. Il s'agit d'une adaptation d'après le célèbre épyllion de Musée. Pierre Denne-Baron (1780-1854) était un privilégié de la fortune qui taquinait la muse pour se distraire, et dédiait ses immortelles compositions à Napoléon, puis aux Bourbons, en fonction de l'époque. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1914 in-4, [8]-III-265-[2] pp., portrait-frontispice, 7 planches dépliantes montées sur onglets, demi-chagrin vert à coins, dos à nerfs orné, filets dorés sur les plats, tête dorée, sous étui cartonné (reliure de l'époque). Qqs épidermures, rousseurs éparses. Envoi autographe de l'auteur.
Seconde édition. 1/25 numérotés sur papier vergé. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1914 in-4, [8]-III-265-[2] pp., portrait-frontispice, 7 pl. dépl. montées sur onglets, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné (reliure moderne).
Envoi. Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1911 in-4, III-265 pp., bradel percaline verte (reliure postérieure). Annotations au crayon.
Il manque les planches. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Calmann-Lévy, 1896-1897 2 vol. in-8, 416 pp. et 390 pp., portrait-frontispice, demi-chagrin rouge, dos à nerfs, filets dorés, couv. cons. (reliure postérieure).
Tulard, 683.Ces mémoires ne commencent qu'en 1814 avec un chapitre sur la première Restauration et un autre sur les Cent-Jours."Ses mémoires sont d'excellente qualité, très détaillés sur la vie politique et sociale de la Restauration..." (Bertier, 514). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Lahure, 1895 in-8, XXIV-350 pp., portrait en frontispice, broché. Défr., manque au dos, mouillure sur la couverture.
Tulard, 818 : "À en retenir les deux derniers chapitres : l'élection au corps législatif, le procès de Moreau que critique Lahure ; l'affaire d'Anvers en 1809 ; les événements de 1814. On notera son hostilité à l'égard de Marie-Louise (p. 275). Souvenirs écrits tardivement et parfois imprécis". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Calmann-Lévy, 1896-1897 2 vol. in-8, 416 pp. et 390 pp., portrait-frontispice, demi-maroquin brun, dos à nerfs, filets dorés, tête marbrée, couverture conservée (reliure de l'époque). Rousseurs.
Édition originale.Ces mémoires ne commencent qu'en 1814 avec un chapitre sur la première Restauration et un autre sur les Cent-Jours."Ses mémoires sont d'excellente qualité, très détaillés sur la vie politique et sociale de la Restauration..." (Bertier, 514).Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Baudoin 1825 collection collection des memoires relatifs à la revolution française. in8. 1825. Broché. une carte en coloriée en frontispice couverture usagée vue l'ancienneté interieur propre avec tres légères rousseurs
Plon 1892 in8. 1892. relié demi-basane rouge. 390+493+446 pages. Bon Etat intérieur propre
[TIFFAUGES (85)] PHOTOGRAPHE BARON Ferdinand, MAIRE DE TIFFAUGES
Reference : 26607
(1953)
TIFFAUGES 1953 une PHOTO originale albuminée en noir, PHOTOGRAPHIE ORIGINALE : TIFFAUGES (85) - LA FAMILLE BARON DENEIGEANT DEVANT LE CAFE BARON (1953), format : 10,7 x 8 cm, PHOTOGRAPHE BARON Ferdinand, MAIRE DE TIFFAUGES,
Superbe Photographie ........ en trés bon état (very good condition). en trés bon état
1 fort vol. in-8, rel. de l'ép. demi-perc. rouge à coins, dos lisse orné de filet à froid, titre et date dorés, couv. cons., contient : - Ext. des procès verbaux de la Sté N. des Antiq. de France 1890, 6 pp. - La nécropole de Mouranka (Russie), 1890, 4 pp., ill. - La bijouterie des Goths en Russie, 14 pp., 4 pl. dépliantes dont 1 en coul., 1 ill. in-t. - Le congrès intern. de Moscou (1892), 1893, 26 pp. - Rapport sur le congrès de Moscou, 1893, 53 pp. - Compte-rendu des travaux du 9ème congrès russe d'archéo. 1893., précédé d'une étude historique sur la Lithuanie et Vilna, 1894, 136 pp., front., nb. ill. in et h.-t.- Notes sur les bijoux barbares en forme de mouches, 1895, 22 pp.,10 fig. in-t., 2 pl. dont 1 en coul. - Visite à l'exposition des collections rapportées par le Baron de Baye, par M. Zaborowski, 1897, 3 pp. - Notes sur les Votiaks païens des gouvernements de Kazan et de Viatka, 1897, 13 pp.- La nécropole d'Ananino, 1897, 26 pp., 17 fig. in-t. - Notes de folk-lore Votiak, 1898, 11 pp. - Ext. du Bulletin de la Sté N. des Antiq. de France, communications du Baron, mars 1898, 8 pp., 3 fig. in-t. - Bulletins de la Sté Anthrop. de Paris, ext. sur les Kourganes et les Ostiaks, 1897, 40 pp. - Ext. du Bulletin de la Sté N. des Antiq. de France, communications du Baron, mars 1898, 8 pp., 3 fig. in-t. - Notes de folklore Mordvine et Métchériak, 1899, 12 pp. - Ext. du Bulletin de la Sté N. des Antiq. de France, communications du Baron, 1899, 28 pp., nb. fig. in-t. - Ext. des Bulletins, à propos des crânes provenant de l'aoul ossète Nijni Koban, 1899, 3 pp. - Ext. des Bulletins : Dolmens de la région nord du Caucase, 1899, 4 pp. - Ext. des Bulletins : Etude sur les collections rapportées de Russie par le Baron de Baye, par le Dr Capitan, 1899, 6 pp. - Ext. des Bulletins de la Sté N. des Antiq. (1898), 1899, 28 pp., ill. - Notes sur les poteries rapportées du Caucase par le Baron de Baye, par M. Pottier, 1899, 18 pp. - Fouilles de Kourganes au Kouban (Caucase), 1900, 19 pp., 9 fig. in-t.
Condensé des études du Baron de Baye sur la Russie dans un bel ex. relié. (l'ext. du bulletin de la Sté N. des Antiq. de 1898 a été relié en double). - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Bruxelles, Van Dale, Muquardt, Decq, 1847-1888.42 volumes in-8 (11,5 x 18 cm) reliés à l'identique.Reliures d'époque demi maroquin blond à coins, dos à nerfs, caissons ornés de fleurons du lion belge et de la couronne. Les reliures sont légèrement usées et salies, quelques rousseurs sans gravité sur les premières pages de la plupart des volumes. sinon bel ensemble en reliures uniformes et complet des portraits en frontispice qui illustrent certains volumes.Cet Annuaire de la Noblesse fut publié à partir de 1847 par le Baron Isidore de Stein d'Alstenstein, avec dès 1850 la collaboration du baron Oscar de T'Serclaes qui finira par en prendre la direction jusqu'à son décès. Dans le volume 42 de 1888 le baron de Stein d'Altenstein rend hommage au baron de T'Serclaes décédé et annonce la cessation de la parution de l'Annuaire de la Noblesse.A la page suivante est annoncée la reprise de l'Annuaire par des collaborateurs du baron T'Serclaes sous le titre de La Noblesse Belge.Nous vous proposons donc ici la série complète de L'Annuaire de la Noblesse Belge. Volume 1, 1847, xvi-364 pages. Volume 2, 1848, xvi-326 pages et un portrait en frontispice. Volume 3, 1849, xxii-328 pages et un portrait en frontispice. Volume 4, 1850, xvi-352 pages et un portrait en frontispice.Volume 5, 1851, xx-340 pages et un portrait en frontispice. Volume 6, 1852, xxiii-372 pages et un portrait en frontispice. Volume 7, 1853, xix-337 pages et un portrait en frontispice.Volume 8, 1854, xxiii-340 pages et un portrait en frontispice. Volume 9, 1855, xix-334 pages et un portrait en frontispice. Volume 10, 1856, xix-352 pages et un portrait en frontispice.Volume 11, 1857, xv-344 pages et un portrait en frontispice. Volume 12, 1858, xvi-363 pages et un portrait en frontispice. Volume 13, 1859, xv-375 pages et un portrait en frontispice.Volume 14, 1860, xv-383 pages et un portrait en frontispice. Volume 15, 1861, xii-384 pages et un portrait en frontispice. Volume 16, 1862, xii-394 pages et un portrait en frontispice.Volume 17, 1863, xii-396 pages et un portrait en frontispice. Volume 18, 1864, xii-400 pages et un portrait en frontispice. Volume 19, 1865, xii-432 pages et un portrait en frontispice.Volume 20, 1866, xiii-422 pages et un portrait en frontispice. Volume 21, 1867, xii-416 pages et un portrait en frontispice. Volume 22, 1868, viii-432 pages et un portrait en frontispice.Volume 23, 1869, viii-399 pages et un portrait en frontispice. Volume 24, 1870, viii-410 pages. Volume 25, 1871, 402 pages et un portrait en frontispice. Volume 26, 1872, 406 pages et un portrait en frontispice.Volume 27, 1873, 400 pages. Volume 28, 1874, 410 pages. Volume 29, 1875, 396 pages. Volume 30, 1876, 410 pages. Volume 31, 1877, 424 pages. Volume 32, 1878, 406 pages. Volume 33, 1879, 414 pages.Volume 34, 1880, 402 pages. Volume 35, 1881, 410 pages. Volume 36, 1882, 412 pages. Volume 37, 1883, 416 pages. Volume 38, 1884, 420 pages. Volume 39, 1885, 406 pages. Volume 40, 1886, 412 pages.Volume 41, 1887, 428 pages et 10 pages Généalogie de la famille des chevaliers van Elewyck.Volume 42, 1888, 421 pages et un portrait en frontispice.