Paris Vinchon, fils et successeur de Me Ve Ballard 1844 petit in-8 maroquin violine à grain long, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, plats encadrés de multiples filets dorés avec fleurons d'angle, roulettes dorées sur les coupes, tranches dorées [Rel. de l'époque signée Ginain]
1 f.n.ch., 345 pp.Edition originale, décrivant 2423 oeuvres présentées au Salon de peinture et de sculpture de 1844, avec, à la fin, une table générale des exposants. Parmi les artistes, on relève notamment Alexandre Colin (Découverte du nouveau monde par Christophe Colomb), Henri Durand-Brager (Combat de la frégate le Niémen), Louis Garneray (Pêche de la morue), Théodore Gudin (Mort de saint Louis devant Tunis), Janet-Lange (Abdication de Napoléon à Fontainebleau), etc. Le Salon, généralement annuel, donna lieu à des catalogues dont la parution se poursuivit jusqu'en 1940. Le titre de ces ouvrages n'a que faiblement évolué au fil du temps, avec cette nouveauté toutefois, apparue en 1824 : l'ajout de la lithographie.Très belle et fraîche reliure de Ginain, l'un des meilleurs relieurs de la période romantique. Ancien ouvrier de Bozérian le jeune, il s'installa à son compte vers 1820 et fut actif jusque vers 1850, travaillant notamment pour le roi Louis-Philippe et le prince de Joinville (Fléty, p. 80)
1844 Paris, Anselin, Dumains, 1844, 27 numéros réunis en un volume in 8°, cartonnage bleu, dos lisse, étiquette manuscrite (reliure modeste).
Illustré de nombreuses planches, la plupart dépliantes. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
José Villegas Cordero (1844-1921), peintre espagnol, directeur du musée du Prado.
Reference : 016357
José Villegas Cordero (1844-1921), peintre espagnol, directeur du musée du Prado. L.A.S., 18 janvier 1901, 4p in-8. A l'éditeur et marchand d'art Ernest Gambart (1814-1902). En espagnol. Longue lettre biographique. On notera qu'il prétend être né en 1848 alors qu'il est né en 1844 ! Très intéressant courrier. [89]
Paris, Guyot et Scribe, 1844 fort in-8, [8]-1116 pp., basane fauve racinée, dos lisse orné (rel. de l'époque). Qqs épidermures au dos, les dorures estompées. Coins usés. Néanmoins bon exemplaire.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
René-Charles Guilbert de Pixerécourt (1773-1844), écrivain, bibliophile, directeur de théâtre.
Reference : 015161
René-Charles Guilbert de Pixerécourt (1773-1844), écrivain, bibliophile, directeur de théâtre. L.A.S., sd [lundi 14 à midi, ap.1834, 1844?], 1p in-8. A madame Paul Lacroix, Apolline Biffe (1805-1896). « Chère bonne amie, je suis bien souffrant depuis 15 jours, j'ai fait une chute qui a bouleversé mon pauvre individu. À vous dire vrai, je ne sais plus trop où j'en suis. Soyez assez bonne pour venir au secours d'un pauvre diable qui souffre et meurt de faim. Je vous le recommande avec le plus vif intérêt. Ce sera une bonne action dont je vous tiendrai compte dans l'autre monde, vers lequel je m'achemine. Adieu, mille tendresse à vous et puis à Paul ». Belle lettre amicale probablement à la fin de sa vie. [372]
1876 Avignon. Roumanille. 1876. Edition originale rare. In-8 (150 x 232mm) dos velin à 5 nerfs orné de fleurons et filets dorés, pièce de titre , nom de l'auteur sur une pièce , plats marbrés, 4ff., 333, (2) pages. Edition originale rare comme tous les ouvrages de l'auteur. Très bel exemplaire. L'épopée des charbonniers du Ventoux.
Edition originale de l'épopée des charbonniers du Mont-Ventoux,première oeuvre de Félix Gras (né à Malemort en 1844, décédé à Avignon en 1901). Juriste, poète, félibre républicain, Félix Gras était aussi le beau-frère de Roumanille. Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Georges Lachaud (1844-1896), avocat, filleul d'Alfred de Vigny, fils de Charles Lachaud.
Reference : 017032
Georges Lachaud (1844-1896), avocat, filleul d'Alfred de Vigny, fils de Charles Lachaud. L.A.S., 22 avril [1887], 3p in-12. A l'écrivain Henri Rochefort (1831-1913). Il lui donne des nouvelles de M. Blanc que Rochefort lui a recommandé et qui vient de passer en cour d'appel. Il pense que la peine de 6 mois va être diminuée et passer à un mois. [397]
Albert de Préaudeau (1844-1921), polytechnicien, inspecteur général des Ponts et chaussées.
Reference : 016941
Albert de Préaudeau (1844-1921), polytechnicien, inspecteur général des Ponts et chaussées. L.A.S., Sedan, 13 décembre 1874, 2p 1/4 in-8. Longue lettre de condoléances au frère de celui qui est mort. Cette lettre provient d'un ensemble adressé à la famille Berriat Saint Prix. [394]
Alfred Espinas (1844-1922), philosophe, sociologue. C.A.S., sd, R°V°. Au docteur et écrivain Maurice de Fleury (1860-1931). Alfred Espinas « remercie Monsieur le Dr M de Fleury de lui avoir donné le plaisir de lire l'excellent étude sur la Tristesse et son traitement. Le style en est un peu décadent, mais la doctrine solide. Malebranche et Spinoza y sont loués avec raison, mais il eut été plus juste de rappeler que ce qu'il y a de meilleur en eux vient du traité des Passions de Descartes. Peut-être des observations comme celle de la page 17 "Dans le rue devant moi" etc sont-elles plutôt des ornements littéraires que des preuves. Ainsi des citations de Barrès. Trop de littérature festonne ce morceau de psychologie substantielle. C'est sans doute la condition du genre. Tous mes compliments. A.E. ». Peu commun, joli courrier. [389]
Antony Valabrègue (1844-1900), poète, critique d'art. L.A.S., 4 juin 1905, 1p 1/4 in-8. Lettre à propos de droits sur « la Bête » dont il a un tiers des droits et dont un gestionnaire pourrait lui obtenir un autre tiers. « cette oeuvre, en des mains délicates, peut devenir très belle et très fructueuse ». S'agit-il des droits de La Bête humaine de Zola ? Ce serait curieux mais Zola et lui étaient amis de longue date. [386]
Antony Valabrègue (1844-1900), poète, critique d'art. L.A.S., Paris, 26 mars 1880, 2p in-12. Probablement à Juliette Adam (1836-1936). Il lui envoie un recueil de vers, probablement ses Petites poèmes parisiens (Paris, Lemerre, 1880), et serait très heureux que la Nouvelle Revue parle de son livre. [400]
José Villegas Cordero (1844-1921), peintre espagnol, directeur du musée du Prado.
Reference : 016355
José Villegas Cordero (1844-1921), peintre espagnol, directeur du musée du Prado. L.A.S., sd, 1p in-8. A l'éditeur et marchand d'art Ernest Gambart (1814-1902). En espagnol. Il vient d'arriver à Séville où il doit terminer des travaux commandés par le vicomte de Torre-Almiranta, i.e. Carlos Jimenez Gotall (1812-1899), sénateur et directeur de la banque d'Espagne. [89]
José Villegas Cordero (1844-1921), peintre espagnol, directeur du musée du Prado.
Reference : 016356
José Villegas Cordero (1844-1921), peintre espagnol, directeur du musée du Prado. L.A.S., Assise (Italie), 29 septembre 1891, 4p in-8. A l'éditeur et marchand d'art Ernest Gambart (1814-1902). En espagnol. Il a bien reçu le courrier de Gambart (écrit de San Francisco ?), mentionne le comte de Benomar, ambassadeur d'Espagne en Italie, et sa volonté d'aller à Rome. Il voyage alors à travers l'Ombrie et la Toscane. [89]
[Librairie des deux Empires] - Général BRO [ BRO, Louis (1781-1844) ]
Reference : 68476
(2001)
1 vol. in-12 br., à la Librairie des deux Empires, Paris, 2001, 304 pp.
Louis Bro, alors Colonel se distingua particulièrement à la bataille de Waterloo, dans une charge de cavalerie célèbre, qui écrasa les dragons de Sir William Ponsobry.
[INCENDIE - OPERA-COMIQUE] Méaulle, Fortuné Louis (Angers, 11041844 - en 1901), graveur, Meyer, Henri (Mulhouse, en 1844 - Paris, 18071899), dessinateur, Fichot, Michel Charles (Troyes, 06061817 - Paris, 07071903), dessinateur, Imprimerie Charaire, imprimeur, Le Journal illustré, editeur
Reference : 27816
(1887)
Paris Imprimerie Charaire, imprimeur, Le Journal illustré, editeur 1887 Une Gravure sur bois, format : 54 x 38 cm, intitulée : "L'INCENDIE DE L'OPÉRA-COMIQUE (PARIS)", Par E. MEAULLE, pour LE SUPPLÉMENT GRATUIT DU "JOURNAL ILLUSTRÉ", 1887 Imprimerie Charaire, imprimeur, Le Journal illustré, Editeur,
Dans la nuit du 25 au 26 mai 1887, en pleine représentation, un morceau de décor tombe sur un bec à gaz et sembrase. Une onde de panique atteint le personnel, les comédiens et les spectateurs qui tentent de séchapper par tous les moyens alors quil nexiste aucun dispositif de sécurité ni de plan dévacuation. Les pompiers luttent toute la nuit pour éteindre les flammes et sauver des vies mais le bilan est lourd : au moins 100 personnes ont péri et lon compte plus de 200 blessés ............... SUPERBE .................. en parfait état (very good condition). parfait état
Sarah Bernhardt (1844-1923), comédienne. Ouvrage avec envoi, sd [avant 1912], 72p. Rare plaquette, sur papier vergé (hollande?), dont le texte est signé « Dani Busson », très certainement un pseudonyme puisque ce nom n'apparait nulle part ailleurs. L'ouvrage contient de très nombreuses illustrations, des reproductions à l'héliogravure de photographies de Bernhardt dans chacun de ses rôles importants, en commençant évidemment par Le Passant (François Coppée) et Hernani (Victor Hugo). Ces illustrations sont présentes un feuillet sur deux, comprises dans la pagination et uniquement sur le recto. Exemplaire enrichi d'un envoi daté du 29 mai 1912 : « à Hélène / Souvenir / Sarah Bernhardt ». Cette plaquette est rare et les rares exemplaires que nous avons identifiés sont fortement jaunis. Plaquette lié par une cordelette, quelques rousseurs, plis à la couverture. Très rare plaquette enrichie d'un envoi. [355]
Anatole France (1844-1924), écrivain, membre de l'Académie française, prix Nobel 1921.
Reference : 016215
Anatole France (1844-1924), écrivain, membre de l'Académie française, prix Nobel 1921. L.A.S., sd [22 février 1914], 1p in-8. Courte lettre à Noël Charavay (1861-1932), ami d'Anatole France et marchand d'autographes (Jacques, père de Noël, était le parrain de France). « Mon vieux coco, j'ai mené cette semaine une vie très dissipée et le résultat en est que je suis grippé. Excuse-moi auprès d'Antoinette à qui j'envoie mes amitiés et mes hommages et crois-moi ton ami. Anatole France Je ne te demande pas comment va ta jeunesse florissante ». On joint un extraordinaire certificat signé par l'experte Carla Genicot qui, non contente de nous donner l'heure précise de la signature de celui-ci (15h49, le 14 mai 2002 - un horodatage aurait été encore mieux), nous apporte de nombreuses et intéressantes précisions sur ce document : -il aurait été écrit le 24 février 1914, non le 22 comme indiqué en note sur la lettre (probablement par Charavay) -Anatole France a vécu 120 ans ! -Le destinataire serait Edmond Cottinet (1824-1895). Quelle belle preuve d'amitié que l'envoi de cette lettre près de 20 ans après la mort de son ami, dont la femme ne se prénommait pas Antoinette mais Charlotte. Genicot faisait alors partie du département « Arts et Collections » de la société Cipo, qui deviendra Artepoly, liée à Aristophil. Document rendu extraordinaire et unique par ce beau certificat d'expertise. [359]
BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste (1778-1846) à TRISTAN, Flora (1803-1844)
Reference : 3129
(1838)
1838-1842 Une correspondance adressée à la femme de lettre féministe socialiste française, l’une des figures majeure du socialisme utopique du XIXe siècle, Flora Tristan (7 avril 1803 – 14 novembre 1844)Ensemble de 5 lettres adressées à Flora TRISTAN, formant 9 pages in4, in8 et in12, Alger, Paris et s.l, 1838-1842 et s.d.Adresses aux versos des seconds feuillets avec marques postales.Bory de Saint Vincent écrit ces lettres à Flora Tristan alors qu’elle a déjà pris contact avec Charles Fourier et travaille à son maître ouvrage.Elle publie en 1838 « Méphis » en deux volumes et vient de survivre à une tentative d’assassinat en 1839 par son ex-mari. Ses « Promenades dans Londres » en 1840 lui ont fait prendre conscience du prolétariat anglais l’amenant à publier en 1843 l’union ouvrière dans lequel se trouve cet adage célèbre « Prolétaires de tous les pays unissez vous ».La rencontre qu’elle fit avec Prosper Enfantin, qu’évoque Bory de Saint Vincent, eut une influence considérable sur la nature de ses réflexions.Bory de Saint Vincent va le lui présenter lors d’un dîner philosophique. Il évoque leurs « explorations ethnologiques » à Oran et ajoute « Je doute qu’il s’occupe encore de faire du saintsimonisme et des Religions. Il donne dans le positif, anime beaucoup de tables [...] ».
« Très belle paria,que pensez vous de moi, sinon que je puis vous oublier ? »Si vous aviez cependant une petite idée de votre valeur, vous n’auriez pas de ces idées là. Depuis que je vous ai vu, j’ai été non seulement fort occupé, mais un peu indisposé et ne suis presque pas sorti. Je ne voulais pas vous porter une figure blème, une humeur triste, bref tous les symptômes d’un malade. Ce temps là me tue au moral et au physique. Il me faudrait de la chaleur, du soleil, et vos beaux yeux pour me remettre. (…) » (sd, 42 ?). « Très aimable philosophe, (...) ». « Belle gazelle, vous voyez que je suis bien occupé, non seulement pour ne pas avoir été vous voir encore dans votre cherche-midi, mais encore pour demeurer à Paris aujourd’hui, où mes enfants voudraient que pour profiter des vacances, je les conduisisse à la campagne. Je ne puis en vérité de quinze jours encore aller de vos cotés. »BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste, naturaliste, aventurier, grand voyageur et soldat a eu plusieurs vies, après plusieurs publications savantes, il s’engage dans les armées de la révolutions en 1799, participe a une campagne scientifique en Australie, a la suite de pérégrinations chaotiques on le retrouve dans l’ile de la Réunion où en 1801 il commet la première ascension scientifique du Python de la fournaise. Il est de retour en France en 1802, il s’engage comme capitaine, en tant que dragon de régiment de cavalerie, il suivra la plupart des campagnes napoléoniennes, Austerlitz, Iéna, Friedland.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique. Actif pendant les 100 jours, il est balayé par le retour de Louis XVIII.Écarté de tout poste de responsabilité, il se décide en 1822 à rédiger son dictionnaire d’histoire naturelle en 17 volumes.En 1829, il fait partie de l’expédition de Morée, ses descriptions scientifiques d’une extrême importance et d’une qualité inédite jusqu’alors lui valent un retour aux affaires publiques.Il combat sur les barricades du Faubourg St germain et à l’Hôtel de ville.Après les trois glorieuses Bory est enfin après 15 ans réintégré dans l’armée à son grade de colonel. Élu député en 1831, il est finalement élu membre de l’académie des science en 1834.En 1839, il prend la tête d’une commission d’exploration scientifique en Algérie afin d’établir des travaux de même type que ceux en Égypte et en Morée.Bory décède à Paris en 1846.Notons également que Bory fut l’un des concepteurs de la théorise transformiste de Lamarck, défenseur de la génération spontanée, il fut un opposant de premier plan à l’esclavagisme, Victor Schoelcher le site comme l’un de ses soutiens en faveur de l’abolition.
DRUMONT, Edouard (Paris, 3 mai 1844, 3 février 1917), Journaliste et écrivain catholique
Reference : 48414
(1892)
1892 PARIS, Albert Savine, 1892 - In-12° - E.O. - Broché - Bien complet du plan dépliant de la place de l'Eglise - 202 pages -Propre - Réf. 48414.
Vielle cité industrielle du Nord de la France, la ville de Fourmies a atteint son apogée industrielle et démographique à la fin du XIXème siècle grâce au textile. Elle compte alors 15 000 habitants, en majorité des ouvriers. Sa distance la séparant de Paris, nest que de 200 km. A plusieurs reprises, des grèves ont éclaté surtout le 1er Mai. La fusillade de Fourmies s'est déroulée le 1er mai 1891. La troupe tire sur des grévistes pacifiques tuant neuf personnes et faisant au moins 35 blessés. ------- Édouard Drumont, né à Paris le 3 mai 1844 et décédé dans la même ville le 3 février 1917, était un journaliste et écrivain catholique, antisémite et nationaliste français. Charles Maurras, dans son Dictionnaire politique et critique, dit que « la formule nationaliste est ainsi née presque toute entière de lui ; et Daudet, Barrès, nous tous, avons commencé notre ouvrage dans sa lumière. » Plus loin, Charles Maurras ajoute : « Chroniqueur merveilleux, historien voyant et prophète, cet esprit original et libre s'échappait aussi à lui-même. Il ne vit point tout son succès. » Édouard Drumont a été classé par certains comme anarchiste de droite, bien que son attitude vis-à-vis de l'anarchisme ait été ambivalente. - Livraison a domicile (La Poste) ou sur simple demande en Mondial Relay.- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le surcoût du au nopmbre de livres achetés ou du poids de ceux-ci. - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste (1778-1846) à TRISTAN, Flora (1803-1844)
Reference : 3019
Une correspondance adressée à la femme de lettre féministe socialiste française, l’une des figures majeure du socialisme utopique du XIXe siècle, Flora Tristan (7 avril 1803 – 14 novembre 1844)Ensemble de 5 lettres adressées à Flora TRISTAN, formant 9 pages in4, in8 et in12, Alger, Paris et s.l, 1838-1842 et s.d.Adresses aux versos des seconds feuillets avec marques postales.Bory de Saint Vincent écrit ces lettres à Flora Tristan alors qu’elle a déjà pris contact avec Charles Fourier et travaille à son maître ouvrage.Elle publie en 1838 « Méphis » en deux volumes et vient de survivre à une tentative d’assassinat en 1839 par son ex-mari. Ses « Promenades dans Londres » en 1840 lui ont fait prendre conscience du prolétariat anglais l’amenant à publier en 1843 l’union ouvrière dans lequel se trouve cet adage célèbre « Prolétaires de tous les pays unissez vous ».La rencontre qu’elle fit avec Prosper Enfantin, qu’évoque Bory de Saint Vincent, eut une influence considérable sur la nature de ses réflexions.Bory de Saint Vincent va le lui présenter lors d’un dîner philosophique. Il évoque leurs « explorations ethnologiques » à Oran et ajoute « Je doute qu’il s’occupe encore de faire du saintsimonisme et des Religions. Il donne dans le positif, anime beaucoup de tables [...] ».
« Très belle paria,que pensez vous de moi, sinon que je puis vous oublier ? »Si vous aviez cependant une petite idée de votre valeur, vous n’auriez pas de ces idées là. Depuis que je vous ai vu, j’ai été non seulement fort occupé, mais un peu indisposé et ne suis presque pas sorti. Je ne voulais pas vous porter une figure blème, une humeur triste, bref tous les symptômes d’un malade. Ce temps là me tue au moral et au physique. Il me faudrait de la chaleur, du soleil, et vos beaux yeux pour me remettre. (…) » (sd, 42 ?). « Très aimable philosophe, (...) ». « Belle gazelle, vous voyez que je suis bien occupé, non seulement pour ne pas avoir été vous voir encore dans votre cherche-midi, mais encore pour demeurer à Paris aujourd’hui, où mes enfants voudraient que pour profiter des vacances, je les conduisisse à la campagne. Je ne puis en vérité de quinze jours encore aller de vos cotés. »BORY DE SAINT-VINCENT, Jean-Baptiste, naturaliste, aventurier, grand voyageur et soldat a eu plusieurs vies, après plusieurs publications savantes, il s’engage dans les armées de la révolutions en 1799, participe a une campagne scientifique en Australie, a la suite de pérégrinations chaotiques on le retrouve dans l’ile de la Réunion où en 1801 il commet la première ascension scientifique du Python de la fournaise. Il est de retour en France en 1802, il s’engage comme capitaine, en tant que dragon de régiment de cavalerie, il suivra la plupart des campagnes napoléoniennes, Austerlitz, Iéna, Friedland.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique.Il continue parallèlement à se livrer à cette révolution scientifique. Actif pendant les 100 jours, il est balayé par le retour de Louis XVIII.Écarté de tout poste de responsabilité, il se décide en 1822 à rédiger son dictionnaire d’histoire naturelle en 17 volumes.En 1829, il fait partie de l’expédition de Morée, ses descriptions scientifiques d’une extrême importance et d’une qualité inédite jusqu’alors lui valent un retour aux affaires publiques.Il combat sur les barricades du Faubourg St germain et à l’Hôtel de ville.Après les trois glorieuses Bory est enfin après 15 ans réintégré dans l’armée à son grade de colonel. Élu député en 1831, il est finalement élu membre de l’académie des science en 1834.En 1839, il prend la tête d’une commission d’exploration scientifique en Algérie afin d’établir des travaux de même type que ceux en Égypte et en Morée.Bory décède à Paris en 1846.Notons également que Bory fut l’un des concepteurs de la théorise transformiste de Lamarck, défenseur de la génération spontanée, il fut un opposant de premier plan à l’esclavagisme, Victor Schoelcher le site comme l’un de ses soutiens en faveur de l’abolition.
Louis Aimé-Martin (1782-1844), écrivain. L.A.S., 9 novembre [1834], 2p 1/2 in-4. Au libraire Charles Gosselin (1795-1859). Intéressante lettre autour de leur accord pour la publication du livre De l'éducation des mères de famille. Il approuve le contrat « avec de légères modifications » qu'il indique. On apprend ainsi que la première édition devait être tirée à 250 exemplaires et, si elle se vendait bien, être suivie d'une seconde à 150 exemplaires. Il approuve aussi le choix de Crapelet comme imprimeur. Aimé-Martin n'a publié que deux ouvrages chez Gosselin, l'autre en 1822. Belle et intéressante lettre. [361]
Louis Aimé-Martin (1782-1844), écrivain. L.A.S., Saint Sauveur [Gironde], 17 septembre 1823, 5p 1/4 in-4. A M. Guérin, quai des célestins à Paris. Belle relation d'un voyage en Bourbonnais, décrivant le château de Bourbon-l'Archambault, les paysages, le Puy de Dôme et les environs (le Pariou et le nid de la poule), le Mont d'Or. Il termine la lettre et précise qu'il lui parlera ensuite d'Orange, Nîmes, Montpellier, Toulouse. Il est alors parti depuis un mois. Sympathique lettre. [361]
Julia Daudet (1844-1940), poétesse. L.A.S., 28 janvier 1892, 1p in-12. A Juliette Adam (1836-1936). Elle regrette de ne pas avoir Adam pour leurs noces d'argent. « nous désirons avoir tous nos amis. Est-ce décidément impossible ! ». [365]
Julia Daudet (1844-1940), poétesse. L.A.S., 15 juin 1906, 3p in-8. A l'éditeur Eugène Fasquelle (1863-1952). Elle insiste sur sa recommandation d'André Germain (1881-1971), jeune auteur, que Fasquelle refuse. Elle mentionne qu'elle ne lui a jamais rien demandé et se prévaut aussi de son défunt mari Alphonse. Il est question aussi de leurs comptes. André Germain deviendra, le 8 octobre 1906, le gendre de Julia Daudet en épousant Edmée. Ils divorceront en janvier 1908. Germain publiera Coeurs inutiles en 1906 chez Plon-Nourrit. Beau courrier. [365]
Andrew Lang (1844-1912), poète écossais, écrivain. L.A.S., 19 novembre [1892], 1p in-8. A l'écrivain Téodor de Wyzewa (1862-1917), en anglais. Il le remercie pour son livre. « I suppose the socialists will be a new barbarian set & conquerors. It is disagreeable, but other civilisations have also perished ». Rappelons que Wyzewa publie Le Mouvement socialiste en Europe en 1892. Provenance : Jean-Louis Debauve avec son cachet de collection. [369]