Bulletin de la Société Barbey d'Aurevilly.Juin 1937.N°5.In-8 br,avec signature de l'Auteur sur la couverture.103 p.non coupées.Dessins.BE.
Crès.1922.Petit in-8 en demi maroquin brun.Compositions de Gaston Pastré.Tête dorée.BE.Dos orné à la couleur passée.
Paris,Librairie des Bibliophiles en 1886.In-8 ,sur Hollande, en demi-maroquin à coins, reliure signée-difficilement lisible- Dessins de Julien Le Blant gravés par Champollion.Portrait.Bel exemplaire.Reliure au vert légèrement passé.Tête dorée.
Gryphe.1983.Collection Le Hareng-Saur.In-8 sous couv.rempliée chemise,étui.Sur pur chiffon filigrané.Ills.de Jean-Louis Robert.Bel exemplaire.Tirage de 500 ex.
Tome I: 1982,Editions Loisirs et culture. 1627-1969.383 p. Tome II: 1989. Brun & Fils.1969-1988.288 p.2 vols.in-8 toilés gris-vert.Très bon état.
Lemerre.1889.In-12 demi-relié à coins.TBE.Demi-maroquin à coins chocolat.Dos orné.Tête dorée.
Les Belles Lettres.1973.In--8 couv.souple avec portrait.345 p.Etat moyen de la couverture.Traces de mouillure et dos insolé.Intérieur frais.
Les Belles Lettres.1972.In-8,couv.souple avec portrait.306 p.Etat correct.
Annales de Besançon.1970.In-8 br.159 p.TBE.intérieur.Couverture insolée.
Paris, Alphonse Lemerre. (s.d). 2 vols.in-12 en demi-maroquin rouge, dos à nerfs avec caractères dorés. Têtes dorées. 280 et 375 pages avec Tables.TBE, sauf les 2 coins inférieurs un peu frottés au Tome 1.
Rare édition originale de Memorandum de Barbey d’Aurevilly tirée à 36 exemplaires seulement pour les amis de l’auteur.Edition originale tirée à 36 exemplaires plus de rarissimes sur vergé de Hollandede ces souvenirs de Barbey d’Aurevilly (1808-1889).L’un des rarissimes sur vergé de Hollande provenant de la bibliothèque Jolly Bavoillot avec ex-libris.Caen, 1856.De toute rareté en plein maroquin du XIXè siècle avec couvertures conservées.Barbey d’Aurevilly, Jules. Memorandum.Caen, Imprimerie A. Hardel, 1856.In-16 carré de (2) ff., 107 pp., (1) p.bl. Maroquin lavallière, décor doré, filets d’encadrement, dos à nerfs très orné, couvertures conservées, non rogné, témoins. Reliure de «Champs», vers 1870.155 x 114 mm.Rare édition originale de ce recueil de souvenirs de Barbey d’Aurevilly, tirée à 36 exemplaires seulement et non mise dans le commerce.Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 308; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, I, 297; Carteret, I, 108; Clouzot, 38.La justification du tirage annonce: «Ce volume imprimé à petit nombre ne se vend pas».L'édition, hors-commerce, de ces souvenirs d'un voyage en Normandie fut tirée à 36 exemplaires seulement pour les amis de l’auteur, avec des couvertures de tons variés et quelques exemplaires sur Hollande.L’un des précieux exemplaires sur Hollande.Sur la couverture et le titre figure le chiffre de Trébutien, l’ami de Barbey qui a permis la publication du volume. «Barbey avait envoyé ses deux premiers ‘Memoranda’ à Trébutien en 1853, mais celui-ci ne les publia pas. En 1856, Trébutien demande à Barbey un troisième ‘Memorandum’, qui, lui, doit être publié (édition hors commerce), par le destinataire lui-même, peu de temps après sa rédaction, lors d’un séjour de Barbey à Caen. Barbey, en quittant Caen, laisse à Trébutien un manuscrit inachevé et le complète à Paris. Ce ‘Memorandum’ est donc écrit pour Trébutien, destinataire explicite, figurant en entrée du texte, mais en vue d’une publication, qui doit être distribuée (36 exemplaires), à des amis.Barbey écrit ici un journal de voyage puisque l’écriture coïncide, chronologiquement, avec son séjour à Caen. D’autre part, Barbey écrit un journal intime, qui met en œuvre les registres de l’autobiographie et de l’autoportrai: ce séjour à Caen correspond à un moment biographique marqué: Barbey n’y est pas retourné depuis 1837, depuis presque vingt ans. Le journal notera donc des souvenirs, des sentiments éprouvés… Le journal, de plus, met en scène, en opposition, l’amitié pour Trébutien et l’amour pour Madame de Bouglon («l’Ange blanc»). Enfin, ce troisième ‘Memorandum’ tient également du journal littéraire». (Le texte autobiographique de Barbey d’Aurevilly de N. Dodille, pp. 115-117).«Le ‘Memorandum de Caen’ (1856), écrit à la demande de Trébutien, traduit la belle et décisive expérience du retour à la Normandie, à la famille, à la race, à la foi. Mais il est éclairé aussi par la présence radieuse de l’«Ange blanc», qui ne quitte pas alors la pensée de l’écrivain. C’est avec cette femme que Barbey se rend à Port-Vendres en 1858, occasion d’un dernier ‘Memorandum’, moins intéressant.» (Dictionnaire des Œuvres, IV, 498).Précieux exemplaire sur vergé de hollande, grand de marges et relié en plein maroquin du XIXe siècle avec les couvertures bleues imprimées conservées.Nos recherches nous ont permis de localiser des exemplaires de cette rare originale dans 4 Institutions publiques françaises : la B.n.F., la Bibliothèque J. Doucet à Paris, et les Bibliothèques de Troyes et de Caen.
B. Mancel | Caen 1845 | 11.50 x 15 cm | relié
Édition originale, un des rarissimes exemplaires sur Hollande fort, seuls grands papiers avec quelques exemplaires sur papier de couleur. Reliure en demi chagrin noir, dos à quatre nerfs orné de filets noirs, plats de cartonnage noir, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Trébutien à Georges Lesnard. Quelques petites rousseurs sur les gardes. Dans les Annales de Normandie, Jean-Luc Piré analysant la collaboration entre Barbey et Trébutien consacre un paragraphe au Dandysme qui met l'accent sur l'importante participation de Trébutien à ce petit ouvrage, parmi les plus rares et recherchés de Barbey?: «?On connait la monumentale correspondance que Barbey entretint «?dominicalement?» avec son ami durant vingt-six ans. [] La présence de Trébutien est quasi constante dans l'univers aurevillien. Le «?Sagittaire?» n'avait pas l'enseigne menteuse lorsqu'il annonçait à son correspondant?: «?Votre nom, entrelacé dans le mien, est aussi connu que mon nom []. Qui dit d'Aurevilly dit Trébutien.?» Au cur même du Dandysme, Barbey rend hommage à son éditeur et ami?: «?Je demande aux trente ou quarante personnes qui me liront la permission de leur présenter M. Trébutien comme un ami qui vaut mieux que moi et dont l'imagination et la science séparées souvent, mais unies en lui n'ont pas besoin de l'amitié pour être appréciées pour ce qu'elles valent.?» L'histoire du Dandysme, plus que toute autre uvre de Barbey est liée à son éditeur, ami et collaborateur actif. D'abord envisagé sous la forme d'un simple article sur Brummell mort trois ans plus tôt, Du Dandysme va devenir un livre grâce aux nombreux documents fournis par Trébutien qui servit de documentaliste à Barbey?: «?à propos de Brummell, j'ai suivi littéralement tous vos conseils. J'ai lu tout ce que vous m'aviez indiqué?». Après avoir essuyé deux refus de publication dans la Revue des Deux Mondes et le Journal des Débats, d'Aurevilly donne le feu vert à Trébutien pour l'impression. Barbey va prendre à cur cette édition?: l'échange des épreuves et des corrections est incessant; en octobre, il décide d'adjoindre des notes à l'ouvrage. La collaboration de Trébutien acquiert une signification particulière?: «?Vous m'avez fait réaimer le Brummell. Sans vous, je l'aurais jeté au feu pour le récompenser des déceptions dont il a été la cause []. Vous m'avez fait y reprendre goût, et voilà que maintenant poussé par vous, entraîné par vous, j'arrive au culte du détail, au pointillé, à la hachure inquiète, à toutes ces corrections qui font le fini et dont je n'ai pas la puissance, moi, qui suis un homme de premier jet, un brutal et rapide artiste, animalisé par les passions?!?» Lorsqu'en 1850 Trébutien se propose de publier les Prophètes du Passé, Barbey acquiesce en ces termes?: «?Nous corrigerons les épreuves comme celles du Brummell, n'est-ce pas, mon ami?? J'aime cette manière de travailler. Elle est fécondante. Une pensée, une note, une modification quelconque me vient, et je vous l'envoie?». Si l'édition originale renforce l'amitié du poète et de son éditeur, J-L. Piré note que la réédition sera au contraire sujet de discorde?: Barbey avait proposé à son ami, le 2 juillet 1858, de faire réimprimer le Brummell chez Poulet-Malassis ?: «?si vous m'autorisez à traiter avec le Poulet au citron. Nous partagerons en frères, ce qu'il donnera du Brummell et de sa réimpression?». Or Trébutien abhorre Poulet-Malassis?: «?un socialiste de la pire espèce [], il fut rédacteur d'un des journaux les plus ignobles de l'époque []. Il a fondé à Paris une librairie où il réédite toutes les impuretés et les impiétés du XVIIIè siècle?». (Piré Jean-Luc in Hors-série des Annales de Normandie. G.-S. Trébutien [Préface par J.-Cl. Polet ] 1985. pp. 3-198.) Exceptionnel exemplaire imprimé sur grand papier de Hollande dans une stricte reliure de l'époque. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Exemplaire relié par Gayler-Hirou, le relieur attitré de Barbey. Envoi signé et corrections autographes. Charnière supérieure fragile. Paris, Alphonse Lemerre, 1879. 1 vol. (85 x 150 mm) de 1, [2] f., 234 p., [1] et 1 f. Chagrin citron, dos à nerfs orné, pièce de titre, plats ornés d'un encadrement de filets dorés enrichi au premier plat d'un écusson mosaïqué en maroquin bleu avec trois fleurs de lys, dentelle intérieure, tranches bicolores dorées et peintes (reliure signée Gayler-Hirou). Première édition Lemerre. Envoi signé : « à Mademoiselle Mathilde Biéli, son respectueux Jules Barbey d’Aurevilly ».
Le Chevalier des Touches fut publié à Paris en douze feuilletons dans Le Nain jaune du 18 juillet au 2 septembre 1863, et en volume chez Michel Lévy en 1864. La rédaction de ce roman historique, maintes fois interrompue en raison du manque de documentation ou de la préférence accordée par l'auteur à d'autres travaux, dura douze ans. Exemplaire de choix relié pour Barbey d'Aurevilly par Gayler-Hirou, son relieur favori, aux armes royales évoquant l'engagement de son héros, avec tranches bicolore. On relève dans le texte 3 corrections manuscrites, sans doute de la main de Barbey, aux pages 25, 53 et 208. On sait que l'écrivain faisait relier, selon son goût, des exemplaires de ses livres pour en faire présent à ses familiers, comme il l'indique lui-même dans plusieurs lettres. Ce précieux exemplaire a figuré à l'exposition organisée pour le centenaire de la mort de l'écrivain à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris en 1989 (cf. Catalogue Barbey d'Aurevilly, n° 115). Il a ensuite été la propriété de Joël Dupont, éminent spécialiste de Barbey et qui fut, quarante ans durant, le conservateur du Musée Barbey d'Aurevilly à Saint-Sauveur le Vicomte. Il repose aujourd'hui, sur dérogation municipale exceptionnelle, au pied du château et près de la tombe de l'auteur. Des bibliothèques J.M. et Joël Dupont, avec ex-libris. Charnière supérieure fragile.
CONRAD (Joseph) / BARBEY (Valdo, ill.) / HARCOURT (Gabrielle d', trad.)
Reference : 421
(1931)
Paris Les exemplaires 1931 In-4° (290 x 200 mm), [1] pl. - 284 pp. - [1] f. - [1] f. bl., maroquin bleu nuit, dos lisse orné à froid avec pièces de titre en maroquin vert d'eau, décor doré à la plaque au centre des plats mosaïqué de maroquin bleu, encadrement à froid se poursuivant sur les contreplats, contregardes et gardes de papier marbré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche).
Un dessin original de Valdo Barbey pour René Kieffer. Première édition illustrée, tirée à 99 exemplaires sur vélin d'arches, le n° 22 « imprimé pour Monsieur René Kieffer » et signé par l'éditeur à la justification. L'ouvrage est truffé d'un dessin original inédit à l'encre de Valdo Barbey portant un envoi « à mon cher René Kieffer, son ami Valdo Barbey » ainsi que de 2 lettres autographes signées du même, datées du 22 octobre 1942 et du 30 août 1945. Il est revêtu d'une reliure à décor de feuilles de palmier. Le peintre suisse Valdo Barbey (Valeyre-sous-rances : 1880 - Paris : 1964) orne de 20 eaux-fortes cette nouvelle de Conrad. Élève des Beaux-Arts de Paris, Barbey expose dès 1906. Mobilisé, il est réformé en 1916. En épousant la fille du directeur de l'Opéra de Paris, Barbey entre dans le monde du spectacle et réalise des décors et costumes d'opéra, ballet et théâtre. Tout en continuant ses activités de peintre, il illustre quelques livres et en écrit même un, intitulé Lettres à Julien, Flandre et Sicile. Il obtient en 1947 le titre de peintre officiel de la marine. En 1949, René Kieffer commandera à Claude Farrère le texte De Londres à Venise par New-York pour illustrer des eaux-fortes qu'il avait achetées à Barbey. Joseph Conrad, célèbre pour son roman Au cur des ténèbres, a également écrit des nouvelles comme The End of Tether, traduit par Gabrielle d'Harcourt par Au bout du rouleau. Ce texte, paru pour la première fois en 1902, n'est traduit en français qu'en 1931. Conrad, mousse puis capitaine, s'inspire de ses voyages sur la mer : Au bout du rouleau narre l'histoire du capitaine Whalley qui veut aider son unique fille mal mariée. Pour lui apporter une aide financière, il doit reprendre la navigation avec un équipage lâche et avide du secret du vieux capitaine. Monod 3080. Pièces de titre insolées. petite habile restauration à la pointe en tête du mors supérieur
Paris, Lecampion, 1908. Deux volumes in-8 avec un portrait de Barbey gravé par Noyon. Tirage sur beau papier à petit nombre. Broché, couvertures imprimées. Exemplaire en parfait état.
Trébutien était l'éditeur et grand ami de Barbey qui eut avec lui une très abondante correspondance. Les lettres de Barbey à Trébutien sont, en effet, de nature à satisfaire bien des curiosités. Nous n'avons pas là une correspondance occasionnelle, ne portant que sur des points précis, ni encore des bribes éparses. C'est toute une suite, c'est une série régulière et de grande étendue. De 1832 environ à 1857 ou 1858, Barbey s'est donné le plaisir d'envoyer à Trébutien non des billets d'amitié ou des souvenirs en trois lignes, mais des "lettres" dans toute la force du terme, dignes du "genre épistolaire" du siècle précédent. Provenance: Henry et André Lefai.
Fragment manuscrit de premier jet et en partie inédit [Paris, 1884]. 2 pages en 1 f. (200 x 340 mm). Encre et mine de plomb. Précieux fragment manuscrit de premier jet et en partie inédit de la préface de Jules Barbey d’Aurevilly pour le premier livre de Léon Bloy, Le Révélateur du globe. Cette préface paraîtra seule en pré-originale dans Le Gaulois, à la veille de sa parution en volume chez A. Sauton. Cette version princeps est assez éloignée de l’édition et comporte maints passages dont la formulation est inédite. Des 14 paragraphes de la préface publiée, ce manuscrit en concerne 5 dans lesquels il s’insère de manière fragmentée.
Léon Bloy n’a que vingt et un ans lorsqu’il vient se présenter à son illustre voisin de la rue Rousselet, Jules Barbey d’Aurevilly, de trente-huit ans son aîné : « L’écrivain normand se fera aussitôt le mentor littéraire du jeune homme dont il avait deviné les dons, le guidera dans ses lectures, l’encouragera à apprendre le latin, lui fera découvrir la Bible, les Pères de l’Église et les mystiques […] » (Catalogue de l’Exposition Léon Bloy. Paris, BN, 1968). Avec Georges Landry, le jeune Bloy occupera quelque temps le rôle de secrétaire auprès de Barbey. Lors de la publication de son premier livre, Le Révélateur du globe, c’est à son maître devenu son ami qu’il demandera d’en rédiger la préface. Barbey y sera visionnaire, prédisant le retentissement de ce livre inaugural et l’avenir littéraire du jeune écrivain. Les deux hommes resteront proches et Bloy sera du cercle d’intimes qui entoureront Barbey à ses derniers instants : « M. d’Aurevilly est mort ce matin dans mes bras […] » (lettre à Maurice de Fleury, mardi 23 avril 1889).
Paris, Librairie Lecampion / A. [Auguste] Blaizot, 1908. 2 vol. au format in-8 (34 x 153 mm) de 332 et 286 pp. Reliures uniformes de l'époque de demi-chagrin maroquiné olive, dos à nerfs ornés de filets en noir, titre doré, tomaison dorée, têtes mouchetées, couvertures conservées.
Ensemble complet des deux volumes la constituant. Le premier s'ouvre sur un joli portrait-frontispice inédit figurant Barbey ; gravé à l'eau-forte par Georges Noyon. Belle impression sur papier au filigrane Arches. ''Barbey enverra à Trébutien quelque quatre cent vingt-sept lettres de 1833 à 1856, dans lesquelles il le tenait au courant de tout ce qui touchait de près ou de loin à sa vie, à ses œuvres, à ses amitiés. Barbey d'Aurevilly est très attaché à Trébutien, allant jusqu'à déclarer : « pour moi, ce que Trébutien veut, Dieu le veut ! ». Barbey ne se dissimulait pas l’importance future des vingt-trois volumes transcrits par Trébutien, lorsqu’il appelait cette correspondance « la plus belle plume tombée de son aile », et qu’il ajoutait : « Le meilleur de moi est dans ces lettres où je parle ma vraie langue et en me fichant de tous les publics. ''» Dos et marge des plats passés. Du reste, très belle condition.
BARBEY d'AUREVILLY (Jules-Amédée) - BUHOT (Félix, eaux-fortes de).
Reference : 29932
(1951)
Paris, Alphonse Lemerre, s.d. [circa 1900]. Un vol. au format in-16 (158 x 97 mm) de 1 f. bl. 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., 336 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein maroquin glacé cerise, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, titre doré, tête dorée, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, dentelle intérieure dorée.
Exemplaire revêtu d'une délicieuse reliure de plein maroquin. Il s'ouvre sur un portrait-frontispice figurant Barbey par Rajon et recèle en outre 6 délicates eaux-fortes par Félix Buhot. ''Du point de vue pictural, le meilleur de l'oeuvre de Buhot réside dans les délicates illustrations qu'il exécuta pour quelques romans de Barbey d'Aurevilly, et notamment pour L'Ensorcelée, le Diable amoureux de Cazotte aussi, ainsi que les Lettres de mon moulin de Daudet. Comme graveur, il s'est particulièrement fait remarquer par l'expression intense de ses estampes et sa science approfondie des effets de lumière et d'ombre''. (in Bénézit). ''Au rang des oeuvres de Buhot les plus dignes d'intérêt, figurent ces esquisses, demeurées à l'état d'ébauches, destinées ou non à servir de modèles à d'éventuelles gravures''. (in Centorame). ''Dans une atmosphère de campagne barbare où interviennent des pâtres jeteurs de sorts et des vieilles femmes hantées par le souvenir de leurs débauches, Jeanne Le Hardouey, une aristocrate claudélienne mésalliée d'âme et de corps à un acquéreur de biens nationaux, est «ensorcelée» par un prêtre, l'abbé de La Croix-Jugan qui a tenté de se suicider par désespoir de la cause perdue et dont le visage monstrueux porte la trace des tortures que lui ont fait subir les Bleus. «J'ai tâché, disait Barbey, de faire du Shakespeare dans un fossé du Contentin.» Centorame, Les Illustrateurs de l'oeuvre de Barbey, p. 48 - Séguin, Barbey / Etude de bibliographie critique, p. 42 - Boucard & Goodfriend, p. 45 et suivantes - Bénézit II, Dictionnaire des peintres, p. 385 - Monod I, Manuel de l'amateur de livres illustrés modernes, 957 (pour une édition antérieure). Dos légèrement tâcheté. Très rares autant que claires rousseurs dans le corps d'ouvrage. Nonobstant, belle condition.
Collectif : PETITPIERRE, CHEVALLAZ, GUISAN, LEDERREY, FRICK, GONARD, BARBEY, SCHMID, LEPORI, CHAUDET
Reference : 11757
Lausanne, Librairie Marguerat, 1969. In-4 relié toile, jaquette ill., 188 p. Frontispice en couleurs (reproduisant l'ill. de la jaquette : portrait). Directeur d'édition : André Guex. Nombreuses ill. en noir, qq.-unes en couleurs. Bon état : jaquette légèrement déchirée.Ouvrage publié sous le patronage de Paul Chaudet, ancien conseiller fédéral, et avec l'appui de la famille du général.
Paris, Maison Quantin, 1888. In-8 (220x140mm) relié en demie basane rouge, dos à 5 nerfs, fleurons ornés, 394 p. Petites rousseurs. Frottements d'usage sur les coins et les coiffes. Bon état général.
Paris, A. Lemerre, 1889. In-8 (220x140mm) relié en demie basane rouge, dos à 5 nerfs, fleurons ornés, 360 p. Légères rousseurs. Frottements d'usage sur les plats, les coins et les coiffes. Bon état général.
Paris, Maison Quantin, 1887. In-8 (220x140mm) relié en demie basane rouge, dos à 5 nerfs, fleurons ornés, 445 p. Rousseurs. Frottements d'usage sur les plats, les coins et les coiffes. Bon état général.
Paris, Maison Quantin, 1887. In-8 (220x140mm) relié en demie basane rouge, dos à 5 nerfs, fleurons ornés, 403 p. Rousseurs. Frottements d'usage sur les plats, les coins et les coiffes. Bon état général.
Paris, Club français du livre, 1960. In-8 (215x140mm) relié en toile d'éditeur, 400 p. Très bon état général.