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‎PERRAULT, Charles‎

Reference : LCS-17649

‎Paralelle des Anciens et des Modernes en ce qui regarde les arts et les sciences. Dialogues. Avec le Poëme du Siècle de Louis le Grand, Et une Epistre en vers sur le Génie. Par M. Perrault de l’Académie Françoise (Tome premier) – L’Éloquence (tome II) – La Poésie (tome III) – L’Astronomie, la Géographie, la Navigation, la Guerre, la Philosophie, la Musique et la Médecine (tome IV). Charles Perrault a composé deux œuvres d’importance : "Histoire ou Contes du temps passé" publié en 1697 et "La Querelle des Anciens et des Modernes" parue de 1688 à 1696.‎

‎Précieux exemplaire conservé dans ses reliures strictement de l’époque, avec, fait particulièrement rare, des fers absolument identiques sur les trois premiers volumes. Paris, Veuve Coignard et Jean Baptiste Coignard fils, 1692‑1693-1696. 4 volumes in-12 de : I/ (20) ff., 252 pp., 8 pp. ch. 27-34, 34 pp., (1) f.bl.; II/ (9) ff., 399 pp. et (1) p. de privilege; III/ (6) ff., 335 pp., (1) p. de privilège, 1 cahier bruni ; IV/ (8) ff., 321 pp., (1) f. d’errata, 1 figure gravée sur cuivre entre les pp. 296 et 297 de « l’arbre de Porphyre ». Cachet en marge inf. des p. 13 du tome 1, p. 12 du tome 2, pp. 1 et 13 du tome 3, pp. 1 et 13 du tome 4.Plein veau moucheté de l’époque, dos à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque. 164 x 92 mm.‎


‎Édition originale collective – les tomes 3 et 4 sont ici en édition originale aux dates de 1692 et 1696 - de la fameuse « Querelle des Anciens et des Modernes », œuvre majeure de Charles Perrault. Le 4ème volume est ici l’un des rares connus à la date de 1696, la date commune étant de 1697. Scheler (V, p. 169) mentionne : « J’ai rencontré un exemplaire du ‘Parallelle des anciens et des modernes’ dont le tome 4 était daté M.DC.LXXXXVI (1696). Il comportait, relié à la fin, un errata intitulé ‘Fautes à corriger’, tiré sur un feuillet indépendant » ; cas du présent exemplaire. Cette édition originale présente l’intégralité des brûlots que Perrault lança dans une querelle qui devait enflammer tout le milieu littéraire de son temps et se prolonger pendant tout le XVIIIe siècle, jusqu’à Condorcet, jusqu’au Génie du Christianisme. « Perrault fonde l’expérience du progrès culturel dans une théorie historique (…). C’est dans la ‘Querelle’ que se forme la nouvelle conscience historique qui sera celle des Lumières : le trait fondamental de l’histoire devient un mouvement irréversible vers l’avant » (P. -E. Knabe, R. Mortier, F. Moureau, L’aube de la modernité 1680-1760, p. 6 sq.).Ce texte fondateur revêt une telle importance que nous allons en décrire la Genèse et l’aboutissement.Les Classiques ou Anciens menés par Boileau soutenaient une conception de la création littéraire comme imitation des auteurs de l’Antiquité. Cette thèse était fondée sur l’idée que l’Antiquité grecque et romaine avait atteint une fois pour toutes la perfection artistique. Le choix par Racine pour ses tragédies de sujets antiques déjà traités par les tragédiens grecs illustre cette conception de la littérature respectueuse des règles du théâtre classique élaborées par les poètes classiques à partir de la Poétique d’Aristote.Les Modernes, représentés ici même par Charles Perrault, qui soutenaient le mérite des auteurs du siècle de Louis XIV, affirmaient au contraire que les auteurs de l’Antiquité n’étaient pas indépassables, et que la création littéraire devait innover. Ils prônaient une littérature adaptée à l’époque contemporaine et des formes artistiques nouvelles.Si l’humanisme découvre les anciens pour entrer dans les temps modernes, imite l’Antiquité pour créer les formes neuves de la Renaissance, il se divise au XVIIe siècle en deux courants qui séparent l’imitation réglée des chefs d’œuvres antiques de l’innovation.Une première querelle – italienne – des Classiques et des Modernes éclate sous la Renaissance. Les Modernes sont alors anti scolastiques. Cette querelle italienne annonce la querelle française tout en étant différente. D’après Fumaroli, la querelle italienne « poursuit l’enquête comparative (la syncrisis, le paragone, la conférence) commencée par la Renaissance entre deux époques des lettres, des arts et des mœurs. Elle est le fait de lettrés qui se sentent plus enracinés dans la République des Lettres que dans aucun État contemporain. La comparaison entre Antiquité et Modernité est pour eux une condition de la liberté d’esprit. Il s’agit moins en Italie d’une Querelle que d’un championnat. La Querelle française en revanche est le fait d’hommes de lettres qui ont les yeux fixés sur leur roi ; ils font ou feront partie de la constellation d’Académies domiciliant la République française des Lettres dans l’État royal. Au cœur de leur âpre débat, on n’est pas surpris de reconnaître qu’ils rivalisent à qui détient la meilleure méthode de louer leur roi. »En France, la prise progressive de contrôle de l’espace des lettres (académie, cour) par les classiques qui prônent l’imitation des règles et des textes anciens est marquée par des querelles, autour par exemple de la question du merveilleux en littérature: doit on se limiter aux mythes païens ou peut on utiliser les héros chrétiens, voire revenir à des épopées chrétiennes et françaises ? Le christianisme ne l’emporte-t-il pas sur les grands modèles passés ? De 1653 à 1674 les partisans d’un merveilleux moderne se singularisent contre les « Anciens ». En 1677, c’est leur première victoire, lorsque après le débat sur l’affaire des inscriptions, il est décidé que les monuments du règne seraient gravés en français (et non plus en latin). Les deux partis sont alors constitués : d’un côté, les doctes (clergé académie) qui prônent le respect des règles imitées de l’antiquité (par exemple celle de la bienséance) dans un humanisme moral tourné vers une rigueur et l’éternité de l’œuvre. De l’autre, des poètes galants, ou des esprits nouveaux, critique de la génération des classiques de la cour, s’appuyant sur les goûts du public parisien.Perrault déclencha les hostilités le 27 janvier 1687, lorsqu’il présenta, à l’occasion d’une guérison de Louis XIV, à l’Académie française son poème Le siècle de Louis le Grand dans lequel il faisait l’éloge de l’époque de Louis XIV comme idéale tout en remettant en cause la fonction de modèle de l’Antiquité. La sortie de Perrault provoqua une protestation immédiate de la part de Boileau. La polémique enfla avec la publication par Perrault des quatre volumes du "Parallèle des anciens et des modernes" où il attaque les Anciens en comparant dans un dialogue fictif les réalisations des Anciens avec les réalisations modernes dans presque tous les aspects de la vie humaine. La polémique tournait essentiellement autour de deux modèles esthétiques opposés : le principe de l’imitation orienté vers l’Antiquité comme idéal de beauté absolu d’une part et d’autre part le principe du génie de l’imagination qui puise son inspiration en lui-même, et sur l’opposition entre la soumission à la superstition antique contre une critique cartésienne (Fontenelle)La belle Antiquité fut toujours vénérable ;Mais je ne crus jamais qu’elle fût adorable. Je voy les Anciens sans plier les genoux, Ils sont grands, il est vray, mais hommes comme nous ; Et l’on peut comparer sans craindre d’estre injuste, Le Siècle de LOUIS au beau Siècle d’Auguste. (Charles Perrault, Parallèle des anciens et des modernes en ce qui regarde les arts et les sciences.)Si tel est le débat manifeste, Fumaroli suppose d’autres enjeux : « tout au long de la Querelle, qu’il s’agisse d’Euripide ou d’Homère, ce sont, sous Louis XIV, les Anciens qui admettent ce qu’il y a de vif, de déconcertant, de déchirant dans la représentation de la vie humaine par les poètes antiques, tandis que les Modernes sont favorables à des conventions morales et esthétiques uniformes et confortables. » Pour lui, sous l’apparent progressisme des Modernes se cachaient aussi des enjeux de pouvoir. Boileau était proche de Port Royal. En défendant les Anciens, il aurait aussi défendu, au nom de la diversité des héritages, des marges de liberté dans la République des lettres.La Monnoye juge les positions des deux parties tellement déroutantes qu’il met les rieurs de son côté par cette épigramme : Boileau, Perrault, ne vous déplaise, Entre vous deux, changez de thèse : L’un fera voir par le Lutrin Que la muse nouvelle a le pas sur l’antique ; Et l’autre par le Saint-Paulin Qu’aux poètes nouveaux les anciens font la nique.(La Monnoye.)Finalement, Le Grand Arnauld dut s’entremettre pour réconcilier les parties et, le 30 août 1694, Perrault et Boileau s’embrassèrent en public à l’Académie française. La réaction du public de l’époque pourrait donner à penser que Perrault et son parti remportèrent la victoire dans cette polémique, mais il n’y eut pas de victoire nette. Le siècle de Louis XIV brille par les œuvres de ceux qui ont dépassé les « anciens » au-delà de leurs œuvres, en s’appuyant sur le génie propre de la langue et du siècle : Pascal souligne d’ailleurs que ceux que nous appelons les anciens, étaient des modernes en leur temps.Le débat connut un renouveau dans la deuxième décennie du XVIIIe siècle avec la mise en vers, en 1714, par Houdar de la Motte – à une époque où Perrault et Boileau étaient déjà morts – d’une traduction de l’Iliade publiée par Anne Dacier en 1699. Il y avait « corrigé » et raccourci l’original et l’avait accompagné d’une préface contenant un Discours sur Homère où il prend la défense des Modernes. Anne Dacier répliqua avec son Des causes de la corruption du goût où elle débat la question de la priorité de l’original ou d’une traduction, dans une prolongation d’une discussion du troisième dialogue du Parallèle de Perrault.Cette polémique, dans laquelle des auteurs aussi différents que Fénelon, l’abbé Terrasson et Jean Boivin intervinrent, s’acheva de même en 1716 avec une réconciliation personnelle des principaux acteurs. Elle est entrée dans l’histoire de la littérature sous le nom de Querelle d’Homère. Même avec l’épuisement du conflit, les répercussions de la querelle des Anciens et des Modernes ont continué de se faire sentir au cours du siècle des Lumières pour se poursuivre jusqu’à la querelle suscitée par le romantisme.Marivaux fut un des représentants importants du courant moderne au début du XVIIIe siècle, en établissant un genre tout à fait nouveau de théâtre, inconnu des Anciens, avec ses comédies morales et poétiques. Diderot poursuivra en définissant le genre du drame bourgeois, cette comédie larmoyante où la tragédie imminente était résolue avec des réconciliations vertueuses et des flots de larmes.La querelle des Anciens et des Modernes servit en fait de couverture, souvent pleine d’esprit, à des opinions opposées d’une portée beaucoup plus profonde. D’un côté, c’était l’idée même d’autorité qui était attaquée et de l’autre, le progrès. Le renouvellement de l’intérêt pour l’Antiquité à l’époque classique se traduisit par une réévaluation critique des acquis de l’Antiquité qui finit par soumettre les Écritures même à l’examen des Modernes. L’attaque de l’autorité en critique littéraire a eu des équivalences avec les progrès de la recherche scientifique. Le défi jeté à l’autorité par les Modernes dans le champ littéraire annonçait déjà les remises en question dont la politique et la religion allaient faire l’objet.Déjà inscrite dans une plus longue tradition européenne de contestation de structures semblables (en particulier à la Renaissance, lorsque Galilée ridiculise l’autorité accordée à Aristote dans son Dialogue des deux systèmes du monde), la querelle des Anciens et des Modernes déclenchée par la polémique entre Perrault et Boileau a pareillement été rapidement reçue au-delà des frontières françaises et adaptée aux situations locales.La Grande-Bretagne de l’époque prit la querelle des Anciens et des Modernes un peu moins sérieusement. William Temple prit le parti des Anciens dans son essai Essay upon the ancient and modern learning (Essai sur l’étude antique et moderne) (1690) en réaction à la Digression sur les Anciens et les Modernes (1688) de Fontenelle, qui reprend l’image selon laquelle « nous sommes des nains juchés sur des épaules de géant », image qui provoqua une avalanche de réponses. Le critique William Wotton, avec ses Reflections upon ancient and modern learning (Réflexions sur l’étude antique et moderne) (1694), le critique et classiciste Richard Bentley et Alexander Pope furent au nombre de ceux qui prirent le parti des Modernes à cette occasion. Bien que le débat ait été clos en Angleterre dès 1696, le sujet semble avoir stimulé l’imagination de Swift qui vit dans les camps opposés des Anciens et des Modernes un résumé de deux manières générales de regarder le monde. Ce thème est développé dans sa satire A Tale of a Tub (Conte du tonneau), composé entre 1694 et 1697 et publié en 1704, longtemps après la fin de la querelle en France. L’expression de « Bataille des Livres » vient de la satire publiée anonymement en 1704 par Swift, Full and True Account of the Battle fought last Friday between the Ancient and the Modern Books in St. James’s Library (Compte-rendu complet et véritable de la bataille survenue vendredi dernier entre les ouvrages antiques et modernes de la bibliothèque de St. James).La querelle des Anciens et des Modernes a eu une version allemande avec la polémique touchant au merveilleux entre Johann Christoph Gottsched, Johann Jakob Bodmer et Johann Jakob Breitinger. Johann Joachim Winckelmann a également joué un rôle important dans l’acclimatation de la querelle dans le monde germanophone avec, en particulier ses Gedanken über die Nachahmung der Griechischen Werke in der Malerei und Bildhauer-Kunst (Pensées sur l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture) (1755). Vers la fin du XVIIIe siècle, la thématique de la querelle des Anciens et des Modernes apparaît avec Herder, Schiller et SchlegelDans « De l'Allemagne » Germaine de Staël « appelle les Français à renouveler leurs modèles, à sortir des limites trop strictes du classicisme d’où bien peu cherchaient à s’évader, et que le pouvoir en place maintenait fermement » Face à la référence constante aux anciens qu’impose l’Empire, elle préfère la culture allemande d’un sentiment national libre, dans laquelle elle voit une création féconde. Ce texte introduit le romantisme en France.Son ami Benjamin Constant reprend sur un plan politique cette critique de l’imitation des anciens: dans son discours de 1819, il oppose « la liberté des anciens » à la « liberté des modernes ». Il faut adjoindre à la première, limitée à une dimension publique soumettant le citoyen à la grandeur de l’État, la défense de la seconde, l’espace autonome privé, affranchi du contrôle du pouvoir. Chateaubriand reprend sur un plan moins tranché certains aspects de la querelle (par exemple en préférant le merveilleux chrétien au classique). En ce sens les pensées « progressistes » et les mouvements littéraires romantiques et post romantiques qui insistent sur la liberté sont influencés par les modernes.Par opposition, on retrouve des échos de ce débat au XXe siècle, en général chez des penseurs post heideggériens, interrogeant la dérive d’un humanisme qui se soumettrait, depuis les Lumières, à la modernité, voire à la mode. Ils lui reprochent d’entraîner l’asservissement de la culture à l’étroitesse de la raison technicienne, et au mythe d’un progrès démocratique du « tout culturel ». Alain Finkielkraut par exemple, y voit une « défaite de la pensée », abandonnant l’exigence de la tradition. Il est reproché à cette critique des modernes un certain élitisme.Politiquement, c’est le philosophe Leo Strauss qui réactive dans la période contemporaine la thématique de la Querelle des Anciens et des Modernes. Il l’utilise pour souligner la différence entre l’expérience de la vie politique des Anciens et l’expérience des Modernes. Celle-ci s’enracine pour lui dans la colère antithéologique de Machiavel et de Hobbes, pour s’épanouir dans les nouvelles conceptions de la liberté issues du mouvement des Lumières. Pour lui, un des acteurs fondamentaux de cette querelle dans les temps modernes est Jean-Jacques Rousseau.Précieux exemplaire en reliure de l’époque, avec le quatrième volume dans le premier tirage de 1696, inconnu de Tchémerzine qui le cite à la date de 1697.L. Scheler, dans ses commentaires et addenda, annonce avoir rencontré un exemplaire de cette première édition, semblable à celui-ci : « le tome IV est daté de 1696 et comporte, relié en fin, un errata intitulé ‘Fautes à corriger’ tiré sur un feuillet indépendant et d’un papier plus épais. »Ce tome IV contient, de plus, une gravure à pleine page représentant « L’Arbre de Porphyre augmenté d’un degré métaphysique ». Bibliographie :Hubert Gillot, La Querelle des Anciens et des Modernes en France: De la Défense et Illustration de la langue française aux Parallèles des anciens et des modernes. Paris: Champion, 1914.Augustin Simon Irailh, Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des Lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Paris: Durand, 1761. Slatkine reprints, 1967.Anne-Marie Lecoq, La Querelle des Anciens et des Modernes : XVIIe-XVIIIe siècles. Précédé d’un essai de Marc Fumaroli, suivi d’une postface de Jean Robert Armogathe. Paris: Gallimard, 2001.Alain Niderst, « Les « Gens de Paris » et les « Gens de Versailles » dans Louise Godard de Donville », d’un siècle à l’autre : anciens et modernes. XVIe colloque, Janvier 1986. Paris: Éd. du CNRS, 1987. (Centre Méridional de Rencontres sur le xviie siècle ; 17) pp. 159-165.Hippolyte Rigault, Histoire de la querelle des anciens et des modernes. Paris: Hachette, 1856.Marc Fumaroli, La Querelle des Anciens et des Modernes + extraits, Paris, Gallimard-Folio, 2001.Charles Perrault a écrit deux grands livres : « Histoires ou Contes du Temps passé » Paris, 1697 et « Paralelle des Anciens et des Modernes » Paris, 1688-1696.L’on connait une dizaine d’exemplaires complets de l’édition originale de premier tirage des « Contes du Temps passé » et guère plus d’exemplaires de la « Querelle des anciens et des Modernes » complet du dernier volume à la date de 1696.Précieux exemplaire conservé dans ses reliures strictement de l’époque, avec, fait particulièrement rare, des fers absolument identiques sur les trois premiers volumes.‎

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‎PERRAULT, Charles‎

Reference : LCS-18293

‎La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis. Nouvelle. Edition originale absolument rarissime du premier conte de fées de Charles Perrault « La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis », conservée dans sa reliure de l’époque aux armes du marquis de Langeac.‎

‎Les éditions originales des contes de Perrault appartiennent depuis longtemps au mythe de la haute bibliophilie. Paris, chez la Veuve de Jean-Baptiste Coignard et Jean-Baptiste Coignard Fils, 1691. In-12 de (1) f.bl., (6) ff., 324 pp., (1) f.bl. Relié en plein veau brun granité de l’époque, armes frappées or au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 160 x 80 mm.‎


‎Edition originale absolument rarissime du premier conte de Charles Perrault imprimée 6 ans avant le recueil de Contes de 1697. Il s’agit ici de l’édition originale avec le titre à l’adresse de la veuve et du fils de J.B. Coignard. Certains exemplaires de cette édition originale portent l’adresse de J.B. Coignard, d’autres celle de sa veuve et de son fils. Il est très difficile de savoir lequel des deux feuillets de titre, celui avec l’adresse de l’imprimeur ou celui avec l’adresse de sa veuve et de son fils, fut imprimé avant l’autre. Il est probable que quelques exemplaires de l’édition originale aient été remis dans le commerce à la fin de l’année 1691 avec un titre de relais. Mais donner l’antériorité à l’un ou l’autre feuillet de titre semble difficile. Le 25 aout 1691, l’abbé de Lavau lit à l’Académie Française ‘La Marquise de Salusses ou la patience de Grisélidis’, qui est accueillie avec beaucoup d’applaudissements. La nouvelle en vers de Charles Perrault paraît peu après dans le ‘Recueil’ de l’Académie pour 1691, où figure également ‘A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses’, ainsi que différents textes de lui. Elle sera aussi, toujours en 1691, publiée séparément chez Jean-Baptiste Coignard. Elle est si rare que Tchemerzine ne décrit que la seconde édition séparée qu’il qualifie déjà de « rarissime » (V, 172). Seuls Gumuchian (n°4472), Stoerer et Tannery (n°402) décrivent la présente édition (à l’adresse de J.B. Coignard). « Il est probable que cette nouvelle soit ici en édition originale » écrit Tannery. Ce conte connut deux éditions cette année-là, l'une dans le présent recueil, l'autre en volume séparé. Or, bien que les bibliographes aient toujours décrit l'édition séparée comme l'originale (cf. Tchemerzine, V, 172), il semble maintenant établi qu'elle parut après le présent recueil. Tony Gheeraert écrit notamment dans son édition critique des Contes merveilleux (Honoré Champion, 2005, p. 19) : « Cette pièce paraît deux fois en 1691, d'abord dans le ‘Recueil de plusieurs pièces d'éloquence [...]’ donné cette année-là, puis, isolément, dans un petit volume in-12° de 58 pages ». La lecture du volume, « achevé d’imprimer le 22 septembre 1691 », soit moins d’un mois après la première lecture du texte, ne laisse aucun doute. Dans le passage intitulé « A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses », page 195, le conteur écrit « Si je m’estais rendu à tous les differents avis qui m’ont esté donnez sur l’Ouvrage que je vous envoye, il n’y seroit rien demeuré que le conte tout sec & tout uni, & en ce cas j’aurois mieux fait de n’y pas toucher & de le laisser dans son papier bleu où il est depuis tant d’années…Ensuite de cette conférence j’ay pris le parti de laisser mon Ouvrage tel à peu près qu’il a esté lu dans l’Académie… J’apprendray du public ce que j’en dois croire et suivray exactement tous ses avis, s’il m’arrive jamais de faire une seconde édition de cet ouvrage ». Cette seconde édition est décrite par Tchemerzine comme originale puisqu’il ignore l’existence de la nôtre. « De tout ce qu’a écrit Perrault, rien n’a plus contribué à le rendre célèbre qu’un tout petit livre auquel, probablement, il n'attachait lui-même que peu d'importance. L'idée lui vint de recueillir les contes que les enfants aiment tant à entendre de la bouche de leurs mères, de leurs nourrices, quand ils ont été sages. Il les publia en janvier 1697, sous le nom de son fils Perrault d'Armancourt. Voici en quels termes Sainte-Beuve parle de ce petit livre: « La Belle au bois dormant, le Petit chaperon rouge, la Barbe bleue, le Chat botté, Cendrillon, Riquet à la houppe, la marquise de Salusses et le Petit Poucet, qu'ajouter au seul titre de ces petits chefs-d’œuvre ? On a disserté sur la question de savoir si Perrault en est le véritable auteur. Il est bien certain que pour la matière de ces Contes Perrault a dû puiser dans un fonds de tradition populaire, et qu'il n'a fait que fixer par écrit ce que, de temps immémorial, toutes les mères grands ont raconté. Mais sa rédaction est simple, courante, d'une bonne foi naïve, quelque peu malicieuse pourtant et légère ; elle est telle que tout le monde la répète et croit l'avoir trouvée. Les petites moralités finales en vers sentent bien l'ami de Quinault et le contemporain gaulois de La Fontaine, mais elles ne tiennent que si l'on veut au récit ; elles en sont la date. Si j'osais revenir, à propos de ces Contes d'enfants, à la grosse querelle des anciens et des modernes, je dirais que Perrault a fourni là un argument contre lui-même, car ce fonds d'imagination merveilleuse et enfantine appartient nécessairement à un âge ancien et très antérieur ; on n'inventerait plus aujourd'hui de ces choses, si elles n'avaient été imaginées dès longtemps ; elles n'auraient pas cours, si elles n'avaient été accueillies et crues bien avant nous. Nous ne faisons plus que les varier et les habiller diversement. Il y a donc un âge pour certaines fictions et certaines crédulités heureuses, et si la science du genre humain s'accroît incessamment, son imagination ne fleurit pas de même ». « Mais l'origine de ces contes doit être recherchée encore plus loin. Les contes se rattachent à Berthe au pied d'oie (la Reine Pédauque) - Berthe ou Berchta, divinité germanique. Pour les frères Grimm, la mythologie survit dans les « Contes de nourrice ». L’édition originale du premier Conte, « La marquise de Salusses » parut en 1691, puis le recueil parut en janvier 1697 sous la protection d'un privilège daté du 28 octobre 1696 et enregistré le 11 janvier 1697. La littérature de colportage adopta les Contes de Perrault dès 1707 et le Cabinet des fées de 1781 les regardera comme la création d'un genre nouveau. Le récit puise sa source dans le Décaméron de Boccace. A nouveau publiée en 1694, la nouvelle est alors suivie de deux autres contes également en vers, Peau d’Ane et Les Souhaits ridicules dont ce sont les éditions originales. C’est Charles Nodier (1844) « qui, le premier, y décèlera une des plus ravissantes productions de la prose française » et la situera parmi les grands textes littéraires français. La gloire vint avec les XIXe et XXe siècles. Précieux exemplaire relié à l’époque en veau granité aux armes du marquis de Langeac. « Gilbert-Allyre-Antoine de Langeac, VIIe du nom, dit le marquis de Langeac, seigneur de Préchonnet, Bonnebaut, Paleport et autres lieux, fils de Claude-Allyre et de Madeleine de Montanier, né vers 1700, fut grand sénéchal d’Auvergne et mourut à Clermont-Ferrand en septembre 1780. Il avait épousé en premières noces Marguerite-Reine Rochette en 1720 et en secondes noces, le 5 mai 1742, Louise-Elisabeth de Melun, princesse d’Epinoy ». Olivier, Pl. 748. Les éditions originales des contes de Perrault conservées dans leur reliure de l’époque armoriée ont de tout temps été recherchées des bibliophiles.‎

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‎PERRAULT (Charles).‎

Reference : 41099

(1686)

‎Saint Paulin Evesque de Nole, avec une epistre chrestienne sur la pénitence, et une ode aux nouveaux-convertis. Par M. Perrault de l'Académie Françoise.‎

‎Paris, Jean Baptiste Coignard, 1686. In-8 de (36)-106-(2) pp., maroquin rouge, dos orné à nerfs, armes poussées sur les plats et en pied de dos, frise dorée d'encadrement, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle). ‎


‎Exemplaire de l'auteur biffé, corrigé, annoté et enrichi de la main de Charles Perrault avec près de quatre-vingt dix interventions autographes à l'encre brune réparties sur l'ensemble du texte imprimé, plus une préface inédite (2 pages).Édition originale et seule publiée dédicacée à Jacques Bénigne Bossuet suivie de l'Épître chrétienne sur la pénitence et de l'Ode aux nouveaux convertis de 1685 produite à l’occasion de la révocation de l’édit de Nantes. L'illustration est composée de sept vignettes gravées par Sébastien Leclerc. « La dévotion à saint Paulin est très répandue dans la France du grand siècle. De nombreuses confréries se créent autour des années 1665-1670 ; pour accélérer le recrutement, on fait entrevoir aux fidèles la possibilité d'obtenir des reliques du saint. Elles se font longtemps attendre et arrivent en France en 1685. L'arrivée en France des reliques du saint des coliques et des fruits et légumes a éveillé un certain écho dans le milieu de l'humanisme dévôt et dans celui des amateurs de jardins (...) Saint Paulin est précédé d'une longue épître-dédicace à Bossuet. Perrault répond par avance aux objections que le lecteur serait tenté de lui faire (...). Mais on distingue vite, à travers l'exposé érudit, la véritable pensée de l'académicien. Son but est de se poser en doctrinaire de l'art moral. Saint Paulin est pour lui l'occasion d'expliquer et de mettre en pratique une idée qu'il considère comme essentielle : la nécessité pour la France d'élaborer un art de type nouveau, un art chrétien qui sera nécessairement supérieur à l'art barbare de la civilisation païenne » (Marc Soriano). Les corrections de Charles Perrault sont souvent importantes, pouvant porter sur des groupes de quatre à cinq alexandrins consécutifs, biffés, retouchés, parfois remplacés par des vers copiés dans les marges (pages 2, 7, 22, 36, 44, 49, 56, 62, 63, 74, 78, 79, 85). Les quatre premiers chants sont suivis d'un court résumé de sa main.Placée en tête d'exemplaire, une préface inédite, également reprise et biffée par ses soins, explicite les intentions de l'auteur après la publication de Saint Paulin : Préface (…) que ce Poème ait été bien reçu du public (…) Je nay pas laissé de le corriger en plusieurs endroits (…) si l'on était encore dans le genre d'Horace qui ne se (sentait) guère offensé de (nommer) quelques légers défauts dans un poème quand d'ailleurs il y rencontrait beaucoup de (…) qui lui plaisaient mais aujourd'hui on a tellement pris le contrepied de ce grand poète que quelques beautés que puisse avoir un poème on ne le puisse souffrir (…) la moindre négligence. Autrefois on passait légèrement sur ce qui était faible pour s'arrêter aux endroits qui avaient ou de la force ou de la délicatesse. Dans ce temps-ci on coule vite sur ce qui est beau pour ne faire attention qu'à ce qui est défectueux et digne de censure. Le plaisir de la lecture a changé d'objet (…). En regard de cette préface, est imprimé un essai typographique "Ministre saint / Croyons" répété quatre fois.« En publiant en 1686 son poème épique sur Saint Paulin, Perrault (1628-1703) avait certainement cherché à se faire une place éminente dans les Lettres, car l’épopée était unanimement considérée comme le genre littéraire le plus difficile dans lequel, en France, tous ceux qui s’y étaient essayés (et ils étaient nombreux) avaient échoué. Bussy-Rabutin était allé jusqu’à dire qu’« un poème épique ne peut réussir en notre langue ; il est aisé de le prouver par des exemples. Le Moïse, le Saint Louis, la Pucelle, le Clovis et l’Alaric en sont de bons témoignages ». Celui qui y parviendrait serait immédiatement consacré. Perrault fera d’ailleurs une deuxième tentative avec son Adam en 1696 et il chercha toujours à sauver la valeur de son Saint Paulin contre les sarcasmes de Boileau, bien qu’il ait fini par être obligé d’avouer que son poème épique contenait quelques faiblesses » (Gérard Gélinas, Charles Perrault revisité, p. 251).Bel exemplaire, jamais décrit, relié en maroquin rouge aux armes de François Michel de Léon (Marseille 1727-1800), trésorier général des finances en Provence ; fils de Jean-Joseph et Marie-Anne de Borély, il a rassemblé toute sa vie une collection d’environ 1800 volumes concernant principalement l’histoire de la Provence. Il composa de nombreux ouvrages qui furent publiés. « Michel de Léon mourut dans sa ville natale le 17 janvier 1800, laissant toutes ses richesses si laborieusement acquises à son fils unique, qui les conserva jusqu’à sa mort. C’est alors qu’eut lieu la dispersion de la bibliothèque et des collections. Les ouvrages les plus rares furent vendus aux prix les plus infimes. Les bouquinistes et les fripiers, encombrés de livres de toutes sortes, achetés au poids du papier pour la plupart, s’en débarrassaient avec empressement. Heureusement, il se trouva des amateurs d’élite, les marquis de Clapiers et de Foresta, L. de Crozet et Second-Cresp, entre autres, qui recueillirent quelques-unes de ces précieuses épaves » (Émile Perrier).Brunet, IV, 509 ; Tchemerzine V, 166 ; Cioranescu, 54255 ; Olivier, Hermal, Roton, planche 1655 ; Émile Perrier, Les Bibliophiles et les collectionneurs provençaux anciens et modernes, Marseille, 1897, p. 354. ‎

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‎PERRAULT, Charles‎

Reference : LCS-17686

‎Mémoires de Charles Perrault, de l’Académie Françoise, Et Premier Commis des batimens du Roi. Contenant beaucoup de particularités & d’Anecdotes intéressantes du ministère de M. Colbert. Edition originale des "Mémoires" de Charles Perrault, l’auteur des "Contes ou Histoires du temps passé".‎

‎Fort intéressant mémoires, rares en élégante reliure ancienne. Avignon, 1759.1 volume in-12 de (2) ff. et 204 pages. Plein veau marbré glacé, dos lisse orné, tranches jaunes. Reliure de la fin du XVIIIe siècle. 162 x 85 mm.‎


‎Edition originale recherchée des « Mémoires » de l’auteur des Contes ou Histoires du temps passé, fort rare en élégante reliure ancienne.Tchemerzine, V, 188.Cette originale a été réimprimée en septembre 2010 par « Kessinger publishing ».Les Mémoires s’arrêtent après la rupture avec Colbert et furent publiées par l’architecte Pierre Patte.« Destinés à ses enfants, écrits avec une certaine candeur, ils révèlent des particularités curieuses sur Bernini et Riquet. » D’origine tourangelle, mais établie à Paris, la famille Perrault appartient à une haute bourgeoisie de robe de sensibilité moderne et janséniste dont les fils sont avocat (Jean), receveur général des finances (Pierre), architecte et médecin (Claude) ou docteur en théologie (Nicolas).Quant à Charles, s’il paraît suivre un banal cursus de futur robin (brillantes études littéraires au collège de Beauvais à Paris, licences en droit, et inscription au barreau en 1651), il rompt en réalité avec l’institution scolaire. Puis, on le voit s’essayer à célébrer les grands événements du royaume : odes sur la paix à l’occasion du traité des Pyrénées (1659), sur le mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse (1660), sur la naissance du Dauphin (1661), avec un talent littéraire discuté (par Racine) mais un succès politique croissant, au point d’apparaître bientôt au jeune roi et à ses administrateurs comme une recrue de choix pour mener à bien le projet culturel de remise en ordre de la France ; en même temps qu’il est commis à la surintendance des bâtiments royaux, Perrault qui vient encore de prouver sa science encomiastique (Discours sur l’acquisition de Dunkerque par le roi… 1663), est nommé, sur recommandation de Chapelain, secrétaire de la Petite Académie (future Académie des inscriptions été belles-lettres).Il est élu à l’Académie française (1671) dont il devient chancelier à la mort de Séguier (1672) et redéfinit les règles de fonctionnement. Son efficacité s’avère une nouvelle fois telle que, la même année, Colbert lui confectionne un office sur mesure (le contrôle général des bâtiments).A la mort de Colbert (1683), il est congédié de sa charge de contrôleur général et exclu de la Petite Académie par Louvois ; seulement resté directeur de l’Académie, il est de facto mis d’office, à cinquante-cinq ans, dans une retraite presque totale.Charles Perrault se consacre alors à l’éducation de ses enfants (il est veuf depuis 1678), mais surtout reprend et approfondit une réflexion religieuse (Épître chrétienne sur la pénitence, louange de Louis XIV protecteur de la religion catholique, 1683, ode Aux nouveaux convertis, 1685, etc.), qui s’avérera constituer le soubassement éthique de la querelle prochaine des Anciens et des Modernes. En témoigne sa consultation de deux religieux, anciens modérés, Bossuet et Huet, à propos de son Saint Paulin évêque de Nole (1686), épopée en six chants qui paraît suivie d’une épître à Fontenelle, Le Génie. Le 27 janvier 1687, la lecture publique du Siècle de Louis XIV de Charles Perrault, à la gloire des Modernes, fait éclater une querelle entre Anciens et Modernes, dont les enjeux dépassent les polémiques de leurs chefs de file respectifs, Boileau et lui-même. Elle se soldera d’ailleurs par la réconciliation (1694) de ceux qui n’étaient vraisemblablement que « différemment du même avis » (Boileau). Au fil de la querelle paraissent les quatre volumes des Parallèles des Anciens et des Modernes (1688 à 1697), où Perrault livre la somme théorique de ses positions en même temps qu’il propose une double parabole de sa réflexion sur l’ordre du monde : d’une part, sous forme théologique, La Création du monde (1691), devenu Adam ou la Création de l’homme, sa chute et sa réparation… (1697), et de l’autre sous la forme, apparemment naïve, de Contes en vers ou de Contes ou Histoires du temps passé (1691 à 1697).Fort intéressant Mémoires, rares en élégante reliure ancienne.‎

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‎PERRAULT, Charles‎

Reference : LCS-2785

‎La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis. Nouvelle. La Marquise de Salusses, de Perrault‎

‎Édition originale absolument rarissime de « La Marquise de Salusses, ou la patience de Grisélidis » de Charles Perrault, conservée dans sa reliure de l’époque. Paris, chez la Veuve de Jean-Baptiste Coignard et Jean-Baptiste Coignard Fils, 1691. In-12 de (6) ff., 324 pp., (1) f.bl. Petit trou de vers dans la marge blanche des 5 premiers feuillets, sans la première garde blanche. Relié en plein veau brun de l’époque anciennement restauré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Mors et dos frottés. Reliure de l’époque. 166 x 91 mm.‎


‎Édition originale absolument rarissime de ce conte de Charles Perrault parue quelques semaines avant la première édition séparée. Il s’agit ici de l’édition originale avec le titre à l’adresse de la veuve et du fils de J.B. Coignard. Certains exemplaires de cette édition originale portent l’adresse de J.B. Coignard, d’autres celle de sa veuve et de son fils. J.B. Coignard est décédé en 1688 et certains des livres imprimés sur les presses familiales en 1690 portent l’adresse de sa veuve. Mais de nombreux livres sont encore imprimés avec l’adresse de J.B. Coignard jusqu’en 1697. Ainsi, la première édition séparée de La Marquise de Salusses, qui paraît à la fin de 1691, est encore imprimée avec l’adresse de J.B. Coignard. Il est donc extrêmement difficile de savoir lequel des deux feuillets de titre, celui avec l’adresse de l’imprimeur ou celui avec l’adresse de sa veuve et de son fils, fut imprimé avant l’autre. Il est probable que quelques exemplaires de l’édition originale aient été remis dans le commerce à la fin de l’année 1691 avec un titre de relais. Mais donner l’antériorité à l’un ou l’autre feuillet de titre semble difficile. Le 25 aout 1691, l’abbé de Lavau lit à l’Académie Française ‘La Marquise de Salusses ou la patience de Grisélidis’, qui est accueillie avec beaucoup d’applaudissements. La nouvelle en vers de Charles Perrault paraît peu après dans le ‘Recueil’ de l’Académie pour 1691, où figure également ‘A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses’, ainsi que différents textes de lui. Elle sera aussi, toujours en 1691, publiée séparément chez Jean-Baptiste Coignard. Seule l’édition séparée qui paraît quelques semaines plus tard est décrite par Tchemerzine et déjà qualifiée par lui de « rarissime » (V, 172). Seuls Gumuchian (n°4472), Stoerer et Tannery (n°402) décrivent la présente édition (à l’adresse de J.B. Coignard). « Il est probable que cette nouvelle soit ici en édition originale » écrit Tannery. La lecture du volume, « achevé d’imprimer le 22 septembre 1691 », soit moins d’un mois après la première lecture du texte, ne laisse aucun doute. Dans le passage intitulé « A Monsieur ** en luy envoyant la Marquise de Salusses », page 195, le conteur écrit « Si je m’estais rendu à tous les differents avis qui m’ont esté donnez sur l’Ouvrage que je vous envoye, il n’y seroit rien demeuré que le conte tout sec & tout uni, & en ce cas j’aurois mieux fait de n’y pas toucher & de le laisser dans son papier bleu où il est depuis tant d’années…Ensuite de cette conférence j’ay pris le parti de laisser mon Ouvrage tel à peu près qu’il a esté lu dans l’Académie… J’apprendray du public ce que j’en dois croire et suivray exactement tous ses avis, s’il m’arrive jamais de faire une seconde édition de cet ouvrage ». Cette seconde édition est décrite par Tchemerzine comme originale puisqu’il ignore l’existence de la nôtre. Le récit puise sa source dans le Décaméron de Boccace. A nouveau publiée en 1694, la nouvelle est alors suivie de deux autres contes également en vers, Peau d’Ane et Les Souhaits ridicules dont ce sont les éditions originales. Précieux exemplaire à grandes marges conservé dans sa reliure en plein veau de l’époque.‎

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‎PERRAULT (Charles)‎

Reference : 17858

‎Oeuvres choisies de Ch. Perrault‎

‎ Paris, Brissot-Thivars et Cie, 1826. In-8, CIV-347 pp.16 pl., chagrin rouge de Capé, filets dorés en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons et filets dorés, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (dos légèrement insolé, épidermures, rousseurs). ‎


‎Nouvelle édition des contes choisies de Charles Perrault. Elle est ornée en frontispice d'un portrait de l'auteur dans un cadre architecturé, entouré de vignettes représentant ses contes les plus célèbres. Cette édition débute sur les Mémoires de Perrault et comporte les notes de Collin de Plancy. Marillier par Ghendt, Longueil, Delvaux mais aussi d'un portrait de Le Brun par Saint-Aubin, un de Louis XIV d'après Le Brun par Moreau le jeune et Fosseyeux, un scène dépeignant Apollon dévoilant une statue féminine, une allégorie de l'optique d'après Cochin, gravée par Saint-Aubin et 4 trophées représentant la musique, la peinture, la sculpture et l'amour dont les deux derniers sont signés sur la planche de Queverdo et Martinet, datés de 1767. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

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‎PERRAULT (Charles).‎

Reference : 42547

(1686)

‎Saint Paulin Evesque de Nole, avec une epistre chrestienne sur la pénitence, et une ode aux nouveaux-convertis. Par M. Perrault de l'Académie Française.‎

‎A Paris, chez Jean Baptiste Coignard, 1686. In-8 de (36)-106-(1) pp., veau brun, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale illustrée de sept vignettes gravées par Sébastien Leclerc.« La dévotion à saint Paulin est très répandue dans la France du grand siècle. De nombreuses confréries se créent autour des années 1665-1670 ; pour accélérer le recrutement, on fait entrevoir aux fidèles la possibilité d'obtenir des reliques du saint. Elles se font longtemps attendre et arrivent en France en 1685. L'arrivée en France des reliques du saint des coliques et des fruits et légumes a éveillé un certain écho dans le milieu de l'humanisme dévôt et dans celui des amateurs de jardins (...) Saint Paulin est précédé d'une longue épître-dédicace à Bossuet. Perrault répond par avance aux objections que le lecteur serait tenté de lui faire (...). Mais on distingue vite, à travers l'exposé érudit, la véritable pensée de l'académicien. Son but est de se poser en doctrinaire de l'art moral. Saint Paulin est pour lui l'occasion d'expliquer et de mettre en pratique une idée qu'il considère comme essentielle : la nécessité pour la France d'élaborer un art de type nouveau, un art chrétien qui sera nécessairement supérieur à l'art barbare de la civilisation païenne » (Marc Soriano).Provenance : Jean-Baptiste Amans Cledon (cachet sur le dernier feuilet).Tchemerzine IX, 168 ; Cioranescu, 54255. Bel exemplaire. ‎

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‎PERRAULT (Claude).‎

Reference : 41683

(1683)

‎Ordonnance des cinq espèces de colonnes selon la méthode des anciens.‎

‎ À Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, 1683. In-folio de (8)-xxvii-(1)-124 pp., veau brun granité, dos à nerfs orné (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale. Illustration gravée sur cuivre et sur bois.Sur cuivre, par Pierre Le Pautre, Sébastien Le Clerc et Louis de Châtillon, elle comprend 6 planches numérotées hors texte, et, dans le texte, un bandeau aux armes de Colbert ainsi qu'une grande initiale.Sur bois, elle comprend 7 vignettes, soit 3 compositions différentes dont une répétée 5 fois.Un manifeste révolutionnaire emblématique de la querelle des anciens et des modernes.Considéré comme la meilleure expression des théories de Perrault sur l'architecture, l'Ordonnance apporte une critique fondamentale contre les idées académiques : elle rompt avec la tradition antique en définissant et valorisant un goût national, tout à la gloire de Louis XIV. Claude Perrault choisit pour cela d'étudier les ordres d'architecture, et propose une unification du système des proportions pour garantir la simplicité de leur application concrète. Il se conforme en cela à l'esprit du traité de Vitruve, révélant aussi de grandes similarités avec les idées du Vignole, et s'oppose à la « confusion » des solutions multiples suggérées par Fréart de Chambray que l'Académie avait adoptées.Annotations et dessins aux recto et verso de la première planche ainsi qu'en marge de la p. 45 : datés de floréal-prairial an X (mai 1802), ils concernent notamment des réalisations de l'époque pour le général Moreau dans son château de Grosbois. Annotations d'une autre main en marge basse du recto de la même planche.Bon exemplaire. Des rousseurs, la pièce de titre au dos manque.Berlin Katalog, 2386 ; Fowler, 247 ; Millard, 138. ‎

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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎PERRAULT (Claude).‎

Reference : 13713

(1700)

‎Recueil de plusieurs Machines de Nouvelle Invention. Ouvrage posthume. De M. Perrault, de l'Académie Royale des Sciences, Docteur en Medecine, de la Faculté de Paris.‎

‎A Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, 1700. In-4 de (12)-44 pp., 11 planches, veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque). ‎


‎Édition originale posthume, rare. 11 planches dépliantes gravées.« Recueil de plusieurs machines de nouvelles inventions » publié après sa mort par son frère Charles Perrault, en 1700. Dans la préface on peut lire : « Je sais qu'il n'y a pas beaucoup de personnes qui aient du goût pour ces sortes de choses. Le beau monde ne sait pas ce que c'est et n'en veut rien savoir. La plupart des gens de Lettres les ignorent ordinairement en proportion de leur littérature, & j'en ai vu d'une érudition si profonde qu'ils n'auraient pas distingué un marteau d'avec un maillet, ni une scie d'avec une lime, confondant tout cela sous le nom d'outils ou d'instrument dont l'Artisan se sert dans ses ouvrages. Cependant, quelque avantage qu'on ait toujours donné aux connaissances purement spéculatives, sur celles qui descendent à la pratique et à l'exécution (…). Il ne laisse pas de se trouver un grand nombre de personnes très éclairées, qui prennent plaisir à voir des Machines & surtout des Machines d'une invention toute nouvelle, particulièrement lorsqu'elles n'en demeurent pas à donner quelque satisfaction à l'esprit, mais quelles passent pour produire un effet qui peut être de quelque utilité ».Machines qui élèvent des fardeaux sans frottement ; Machines avec laquelle on peut se servir d'un grand tuyau à lunette immobile, par le moyen d'un miroir ; Nouvelle invention d'une horloge à pendule qui va par le moyen de l'eau ; Machine pour empêcher que les gros câbles des ancres ne soient facilement rompus ; Moyen de faire un Pont dune longueur extraordinaire, qui se lève et se baisse avec une grande facilité.Bon exemplaire. Page de titre salie, des rousseurs. ‎

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‎Perrault Charles‎

Reference : 100112952

(2009)

ISBN : 2731243392

‎Les contes de perrault/ illustrations de Gustave Doré‎

‎Atlas 2009 25 5x32x2cm. 2009. Relié. 62 pages. Très bon état‎


Livres-sur-sorgue - Isle-sur-la-sorgue

Phone number : 04 90 26 49 32

EUR12.00 (€12.00 )

‎[PERRAULT (Charles)]‎

Reference : 221814

‎Portraits des hommes illustres des dix-septième et dix-huitième siècles dessinés d'après nature, et gravés par Edelink, Lubin, van Schuppen, Duflos et Simonneau, avec une notice sur chacun d'eux‎

‎Paris, Calixte Volland, an XIV - 1805 2 tomes en un vol. in-folio, [4]-40-32 pp., avec un frontispice allégorique et 103 planches (dont 103 portraits individuels de célébrités du XVIIe siècle, et 2 planches collectives de personnages du XVIIIe siècle), demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné Qqs rousseurs. (reliure de la fin du XIXe).‎


‎Il s'agit là d'une réimpression des Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, série parue en 1696-1700, complète des portraits de Pascal et Antoine Arnauld (caviardés par ordre royal dans la première édition), La suite présente 103 portraits de personnages célèbres du XVIIe siècle, de Richelieu à Charles Perrault lui-même.Une étiquette de l'éditeur Guillemerd à la date de 1820 a été collée sur la page de titre.Monglond VI, 1398. Brunet IV, 509-51. Seulement trois exemplaires de ce tirage au CCF (Avallon, Troyes et Amiens). LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Phone number : 33 01 43 26 71 17

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎PERRAULT (Charles); HÉMARD (Joseph)‎

Reference : 16705

‎Contes de ma mère l'Oye. ‎

‎ Paris, Librairie Floury, 1930. In-folio, 81 pp., en feuilles, couverture originale imprimée, jaquette originale illustrée conservée (petites traces de pliure, petites déchirures marginales, quelques petites taches). ‎


‎Édition illustré de cinq contes de Charles Perrault : Le Petit Chaperon rouge, le Petit Poucet, Le Chat botté, Peau d'Âne et les Fées des compositions en couleurs de Joseph Hémard. Un des 250 exemplaires sur papier d'Arches. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

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EUR280.00 (€280.00 )

‎PERRAULT (Charles); LEMARIÉ (Henri)‎

Reference : 16678

‎Cendrillon‎

‎ Paris, Jean Porson, 1950. In-8, 33 pp., en feuilles, couverture originale imprimée, boite de l'éditeur illustrée (étui légèrement empoussiéré). ‎


‎Belle édition de ce conte de Charles Perrault, illustré dans le texte de 39 miniatures en bois en couleurs et qui ont nécessité trois ans de travail, la gravure de 800 bois et 1 950 000 passages sur machine pour leur impression, soit 8750 heures de travail pour Raymond Jacquet. Bel exemplaire. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

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‎Perrault Charles .‎

Reference : 9353

‎La belle au bois dormant‎

‎. B. Sirven Editeur Toulouse/Paris, s.d. (1930), in-4 br., couv. joliment illustrée en couleurs par H. Thiriel. 8 feuillets non chiffrés. Illustrations in et hors-texte en couleurs par H. Thiriel. Dos légèrement frotté. Bon état.‎


EUR25.00 (€25.00 )

‎PERRAULT-DABOT (Anatole)‎

Reference : 175857

‎Cuiseaux un coin de Jura dans la Bresse‎

‎Mâcon, Protat Frères, 1908 in-8, 23 pp., frontispice, 6 planches, broché. ‎


‎ LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[AIN] PERRAULT-DABOT (Anatole)‎

Reference : 216792

‎Quelques oeuvres inédites de la sculpture bressane et de l'École de Brou‎

‎Bourg, Imprimerie du Courrier de l'Ain, 1917; in-8, 11 p., 6 planches. broché. ‎


‎Extrait des Annales de la Société d'émulation et d'Agriculture de l'Ain. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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EUR20.00 (€20.00 )

‎PERRAULT-DABOT (Anatole)‎

Reference : 215192

‎Le Camp d'Agneux (Saône-et-Loire).‎

‎Dijon, Jobard, 1906; in-8, 7 pp., ill. in-t., planche, broché. Envoi. ‎


‎Extrait du n°6 de la Revue préhistorique illustrée de l'Est de la France. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎REGNARD (Jean-François), PERRAULT (Charles), CLAUSS‎

Reference : 16043

‎Satire contre les maris et L'Apologie des femmes‎

‎ Paris, Gibert Jeune, 1947. In-12, 42 pp., broché, couverture originale illustrée ‎


‎Édition illustrée par les compositions de Clauss, en couleurs et dans le texte, ainsi que d'un frontispice. Premier exemplaire du tirage unique sur vélin des papeteries de Navarre. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

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‎RAFF M.; PERRAULT M. (trad.):‎

Reference : 2789

(1786)

‎Abrégé d’histoire naturelle pour l’instruction de la jeunesse. Seconde partie.‎

‎Strasbourg, Chez Amand Koenig, 1786. 1 vol. in-8 de 592 p. Non rogné. Cartonnage d’attente rosé. Dos frotté, large manque au bas du dos. Intérieur frais. ‎


‎Illustré de 12 planches repliées en fin de volume, signées Leizel. ‎

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CHF150.00 (€153.52 )

‎PERRAULT Charles; FISCHER Hans (comm.):‎

Reference : 3948

(1960)

‎Le Chat Botté. Conte adapté, illustré et agrémenté d’indispensables commentaires.‎

‎Lausanne, André et Pierre Gonin, 1960. 1 vol. in-4 en feuilles de [19 ff.]. Couv. bleue écrue à courts rabats sous chemise et étui carton. gris orné de têtes de chat. Belle condition. ‎


‎Ill. de lithographies dessinées sur la pierre par Hans Fischer. Tiré à 270 exemplaires numérotés, celui-ci un des 235 sur vélin de Rives. ‎

Phone number : +4122 310 20 50

CHF780.00 (€798.33 )

‎PERRAULT, Charles ; PERRAULT, Claude‎

Reference : 97979

(1909)

‎Mémoires de ma vie par Charles Perrault. Voyage à Bordeaux (1669) par Claude Perrault ; publiés avec une introduction, des notes et un index, par Paul Bonnefon...‎

‎Paris, H. Laurens, coll. « écrits d’amateurs et d’artistes » 1909 In-4 25 x 16,5 cm. Broché, couverture grise, titre en bleu-marine sur le dos et le premier plat, 248 pp., 16 planches hors-texte,notes en bas de page, index des noms propres, table des gravures. Exemplaire en très bon état, pages non coupées.‎


‎ Très bon état d’occasion ‎

Librairie de l'Avenue - Saint-Ouen

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