Paris, Debray, 1807. In-12, 123 pp., demi-chagrin rouge, dos lisse orné (Rel. XIXe s.). Nouvelle édition de cet éloge de l'oeuvre de Périclès, qui sut utiliser les arts comme instruments politiques et moraux.Composé à la manière antique sous forme de six dialogues imaginaires, l'ouvrage met en scène le philosophe Anaxagore et Euripide qui échangent sur le théâtre ; Anaxagore et Périclès, traitant d'architecture ; Phidias et Périclès, de la sculpture..., et se termine par l'« Apothéose de Périclès ».Karl Theodor von Dalberg (1744-1817), archévêque de Ratisbonne, défend ainsi l’idée que les arts ne sont pas seulement un luxe ou un divertissement, mais une force morale et civique, capable de transformer les sociétés.Les éditions antérieures sont très rares ; on a trouvé l'évocation que d'une traduction française par Arborio Breme, depuis l'allemand en 1802, puis d'une nouvelle édition de cette traduction en 1805 à Ratisbonne.Cachet ovale "de Cayrol" : député de la Nièvre, sous-intendant militaire et bibliophile, Louis de Cayrol (1775-1859) réunit une importante collection dont la vente eut lieu en 1861. Ex-libris manuscrit De Dupas (?).