Paris, Saugrain l’aîné, 1761. In-12, (1) f. de titre, 242 pp. mal chiffrées 142, (2) ff., veau marbré, dos à nerfs orné, tranches rouges (Reliure de l’époque).Classique de la parfumerie française - néanmoins rare -, ce traité fut composé par Simon Barbe, le plus grand parfumeur du XVIIe siècle qui servit le Dauphin ; paru pour la première fois en 1699, cet ouvrage est un véritable livre de recettes, et donne nombre de consignes techniques à l'intention des gens de métier : gantiers, perruquiers, marchands de liqueurs. Il est divisé en neuf chapitres, détaillant les secrets de la composition des parfums, les différentes sortes de savonnettes, les pommades, les poudres pour les cheveux, les grosses poudres de Violette, les eaux de senteurs, les pastille à brûler, les liqueurs à parfums à la bouche. Et pour cette deuxième édition, "corrigée et largement augmentée" établie par l'imprimeur Claude-Martin Saugrain, un dernier chapitre est consacré à la distillation : alambic, serpentin, bain de vapeur, fumier de marc de raisin...Nouvelle édition, rare, publiée après le nouveau privilège daté du 29 mai 1761. Importante dans l’histoire de la parfumerie, elle parait sans les recettes nouvellement condamnées car utilisant des cosmétiques minéraux et métalliques dangereux. L'approbation signée Guettard, premier médecin du roi, spécifie en effet qu'ont été retranchées « les compositions dans lesquelles il entre de la litarge, du blanc de plond (sic), du sublime corrosif, de l’alun, du nitre ».Bel exemplaire en reliure de l’époque.Ex-libris Kilian Fritsch.Petit manque à la coiffe supérieure.
1696 Amsterdam. Paul Marret. 1696. 1 volume petit in-12, plein veau brun, dos à nerfs orné, restauration aux coiffes. frontispice, (24) ff. ; 170 pp. ; (9) ff.
Une des premières éditions, qui sont toutes très rares (Oberlé), de ce manuel rédigé par un parfumeur parisien, Simon Barbe.Elle est ornée d’un joli frontispice gravé montrant une boutique de parfumeur au XVIIème siècle.L’ouvrage traite des poudres pour les cheveux, des savonnettes, des essences et huiles parfumées aux fleurs, des pommades, des parfums bons pour la bouche, des eaux de senteurs, des poudres, des peaux et gants parfumés, du tabac : comment le réduire en poudre, le purger, le teinter, le parfumer...Sur la dernière garde, amusant ex-libris manuscrit de son 1er possesseur, un parfumeur, apposé juste après l’achat du livre : « Ce livre appartient au sieur Dufresne marchand parfumeur à Meinnebourg. Si quelqu’un le trouve il aura deux écus pour récompense. Fait à Amsterdam ce premier de mai 1696. »Annotations anciennes sur les premiers feuillets de garde.Ex-libris Kilian Fritsch. Brunet IV, 369. - Oberlé, Les Fastes de Bacchus, n° 1145.
In-12 (160 x 77 mm), veau brun moucheté, dos à 5 nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre en veau havane, roulette dorée sur les coupes (reliure de l'époque), planche frontispice, (36), 274, [22] pages. A Paris, au Palais, chez Augustin Simon Brunet, 1699.
Edition originale ornée d'une planche frontispice figurant "L'origine des parfums", dessinée et gravée sur cuivre par Franz Ertinger.Cet ouvrage, 'Le Parfumeur Royal', dans lequel le plus célèbre parfumeur de son époque consigne ses connaissances et son savoir-faire, s'adressait aux professionnels "gens du métier qui recueillent des fleurs et nécessaire aux gantiers, perruquiers et marchands de liqueurs".Il faisait suite à une première publication de l'auteur, 'Le Parfumeur François' (1693) destinée à un public non spécialisé.Le volume se compose de neuf traités: "Les plus beaux secrets des parfums - Les grosses poudres de violettes & de tous les ouvrages qui en dépendent - Les eaux de senteur distillées, et autres - Les essences douces & fortes de plusieurs odeurs - Les pommades de senteurs & autres sortes - Les poudres pour les cheveux - Toutes les sortes de savonnettes qui sont à l'usage d'apresent - Les liqueurs et parfums bons à la bouche", ainsi que 28 pages consacrées aux "Manières de préparer & parfumer le tabac en poudre".On relève l'apparition de leau de fleur dorange qui devint le parfum préféré de Louis XIV en rupture avec les lourdes senteurs animales de musc, dambre et de civette qui dominaient les parfums depuis la Renaissance.(Brunet, IV, 369. Oberlé, n°1146. Wellcome, II, p. 97).Provenance: le château de Chaumont-sur-Loire avec ex-libris gravé et illustré. Résidence royale et aristocratique, le château fut acquis en 1875, par Marie-Charlotte Constance Say, épouse du prince Henri-Amédée de Broglie.Page de titre courte en marge extérieure (petite attaque partielle de quelques lettres).Très bon exemplaire, très frais, bien relié à l'époque..
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