1 volume in-18 (20,5 x 14 cm) de LXX-342 pages. Reliure de l'époque pleine toile rouge, titre imprimé au dos et sur le premier plat en grands caractères tirés en bleu, couvertures imprimées conservées (plats et dos), non rogné, à toutes marges. Reliure très bien conservée, dos passé, quelques ombres et poussières à la toile (bords), intérieur très frais, bords de grandes marges avec rousseurs ou bruni, sans gravité. Le feuillet d'errata a été relié en tête du volume bien qu'il poursuive la pagination (il est aussi imprimé sur Hollande). Edition originale. Un des 10 exemplaires tirés à part sur papier de Hollande (celui-ci non numéroté). Exemplaire enrichi d'une lettre autographe de l'auteur à un confrère écrivain (9 octobre 1901) en rapport avec la publication de l'ouvrage. L'auteur écrit : "cher monsieur, je viens de recevoir votre livre et je veux d'autant moins tarder à vous remercier, que très-souffrant de vertiges depuis quelques temps, j'éprouve à lire et à écrire une fatigue extrême qui m'oblige à en ajourner un peu la lecture. De mon côté j'ai eu le plaisir de vous adresser un exemplaire de "l'humanité et la patrie" que vous devez avoir reçu ou allez recevoir. Je ne sais si vous partagerez les vues exprimées dans cet ouvrage ; mais vous reconnaîtrez certainement la sincérité de l'auteur qui n'est à la recherche que du vrai et qui, au cas où il se tromperait, ce que j'espère n'être pas le cas, le ferait avec une absolue bonne fois. M. Finot a du recevoir aussi un exemplaire du livre. Si, par vos relations avec lui, vous pouviez obtenir de lui un article de bibliographie, approbatif ou critique, peu importe, je vous en saurais un gré infini. En attendant veuillez recevoir l'expression de ma gratitude pour l'envoi de votre dernière production et l'expression de mes meilleurs sentiments. A. Naquet." L'Humanité et la Patrie est un curieux ouvrage. Divisé en deux grandes partie, la première consacrée à l'Homme, à la morale et plus particulièrement aux considérations à propos du libre arbitre. La deuxième partie consacrée à la Patrie aboutit à la volonté de l'auteur de voir s'établir des Etats-Unis d'Europe, une République Universelle dictée par la raison et la morale. En cela L'Humanité et la Patrie est une utopie à ranger parmi les projets de société humaine internationaliste. L'union de tous les peuples de l'Europe pour le bien commun, tel est son souhait. C'est le souffle révolutionnaire qui a donné à la France la prééminence sur tous les peuples, écrit-il. Il souhaite ardemment la séparation des pouvoirs entre l'église et l'état, et ne croit pas aux conceptions extrémistes des nationalistes. Cet épais volume est d'une densité et d'une complexité toute scientifique cependant animée par un esprit lucide et volontaire. Très bon exemplaire du rarissime tirage sur papier de Hollande avec lettre autographe.
Alfred Naquet (1834-1916) était scientifique de formation, médecin, chimiste, il s'engagea très tôt au sein des milieux révolutionnaires réformateurs. Le jeune chimiste fut condamné, le 29 décembre 1867 à quinze mois de prison et 500 francs d'amende, pour avoir fait partie de la Commune révolutionnaire des ouvriers français, une société secrète ayant pour but de « renverser le gouvernement impérial » et pour avoir fourni à ses membres la recette du fulmicoton, une substance explosive utilisée dans la fabrication des bombes. Il sera privé de droits civiques et condamné à nouveau en 1869. Aux côtés des frères Reclus, Jules Guesde, Benoît Malon, Ferdinand Buisson, Victor Dave, James Guillaume, Alfred Naquet est membre de l'Alliance internationale de la démocratie socialiste fondée en septembre 1868 par Michel Bakounine. Celle-ci affirme vouloir avant tout l'abolition définitive et entière des classes et l'égalisation politique, économique et sociale des individus des deux sexes. L'Alliance reconnaît que tous les États politiques et autoritaires existants devaient disparaître dans l'union universelle des libres fédérations, tant agricoles qu'industrielles. Naquet se réfugie en Espagne. À son retour, il devient député de Vaucluse en 1871 et siège à l’extrême gauche à l'Assemblée nationale. Réélu en 1876, il est en mai 1877 l'un des signataires du manifeste des 363. Il est encore réélu en octobre de cette année, puis en 1881. En 1883, il est nommé sénateur du Vaucluse. Étonnamment, cet israélite mystique, socialiste et surtout républicain devient l’un des principaux animateurs du parti boulangiste. Il est conseiller politique du général Boulanger. Il incite même ce dernier à faire un « coup de force », ce qui le fait exclure du groupe de sénateurs de l'extrême gauche. En 1889, il est élu député boulangiste, représentant de l'aile gauche boulangiste. Invalidé mais réélu en 1890, il réclame en vain la révision de la Constitution et il fuit en Angleterre. De Londres, il supplie en vain Boulanger de se constituer prisonnier, croyant que ce geste pourrait ranimer la flamme boulangiste. Il serait par ailleurs franc-maçon. En mai 1895, il fait un discours dénonçant l'incohérence de l'antisémitisme, défendant par ailleurs « la fusion » des Juifs « dans la grande masse des citoyens français ». Alfred Naquet est poursuivi lors de l'affaire de Panama et acquitté en 1898. Il abandonne alors la vie politique et se consacre à l'écriture d'ouvrages socialistes et de traités de chimie. Il devient la cible des antisémites et des caricaturistes qui le représentent souvent en Quasimodo. Léon Daudet en fait l'une de ses cibles de prédilection lorsqu'il est question de défendre la famille et la patrie, conformément au « nationalisme intégral » prôné par l'Action française. Partisan de l’amour libre, ennemi du mariage, Naquet parvient à faire passer sa loi sur le divorce en France, le 27 juillet 1884. Il s'attire les foudres des milieux catholiques et traditionalistes, qui tirent prétexte de ses origines juives, de son implication dans l'affaire de Panama et de ses liens avec les anarchistes pour l'accuser de conspiration. Les antisémites s'en prennent à lui comme auteur de la loi sur le divorce et le surnommant « l'ange du divorce et le démon du mariage ». Une caricature est publiée dans La Libre Parole le 12 août 1893 avec la légende : « Un qui ne se présente plus ». D'autres caricatures paraissaient déjà dans la revue Le Voleur en 1882. Vers 1875, alors que flotte un certain esprit de liberté, le député Alfred Naquet dépose successivement trois propositions de loi dans le sens du divorce pour faute, afin de rétablir celui-ci, naguère autorisé par la loi de 1792. Après plusieurs échecs, il parvient à ouvrir de nouveaux débats à l'Assemblée, le 26 mai 1884. S'y affrontent deux camps : la tradition catholique contre l'esprit anticlérical et laïque des "Lumières". Le conflit est très violent et tourne au débat politique, où le bon sens est vite oublié. Lors de l'ultime vote, 355 députés votent pour et 115 contre. Voté par la gauche et le centre-gauche, le texte est définitivement adopté par le Sénat le 27 juillet 1884. Les catholiques, pour qui la séparation de corps doit être maintenue, ont voté contre. Cette loi n'établit pas le divorce par consentement mutuel ou pour incompatibilité d'humeur. Il faut des excès, des sévices, des injures graves ou la condamnation à une peine afflictive ou infamante, qui rendent intolérable le lien du mariage, pour que le divorce soit prononcé, à la demande du mari ou de la femme. La preuve de la faute est donc indispensable. Le divorce est prononcé soit aux torts exclusifs, soit aux torts partagés. L'« innocent » peut prétendre à une pension et à s'occuper des enfants. Cette loi fait l'effet d'un choc et s'ensuivront des démissions massives dans la magistrature. Elle est en effet très libératrice pour la femme car l'homme a le pouvoir économique... et pourtant, elle va réglementer le divorce pendant presque cent ans, car les modifications subies entre-temps seront mineures. L'Humanité et la Patrie est un curieux ouvrage. Divisé en deux grandes partie, la première consacrée à l'Homme, à la morale et plus particulièrement aux considérations à propos du libre arbitre. La deuxième partie consacrée à la Patrie aboutit à la volonté de l'auteur de voir s'établir des Etats-Unis d'Europe, une République Universelle dictée par la raison et la morale. En cela L'Humanité et la Patrie est une utopie à ranger parmi les projets de société humaine internationaliste. L'union de tous les peuples de l'Europe pour le bien commun, tel est son souhait. C'est le souffle révolutionnaire qui a donné à la France la prééminence sur tous les peuples, écrit-il. Il souhaite ardemment la séparation des pouvoirs entre l'église et l'état, et ne croit pas aux conceptions extrémistes des nationalistes. Cet épais volume est d'une densité et d'une complexité toute scientifique cependant animée par un esprit lucide et volontaire.
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Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce.
Reference : 017134
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce. L.A.S., sd [ca.1885], 1p in-12. A Philippe Bordone (1821-1892), médecin, chirurgien militaire dit le général Bordone. « Cher Monsieur, Voici votre demande apostillé. Faites-vous donner quelques autres apostilles ; puis expédiez au ministre et avisez-moi lorsque la demande sera partie : j'agirai alors directement. A vous. A Naquet ». Peu commun. [401]
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce.
Reference : 017135
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce. L.A.S., Versailles, 9 mars 1874, 1p in-8. A Philippe Bordone (1821-1892), médecin, chirurgien militaire dit le général Bordone. « Cher ami, Vous vous illusionnez étrangement si vous croyez qu'il y a de ma faute dans ce qui se passe. Ledru n'a accepté la candidature qu'à la condition de ne pas aller là-bas ; il s'est refusé à écrire et à donner de l'argent avant, il se refuse à écrire après, malgré tout ce qu'on peut lui dire ! Qu'y puis-je ? Ce n'est pas un homme qu'on manoeuvre à son gré quoiqu'on en ait pu dire. Vous le verrez si vous venez. Quand je reçois des protestations qui ne sont pas en règle, je réponds pour les faire mettre en règle ; mais je n'ai encore à peu près rien reçu si ce n'est du Thor et de Cavaillon. Ne vous inquiétez donc pas de cela, recueillez tout ce que vous pourrez et adressez-le moi. Bien à vous. A Naquet ». Il est évidemment question d'Alexandre Ledru-Rollin (1807-1874), alors député du Vaucluse depuis le 1er mars. Cette lettre, même si elle ne le mentionne pas, fait référence à l'affaire Aimé Boussot (1812-1892), maire de Cavaillon révoqué par Mac-Mahon. Peu commun [401]
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce.
Reference : 017136
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce. L.A.S., Versailles, 16 mars 1874, 2pœ in-8. A Philippe Bordone (1821-1892), médecin, chirurgien militaire dit le général Bordone. Très intéressante lettre faisant suite à la révocation du maire de Cavaillon, Aimé Boussot (1812-1892), par Mac-Mahon en février et les magouilles politiques de l'époque (les élections de 1871 dans le Vaucluse avaient déjà été invalidées par exemple). « Mon cher Bordone, Décidément, vous avez le temps de compléter votre dossier. La commission devant laquelle j'ai comparu le matin et qui s'attache surtout jusqu'ici aux faits de Cavaillon et du Thor va mander le préfet et fera faire probablement une enquête administrative. La validation ne viendra donc pas encore et si cela nous prive pour quelques temps du plaisir d'entendre [Alexandre] Ledru[-Rollin], cela nous permettra d'écraser plus complètement nos adversaires. Il serait peut-être bon quand le préfet viendra que quelqu'un de Cavaillon et du Thor vienne en même temps. [Raoul de] Billioti a été entendu aujourd'hui. Il a eu l'infamie de dire que Boussot avait tenue une maison de prostitution. [Alphonse] Gent averti de ce fait a demandé à être entendu et le sera jeudi [19 mars] à 1 heure. Il a porté immédiatement à la connaissance de Boussot le fait en question en lui laissant le soin de faire comme il l'entendra. Mais notre avis à tous est qu'il devrait être ici jeudi. Il y a la matière à un procès en diffamation qu'il ne faut pas négliger. Voyez si vous pouvez décider Boussot à venir. Biliotti a dit encore que la terreur rouge réglait dans l'arrondissement d'Apt à ce point qu'il n'avait pu y trouver d'afficheurs ni distributeurs (à Pertuis). Il a dit enfin qu'on avait fait des radiations nombreuses sur les listes électorales. Et , comme on lui demandait pourquoi on n'avait pas surveillé, il répondait : « Chez nous on n'en a pas l'habitude » Il faudrait trouver le n° de l'union et surtout l'affiche apposée par les légitimistes et qui incitent les citoyens à aller se faire inscrire. Une telle affiche a été apposée sur les murs d'Avignon. Ce sera la réponse. Ecrivez-moi. Tout à vous A Naquet ». Peu commun [401]
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce.
Reference : 017137
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce. L.A.S., Paris, 6 mars 1874 [curieusement mal datée 1875], 3p in-8. A Philippe Bordone (1821-1892), médecin, chirurgien militaire dit le général Bordone. Longue et très intéressante lettre autour des tentatives d'invalidation des élections législatives dans le Vaucluse. Il indique comment rencontrer Alexandre Ledru-Rollin (1807-1874), député du Vaucluse depuis le 1er mars, qui vit à Fontenay-aux-Roses, mentionnant Jean-Baptiste Saint-Martin (1840-1926), futur député du Vaucluse, les « infamies commises » par les légitimistes (non nommés ici mais il s'agit bien d'eux) qu'il faut documenter précisément afin que Naquet en parle à la tribune de l'assemblée. Peu commun [401]
Paris, Librairie Germer-Baillère, 1873. In-12, 180 x 120 mm. Édition originale, désormais rarissime. Homme politique français d'origine juive, Alfred Naquet (1834-1916) a marqué la France du XIXe siècle : il aurait fait partie d'une société secrète visant à "renverser le gouvernement" du Second Empire (1867), a côtoyé Jules Guesdes, Michel Bakounine et le général Georges Boulanger (meneur du "boulangisme"). Il aura maille à partir avec Édouard Drumont, sera poursuivi puis acquitté lors de l'affaire du Panama et militera longtemps en faveur du divorce. Il aurait été franc-maçon. Ascendant de l'historien Pierre Vidal-Naquet, connu notamment pour son combat contre Robert Faurisson. Wikipédia : "La République radicale connaîtra une certaine audience à l'étranger puisqu'il sera traduit en japonais en 1883 sous la direction du démocrate Chōmin Nakae." Un morceau d'histoire de la République dont il est question dans le titre.
Reliure originale demi-chagrin café, frottée et passée, léger décollage au coin inférieur droit. Quelques rousseurs dues à l'âge aux marges. Bon état général. Texte parfaitement conservé, entièrement lisible et propre, aucune annotation.
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce.
Reference : 017138
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce. L.A.S., 15 mars 1874 [curieusement mal datée 1875], 2p in-8. A Philippe Bordone (1821-1892), médecin, chirurgien militaire dit le général Bordone. Longue et très intéressante lettre autour des tentatives d'invalidation des élections législatives dans le Vaucluse, mentionnant Jean-Baptiste Saint-Martin (1840-1926), l'absence de faits pouvant invalider les élections, les manoeuvres des monarchistes qui distribuaient dans leurs réunions les cartes des républicains, l'absence d'intimidation qu'auraient exercé des républicains, l'audition de Raoul de Billioti le lendemain, etc. Billioti est un candidat monarchiste malheureux. On sait, par une autre lettre, que cette audition a bien eu lieu de 16 mars 1874. Peu commun [401]
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce.
Reference : 017062
Alfred Naquet (1834-1916), chimiste, médecin, homme politique, promoteur du divorce. Manuscrit A.S., 30 juin 1912, 1/2p in-4. A l'écrivain et avocat Jean-Bernard (1857-1936). Intéressante réponse à une enquête sur le délit d'adultère lancée par La Presse Associée dont Jean-Bernard est directeur. « Le délit d'adultère inscrit au Code Pénal est absurde et la proposition de Violette doit être énergiquement soutenue. [.] L'adultère [.] reste attardé de vieilles civilisations qui consacraient l'esclavage de la femme. [.] le délit d'adultère est un anachronisme et une honte ». On joint deux copies tapuscrites de sa réponse. Document un peu sali, encre éclaircie en bordure. Très beau document. [398]
Gallimard | Paris 1895 | 11 x 16.50 cm | agrafé
Edition originale de ce discours prononcé à la séance du 27 mai 1895 de la chambre des députés. Décharges de papier adhésif sur les première et dernière pages du texte, exemplaire désagrafé. Alfred Naquet dénonce et s'inquiète du virulent antisémitisme agitant la France. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1885 Paris - Galerie Contemporaine des Illustrations Françaises - (vers 1885) - Photographieoriginale d'époque tirée en photoglyptie de 23 x 18,5 cms environ, contrecollée sur carton fort -
très bon état -
Notice biographique de 4 pages in folio et portrait lithographié - (format 38 x 26 cm marges comprises) - Ensemble extrait du "Panthéon Républicain" publié à Paris chez Fayard en 1874 -
Notice rédigée par Francis ENNE - Bon état -
0 1 lettre autographe de 2 pages, signée par Alfred Naquet, sur papier blanc à en-tête de la Chambre des Députés, à Paris le 23 janvier 1891 (adresse: 44 rue de Moscou). Feuillet double de format in 8: 210x135mm. Ce document original est présenté à plat sur un montage ancien du début du XXème siècle, la lettre est collée au verso par un fin onglet posé le long de l'extrémité de la marge inférieure et sur un feuillet de beau papier vergé fort (format: 325x250mm). Alfre Naquet y décline une demande relative à l'écriture d'un feuillet dans le but exclusif d'une reproduction autographique. Alfred Naquet, né à Carpentras 1834 - Paris 1916 , médecin, chimiste et homme politique français
Très bon Pas de couverture Signé par l'auteur
Paris, Stock, collection "Recherches Sociales", 1900. Broché. in-8, faux-titre, titre, XIV-352 pages.
Alfred Naquet, médecin, chimiste, homme politique, né à Carpentras, issu d'une famille juive comtadine. Il est accusé de faire parti de la société secrète "Commune révolutionnaire des ouvriers français" ayant pour but de renverser Napoléon III. Conseiller politique du général Boulanger il sera élu député boulangiste. Il sera poursuivi lors de l'affaire Panama. Il fût membre de l'Alliance Internationale de la démocratie socialiste fondée par l'anarchiste Bakounine.
Phone number : 06 80 15 77 01
P.-V. Stock, 1901, in-12, lxx-342 pp, mention de troisième édition, reliure demi-percaline bleue, dos lisse, pièce de titre basane carmin, fleuron et double filet dorés (rel. de l'époque), bon état (Bibl. des « Recherches sociales »). Bien complet du feuillet d'errata. Peu courant
Curieux texte utopique tendant à l'instauration d'une République universelle, par Alfred Naquet (1834-1916), ex-patriote boulangiste, promoteur de la loi sur le divorce, auteur de plusieurs ouvrages d'inspiration malthusienne tels que “Religion, propriété, famille” ; “Socialisme, collectivité et socialisme libéral” ; “Temps futurs” ; “L'humanité et la patrie” ; “Anarchie et collectivisme” ; “Vers l'union libre” et dont Georges Hardy disait : «On peut dire qu'il est le seul théoricien du socialisme français qui ait profondément examiné les problèmes que nous agitons ».
De la Série Les Médecins Célèbres. Publication de la Revue de Littérature Médicale du Dr. F. Brémond. Vers 1880. Petit portrait ovale (65x45mm), collé sur carton de présentation (160x119) un peu taché.
Alfred Naquet est né à Carpentras en 1834. Voir Larousse XIX°qui consacre un important article à sa vie tant sur le plan politique que scientifique.|Pierre Petit, d'abord élève de Disdéri, travaille ensuite avec Trinquart (1859-1861), il sera le photographe officiel des Expositions Universelles de 1867 et 1878. Il nous a laissé de nombreux portraits de ses contemporains. La photo du chimiste de Carpentras.
Paris, P.-V. Stock, 1901 in-12, LXX pp., 337 pp., un f. n. ch. de table, demi-percaline Bradel aubergine, dos orné de filets et fleuron dorés, pièce de titre, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs.
Édition originale de ce texte étrange, qui mêle considérations scientifiques du chimiste de formation (dans l'introduction, intitulée "Principe de la conservation de l'énergie. Unité et corrélation des forces physiques") et ralliement aux doctrines socialistes et anarchistes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Couverture souple. Broché. 312 pages. Légèrement défraîchi, couverture réparée.
Livre. Paris, chez les tous les libraires, 1869.
Paris, Savy, 1873, in-8, de (6), 191 et (1) pages, demi-vélin à coin de l'époque, dos lisse portant une pièce de titre, Unique édition. Cet ouvrage, à l'usage des médecins, pharmaciens, chimistes, expertes, avocats, forme un guide pour la recherche des poisons, l'examen des armes à feu, l'analyse des cendres, l'altération des écritures, des monnaies, des alliages et des denrées, et la déterminations des taches dans les expertises chimico-légales. Texte pionnier pour le développement de la police scientifique. Bon exemplaire. Couverture rigide
Bon de (6), 191 et (1) pages
Henri Kistemaeckers, Bruxelles. 1877. In-12. Relié. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos fané, Mouillures. 347 pages. Titre et filets dorés sur le dos.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
(Rare) 3e édition. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
BIBLIOTHEQUE CHARPENTIER / EUGENE FASQUELLE. 1903. In-12. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 302 pages - adhésif rouge en renfort sur le dos - tâches brunes sur les plats.. . . . Classification Dewey : 306.8-Mariage et famille
Classification Dewey : 306.8-Mariage et famille
P., Chez tous les libraires, 1869, in 12 broché, 312 pages ; couverture défraichie avec petit manque angulaire.
PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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