2 books for « ales anatole »Edit

‎Description des livres de liturgie imprimés aux XVe et XVIe siècles, faisant partie de la bibliothèque de S.A.R. Charles-Louis de Bourbon (comte de Villafranca). + Supplément. Bibliothèque liturgique.‎

‎ Paris, A. Hennuyer, 1878. In-8, demi-maroquin aubergine de l’époque, dos à nerfs titré, tête dorée, [2]ff.-VI-558 pp., index. Edition originale tirée à 150 exemplaires sur Hollande. Nous joignons le supplément : In-8 broché, couverture rempliée de papier vélin imprimée en noir, VIII-46 pp. Tirage à 150 exemplaires sur vergé de Hollande. ‎

‎Rare catalogue des livres liturgiques ayant appartenu à Charles II de Bourbon-Parme (1799-1883), roi d'Etrurie, duc de Lucques puis duc de Parme. Bel ex. bien relié. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €) ‎

‎Lettre autographe signée à Aurélien Scholl‎

‎Jean Alesson, Anatole Alès dit (1840-1903), journaliste, ancêtre de Georges Pérec, L.A.S., Paris, 27 août 1878, 3pœ in-8 (53 lignes). En-tête de La Gazette des Femmes, dont il était rédacteur en chef. Très intéressante lettre suite à une chronique de Scholl sur la loi de rétablissement des tours. Ces tours d'abandon était l'assistance publique permettant d'abandonner les enfants et essayant d'éviter les infanticides et les avortements. Créés légalement en 1793, ils découlent des tours introduits par Saint Vincent-de-Paul et sont devenus obligatoires en 1811 et en 1830, il y en avait 278 dans toute la France. Néanmoins, un mouvement contre ces tours s'est développé car ils coûtaient cher et ils poussaient certaines familles à abandonner leurs enfants. Lamartine s'indigna de leur disparition programmée en 1838, mais en 1840, il n'en restait déjà plus que 65. La garantie du secret qui permettait aux mères d'abandonner leurs enfants anonymement disparut et les mères se détournèrent de cette voie. Les tours avaient été détruits ainsi, en 1860, il n'en restait plus. Une loi de 1878 votait donc leur rétablissement. Ces tours d'abandon ont donné l'accouchement sous X. Alesson, qui a beaucoup défendu les femmes à son époque, loue donc la chronique du jour de Scholl et met en avant une phrase de Scholl : « On ne fera pas plus d'enfants mais on en tuera moins ». Il fait le parallèle avec son discours au Congrès du Droit des Femmes, discours qui était alors sous presse, et donne des chiffes sur la progression du nombre d'infanticides et d'avortements dénoncés depuis 1831 jusque 1876. Comme Scholl, il espère que le rétablissement permettra de rompre la progression. Très intéressant courrier, autographe rare. [109] ‎

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