1994 1994. Barbey d'Aurevilly: Les Diaboliques/ Classiques Français 1994 . Barbey d'Aurevilly: Les Diaboliques/ Classiques Français 1994
Très bon état
Garnier flammarion 1991 1991. Barbey d'Aurevilly: Les diaboliques/ Garnier-Flammarion 1991 . Barbey d'Aurevilly: Les diaboliques/ Garnier-Flammarion 1991
Bon état
Garnier flammarion 1966 1966. Barbey d'Aurevilly: L'ensorcelée/ Garnier-Flammarion 1966 . Barbey d'Aurevilly: L'ensorcelée/ Garnier-Flammarion 1966
Etat correct
Sans date. Heures littéraires: Coppée: toute une jeunesse; Courteline: Le Gendarme est est sans pitié; Barbey d'Aurévilly: Le Chevalier des Touches. etc . Heures littéraires: Coppée: toute une jeunesse; Courteline: Le Gendarme est est sans pitié; Barbey d'Aurévilly: Le Chevalier des Touches. etc
Très bon état
Garnier flammarion 1999 1999. Barbey d'Aurevilly: L'ensorcelée/ Garnier-Flammarion 1999 . Barbey d'Aurevilly: L'ensorcelée/ Garnier-Flammarion 1999
Bon état
Sans date. Barbey d'Aurevilly: Le plus bel amour de Don Juan précédé de Le Rideau Cramoisi
Très bon état
LGF - Livre de Poche 1991 222 pages 1991. 222 pages. Trahi emprisonné à Coutances pour y être guillotiné celui que les Bleus ont surnommé la Guêpe le chevalier Des Touches aspire à se venger indifférent aux fers qui l'enchaîne. Déjà à la faveur de la nuit l'expédition des Douze s'organise...Coups de feu dans la lande empoignades sanglantes culte de la force le récit de l'épopée chouanne a assuré le succès du livre dès sa parution. " Tous ceux qui ont rêvé d'aventures glorieuses (...) frémirent en lisant ce livre. M. Barbey d'Aurevilly était là dans son élément sa crânerie d'ailleurs lui va bien dans ce clan de soldats " écrit Jules Vallès.Rempli de fureur et de mystère le Chevalier Des Touches paru en 1864 est le plus étonnant des romans de Jules Barbey d'Aurevilly. La Normandie y ressuscite avec ses conteurs avec ses héros s'affirmant également comme le côté du couchant le pays des brumes et du souvenir
Pocket 1999 1999. Barbey d'Aurevilly - Les Diaboliques / Pocket 1999
Très bon état
Pocket 2001 2001. Barbey d'Aurevilly - Les Diaboliques / Pocket 2001
Très bon état
Folio 1972 1972. 5 Barbey d'Aurevilly - Une histoire sans nom suivi de trois nouvelles / folio 1972
Bon état
Paris, Seguier, 1993 ; in-8, 312 pp., broché. Collection «Ecrits sur l'art». Première édition intégrale des textes sur l'art de Barbey d'Aurevilly. Barbey critique, traite de Manet, Millet, Géricault, Théodore Rousseau. Édition établie, présentée et annotée par Jean-François Delaunay. Bon état.
Librio Sans date. Jules Barbey d'Aurevilly - Le bonheur dans le crime / Librio
Très bon état
mercure de france france 1951 1951. 5 J. BARBEY D'AUREVILLY - LES DIABOLIQUES / ED MERCURE DE FRANCE 1951
Bon état
2001 2001. Jules Barbey D'aurevilly: Le bonheur dans le crime/ 2001
Bon état
Librio 1997 1997. 2 Jules Barbey d'Aurevilly: Le bonheur dans le crime / Librio 1997
Très bon état
S. l. (Paris), Guy-Victor Labat, Éditeur - Nouvelle librairie de France, 1979 ; in-4, 352 pp., 406 pp., reliure d'éditeur plein cuir, plats sérigraphiés d'une fleur, avec signature de l'auteur, tête dorée, sous emboîtage en papier marbré. Édition numérotée, sur papier vélin pur chiffon d'Arches. Les oeuvres fantastiques de Barbey d'Aurevilly. Illustré avec des compositions toutes aussi fantastiques en couleurs et de dessins d'Aimé Henry. Très bon état.
Rare édition originale de Memorandum de Barbey d’Aurevilly tirée à 36 exemplaires seulement pour les amis de l’auteur.Edition originale tirée à 36 exemplaires plus de rarissimes sur vergé de Hollandede ces souvenirs de Barbey d’Aurevilly (1808-1889).L’un des rarissimes sur vergé de Hollande provenant de la bibliothèque Jolly Bavoillot avec ex-libris.Caen, 1856.De toute rareté en plein maroquin du XIXè siècle avec couvertures conservées.Barbey d’Aurevilly, Jules. Memorandum.Caen, Imprimerie A. Hardel, 1856.In-16 carré de (2) ff., 107 pp., (1) p.bl. Maroquin lavallière, décor doré, filets d’encadrement, dos à nerfs très orné, couvertures conservées, non rogné, témoins. Reliure de «Champs», vers 1870.155 x 114 mm.Rare édition originale de ce recueil de souvenirs de Barbey d’Aurevilly, tirée à 36 exemplaires seulement et non mise dans le commerce.Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 308; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, I, 297; Carteret, I, 108; Clouzot, 38.La justification du tirage annonce: «Ce volume imprimé à petit nombre ne se vend pas».L'édition, hors-commerce, de ces souvenirs d'un voyage en Normandie fut tirée à 36 exemplaires seulement pour les amis de l’auteur, avec des couvertures de tons variés et quelques exemplaires sur Hollande.L’un des précieux exemplaires sur Hollande.Sur la couverture et le titre figure le chiffre de Trébutien, l’ami de Barbey qui a permis la publication du volume. «Barbey avait envoyé ses deux premiers ‘Memoranda’ à Trébutien en 1853, mais celui-ci ne les publia pas. En 1856, Trébutien demande à Barbey un troisième ‘Memorandum’, qui, lui, doit être publié (édition hors commerce), par le destinataire lui-même, peu de temps après sa rédaction, lors d’un séjour de Barbey à Caen. Barbey, en quittant Caen, laisse à Trébutien un manuscrit inachevé et le complète à Paris. Ce ‘Memorandum’ est donc écrit pour Trébutien, destinataire explicite, figurant en entrée du texte, mais en vue d’une publication, qui doit être distribuée (36 exemplaires), à des amis.Barbey écrit ici un journal de voyage puisque l’écriture coïncide, chronologiquement, avec son séjour à Caen. D’autre part, Barbey écrit un journal intime, qui met en œuvre les registres de l’autobiographie et de l’autoportrai: ce séjour à Caen correspond à un moment biographique marqué: Barbey n’y est pas retourné depuis 1837, depuis presque vingt ans. Le journal notera donc des souvenirs, des sentiments éprouvés… Le journal, de plus, met en scène, en opposition, l’amitié pour Trébutien et l’amour pour Madame de Bouglon («l’Ange blanc»). Enfin, ce troisième ‘Memorandum’ tient également du journal littéraire». (Le texte autobiographique de Barbey d’Aurevilly de N. Dodille, pp. 115-117).«Le ‘Memorandum de Caen’ (1856), écrit à la demande de Trébutien, traduit la belle et décisive expérience du retour à la Normandie, à la famille, à la race, à la foi. Mais il est éclairé aussi par la présence radieuse de l’«Ange blanc», qui ne quitte pas alors la pensée de l’écrivain. C’est avec cette femme que Barbey se rend à Port-Vendres en 1858, occasion d’un dernier ‘Memorandum’, moins intéressant.» (Dictionnaire des Œuvres, IV, 498).Précieux exemplaire sur vergé de hollande, grand de marges et relié en plein maroquin du XIXe siècle avec les couvertures bleues imprimées conservées.Nos recherches nous ont permis de localiser des exemplaires de cette rare originale dans 4 Institutions publiques françaises : la B.n.F., la Bibliothèque J. Doucet à Paris, et les Bibliothèques de Troyes et de Caen.
Exemplaire relié par Gayler-Hirou, le relieur attitré de Barbey. Envoi signé et corrections autographes. Charnière supérieure fragile. Paris, Alphonse Lemerre, 1879. 1 vol. (85 x 150 mm) de 1, [2] f., 234 p., [1] et 1 f. Chagrin citron, dos à nerfs orné, pièce de titre, plats ornés d'un encadrement de filets dorés enrichi au premier plat d'un écusson mosaïqué en maroquin bleu avec trois fleurs de lys, dentelle intérieure, tranches bicolores dorées et peintes (reliure signée Gayler-Hirou). Première édition Lemerre. Envoi signé : « à Mademoiselle Mathilde Biéli, son respectueux Jules Barbey d’Aurevilly ».
Le Chevalier des Touches fut publié à Paris en douze feuilletons dans Le Nain jaune du 18 juillet au 2 septembre 1863, et en volume chez Michel Lévy en 1864. La rédaction de ce roman historique, maintes fois interrompue en raison du manque de documentation ou de la préférence accordée par l'auteur à d'autres travaux, dura douze ans. Exemplaire de choix relié pour Barbey d'Aurevilly par Gayler-Hirou, son relieur favori, aux armes royales évoquant l'engagement de son héros, avec tranches bicolore. On relève dans le texte 3 corrections manuscrites, sans doute de la main de Barbey, aux pages 25, 53 et 208. On sait que l'écrivain faisait relier, selon son goût, des exemplaires de ses livres pour en faire présent à ses familiers, comme il l'indique lui-même dans plusieurs lettres. Ce précieux exemplaire a figuré à l'exposition organisée pour le centenaire de la mort de l'écrivain à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris en 1989 (cf. Catalogue Barbey d'Aurevilly, n° 115). Il a ensuite été la propriété de Joël Dupont, éminent spécialiste de Barbey et qui fut, quarante ans durant, le conservateur du Musée Barbey d'Aurevilly à Saint-Sauveur le Vicomte. Il repose aujourd'hui, sur dérogation municipale exceptionnelle, au pied du château et près de la tombe de l'auteur. Des bibliothèques J.M. et Joël Dupont, avec ex-libris. Charnière supérieure fragile.
Caen, Imprimerie Charles Valin, 1899. In-8 (245 x 165 mm), 1 f. bl., XV pp., 129 pp., 2 ff. bl. Broché, couverture imprimée rempliée d’éditeur, non rogné, rousseurs sur la couverture et les trois premiers feuillets.
Edition originale, tirée à 50 exemplaires tous hors-commerce. Le Comte Auguste de Blangy, historien et bibliophile normand, en rédigea l’avant-propos. Ce recueil de lettres comprend des extraits de la correspondance de Barbey d’Aurevilly, adressées à son ami et confident Guillaume Stanislas Trebutien entre 1843 et 1851. Seule la correspondance du poète fut conservée. Jeune étudiant en droit à Caen, Barbey d’Aurevilly entra un jour dans une librairie de la rue du Pont Saint-Jacques, ce fut le début d’une longue correspondance avec Guillaume Stanislas Trebutien (1800-1870), conservateur adjoint de la Bibliothèque et libraire-éditeur à Caen. Discernant très vite le talent du poète, il assura la publication de ses premières œuvres éditées à seulement quelques exemplaires, dont la nouvelle Léa et ses Poésies. Leur relation épistolaire dura 22 ans jusqu’à leur brouille définitive en 1858. Elle donna naissance à l’une des plus belles correspondances du XIXe siècle, révélant toute l’éloquence du poète dans son intimité. Bon exemplaire. LiseSabourin,"Jules Barbey d’Aurevilly,Lettres à Trébutien,1832-1858",Studi Francesi, 181 (LXI | I)|2017, 168.
B. Mancel | Caen 1845 | 11.50 x 15 cm | relié
Édition originale, un des rarissimes exemplaires sur Hollande fort, seuls grands papiers avec quelques exemplaires sur papier de couleur. Reliure en demi chagrin noir, dos à quatre nerfs orné de filets noirs, plats de cartonnage noir, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Trébutien à Georges Lesnard. Quelques petites rousseurs sur les gardes. Dans les Annales de Normandie, Jean-Luc Piré analysant la collaboration entre Barbey et Trébutien consacre un paragraphe au Dandysme qui met l'accent sur l'importante participation de Trébutien à ce petit ouvrage, parmi les plus rares et recherchés de Barbey?: «?On connait la monumentale correspondance que Barbey entretint «?dominicalement?» avec son ami durant vingt-six ans. [] La présence de Trébutien est quasi constante dans l'univers aurevillien. Le «?Sagittaire?» n'avait pas l'enseigne menteuse lorsqu'il annonçait à son correspondant?: «?Votre nom, entrelacé dans le mien, est aussi connu que mon nom []. Qui dit d'Aurevilly dit Trébutien.?» Au cur même du Dandysme, Barbey rend hommage à son éditeur et ami?: «?Je demande aux trente ou quarante personnes qui me liront la permission de leur présenter M. Trébutien comme un ami qui vaut mieux que moi et dont l'imagination et la science séparées souvent, mais unies en lui n'ont pas besoin de l'amitié pour être appréciées pour ce qu'elles valent.?» L'histoire du Dandysme, plus que toute autre uvre de Barbey est liée à son éditeur, ami et collaborateur actif. D'abord envisagé sous la forme d'un simple article sur Brummell mort trois ans plus tôt, Du Dandysme va devenir un livre grâce aux nombreux documents fournis par Trébutien qui servit de documentaliste à Barbey?: «?à propos de Brummell, j'ai suivi littéralement tous vos conseils. J'ai lu tout ce que vous m'aviez indiqué?». Après avoir essuyé deux refus de publication dans la Revue des Deux Mondes et le Journal des Débats, d'Aurevilly donne le feu vert à Trébutien pour l'impression. Barbey va prendre à cur cette édition?: l'échange des épreuves et des corrections est incessant; en octobre, il décide d'adjoindre des notes à l'ouvrage. La collaboration de Trébutien acquiert une signification particulière?: «?Vous m'avez fait réaimer le Brummell. Sans vous, je l'aurais jeté au feu pour le récompenser des déceptions dont il a été la cause []. Vous m'avez fait y reprendre goût, et voilà que maintenant poussé par vous, entraîné par vous, j'arrive au culte du détail, au pointillé, à la hachure inquiète, à toutes ces corrections qui font le fini et dont je n'ai pas la puissance, moi, qui suis un homme de premier jet, un brutal et rapide artiste, animalisé par les passions?!?» Lorsqu'en 1850 Trébutien se propose de publier les Prophètes du Passé, Barbey acquiesce en ces termes?: «?Nous corrigerons les épreuves comme celles du Brummell, n'est-ce pas, mon ami?? J'aime cette manière de travailler. Elle est fécondante. Une pensée, une note, une modification quelconque me vient, et je vous l'envoie?». Si l'édition originale renforce l'amitié du poète et de son éditeur, J-L. Piré note que la réédition sera au contraire sujet de discorde?: Barbey avait proposé à son ami, le 2 juillet 1858, de faire réimprimer le Brummell chez Poulet-Malassis ?: «?si vous m'autorisez à traiter avec le Poulet au citron. Nous partagerons en frères, ce qu'il donnera du Brummell et de sa réimpression?». Or Trébutien abhorre Poulet-Malassis?: «?un socialiste de la pire espèce [], il fut rédacteur d'un des journaux les plus ignobles de l'époque []. Il a fondé à Paris une librairie où il réédite toutes les impuretés et les impiétés du XVIIIè siècle?». (Piré Jean-Luc in Hors-série des Annales de Normandie. G.-S. Trébutien [Préface par J.-Cl. Polet ] 1985. pp. 3-198.) Exceptionnel exemplaire imprimé sur grand papier de Hollande dans une stricte reliure de l'époque. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, A. Blaizot éditeur, 1908. 2 vol. in-8, 332 + 286 pp., broché, couverture originale imprimée, second volume non coupé (petites déchirures marginales des couverture).
Édition en partie originale, un des exemplaires sur Japon non numéroté comportant un double état du portrait de Barbey d'Aurevilly par Georges Noyon en frontispice. Cet exemplaire a été enrichi, au premier volume, d'un portrait photographique de Barbey d'Aurevilly par Melandri, d'une lettre autographe signée, sans lieu, ni date, 1 p. in-8 sur un double feuillet, adressée à "Cher Amphitryon", d'une note autographe signée, sans lieu, ni date, 1 p. in-16. Dans le second volume, une lettre autographe signée de Barbey d'Aurevilly à [ Hector de] "St Maur", sans lieu, ni date[juillet 1869], 1 p. in-8, qu'il souhaite voir bientôt avec Benjamin Antier et dans laquelle il fait une référence à Macbeth. De ces deux lettres, il semble que seule celle adressée à Saint Maur soit reproduite dans la Correspondance générale (au vol. VII, p., n°1869/11). * Voir photographie(s) / See picture(s) Fermeture pour congés, TRAITEMENT DES COMMANDES SUPSENDU JUSQU'AU 29 DECEMBRE. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
P., Alphonse Lemerre, 1890, in-12, vii-74 pp, préface de Paul Bourget, broché, couverture jaune imprimée, avec au dos le catalogue des oeuvres de Jules Barbey d'Aurevilly chez Lemerre, bon état. Edition originale (Vicaire I, 308)
L'auteur se reconnaît dans le personnage d'Altaï, Maurice de Guérin dans celui de Somegod, et Amaïdée, « fille de race déchue », est inspirée d'une aventure réelle de l'auteur, selon ses propres dires. Intéressante oeuvre de jeunesse écrite avant 1840, dont le manuscrit figura à la dispersion de la bibliothèque de Sainte-Beuve où il passa dans les mains d'un certain M. Paradis, puis disparut pour de nombreuses années. — Dans cette intéressante oeuvre de jeunesse écrite avant 1840, l’auteur se reconnait dans le personnage d’Altaï, Maurice de Guérin dans celui de Somegod, et Amaïdée est inspirée d’une aventure réelle de l’auteur. — Jules-Amédée Barbey d’Aurevilly est né en 1808 et mort en 1889. « Ses origines et son enfance mettent d’abord en relief les deux traits essentiels de cet écrivain solitaire et original : il est Normand et il est noble. Au sortir du collège (1824), le jeune garçon vint à Valognes où il vécut pendant plusieurs années. C’est là qu’il connut les derniers survivants de la chouannerie qu’il s’efforcera plus tard de réhabiliter. Dès l’adolescence Barbey commence à composer des vers. A dix-neuf ans, il va faire ses humanités à Paris, au collège Stanislas, où il devient l’ami de Maurice de Guérin. Une fois bachelier, en 1829, il s’installe à Caen comme étudiant en droit et rencontre le libraire Trébutien qui lui voue un attachement passionné et qu’il chargera plus tard de mille besognes d’édition, de corrections d’épreuves, etc. (...). » (Dictionnaire des auteurs, I, 214). Paul Bourget explique l’histoire de la publication d’Amaïdée dans la préface : « Ce poème en prose d’Amaïdée se rattache à la première jeunesse du maitre écrivain qui devait nous donner un jour la Vieille Maitresse et le Chevalier Des Touches. C’est un fragment et de brève dimension, mais qui a déjà son histoire. L’unique copie dont les amis de M. Barbey d’Aurevilly eussent connaissance provenait du fidèle Trebutien (qui se fit, comme on sait, par enthousiasme d’affection, l’éditeur de la Bague d’Annibal, du Dandysme, des Poésies, des Prophètes du Passé, ...). Ce dévot d’amitié l’avait communiquée à Sainte-Beuve, lors de la publication des lettres de Maurice et d’Eugénie de Guérin. A la vente du célèbre critique, un M. Paradis acheta le manuscrit. Ce collectionneur mourut lui-même et Amaïdée passa dans les mains d’un inconnu. Comme, d’autre part, les papiers de Trebutien ne portaient pas trace de l’original, on croyait ce fragment perdu sans retour. Un appel fait dans le Figaro au possesseur actuel était resté infructueux, lorsque la nièce du premier dépositaire découvrit, dans un des cartons pieusement conservés depuis la mort de son oncle, un cahier sans signature, étiqueté de ce nom romantique. Elle se souvint d’avoir lu dans un journal que M. d’Aurevilly recherchait cette oeuvre d’adolescence et lui envoya le mystérieux cahier. Et voilà comment ces pages, écrites avant 1840, paraissent aujourd’hui seulement que leur auteur est devenu célèbre et pour des travaux bien différents de ce premier essai ».
Au Siège de la Revue, 1939, in-8 br., 111 p., tiré à 350 exemplaires numérotés sur beau papier vergé (N° 118), un portrait de Barbey d'Aurevilly en 1869 par Penauille en front., très bon état.
Cette revue semestrielle de luxe tirée à petit nombre n'a connu que 10 numéros, parus de 1935 à 1940. Sommaire : "Six lettres à l'Ange Blanc" (Barbey d'Aurevilly) - "Du Dandysme" (La Varenne) - "Le Dandysme de Barbey d'Aurevilly" (Jean Pommier) - "L'enfant parmi les soupirs" (H.-A. Quéru) - "Bibliographie Aurevillienne (fin)". Voir le sommaire complet sur photos jointes.