Paris, Flammarion, 1999; in-4, 200 pp., cartonnage de l'éditeur. En très bon état avec sa jaquette Jaquette illustrée à rabats - Nombreuses photos en couleurs et N/B - Alors qu'elle est une composante essentielle de la vie, la danse est trop souvent perçue de manière caricaturale. Au-delà des idées reçues, Marie-Claude Pietragalla évoque cet art actuellement en plein renouveau à travers son expérience intime de la danse. Avant d'être langage, la danse est mouvement. Sa légende nous conduit du geste à la technique, en passant par toutes les formes de mouvements, qu'ils soient spontanés ou codifiés, individuels ou collectifs. Partie prenante avec la musique, l'espace, la lumière, en constante relation avec les autres arts, la danse s'affirme comme un langage multiple : narratif ou abstrait, sensuel ou métaphysique. Marie-Claude Pietragalla nous invite à un parcours où se croisent les grands noms et les grands thèmes, un parcours quasi initiatique vers la figure de " l'homme qui danse ", vers l'essence du mouvement, qui transcende la technique - Poids : 1.180 gr.
En très bon état avec sa jaquette Jaquette illustrée à rabats - Nombreuses photos en couleurs et N/B - Alors qu'elle est une composante essentielle de la vie, la danse est trop souvent perçue de manière caricaturale. Au-delà des idées reçues, Marie-Claude Pietragalla évoque cet art actuellement en plein renouveau à travers son expérience intime de la danse. Avant d'être langage, la danse est mouvement. Sa légende nous conduit du geste à la technique, en passant par toutes les formes de mouvements, qu'ils soient spontanés ou codifiés, individuels ou collectifs. Partie prenante avec la musique, l'espace, la lumière, en constante relation avec les autres arts, la danse s'affirme comme un langage multiple : narratif ou abstrait, sensuel ou métaphysique. Marie-Claude Pietragalla nous invite à un parcours où se croisent les grands noms et les grands thèmes, un parcours quasi initiatique vers la figure de " l'homme qui danse ", vers l'essence du mouvement, qui transcende la technique - Poids : 1.180 gr.
Woippy, Gérard Klopp, 1998; in-4, 397 pp., toile éditeur. Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Woippy, Gérard Klopp, 1998; in-4, 397 pp., toile éditeur. Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Woippy, Gérard Klopp, 1998; in-4, 397 pp., cartonnage de l'éditeur. Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Woippy, Gérard Klopp, 1998; in-4, 397 pp., cartonnage de l'éditeur. Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Woippy, Gérard Klopp, 1998; in-4, 397 pp., ce cartonnage de l'éditeur. Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Mythes et Récits des Vallées Vosgiennes.
Paris, Le grand livre du mois, 2001; in-8, 187 pp., broché, couverture illustr. Entretien avec Marie-Joelle Guillaume.
Entretien avec Marie-Joelle Guillaume.
[DROIT, NOTAIRE] - MOREAU (Maitre Alain), THIVEAUD (Jean-Marie) -
Reference : 201502069
Paris, Caisse des dépôts et consignations, 1988; grand in-4, 108 pp., cartonnage de l'éditeur. TRÈS BON ÉTAT - préface de Jacques Laurent de l'Académie française - le notaire au siècle des Lumières (offices et carrières, pays et notaires, financiers et gestionnaires, idées et lumières, notaires et Révolution) par Marie-Paule Arnauld - très belle iconographie - reliure cartonnée demi toile bleue à coins, papier à la cuve, titre doré au dos - 108 P 33x25 cm 1150 g excellent état.
TRÈS BON ÉTAT - préface de Jacques Laurent de l'Académie française - le notaire au siècle des Lumières (offices et carrières, pays et notaires, financiers et gestionnaires, idées et lumières, notaires et Révolution) par Marie-Paule Arnauld - très belle iconographie - reliure cartonnée demi toile bleue à coins, papier à la cuve, titre doré au dos - 108 P 33x25 cm 1150 g excellent état.
Paris, Grasset, 2005; in-8, 334 pp., broché avec sa jaquette. Très bon état - Jean-Marie Rouart griffe les politiques.
Très bon état - Jean-Marie Rouart griffe les politiques.
Paris, Grasset, 2005; in-8, 334 pp., broché avec sa jaquette. Très bon état - Jean-Marie Rouart griffe les politiques.
Très bon état - Jean-Marie Rouart griffe les politiques.
Paris, Fluide glacial, 1993; in-4, 50 pp., cartonnage de l'éditeur. Tome 1.
Tome 1.
Paris, Fluide glacial, 1992; in-4, 48 pp., cartonnage de l'éditeur. Tome 2 coin haut légèrement abimez.
Tome 2 coin haut légèrement abimez.
Paris, Fluide glacial, 1992; in-4, 50 pp., cartonnage de l'éditeur. EO tome 3.
EO tome 3.
Paris, Fluide glacial, 1994; in-4, 48 pp., cartonnage de l'éditeur. EO tome 4.
EO tome 4.
Paris, Fluide glacial, 2008; in-4, 46 pp., cartonnage de l'éditeur. Tome 5.
Tome 5.
Paris, EDITIONS DU TRIOMPHE, 2004; in-4, 48 pp., cartonnage de l'éditeur.
.
, Jean-marie pierre , 1984; in-8, 135 pp., cartonnage de l'éditeur. Avec jaquette.
Avec jaquette.
Turnhout, Bagheera, 1990; in-4, 48 pp., cartonnage de l'éditeur. Eo.
Eo.
Turnhout, Bagheera, 1990; in-4, 48 pp., cartonnage de l'éditeur. Eo.
Eo.
s.l., AIRE LIBRE :DUPUIS, 2005; in-4, 72 pp., cartonnage de l'éditeur. EO DL MAI 05.
EO DL MAI 05.
LAHR, Verlag Moritz Schauenburg, 1993; petit in-12, 80 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état.
Très bon état.
[Librairie Le Minotaure] - CHRISTIN, Anne-Marie ; CLERC, Philippe ; JACNO, Marcel ; LAZAREVSKY, Danièle ; SUBLET, Jacqueline ; TORHOIT, Marie-Noëlle
Reference : 53978
(1974)
29 numéros (dont 4 doubles) en 24 vol. in-4 br. (thermocollés), Librairie Le Minotaure, 1974-1981. Détail des numéros : N° 1, novembre 1974 : Philippe Soupault, Angèle Vannier, Marcel Jacno, Evelyn Ortlieb, Daniel Grojnowski, Jean-Pierre Ghysels, Anne-Marie Christin, Jean-Pierre Jasz, Philippe Clerc, Jacqueline Sublet, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Georges Couroupos, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Georgette Simon ; N° 2, hiver 1974-1975 : Elbio Mazet, Julio Moncada, Santenac, Christiane Raiga, Michel Chaudière, Léon Zack, Michel Auphan, André Vigneau, Michelle Thirion, Francine Van Hove, Louis Simon, Abdallah Benanteur, Danièle Lazarevsky, Jean-Marie Durand, Morio Taouroumi, Anne Spiteri, Georges Robert ; N° 3 : printemps 1975 : Dussaut, Jean B. Delahaye, Carlo Berte, Giuliano Modesti, Werner Lambersy, Danièle Lazarevsky, Monique Boucher, Enrique Chifflet, Georges Robert, Jeanne Bessière, Marie-Noëlle de Torhout, Ernesto Lopez-Pino, Marcel Jacno, Angèle Vannier, Georgette Simon, Anna Shanon ; N° 4, été 1975 : L'écriture et l’image dans le monde arabe. Par Jacqueline Sublet. Choix de textes et traduction : Georges Douillet. Calligraphies originales : Ghani Alani ; N° 5, automne 1975 : Les passages de Paris. Daniel Mauroc, Philippe Soupault, Jean-Vincent Verdonnet, Daniel Grojnowski, Geneviève Fourcade, Michelle Bloch, Denise Borias, Anne-Marie Christin, Gaëtan Picon. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 6, hiver 1975-1976 : Typo-graphies. Guy Lévis-Mano, Adrian Frutiger, Michel Butor, Raymond Gid, René Lamoureux, Marcel Jacno, Jean Larcher, Pierre Duplan, Henri Pichette, Gérard Blanchard, Maximilien Vox, Massin, Jacques Garamond. Réalisation : Marcel Jacno ; N° 7, printemps 1976 : Bertrand Halff, Evelyn Ortlieb, Werner Lambersy, Francine Van Hove, Salbris, Pierre Maillard, Roger Cornaille, Simone Le Bret, Jean-Paul Hameury, Georgette Simon, Paolo Pozzo, Marfaing, Garicia Mulet, Béatrix Balteg, Marie-Noëlle de Torhout, Françoise Mairey, Osolin, Pierre Daboval, Jacques Lepage, Danièle Lazarevsky : N° 8, été 1976 : Sumer. Choix de textes et traductions : Jean-Marie Durand. François Sagnes, Photographies ; N° 9, automne 1976 : Marc Soriano, Bestiaire. Danièle Lazarevsky, Photographies ; N° 10, hiver 1976-1977 :Agnès Vannier, L’écharpe rouge et les chiens bleus ; N° 11-12, printemps-été 1977 : Manifesti. Affiches italiennes. Les élections de juin 1976. Marcel Jacno, Paul-Michel Villa, Enrico Fulchignoni, Boni de Torhout. Paul-Michel Villa, Photographies ; N° 13, automne 1977: Assemblages. Pietro Vanni, Liliane Giraudon, Agathe Eristov Gengis Khan, Alexandre Chem, Françoise Rando, Anne-Marie Christin, Pierre Cordier, Philippe Clerc, André Stas, Françoise Mairey, Lariega, Marcel Bénabou, Paul Fournel, Harry Mathews, Marie-Nöelle de Torhout, Daniel Giffar ; N° 14, hiver 18977-1978: Victor Segalen. Claudine Bouretz, Eliane Formentelli, Photographies et montage ; N° 15-16, printemps-été 1978 : Raymond Gid. Rencontres d’art-thérapie. Avec linogravure et dessin en milieu psychiatrique, présentation et réalisation de Raymond Gid ; N° 17, automne 1978 : Toughra. Paraphes des souverains ottomans. Réalisation Jacqueline ; N° 18, hiver 1978-1979 : Philippe Clerc, Journal mai-décembre 77 ; N° 19, printemps 1979 : Tentativa de Vida y muerte de un espantapajaros [Vie et mort d’un épouvantail] Réalisation Antonio García-Múlet ; N° 20, été 1979 : Chiffres : Roger Excoffon, Jose Mendoza y Almeida, Adrian Frutiger, Jacques Garamond, Claude Mediavilla, Marcel Jacno, Jean Larcher. Réalisation Marcel Jacn ; N° 21, automne 1979 : Denise Borias, Poèmes. Réalisation Evelyn Ortlieb ; N° 22, hiver 1979-1980 : Marc Soriano, Le Doppelgänger. Nouvelle. Danièle Lazarevsky. Photographies. ; N° 23-24, printemps-été 1980 : Fragments d’une musique immédiate de la Modern Art Agency. Milada Cerny, Hermine Vogl-Sernheim, Emmy Stihl, Heidi Wenzel, Andréa Camenisch, Margrit Wyss, Rosalba di Lorenzo, Myriam Seele, Yolanda Myers, Roberto Altmann. Partitions mises en lumière par Brigitte Bürki à la demande de Anne-Marie Christin ; N° 25, automne 1980 : Philippe Treuschel, Écrits-Photos ; N° 26, hiver 1980-1981 : Calligraphie japonaise. Réalisation Elisabeth Frolet ; N° 27, printemps 1981 : Jean Laude, Le dernier mot. Poème. Mechtilt. Noirs ; N° 28-29, été-automne 1981 ; Daniel Giffard, Yves Mairot, Michel Arouimi, Evlyn Ortlieb, Philippe Treuschel, Anne-Marie Christin, Gabrielle di Falco, Antonio García-Múlet, Francine Van Hove, Lucette Pelillo, Hélène Garcia Léon, Georgette Simon, Anne Spiteri, Mechtilt, Jean Laude, Philippe Clerc, Bernard Dubourg, Danièle Lazarevsky, Jean-Pierre Jasz.
Très rare série parfaitement complète des 29 numéros (dont 4 doubles) publiés. Créée par le professeur Anne-Marie Christin (1942-2014), normalienne et agrégée de lettres classiques, cette revue interroge en profondeur les relations entre l'image et l'écriture. Bon ensemble (accroc en couv. du numéro 1, bel état par ailleurs) pour cette série introuvable ainsi bien complète.
Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, imprimé sur alfax Navarre, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces d'auteur et de titre chagrin vert et vermillon, fleurons dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard)
Grasset, 1933, in-8°, 333 pp, reliure demi-chagrin fauve, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
Correspondance de 1770 à 1780. — "On sait que le seul texte authentique de la correspondance de Marie-Antoinette avec sa mère figure dans le recueil publié d'abord à Vienne en 1864 par le chevalier d'Arneth, et ensuite dans le recueil plus vaste publié en 1874 par MM. d'Arneth et Geffroy (Correspondance secrète entre Marie-Thérèse et le comte de Mercy-Argenteau avec les lettres de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette). M. Georges Girard a cru bon de rééditer la correspondance entre la mère et la fille parce que les publications précédentes sont aujourd'hui difficiles à se procurer, et surtout parce qu'elles ne sont pas absolument complètes. Outre les lacunes dues à la perte de certaines lettres, les éditeurs avaient omis deux lettres, l'une de Marie-Thérèse du 30 juillet 1775, l'autre de Marie-Antoinette du 30 août 1777, et qu'ils avaient en outre supprimé dans les autres certains passages. Le fait est dû à des soucis de convenance : la lettre de Marie-Thérèse est en effet un réquisitoire très vif contre la légèreté de sa fille et les Archives de Vienne n'en avaient pas permis la publication ; celle de Marie-Antoinette annonce à sa mère la consommation de son mariage. Les passages supprimés ailleurs sont la conséquence de l'omission de ces deux lettres. Or ces lacunes ne sont pas indifférentes. La préoccupation d'assurer la succession pour consolider l'alliance hante Marie-Thérèse, et, pour l'explication psychologique du caractère de Marie-Antoinette, la question de ses rapports conjugaux avec le roi est capitale. La publication de M. Georges Girard apporte donc une contribution très intéressante à l'histoire de Marie-Antoinette. Elle rendra service aux historiens et permettra au grand public de pénétrer dans l'intimité d'une des reines de France qui ont le plus suscité la curiosité." (Albert Girard, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1934) — "Ce livre doit être considéré comme le complément naturel de la magistrale biographie de Marie-Antoinette par Stefan Zweig. Quelque chose comme ce que les érudits appellent un recueil de pièces justificatives. La correspondance de Marie-Thérèse et de Marie-Antoinette, sa fille, que l'on va trouver pour la première fois intégralement publiée ici, est en effet le texte essentiel sur lequel l'éminent écrivain autrichien s'est fondé pour bâtir sa psychologie de la reine de France" (G. Girard)
[Marie Laurencin] - Marie LAURENCIN (illustratrice). Louis CODET, Jean PELLERIN, Roger ALLARD, André BRETON, Francis CARCO, M. CHEVRIER, F. FLEURET, G. GABORY, Max JACOB, Valery LARBAUD et A. SALMON.
Reference : AMO-4511
(1922)
Paris, 1922. Editions de la Nouvelle Revue Française. 1 volume petit in-8 (19,5 x 12 cm) broché de 61-(5) pages, avec 10 pointes sèches originales de Marie Laurencin tirées dans le texte au format carré 8,5 x 7,5 cm environ. Couverture rempliée imprimée en couleurs (bleu et rose) formant un éventail. Excellent état. Quelques décharges et ombres à la couverture sinon parfait exemplaire. Tirage unique à 335 exemplaires. Celui-ci, un des 27 exemplaires hors-commerce tirés sur Hollande vergé Van Gelder Zonen. Il a été tiré 300 exemplaires sur ce même papier et 8 exemplaires sur vergé bleuté du dix-huitième siècle avec une double suite des gravures, sur Japon impérial et sur vergé du dix-huitième siècle. Notre exemplaire contient en plus : - 1 état supplémentaire tiré à part de la couverture en couleurs avec l'éventail (sur vergé). - 1 état de l'éventail en couleurs tiré seul avant la lettre (sur vergé). - 1 suite complète des 10 pointes sèches tirées à part sur papier vergé Ingres. Le chiffre du tirage à part de cette suite n'est pas connu mais elle était sans aucun doute réservée aux exemplaires de tête et aux exemplaires de collaborateurs (soit une trentaine d'exemplaires en tout).
Ce délicieux volume s'ouvre sur un "Petit concert sur l'absence de Marie Laurencin" par Maurice Chevrier (daté de septembre 1920). Viennent ensuite les poèmes de Roger Allard (L'Abbesse d'Aléa), d'André Breton (L'An suave, daté d'avril 1914), de Francis Carco (Le Miroir), de Louis Codet (La Nymphe d'Auteuil), de Fernand Fleuret (Prose pour Pallas Ambigüe, daté de 1911), de Georges Gabory (Qui n'entend qu'une cloche...), de Max Jacob (Olga, petit roman, daté de 1921), de Valery Larbaud (La Rue Soufflot), de Jean Pellerin (Fil de Rêve), enfin d'André Salmon (Elégie Fraternelle, daté de juillet 1921). La page de titre a été composée en calligramme par les élèves de l'Ecole Estienne. Le volume a été achevé d'imprimer le seize janvier 1922, le texte par Coulouma à Argenteuil, les gravures par Vernant et Dollé imprimeurs en taille-douce à Paris. Au début de l'année 1922, Marie Laurencin a 39 ans. Compagne pendant six années du poète Guillaume Apollinaire, Flap, comme la surnomme son premier amant Henri-Pierre Roché, épouse finalement, en 1914, le peintre allemand Otto de Waetjen, un pacifiste qui refuse de prendre les armes contre la France, ce qui lui vaut au déclenchement de la Première Guerre mondiale d'être déchue de sa nationalité, spoliée de tous ses biens et contrainte à l'exil, en Espagne. Divorcée, elle retrouve durant l'Entre-deux-guerres sa position tout en continuant ses amours avec Nicole Groult, relation discrète mais non cachée qui aura duré une quarantaine d'années. Figure internationale, elle portraiture alors les personnages du Tout-Paris. Sous l'Occupation, elle continue cette vie mondaine et renoue avec ses amis allemands tout en aidant Max Jacob, son complice en ésotérisme, sans réussir toutefois à le faire libérer à temps du camp de Drancy. Elle y est internée à son tour à la Libération dans le cadre d'une procédure d'épuration, échappant de peu au sort des tondues?. Dès 1907 elle devenait l'amie du Paris-Artiste. Elle se lie avec Pablo Picasso, André Salmon, Kees Van Dongen, André Derain, Max Jacob, Robert Delaunay, et bien d'autres. "Coco" comme on l'appelle, fréquente tous les artistes du Bateau-Lavoir. Vraie fausse-compagne-muse un moment de Guillaume Apollinaire, elle fait montre d'une grande liberté dans ses moeurs et ses relations homosexuelles sont connues. Marie Laurencin épouse le 21 juin 1914 le baron Otto von Wätjen, dont elle a fait connaissance un an plus tôt dans le milieu artistique de Montparnasse, entre Le Dôme et La Rotonde. Par son mariage, elle devient allemande et baronne, bénéficiaire d'une rente annuelle de 40 000 marks. Le couple est surpris par la déclaration de guerre durant son voyage de noces à Hossegor. Poursuivant en Espagne leur lune de miel contrariée, les époux ne peuvent rentrer à Paris, à cause de leur nationalité. Otto, qui ne veut pas avoir à prendre les armes contre la France, refuse de retourner en Allemagne. Marie Laurencin, comme tout citoyen franco-allemand, est déchue de sa nationalité française.? Au printemps 1915, le couple s'installe à Malaga dans la villa Carmen, avenue de la Rosaleda, puis à la villa Bella Vista, avenue Jorge de Silvela. Marie Laurencin y trouve consolation dans les bras de son amant des vacances 1911, Hanns Heinz Ewers. Au début de mars 1918, le couple répond à l'invitation d'être logé à Madrid en face du Prado dans une maison de Cécile de Madrazo. Marie Laurencin se partage entre cette figure à la fois mondaine et discrète de la haute bourgeoisie anoblie. Fin novembre 1919, au terme d'un mois de voyage de Gènes à Bâle, via Milan et Zurich, au cours duquel elle aura fait la connaissance d'Alexandre Archipenko et Rainer Maria Rilke, Marie Laurencin séjourne à Düsseldorf chez la mère de son mari. Afin de faire avancer le règlement de sa propre situation, elle passe le mois d'avril 1920 à Paris, où elle est hébergée par les Groult. Le 15, Georges Auric l'introduit auprès du jeune diplomate Paul Morand, qui était son voisin à Madrid en 1918, pour entreprendre les démarches qui lui redonneront la nationalité française. Elle peut faire prononcer son divorce le 25 juillet 1921 en renonçant à toute pension. À trente huit ans, financièrement autonome, « Mademoiselle Marie Laurencin » retrouve le 15 avril 1921 définitivement Paris, où en huit ans elle changera trois fois d'adresse. C'est à la fin de l'année 1921 que se prépare l'ouvrage Eventail qui lui rend hommage par la poésie et qu'elle illustre de 10 pointes sèches auto-portraits. Au printemps 1922, Marie Laurencin est hospitalisée pour un cancer de l'estomac. Lors de la chirurgie, elle subit également une hystérectomie. En 1923, convalescente, Marie Laurencin crée des papiers peints pour André Groult, qui vit à l'ombre du succès de la maison de couture de son épouse. À la mi-décembre, accompagnée de Jean Giraudoux et de Gaston Gallimard, elle retrouve Pablo Picasso à l'enterrement de Raymond Radiguet. Portraitiste mondaine du Tout-Paris des Années folles dont elle peint les portraits, Marie Laurencin mène une vie de luxe et de mondanités. Si le portrait est pour elle un expédient lucratif et pour ses modèles un article de mode, elle ne fait pas de cet exercice imposé l'éloge d'une position sociale, masculine ou féminine, qu'il était à l'époque classique. Pendant la deuxième guerre mondiale elle affiche des positions ambigues. Faisant montre en public d'antisémitisme elle aide pourtant son ami Max Jacob. A partir de 1945 et jusqu'à sa mort en 1956 elle mènera une vie retirée et pieuse. Elle aura connu les périodes Dada, cubistes, fauves et tous les autres mouvements modernistes de l'Ecole de Paris qu'elle contribua à façonner par son propre art. Elle laisse une oeuvre immense composée de milliers de peintures, gravures et dessins. « Elle a fait de la peinture au féminin un art majeur. On ne trouve pas de mots pour bien définir la grâce toute française de Mademoiselle Marie Laurencin, sa personnalité vibre d’allégresse. » (Apollinaire) Eventail regroupe, sous ses quelques feuillets et ses jolies estampes, autour de Marie Laurencin, en guise d'hommage à son talent et à sa personne, les noms d'André Breton, Max Jacob, André Salmon, Fernand Fleuret, Valery Larbaud, Francis Carco et quelques autres. La suite des dix pointes sèhes tirées à part sur papier vergé Ingres gris est très rare car tiré à très petit nombre. L'état supplémentaire de la couverture avec la décomposition du motif en couleurs (bleu et rose) ne se rencontre jamais et n'est pas annoncé. Exemplaire de choix très bien conservé de ce petit livre emblématique de son époque.
Phone number : 06 79 90 96 36