Le Feu : exemplaire Maurice Genevoix Paris, Ernest Flammarion, (décembre) 1916. 1 vol. (115 x 180 mm) de 378 p. et [1] f. Demi-chagrin marine, dos à nerfs orné, titre doré, tête dorée, couvertures et dos conservés. Édition originale. Rare premier tirage, imprimé sur un papier légèrement glacé caractéristique des exemplaires imprimés avant l'obtention du prix Goncourt. Exemplaire de Maurice Genevoix, avec son ex-libris autographe à la page de titre.
Henri Barbusse avait connu le feu des tranchées dès 1915, d'abord comme soldat puis comme brancardier. C'est principalement des hôpitaux que Barbusse, en vingt-quatre chapitres, témoigne de son quotidien au front : « [...] fatigue épouvantable, surnaturelle, et l'eau jusqu'au ventre, et la boue, et l'odeur et l'infâme saleté, surnageant sur la terre vorace », écrivant à partir du carnet de guerre où il avait noté ses expériences vécues. Le roman est prêt dès le printemps, et l'idée du Goncourt est déjà en germe pour ses éditeurs, avant même la signature du contrat. La parution des premiers chapitres, sous forme de feuilleton dans le quotidien L'OEuvre, débute le 3 août : les frères Fischer, directeurs littéraires de Flammarion, flairent la bonne affaire et contactent l'auteur pour acheter les droits du Feu. Le 26 octobre, à la veille d'une réunion préparatoire de l'Académie, ils lui écrivent : « Nous avons parlé de la possibilité que nous entrevoyions relativement au Goncourt. Certaines conversations que nous avons eues ces jours-ci, notamment avec Paul Margueritte, nous font croire que nous ne nous étions pas tout à fait trompés. Mais il faudrait aller bigrement vite pour cela. » Barbusse hésite, lié à d'autres éditeurs, mais la perspective du Goncourt le décide. Une semaine plus tard, le contrat est signé - six jours avant la fin de la parution en feuilleton (93 livraisons). Le 15 novembre, le texte part à l'impression et paraît in extremis chez Flammarion début décembre, dans un tirage initial de 1 000 exemplaires, imprimés sur un papier légèrement glacé. Barbusse obtient le Goncourt au premier tour de scrutin, le 15 décembre, avec huit voix, sans celle de Léon Daudet ni d'Elémir Bourges, comme il l'avait anticipé. Il est élu - alors que l'ouvrage de Maurice Genevoix, Sous Verdun, paru plusieurs mois plus tôt, faisait figure de favori. Deux romans, deux styles, et deux façons d'appréhender un conflit qui, jusque-là, n'avait été abordé que par des ouvrages de propagande ou à tout le moins des ouvrages qui n'étaient pas écrits par des témoins directs, et encore moins des poilus. Barbusse n'est pas Céline et Le Feu n'a pas la violence géniale des premières pages du Voyage au bout de la nuit, ni même la force brute du témoignage de Genevoix. C'est entendu. Mais le roman vaut d'abord pour sa valeur documentaire et pour la dénonciation qui y est faite : la duperie de la propagande patriotique, qui fut à l'époque le discours officiel, et qui entraînera par exemple que Ceux de Verdun soit copieusement censuré. Barbusse ira un peu moins loin que Genevoix sur le sujet, et le jury Goncourt décida d'honorer le sacrifice des centaines de milliers de poilus déjà tombés pour la France. Il est à noter que les deux titres ne rentreront pas directement en concurrence : le jury Goncourt décide cette année-là de récompenser deux lauréats, l'un pour l'année en cours, l'autre pour rattraper le prix non décerné en 1914. Afin sans doute de ménager une opposition frontale, Genevoix sera mis en balance, pour le choix final, à Adrien Bertrand et son Appel du sol, lequel obtiendra le Goncourt 1914. L'historien Jean-Yves Le Naour indique combien « Genevoix a voulu raconter la vérité et éviter la fiction (...). Politiquement, Genevoix et Barbusse sont encore plus éloignés. Le Ligérien est un modéré qui fera preuve, dans sa littérature, d'une défiance permanente envers la ville et la modernité, censées détruire la nature. Lecteur de Barrès, c'est un patriote convaincu. De toute façon, la politique ne l'intéresse guère. Quand les normaliens de gauche s'affrontent avec les camelots du roi de l'Action française, l'étudiant préfère monter sur le toit de l'établissement et arroser tout le monde avec une lance à incendie ! Barbusse, lui, est un socialiste dreyfusard dont le premier engagement public vient justement avec la guerre. Lui qui, âgé de 41 ans et doté d'une santé fragile, devrait être réformé, fait le choix de signer un engagement volontaire. Il s'en explique le 3 août 1914, avec le ton du socialisme patriotique, à la façon d'un Péguy, qui confiait partir 'pour le désarmement général et la dernière des guerres'. (...) Sous Verdun de Genevoix et Le Feu de Barbusse bouleversent. Voilà pour la première fois des récits qui ne cachent ni la misère des poilus ni l'horreur de la guerre. L'héroïsme guerrier en prend un coup fatal. » Bel exemplaire d'une provenance parfaite, qui réunit les deux titres emblématiques de la période. Jean Norton Cru, Témoins, p. 555 à 565 ; Talvart, I, 239, « il existe des exemplaires de la première édition tirés sur papier glacé, avant l'attribution du prix Goncourt. Les autres exemplaires de l'édition originale sont tirés sur papier de qualité inférieure».
Tirage spécial pour « Les XX», signé par l'auteur : le n° 1 Paris, Flammarion, (décembre) 1916. 1 vol. (126 x 175 mm) de 378 p. et [1] f. Demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs, titre doré, date en pied, tête dorée, double couverture et dos conservés (reliure signée de Semet & Plumelle). Tirage spécial à vingt exemplaires réimposés sur Arches et réservés pour « Les XX», signés par l'auteur (n° 1). Montée en tête : lettre autographe signée, adressée au président de la Société des XX, datée du 6 octobre 1917 « […] je vous suis très obligé d'avoir compris Le Feu dans votre belle et précieuse collection des XX, et c'est très volontiers que je signerai les pages de gardes que vous voudrez bien me faire parvenir…».
Henri Barbusse avait connu le feu des tranchées dès 1915, d'abord comme soldat puis comme brancardier. C'est principalement des hôpitaux que Barbusse, en vingt-quatre chapitres, témoigne de son quotidien et de la « fatigue épouvantable, surnaturelle, et l'eau jusqu'au ventre, et la boue, et l'odeur et l'infâme saleté, surnageant sur la terre vorace », écrivant depuis un carnet de guerre où il avait noté ses expériences vécues. Le roman est prêt à la toute fin de l'été, et l'idée du Goncourt est déjà en germe pour ses éditeurs, avant même la signature du contrat. La parution des premiers chapitres, sous forme de feuilleton dans le quotidien L'OEuvre, débute le 3 août : les frères Fischer, directeurs littéraires de Flammarion, flairent la bonne affaire et contactent l'auteur pour acheter les droits du Feu. Le 26 octobre, à la veille d'une réunion préparatoire de l'Académie, ils lui écrivent : « Nous avons parlé de la possibilité que nous entrevoyions relativement au Goncourt. Certaines conversations que nous avons eues ces jours-ci, notamment avec Paul Margueritte, nous font croire que nous ne nous étions pas tout à fait trompés. Mais il faudrait aller bigrement vite pour cela. » Barbusse hésite, lié à d'autres éditeurs, mais la perspective du Goncourt le décide. Une semaine plus tard, le contrat est signé - six jours avant la fin de la parution en feuilleton (93 livraisons). Le 15 novembre, le texte part à l'impression et paraît in extremis chez Flammarion début décembre, dans un tirage initial de 1 000 exemplaires. Barbusse obtient le Goncourt au premier tour de scrutin, le 15 décembre, avec huit voix, sans celle de Léon Daudet ni d'Elémir Bourges, comme il l'avait anticipé. Le présent exemplaire appartient au rare tirage des XX, limité à 20 exemplaires hors commerce, tous signés par l'auteur. Il s'agit du n° 1, réservé à Henri Lenseigne, président de la Société des XX. Une lettre autographe en tête, signée de Barbusse, permet de documenter précisément la publication : ce tirage est postérieur à l'édition originale, et ce n'est qu'en octobre 1917 que Barbusse accepte de signer les feuillets justifiés. L'enveloppe d'envoi conservée, oblitérée à cette date, le confirme. Très bel exemplaire. Des bibliothèques Henri Lenseigne (lettre autographe), Jules Exbrayat et José Fabbiani Ruiz (ex-libris). Jean Norton Cru, Témoins, p. 555 à 565 ; Talvart, I, 239 (n'indique pas ce tirage)
Exemplaire sur hollande, broché Paris, Ernest Flammarion, 1916. 1 vol. (125 x 185 mm) de 378 p. et [1] f. Broché, à toutes grandes marges. Édition originale. Un des 165 exemplaires sur hollande (n° 77), justifié et paraphé par l'éditeur.
Henri Barbusse avait connu le feu des tranchées dès 1915, d'abord comme soldat puis comme brancardier. C'est principalement des hôpitaux que Barbusse, en vingt-quatre chapitres, témoigne de son quotidien et de la « fatigue épouvantable, surnaturelle, et l'eau jusqu'au ventre, et la boue, et l'odeur et l'infâme saleté, surnageant sur la terre vorace », écrivant depuis un carnet de guerre où il avait noté ses expériences vécues. Le roman est prêt à la toute fin dès le printemps, et l'idée du Goncourt est déjà en germe pour ses éditeurs, avant même la signature du contrat. La parution des premiers chapitres, sous forme de feuilleton dans le quotidien L'OEuvre, débute le 3 août : les frères Fischer, directeurs littéraires de Flammarion, flairent la bonne affaire et contactent l'auteur pour acheter les droits du Feu. Le 26 octobre, à la veille d'une réunion préparatoire de l'Académie, ils lui écrivent : « Nous avons parlé de la possibilité que nous entrevoyions relativement au Goncourt. Certaines conversations que nous avons eues ces jours-ci, notamment avec Paul Margueritte, nous font croire que nous ne nous étions pas tout à fait trompés. Mais il faudrait aller bigrement vite pour cela. » Barbusse hésite, lié à d'autres éditeurs, mais la perspective du Goncourt le décide. Une semaine plus tard, le contrat est signé - six jours avant la fin de la parution en feuilleton (93 livraisons). Le 15 novembre, le texte part à l'impression et paraît in extremis chez Flammarion début décembre, dans un tirage initial de 1 000 exemplaires, dont les grands papiers : 33 sur japon et 165 sur hollande. Barbusse obtient le Goncourt au premier tour de scrutin, le 15 décembre, avec huit voix, sans celle de Léon Daudet ni d'Elémir Bourges, comme il l'avait anticipé. Un tirage spécial limité à 20 exemplaires pour la société de bibliophiles « Les XX» existe, tous signés par l'auteur.
Édition originale, exemplaire tel que paru Paris, Ernest Flammarion, 1916. 1 vol. (120 x 190 mm) de 378 p. et [1] f. Broché, non coupé. Édition originale.
Henri Barbusse avait connu le feu des tranchées dès 1915, d'abord comme soldat puis comme brancardier. C'est principalement des hôpitaux que Barbusse, en vingt-quatre chapitres, témoigne de son quotidien au front : «[...] fatigue épouvantable, surnaturelle, et l'eau jusqu'au ventre, et la boue, et l'odeur et l'infâme saleté, surnageant sur la terre vorace», écrivant à partir du carnet de guerre où il avait noté ses expériences vécues. Le roman est prêt à la toute fin de l'été, et l'idée du Goncourt est déjà en germe pour ses éditeurs, avant même la signature du contrat. La parution des premiers chapitres, sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Oeuvre, débute le 3 août : les frères Fischer, directeurs littéraires de Flammarion, flairent la bonne affaire et contactent l'auteur pour acheter les droits du Feu. Le 26 octobre, à la veille d'une réunion préparatoire de l'Académie, ils lui écrivent : « Nous avons parlé de la possibilité que nous entrevoyions relativement au Goncourt. Certaines conversations que nous avons eues ces jours-ci, notamment avec Paul Margueritte, nous font croire que nous ne nous étions pas tout à fait trompés. Mais il faudrait aller bigrement vite pour cela. » Barbusse hésite, lié à d'autres éditeurs, mais la perspective du Goncourt le décide. Une semaine plus tard, le contrat est signé - six jours avant la fin de la parution en feuilleton (93 livraisons). Le 15 novembre, le texte part à l'impression et paraît in extremis chez Flammarion début décembre, dans un tirage initial de 1 000 exemplaires, imprimés sur un papier légèrement glacé. Barbusse obtient le Goncourt au premier tour de scrutin, le 15 décembre, avec huit voix, sans celle de Léon Daudet ni d'Elémir Bourges, comme il l'avait anticipé. Il est élu - alors que l'ouvrage de Maurice Genevoix, Sous Verdun, paru quelques mois plus tôt, faisait figure de favori. Deux romans, deux styles, et deux façons d'appréhender un conflit qui, jusque-là, n'avait été abordé que par des ouvrages de propagande ou à tout le moins des ouvrages qui n'étaient pas écrits par des témoins directs, et encore moins des poilus. Jean Norton Cru, Témoins, p. 555 à 565 ; Talvart, I, 239, « il existe des exemplaires de la première édition tirés sur papier glacé, avant l'attribution du prix Goncourt. Les autres exemplaires de l'édition originale sont tirés sur papier de qualité inférieure».
Exemplaire Maurice Genevoix Paris, Ernest Flammarion, (janvier) 1919. 1 vol. (120 x 190 mm) de 290 p., [1] f. + [4] f. de cat. Broché. Édition originale et premier tirage. Ex-libris manuscrit de Maurice Genevoix au faux-titre, daté du 5 février 1919.
Trois ans après Le Feu, auréolé du Goncourt et encore imprégné des blessures physiques et morales de la guerre, Barbusse publie ce second grand roman militant. Clarté se veut un cri : celui de Simon Paulin, jeune villageois revenu du front changé, réveillé, prêt à crier non plus pour la France mais contre les structures mêmes qui ont permis la guerre. Ce récit de métamorphose — d’un homme timide à un tribun de la Révolution — déborde le cadre littéraire pour porter un message politique. Barbusse y formule un violent réquisitoire contre le capitalisme, le militarisme, les forces de l’argent et les hypocrisies des États-nations. Refusant le simple pacifisme, il appelle à un nouvel internationalisme révolutionnaire. Le roman donnera son nom à un mouvement : Clarté, sous forme de journal hebdomadaire tiré à 40 000 exemplaires, est fondé officiellement en mai 1919 par Barbusse, Paul Vaillant-Couturier et Raymond Lefebvre. Le journal se veut la voix des « citoyens du monde », unissant les intellectuels combattants décidés à mettre leur plume au service d’un nouvel ordre. Genevoix, encore occupé du cycle de ses récits de guerre, se procure ce livre dans les premières semaines de sa parution. La confrontation entre son humanisme mesuré et le messianisme révolutionnaire de Barbusse souligne les tensions idéologiques de l’après-guerre.
Paris, Flammarion. 1935. 8°. 320 p. Reliure pleine toile bordeaux, pièce de titre rouge, tranche de tête dorée, couvertures et dos conservés.
Edition originale. - No 42 des 50 exemplaires numérotés sur papier du Marais (après 20 expl. sur vergé de Hollande). - "Barbusse, comme d'autres, a pleinement participé à la co-construction de l'image du grand démiurge soviétique. La stature de Barbusse n'en ressort d'ailleurs que grandie : outre l'accès qu'il obtient au marché du livre soviétique, très “captif” parce que contrôlé par l'Etat - Barbusse sera l'auteur français le plus publié en URSS dans les années 1950." ( Romain Ducoulombier). - Non rogné.
Flammarion, 1927, 2 vol. in-12, 249 et 283 pp, reliures demi-chagrin bleu-nuit, dos à 3 nerfs ornés en long, titres dorés, têtes dorées (rel. de l'époque), bon état. Editions originales sur papier ordinaire, enrichies d'un envoi a.s. sur chaque faux-titre, beaux exemplaires. On joint une publicité dépliante de l'éditeur (4 pp imprimées sur papier vert – « Quelques opinions sur Jésus d'Henri Barbusse ») et « L'exploitation de Jésus », un article de presse de l'auteur sur 7 colonnes paru le 27 février
Jusqu'à sa mort en 1935, Barbusse, qui devient membre du parti en 1923, lors de l'occupation de la Ruhr, après avoir adhéré dès l'origine à l'idéologie communiste, jouit d'une situation exceptionnelle. Le gendre de Catulle Mendès, qui avait commencé sa carrière littéraire en publiant en 1895, à l'âge de vingt-deux ans, un recueil de vers intitulé Pleureuses, était devenu communiste par haine de la guerre, par pacifisme et parce qu'il ressentait profondément « ce vaste besoin d'unité humaine » dont parlait en 1922 Paul Vaillant-Couturier, pour expliquer sa propre adhésion au communisme. Le marxisme lui était fort peu familier, ainsi que les tâches d'organisation, et il devait jusqu'à sa mort multiplier les initiatives pour créer de vastes rassemblements internationaux afin de lutter contre le militarisme et le danger de guerre. C'est dans cet esprit qu'il avait lancé en 1919 dans L'Humanité un appel pour l'Internationale de la pensée et qu'il avait fondé le mouvement “Clarté”, auquel avaient adhéré des écrivains comme Georges Duhamel et Jules Romains. Dans “Jésus”, Barbusse retrace l'histoire de Jésus en tant que martyre socialiste. Pierre Naville, en 1927, dénoncera sévèrement le confusionnisme de son livre “Jésus” et sa propension à présenter un « Jésus marxiste... » (Jean Touchard, Revue française de science politique)
Gnrique Broch D'occasion tat correct 01/01/1928 150 pages
Paris 5 Janvier 1935 | 21 x 18.50 cm | une page sur un feuillet
Lettre autographe datée et signée de Charles Vildrac à Henri Barbusse ; une page à son chiffre estampé à froid en angle supérieur gauche et rédigée à l'encre noire sur un feuillet, 18 lignes. Pliures inhérentes à l'envoi postal, une petite déchirure en pied de la lettre sans aucune atteinte au texte. Charles Vildrac félicite Henri Barbusse pour son dévouement et son dynamisme militants : "J'ai pris connaissance du Manifeste appel pour une ligue internationale des écrivains et j'y adhère sans réserves en applaudissant à votre généreuse initiative." tout en fustigeant le mutisme ou l'indifférence de certains confrères devant la dangereuse montée des périls fascistes et nazis : "Ne pensez-vous pas que l'on pourrait solliciter l'adhésion d'une quantité d'écrivains qui se sont abstenus de toute réaction publique devant les évènements... à leur signifier notre opposition à leur attitude ?" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris Flammarion 1937 1 Un volume broché de format in 8° de 262 pp.; couverture rempliée. Exemplaire N°8/20; seuls grands Papiers. Edition Originale.
Très bel état. Non rogné. Peu fréquent. Voir photos.
S. n. | s. l. 25 Novembre 1925 | 14.50 x 19.50 cm | 2 pages sur un feuillet
Lettre autographe datée et signée d'Henri Barbusse adressée à une amie, 32 lignes rédigées à l'encre noire depuis le bateau à vapeur Vaporul Regele Caroli. Pliures inhérentes à la mise sous pli, papier à en-tête des services maritimes roumains et du Vaporul Regele Caroli. Alors en croisière de Constanza à Constantinople, Henri Barbusse sa languit de l'absence de la femme qu'il aime : "Pendant tout le voyage, qui en est à peu près à la moitié, je n'ai cessé de penser à toi, ma belle, et je viens à toi en ce moment, à travers les distances et les préoccupations de toutes sortes, comme à ma vérité essentielle et suprême, comme partout et comme toujours." Il énumère les étapes de son voyage de retour depuis Constantinople à travers les Balkans puis l'Europe :"Je resterai deux trois jours à Constantinople, puis quatre jours à Sofia et quatre jours à Belgrade. puis deux jours à Budapest, Vienne et Paris." et s'inquiète de n'avoir pas reçu de nouvelles de son amour : "Je n'ai pas reçu de lettre de toi par le canal que je t'avais indiqué. Adresse moi un mot pour me dire comment tu vas..." Il se montre très satisfait du temps qu'il a passé en Roumanie politiquement parlant : "Mon séjour en Roumanie a été extrêmement rempli et a eu une très grande répercussion : campagnes de journaux, incidents à la chambre, mainfestations populaires et qq criailleries fascistes etc... je te raconterai tout cela en détail." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
S. n. | Miramar s. d. [ca 1927] | 13 x 20.50 cm | 1 page
Lettre autographe datée et signée d'Henri Barbusse adressée à une amie, 23 lignes rédigées à l'encre bleue, très probablement adressée à sa femme Hélyonne Mendès. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Lettre toute empreinte de l'admiration que professait Henri Barbusse pour sa femmeHélyonne Mendès, la fille de l'écrivain Catulle Mendèset de la musicienne et compositrice Augusta Holmès: "J'ai lu avec joie ta lettre rayonnante de vie, comme toi... Je t'entends aussi donnant du souffle à l'américaine pacifiste et aux corprs paralys de la Ligue. Mais quel grand effort infatigable il faut pour refouler toujours toutes les espèces de morts." L'enthousiasme pour sa femme épouse celui qu'il a en général pour les femmes :"Pourtant, je crois aux femmes : en principe, elles te ressemblent un peu." Le prix Goncourt 1916 révèle son programme des jours à venir : "J'ai bouclé ce matin les épreuves de mon livre de nouvelles. Je vais me remettre au livre sur les Balkans, qu'il me faut unifier avec les morceaux que j'ai et dont j'extrais de temps en temps un article pour l'envoyer de ci, de là." et termine sa missive sur cette cinglante remarque : "Tu fais bien de ne pas aller à Genève, ville froide à tous les égards." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Barbusse, HenriLa Lueur dans l'Abîme. Ce que veut la Groupe Clarté.Paris, Editions Clarté, 1920. 12°. 153 pp., non coupé, à marges longues. Edition originale.Programme du mouvement pacifiste et socialiste fondé par Barbusse, Romain Rolland, Heinrich Mann fondé en 1919Un des 100 exemplaires numérotés sur japon
Barbusse, HenriLa Lueur dans l'Abîme. Ce que veut la Groupe Clarté.Paris, Editions Clarté, 1920. 12°. 153 pp., non coupé, à marges longues. Edition originale.Programme du mouvement pacifiste et socialiste fondé par Barbusse, Romain Rolland, Heinrich Mann fondé en 1919Un des 100 exemplaires numérotés sur japon
Paris, Flammarion, s.d. (1916) in-12, 378 pp., broché.
Première édition de ce poignant récit de guerre. Engagé volontaire en 1914, Henri Barbusse (1874-1935) offre son évocation de la vie des tranchées, dépeinte du point de vue du soldat. Malgré de vives protestations, le livre valut à son auteur le prix Goncourt. Le récit de cette guerre "faite par trente millions d'hommes qui ne la veulent pas" laisse présager l'orientation pacifiste ultérieure de Barbusse.Talvart, I, 239. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Éditions Ars, Paris, 1936.
Un volume broché in-12°, 24 reproductions de gravures sur bois. Avant-propos de Henri Barbusse: “... Imaginez quelque sinistre magicien des temps futurs, qui évoque notre société ou, du moins, tout un sombre côté de notre société: les maîtres de l’heure, les gens qui, dans les coulisses de l’histoire contemporaine, conduisent tout. On les voit sortir un à un, dans le cadre de leur sépulcre rectangulaire, modelés dans l’ombre par de fins traits de lumière , et s’aligner comme ceux-là s’alignent: monstrueux, effroyables, ressemblants, tels qu’ils auront été, tels qu’ils sont “... Le tirage précèdent (315 exemplaires) était paru en 1934 au format 25 x 32 cm. La présente édition a été tirée à 1000 exemplaires. TRÈS BON ÉTAT. [7012]
Editions Flammarion 1926 1926. Henri Barbusse: Force (trois films)/ Flammarion 1926 . Henri Barbusse: Force (trois films)/ Flammarion 1926
Très bon état
1920 1920. Henri Barbusse: Clarté/ Ernest Flammarion 1920 . Henri Barbusse: Clarté/ Ernest Flammarion 1920
Très bon état
Paris, Flammarion, 1924 ; in-8, 277 pp., broché. Exemplaire numéroté, grand papier, grandes marges. Tome I seul. Adrien Gustave Henri Barbusse, né à Asnières-sur-Seine le 17 mai 1873 et mort à Moscou le 30 août 1935, est un écrivain français. Henri Barbusse est surtout connu pour sa participation à la première guerre mondiale, il a rejoint l'infanterie à 41 ans. C'est aussi un écrivain prolétarien et pacifiste. Le feu a obtenu le prix Goncourt en 1916. Très bon état.
Soit 42 numéros de 16 pages chacun, reliés en un volume in folio, demi-toile noire à coins, dos muet (reliure modeste) ; frottis d'usage.
Rare publication, fondée en 1928 par Henri Barbusse, qui cessa sa parution en 1935, année de la mort de son fondateur, à laquelle ont collaborés A. Einstein, M. Gorki, M. Karolyi, M. Morhardt, Uption Sinclair, M. de Unanumo, etc... ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Soit 39 numéros de 16 pages chacun, reliés en un volume in folio, demi-toile noire à coins, dos muet (reliure modeste) ; dos abimé
Rare publication, fondée en 1928 par Henri Barbusse, qui cessa sa parution en 1935, année de la mort de son fondateur, à laquelle ont collaborés A. Einstein, M. Gorki, M. Karolyi, M. Morhardt, Uption Sinclair, M. de Unanumo, etc... ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
( Guerre 1914-1918 ) - Maurice-Charles Renard - Henri Barbusse - Francisque Poulbot.
Reference : 11502
(1919)
L'Edition Française Illustrée 1919. In-12 broché de 268 pages au format 12 x 18,5 cm. Couverture avec titre imprimé et petit dessin en médaillon, qui semble être de la main de Poulbot Préface d'Henri Barbusse. Bande annonce avec texte de Henri Barbusse, collée en page de titre. Contes sur la guerre de 1914-1918. Dos carré un peu insolé. Plats avec d'infimes rousseurs. Intérieur frais. Rare édition originale, surtout dans un tel état de fraicheur.
Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 8,50 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
P., Pierre Lafitte et Cie, s.d. (1911), in-8°, 80 pp, 8 tableaux reproduits en couleurs sur 8 pl. hors texte et une illustration en noir, cart. illustré de l'éditeur, imprimé sur bouffant, qqs rares rousseurs, bon état (Coll. Les Peintres illustres n° 25)
Ce volume a été écrit par Henri Barbusse. — Sous la direction d'Henry Roujon, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts, Pierre Lafitte (1872-1938) fonde en 1909 la collection, « Les Peintres illustres / Artistic-Bibliothèque en couleurs », proposant des biographies de peintres avec des reproductions de tableaux en volumes cartonnés. C'était la première fois que l'édition en couleurs d'une série de biographies d'artistes était mise à la portée de tous. Initalement prévue en 24 volumes (un par mois), le succès amènera l'éditeur à publier une deuxième série (volumes 25 à 48), puis une troisième, jusqu'à atteindre 66 volumes parus à la mi-1914 (sur 72 prévus : il semble que le déclenchement de la guerre ai provoqué l'arrêt de la collection). Les textes ne sont pas signés, mais sont d'un bon niveau. Il est certain qu'Henry Roujon a écrit lui-même un certain nombre de volumes de la première série ; par ailleurs on sait qu'Henri Barbusse a écrit celui sur Meissonier et François Crastre ceux sur Rosa Bonheur, Bastien-Lepage, Puvis de Chavannes, Le Corrège, Véronèse, Henner et Goya.
P., Charpentier, 1895, in-12, 386 pp, broché, bon état. Edition originale du premier livre de l'auteur sur papier ordinaire (il n'y a eu que 10 ex. sur Hollande). Rare
"Ces vers, composés par Henri Barbusse entre sa dix-huitième et sa vingtième année, ont été publiés il y a vingt-cinq ans. Ils furent accueillis avec une faveur dont le monde des lettres n’a pas perdu le souvenir. Catulle Mendès, qui n’avait connu Barbusse que par ses vers et qui, ainsi qu’il l’écrivit, avait « cette joie fière de ne l’avoir aimé qu’après l’avoir admiré », salua, à l’apparition de Pleureuses, cet inconnu auquel il prédit la célébrité, ce nouveau venu « qui portait sur son front le signe fatal et magnifique ». Aucune réimpression n’a été faite de ce recueil, qui fut vite épuisé et dont la première édition est introuvable." (avant-propos de la réédition Flammarion de 1920)
Paris, Gaston Boutitie, 1918. Un fort vol. au format in-4 (309 x 246 mm) de 338 pp., en feuilles, sous couverture titrée à rabats rempliés et coffret cartonné.
Edition en partie originale et première illustrée de cette ''intéressante et estimée publication''. (in Carteret). Tirage unique à 300 exemplaires seulement ; celui-ci comptant parmi les 200 numérotés du tirage sur papier de Rives à la forme. Il s'agrémente - ici en premier tirage - de 86 saisissantes compositions de Raymond Renefer ; dont dix eaux-fortes originales. Lequel fut ''élève de Paulin à l'Ecole nationale des Beaux-Arts. Il fut un abondant illustrateur''. (in Bénézit, citant la présente contribution de l'artiste). ''Pour les hommes du 231e régiment d'infanterie, les différences d'âge et de condition sociale n'importent plus. Tous sont venus s'enterrer dans les tranchées boueuses de Crouy, sous la pluie et le feu de la mitraille allemande. Leur seule certitude face aux armées ennemies: "I'faut t'nir". Barbusse fut l'un des leurs. Tiré de ses carnets de guerre, ce roman, prix Goncourt 1916, révéla à ceux de l'arrière le quotidien des poilus: leur courage, leur camaraderie, leur argot, mais aussi la saleté, l'attente et l'ennui. Cette guerre, l'état-major, le gouvernement et la presse patriotique la censurent. Il faudra un roman comme Le Feu pour en dire toute la barbarie mécanique, mais aussi l'espoir: celui de s'en sortir vivant.''. ''M. Renefer a été aussi riche en matière que M. Barbusse, et son talent, déjà confirmé par ses albums d'eaux fortes et de lithographies en reçoit une définitive consécration''. (Clément-Janin). Mahé, Répertoire des éditions de luxe, p. 206 - Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 59 - Bénézit VIII, Dictionnaire des peintres, p. 686 - Osterwalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 971. Plats présentant quelques rousseurs ainsi qu'un éclat altéré. Petit défaut affectant la coiffe supérieure. Dos de l'exemplaire et marge des plats du coffret renforcés. Quelques feuillets piquetés. Du reste, belle condition. Exemplaire non coupé. Peu courant.