S.l. [Paris] s.n. [Jean-Baptiste Sajou] s.d. [octobre 1811] in-8 en feuilles, cousu
31 pp.Rare extrait du Magasin Encyclopédique (Octobre 1811). Une des premières communications du grand sinologue que fut Jean-Pierre Abel-Rémusat (1768-1832), et elle porte sur un sujet peu attendu : les Chinois de l'époque Q'ing étant peu portés à s'intéresser aux langues des pays circonvoisins
Paris, Maisonneuve, 1857, in-8, front, XXII-240 pp, 2 pl. depl, Demi-chagrin bleu, dos à faux nerfs, Nouvelle édition, posthume, après l'originale de 1822; elle est augmentée d'une table des principales phonétiques chinoises par Léon de Rosny. Frontispice en lithographie, imprimé sur papier jaune. Les planches dépliantes présentent les 214 clefs - ou radicaux- et les principaux types d'écriture. Abel-Rémusat (1788-1832) fut le premier sinologue reconnu en France. Il fit l'apprentissage de la langue et de la culture chinoises en autodidacte, en s'appuyant sur l'aide de l'abbé-collectionneur Campion de Tersan et du baron Silvestre de Sacy, tout en menant ses études de médecine (l'objet de sa thèse en 1813 portait sur la médecine chinoise). C'est pour lui que fut instituée, en 1814, la chaire de chinois au Collège royal (Collège de France), qu'il occupa jusqu'en 1832. En 1824, il devint conservateur des manuscrits à la Bibliothèque royale. Il traduisit les premiers textes du taoïsme, de Confucius et de Faxian et publia une traduction du roman Yu Jiao Li (Iu-Kiao-Li, ou les Deux cousines. Paris, Moutardier, 1826, 4 vol.). Exemplaire de travail, avec quelques annotations et de jolies surcharges aux crayons de couleurs, contribuant à éclaircir la liste des 214 clefs. Rousseurs, petite déchirure en marge d'un feuillet, avec ancienne trace de réparation à l'adhésif. Couverture rigide
Bon front., XXII-240 pp., 2 pl.
Paris Imprimerie royale 1843 in-8 demi-basane tabac, dos lisse orné de filets et guirlandes dorés, ainsi que de fleurons à froid, tranches mouchetées [Rel. de l'époque]
[2] ff.n.ch. (faux-titre et titre), IV et 469 pp., un f. n. ch. de table.Edition originale de ce recueil posthume publié par les soins d'une commission composée de Félix Lejard, Eugène Burnouf et Hase. Il réunit plusieurs morceaux sur lesquels le grand sinologue travaillait dans les dernières années de sa vie, et notamment une étude sur l'influence politique de la caste mandarinale en Chine (pp. 322-372), ainsi qu'un intéressant mémoire sur l'installation d'un établissement consulaire à Canton.Bon exemplaire
Sans lieu, Ala Productions, 1987. In-8, cartonnage éditeur pleine toile, jaquette imprimée, XXXII-247 pages. Réédition à l’identique de l’édition de 1857 par Maisonneuve et Cie à Paris.