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‎Céline- Jean-pierre Dauphin‎

Reference : 54145

(1974)

ISBN : 9782256901157

‎Céline 1 - Pour une politique célinienne‎

‎Revue des lettres modernes 1974 180 pages in8. 1974. broché. 180 pages.‎


‎petite tache sur la couverture‎

Arobase Livres - Perpignan

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EUR15.00 (€15.00 )

‎Céline-jean-pierre Dauphin‎

Reference : 54146

(1976)

‎Céline 2 - écriture et esthétique‎

‎Revue des lettres modernes 1976 190 pages in8. 1976. broché. 190 pages.‎


‎Bon Etat‎

Arobase Livres - Perpignan

Phone number : 06 07 51 58 45

EUR15.00 (€15.00 )

‎Céline‎

Reference : 2147508585

(1941)

‎Bagatelles pour un massacre‎

‎Denoel 1941 in 8. 1941. broché.‎


‎bon état intérieur mais quelques taches sur la couverture‎

Arobase Livres - Perpignan

Phone number : 06 07 51 58 45

EUR100.00 (€100.00 )

‎Céline‎

Reference : 2147508586

(1941)

‎Les beaux draps‎

‎Nouvelles éditions françaises 1941 in 8. 1941. broché.‎


‎petits défauts sur la couverture‎

Arobase Livres - Perpignan

Phone number : 06 07 51 58 45

EUR80.00 (€80.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 19993

(1990)

‎Ecrits de guerre‎

‎Nouvelles éditions 1990 68 pages Paris. in-8. 1990. broché. 68 pages.‎


‎Bon état. Légère bande insolée (peu visible) au plat arrière de la couverture sinon très bon état‎

Bouquiniste - Saint-Chamas

Phone number : 06 68 85 71 82

EUR210.00 (€210.00 )

‎Louis Ferdinand Céline‎

Reference : 2147508255

(1969)

‎Rigodon‎

‎Gallimard 1969 in 8. 1969. broché. première édition‎


‎Très bon état‎

Arobase Livres - Perpignan

Phone number : 06 07 51 58 45

EUR30.00 (€30.00 )

‎Céline‎

Reference : 2147508126

(1952)

‎Guignol's Band‎

‎Gallimard 1952 in 8. 1952. broché.‎


‎Très bon état‎

Arobase Livres - Perpignan

Phone number : 06 07 51 58 45

EUR10.00 (€10.00 )

‎FALLET (Céline)‎

Reference : 12174

(1861)

‎Histoire de Pierre Le Grand Empereur de Russie‎

‎E. Vimont 1861 284 pages in8. 1861. Relié. 284 pages. Cartonnage décoré Tranche supérieure dorée. Avec des gravures en noir‎


‎Etat Correct Cartonnage un peu frotté avec les coins émoussés. Intérieur avec des rousseurs éparses‎

Bouquiniste - Saint-Chamas

Phone number : 06 68 85 71 82

EUR14.00 (€14.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 18070

‎Bagatelles pour un massacre‎

‎Les éditions Denoël 379 pages in-8. Sans date. Demi-Chagrin marron Dos à faux-nerfs titré en lettres dorées Couverture non conservée. 379 pages. Copyright 1937. Sans date d'impression - 1937 ou 1938‎


‎Bon état général avec le dos de la reliure un peu insolé. Papier un peu jauni‎

Bouquiniste - Saint-Chamas

Phone number : 06 68 85 71 82

EUR220.00 (€220.00 )

‎Louis Ferdinand Céline‎

Reference : 19488

(1992)

ISBN : 9782724268744

‎Mort à crédit - illustré par Tardi‎

‎France loisirs 1992 425 pages in-4. 1992. cartonné. 425 pages.‎


‎Très bon état‎

Bouquiniste - Saint-Chamas

Phone number : 06 68 85 71 82

EUR35.00 (€35.00 )

‎Céline Vence Et Robert J. Courtine‎

Reference : 2147488958

(1972)

‎Les grands maitres de la cuisine française‎

‎Bordas 1972 in 4. 1972. relié avec jaquette.‎


‎Très bon état (TB)‎

Arobase Livres - Perpignan

Phone number : 06 07 51 58 45

EUR40.00 (€40.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 64327

(1947)

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline au docteur Tuset et à Henri Mahé "Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie ! "‎

‎Copenhage 10 avril [1947], 22,5x28,4cm, 6 pages sur 3 feuillets.‎


‎Très longue lettre autographe signée "Dest" au docteur Tuset et à Henri Mahé, datée du 10 avril [1947] à Copenhague, 130 lignes à l'encre bleue sur six pages pleines, corrections et soulignements de la main de l'auteur. La date indiquée par l'auteur du 10 mars est erronée, Naud n'acceptant de défendre Céline qu'en avril 1947. Pliures inhérentes à la mise sous pli ayant provoqué d'infimes déchirures sans manque de texte. Affaibli par son exil, Céline se réfugie dans sa correspondance où les multiples évocations du passé constituent des repères qui le rattachent à la vie. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus à Korsør, au Danemark. Epuisé par son isolement, Céline tente de maintenir un contact permanent avec son cercle d'amis français et parmi eux, le docteur Augustin Tuset, figure autour de laquelle gravite le monde des arts de Quimper, «cette petite Athènes au bord de l'Odet». La période d'exil permet à Céline de renouer avec le monde de l'avant-guerre ressurgissant à travers les abondantes listes de noms parfois non identifiés: «et Mme. Le Gallou? Et votre assistante? Et Desse? [...] Et les frères confitures, et leur grand-père divin! et Le Floche? Et Rosbras? [...] Et Troulalaire? Et notre si gentille crêpière. Je n'en aurais pas fini». Les différentes époques de la vie de Céline s'entrecroisent dans la correspondance du Danemark, donnant à la mémoire un rôle à la fois néfaste et salvateur pour l'auteur: «Je suis inépuisable aux souvenirs. L'atroce est que je n'oublie jamais rien. Il faudrait bien que j'oublie certaines choses [...] Ah Marie Bell, mes amours! [...] elle était vraiment extraordinaire dans Armide! Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie!». L'écriture de la lettre épouse le fil de la pensée de l'auteur, n'effectuant aucune transition entre les sujets: «Maria le Bannier nous écrit souvent. Je l'aime bien. C'est un tempérament et tout un trésor de Bretagne. Et Saudemont? Vers quelles ivresses? Serre bien la main de Pipe. Affection à Stève. [...] comment va la mère de Madeleine? Nous parlons souvent de la «Puce». Leur pauvre petite chatte... » Aucune affaire n'est épargnée par la soif de Céline de retrouver les repères familiers dans sa solitude où finit par poindre la fatigue qui l'accable: «Jusqu'où vont nos souvenirs...» A l'instar de plusieurs autres missives de la correspondance danoise, cette lettre est destinée à deux interlocuteurs: le docteur Tuset, mais aussi le peintre Henri Mahé, qui présenta d'ailleurs le premier à Céline. Le ton change significativement lorsque l'écrivain, s'adressant à son ami de longue date, quitte cette bienveillance nostalgie pour laisser éclater sa colère: «[...] prévenez Henri que Karen est à rayer une fois pour toutes!». Ici s'ouvre le long et virulent récit de l'un des tournants principaux de l'épopée du Danemark. Céline avait, avant son exil, confié de l'or à la danseuse Karen Jensen (dédicataire de L'Eglise). Assistée d'Ella Johansen, cette dernière mit des appartements à la disposition des Destouches qui s'y réfugièrent à leurs sorties respectives de prison. Dépositaires de l'or de Céline dont la réserve diminue de manière suspecte, les deux femmes sont ici violement prises à partie: «Elle [Karen] et son amie se sont comportées comme des sorcières de Macbeth et en plus pillardes, canailles. Des monstres. Elles ont littéralement torturé la pauvre Lucette. Deux mégères en délire [...] Son amie Johansen, ivrogne aussi hystérique, méchante, envieuse, un monstre.». Céline va même jusqu'à les comparer à «Landru [...] plus timides, plus sournoises, mais textuelles». La colère doublée de frustration de Céline n'épargne personne, pas même sa propre fille: «La mienne d'enfant, Colette, végète à Paris, la pauvre conne» L'exil mais surtout la période de prison que Céline a endurée lui fournissent une source intarissable de fureur qui lui inspire des lignes aussi percutantes que celles qui forment ses romans : «Ce fut un cauchemar de 17 mois, méticuleux. Et avec toute la monstrueuse hypocrisie protestante! Pour notre bien! toujours de superbes alibis pour les pires crimes, les plus écurantes lâchetés. Au résultat, j'ai été dépouillé de quelques millions, le plus hypocritement du monde, sous chantage, et rien à dire, absolument rien». Les aphorismes, particulièrement présents dans cette lettre, sont le signe de la fusion permanente entre style et écriture épistolaire: «L'or rend fou, vous le savez, et folle, car tout ce monde est rastaquouère, vit bien au-dessus de ses moyens. Voyages, robes, alcools, jeu, etc... Victimes du cinéma!». L'éloignement de Céline le rend d'autant plus soucieux de l'évolution de sa situation dans la capitale, auprès de ses amis comme de ses ennemis, parmi lesquels se distinguent une fois encore toutes les relations artistiques de Céline: «Daragnès, qui me condamnait fort à la pendaison en juin 1943 [...] se rachète, il semble, en se remuant un petit peu auprès de ses amis: . du Quai d'Orsay. Il le faut.» La mention de Gen Paul, autre figure de peintre qu'il a quitté sur une dispute, est significative de son affection pour celui qui appelle «son frère» et dont il fera un personnage central de Féerie pour une autre fois, alors en travail à cette époque: «Quant à Popaul, jaloux comme trente-six tigres, maléficieux comme 40 sorcières, je l'aime bien et tout est dit. Il a au moins l'immense avantage de ne jamais être emmerdant». Cette lettre d'une grande densité constitue un témoignage quotidien des étapes de «l'affaire Céline» notamment du côté de sa défense: «[...] Maître Naud, l'avocat de Laval, qui veut bien prendre ma défense». On note aussi l'une des premières occurrences de Milton Hindus «un très affectueux défenseur [...] un juif professeur de littérature à Chicago» qui manifeste à l'auteur son admiration pour son écriture et qui lui rendra visite en 1948. Céline ne ménage pas ses opposants, armé de son sarcasme habituel: «[...] son attaché de presse Raynaud, un petit merdeux chienlit, maquisard, pénible scribouilleux de quelque Marmande, mais communiste, qui me relance dans les canards danois. Bref on s'amuse. Que de coups de pieds au cul...» Cette précieuse lettre saisit un moment clef de l'exil danois où apparaît un Céline qui ne vit qu'à travers sa correspondance: «Positivement nous ne tenons plus debout ni l'un ni l'autre. Même Bébert en fut. Il nous fait bien plaisir d'avoir de vos nouvelles qui nous rendent un peu d'espoir et d'existence.» - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 83744

(1954)

‎Manuscrits autographes signés inédits de deux importantes parties de Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954, 20x27cm, 16 feuillets (9 pour le premier manuscrit + 7 pour le second).‎


‎« Qu'est-ce que Normance ? Une chute de six mètres à la première page et, pendant trois cent soixante-quinze, en chute libre, la plongée dans une mémoire folle et une imagination hallucinée. » René Chabbert, "Normance par L.-F. Céline", in Dimanche matin, 29 août 1954. Deux manuscrits autographes signés inédits de Louis-Ferdinand Céline rédigés au stylo à bille bleu et rouge sur des feuillets de papier blanc : le premier est constitué de 9 pages, numérotées au coin gauche de 1480 à 1488, le second comporte 7 pages, numérotées de 1498 à 1504. Chacun des textes est signé en marge basse à l'encre rouge par Céline et comporte la mention « Meudon 54 », également de la main de l'écrivain (ff. 1485 et 1505). Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Trous d'épingles en marge haute gauche de tous les feuillets, stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en « paquets ». Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. À son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de « polissage » et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. « Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932. » (Henri Godard) Notre ensemble correspond à deux passages situés aux deux tiers du roman (Romans, Pléiade, IV, pages 371 à 375) avec un texte très différent de la version définitive. Il s'agit d'une version antérieure, inconnue d'Henri Godard, comme en témoigne une note de l'édition de la Pléiade où le célinien explique que le mot « planqaouzeuze » - apparaissant sur l'un des feuillets de notre ensemble - avait posé problème à Marie Canavaggia qui avait retranscrit « plaquouseuze », resté ainsi dans l'édition originale. Il ajoute qu'il n'a pas eu connaissance de cette partie du manuscrit, c'est-à-dire nos feuillets qui n'apparaissent effectivement pas dans les versions intermédiaires retranscrites dans la Pléiade. « Ah devineresse ! un truc qu'elle avait pas deviné comment on lui tarterait ses trembles ! Y éventrerait ses fauteuils, lui crèverait ses fines cachettes ! » Le premier de nos manuscrits narre le saccage et le pillage de l'appartement d'Armelle, une voyante : « Combien elle avait de jeux Armelle ? Elles prenaient l'air ses cartes d'avenir ! [...] ah Pythonisse ! ah le duvet à présent ! le dedans des polochons qui vole ! s'envole ! » Céline y évoque également Madame Toiselle, concierge de l'immeuble : « - Y'a du désordre, madame Toiselle. Je le lui hurle... elle qu'était maniaque ! [...] abrutie ! elle regarde maintenant ! elle regarde bien ! ah je vois sa consternation...elle est là devant moi à quatre pattes. Je la vois sa tête ! sa binette ! - Eh tête d'omelette ! que je lui crie eh tête d'omelette ! » Le second se concentre sur Raymond, qui dans une crise de délire à son réveil se prend pour un âne « Raymond Raymond ! mais c'est votre femme que vous cherchez ! c'est vrai il cherchait sa femme... ! enfin y a peut-être cinq minutes il cherchait sa femme ! Denise ! ... maintenant c'est lui-même qu'il cherche. [...] - Hiian ! hiiian ! ... qu'il me répond ! » On assiste également à un cocasse règlement de compte entre Mimi et Rodolphe : « voilà Mimi puis tiens ! Rodolphe ! ils arrivent ! et comment ils se traitent !... où ils étaient ? sur le seuil les deux ! ils profitent de l'accalmie des bombes ! - Cochon ! maquereau ! - Cabotine ! coureuse ! et ils s'attaquent à leurs costumes... » Remarquables manuscrits témoignant de la persévérance de Céline à trouver le mot juste et de sa volonté de se placer en témoin direct d'événements aussi bien historiques qu'autobiographiques. Ces feuillets inédits sont emblématiques du traitement célinien à l'uvre dans cet ambitieux roman : « L'histoire, le style et le ton de Normance en font un livre à part qui n'est que la longue relation d'une nuit de bombardement à Montmartre, racontée à sa façon par Céline qui avait été vivement impressionné par le spectacle du bombardement des usines Renault à Boulogne-Billancourt auquel il avait assisté des fenêtres de son appartement de la rue Girardon. Le livre est dédié à Pline l'Ancien, témoin, lui aussi, puis chroniqueur, d'un spectacle fantastique : l'éruption du Vésuve. C'est une vaste fresque où les bruits tiennent une place importante [...] » (F. Gibault, Céline - 1944-1961 : Cavalier de l'Apocalypse). La profusion du bruit caractérise justement ces deux manuscrits, dans lesquels Céline multiplie les onomatopées et les dialogues hurlés entre les personnages : « Crrac ! elle se déchire un bout... un bout de pantalon au féroce ! elle lui ouvre tout devant ! ... Crrac !... comme ça !... il a beau la giffler (sic) ! pardon ! elle gagne ! elle gagne. - Tu l'as ! tu l'as ! qu'il lui crie... Tu l'as quoi ?... Je sais pas...Ah c'est le vulnéraire ! ...mais alors » La graphie même du manuscrit témoigne de la ferveur avec laquelle Céline rédigea ces scènes pleines d'action, comme s'il les revivait au moment de la rédaction de ces feuillets, raturant abondamment des passages entiers et hésitant longuement sur le choix des termes : « ... y'a des explosions méchantes et pas loin et de ces éclairs !... le sol branle moins gode moins...mais l'autre qui m' hennit dans l'oreille...et qui me crie sa détresse - Raymond ! Raymond il se [au stylo rouge : re] cherche toujours !... [barré : les explosions s'espacent...les éclairs] les explosions sont plutôt [barré : moindres / moins / presque / dures / proches] ». Remarquables manuscrits autographes signés inédits d'une uvre qui nécessita pour Céline un colossal effort de rédaction : « Ce livre m'a coûté énormément de travail et de temps. » (Lettre à Claude Gallimard, 26 février 1954) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 76172

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente"‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 8 décembre 1950, 21x34cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc?; numéro «?575?» de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005, p. 64. Belle lettre empreinte d'amertume de Céline qui vient de perdre sa tante Amélie (la tante Hélène de Mort à crédit), et observe le monde qu'il a connu lentement disparaître. L'écrivain se réfugie dans les mémoires d'Élisabeth de Gramont, témoins d'une époque grandiose également révolue. Depuis son exil danois, Céline apprend avec tristesse la mort de sa tante Amélie, dernier membre de la famille Destouches?: «?Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente?». L'écrivain n'a pourtant pas été tendre avec son alter ego dans Mort à crédit, le personnage de la sulfureuse tante Hélène mourant dans la déchéance et la honte, laissant derrière elle un sillage de galants, d'amants ou de clients?: «?À Saint-Pétersbourg, elle est devenue grue. [...] Elle est venue nous voir au Passage, deux fois de suite, frusquée, superbe, comme une princesse et heureuse et tout. Elle a terminé très tragiquement sous les balles d'un officier?» (Mort à crédit). La véritable tante Amélie s'établit en Roumanie, mariée à un diplomate, Zenon Zawirski. Malheureusement, la réalité rattrapa la fiction et Amélie rentra à Paris dans le plus complet dénuement à l'âge de 80 ans. Céline se chargea de la transférer de l'hospice des Petites surs des Pauvres de Breteuil jusqu'à l'hôpital d'Angers où elle s'éteint en décembre 1950 («?Que la pauvre femme meure gentiment. Assez de fins tragiques dans la famille?!?» avait-il écrit au docteur Camus le 11 juillet 1949). La secrétaire de l'écrivain, Marie Canavaggia, la rencontra avant son arrivée à Angers?: «?elle avait par moments des gestes et des expressions qui en éclairs me rappelaient son neveu?» (13 juillet 1949). Le dernier membre de sa famille disparu, Céline contemple sa propre fin?: «?si ça continue si je rentre jamais en France je foncerai directement au cimetière?». Dévorant les livres que son avocat fait parvenir afin d'adoucir l'exil de son client, Céline détaille ses lectures du moment?: «?Le Temps des équipages [d'Élisabeth de Gramont] est un des livres fameux parus vers 1920?! L'un des «?Guides des Snobs?» les mieux réussis de l'Époque?». Il est assez cocasse d'imaginer Céline se réjouir à la lecture du carnet mondain de cette aristocrate fin-de-siècle, chronique d'un monde si étranger au sien?: «?J'avais un ami, Carré, de Rennes, étudiant en droit, qui l'avait appris par cur?! [...] il s'en est établi marchand de tableaux?». Dans ses jeunes années d'étudiant en médecine, Céline croisa en effet le chemin de Louis Carré, devenu marchand d'art parisien, exposant tour à tour Paul Klee, Juan Gris, Le Corbusier ou Picasso?: «?il y a fait 10 fois fortune?! Preuve que tous les livres ne sont pas déprimants?!?» En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de «?grand invalide de la Grande Guerre?» en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎CELINE (Louis-Ferdinand Destouches, dit Louis-Ferdinand).‎

Reference : 3953

‎Né à Courbevoie. 1894-1961. Médecin et écrivain. Lettre Autographe Signée de son paraphe à « Mon cher Vieux » [Jean-Gabriel Daragnès]. S.l.n.d. (décembre 1949 ou janvier 1950). 2 pages in-folio.‎

‎ Peu de temps avant laudience de son procès qui devait se tenir le 21 février 1950, sous la présidence du juge Drappier, Céline tente de mobiliser ses soutiens :...Je crois qu'il faut que tous les vrais amis écrivent maintenant en ma faveur tout de suite au Président Drappier cour de Justice directement. C'est à dire toi, Paulhan, Debuffet (sic, pour Jean Dubuffet), Marcel (Marcel Aymé), tous ceux auxquels tu penseras. Veux-tu les alerter ? Naud (son avocat Albert Naud) est d'accord. Ce sera lu à l'Audience avec comme en-tête des lettresAffaire Céline...Comme je suis malade ! J'ai peine à écrire et je n'ai aucune aide ; tu parles, faire ronéotyper à Copenhague ! Mik (son avocat danois Th. Mikkelsen) s'en fout et ne fait rien. Heureusement Löchen le Pasteur est admirable, sans lui jamais les pieces ne seraient visées au Consulat ni meme tapées ! Il m'a embauché une dactylo la bas... Mik garde mes lettres huit jours sans les lire... Il ne s'intéresse pas !... Bien affectueusement...Lors de laudience du procès de Céline mi-décembre 1949 devant la cour de Justice de la Seine, son avocat danois Thorvald Mikkelsen avait envoyé un télégramme qui annonçait « Destouches malade, impossible de se présenter... ».Une procédure de jugement par contumace fut donc décidée avec ordre donné à Céline de se présenter à laudience fixée au 21 février 1950. Le président Drappier allait juger lécrivain. Tous les amis de Céline décidèrent alors de se mobiliser en sa faveur, Arletty, Marie Bell, Jean Paulhan, Marcel Aymé, Jouhandeau, Maulnier, jusquà Henri Miller, qui par lintermédiaire de Maurice Nadeau avait rédigé une lettre en faveur de lauteur du Voyage, et enfin beaucoup dautres, dont le peintre Jean Dubuffet...François Löchen était le chef de lEglise réformée de Copenhague. Cest à lautomne 1947 que le pasteur Löchen avait fait la connaissance de Céline au Danemark. Auparavant, il avait été aumônier militaire à Sartrouville, puis à Bezons en banlieue parisienne, là où le docteur Destouches avait lui-même exercé la médecine.L'amitié du graveur Jean-Gabriel Daragnès (1886-1950) et de Céline ne fut pas immédiate. Pendant l'Occupation, Daragnès se méfie de la " bande à Gen Paul ", mais Céline soigne sa mère " jusqu'à la dernière minute " (mars 1941) et Daragnès n'oubliera jamais son dévouement. Cest Daragnès qui met Céline en relation avec Paul Marteau et Jean Dubuffet, deux soutiens de lécrivain lors de son procès. Il accueillera Mikkelsen, lavocat danois de Céline à Montmartre et se rendra lui-même à Korsor en 1948., lexil danois de Céline et son épouse Lucette. Daragnès est à l'origine de la publication de Foudres et flèches et de À l'agité du bocal, et songe à illustrer Scandale aux Abysses qu'il veut imprimer lui-même. Il collecte des témoignages à décharge, et se présente au procès devant la Cour de Justice, comme témoin. On ne l'entendra pas, en l'absence de l'accusé.Le 25 juillet 1950, Daragnès meurt à la suite d'une banale opération. Céline perd un véritable ami, ainsi quun soutien financier actif, par son rôle de passeur de fonds vers le Danemark, en concours avec Pierre Monnier et François Löchen.‎


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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 76186

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après Les Beaux Draps... "‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 7 octobre 1950, 21x34cm, 2 pages sur 2 feuillets.‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Céline adresse à Mikkelsen un article: "Pour intéressé que vous soyez aux choses de l'esprit je crois avoir remarqué que les turlupinades des banques, changes, fricoteries diverses vous amusaient aussi. Ci-donc, joint, article assez farceur relatant certaines galipettes de l'or et ses escrocs changeurs (à Paris, évidemment!)" L'écrivain a adjoint à sa lettre un autre feuillet dont les nombreux soulignements témoignent de la persécution dont il se sentait victime: "Maintenant qu'on remonte la Ligne Maginot, qu'on recrée une Légion Anti Bolchéviques, une armée franco-allemande, il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après les Beaux Draps mais cette fois pour antigermanisme et sabotage de l'Europe Nouvelle et irrespect pour Hitler! Oh je n'en mène pas large !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer Baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 67454

(1976)

‎Cahiers Céline : collection complète‎

‎Gallimard, Paris 1976-1988, 14x20,5cm, 8 volumes brochés.‎


‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers (sauf pour le N°7) pour chacun des volumes. Notre série complète se compose ainsi : Cahiers Céline 1 : Céline et l'actualité littéraire 1932-1957. Cahiers Céline 2 : Céline et l'actualité littéraire 1957-1961 Cahiers Céline 3 : Semmelweis et autres écrits médicaux Cahiers Céline 4 : Lettres et premiers écrits d'Afrique 1916-1917 Cahiers Céline 5 : Lettres à des amies Cahiers Céline 6 : Lettres à Albert Paraz 1947-1957 Cahiers Céline 7 : Céline et l'actualité 1933-1961 Cahiers Céline 8 : Progrès suivi de Oeuvres pour la scène et l'écran. Iconographie. Première garde du premier volume ombrée en raison d'une coupure de presse. Rare ensemble complet. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 75812

(1976)

‎Cahiers Céline : collection complète‎

‎Gallimard, Paris 1976-1988, 14x20,5cm, 8 volumes brochés.‎


‎Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers (sauf pour le N°7) pour chacun des volumes, un des exemplaires du service de presse pour le premeir numéro. Notre série complète se compose ainsi : Cahiers Céline 1 : Céline et l'actualité littéraire 1932-1957. Cahiers Céline 2 : Céline et l'actualité littéraire 1957-1961 Cahiers Céline 3 : Semmelweis et autres écrits médicaux Cahiers Céline 4 : Lettres et premiers écrits d'Afrique 1916-1917 Cahiers Céline 5 : Lettres à des amies Cahiers Céline 6 : Lettres à Albert Paraz 1947-1957 Cahiers Céline 7 : Céline et l'actualité 1933-1961 Cahiers Céline 8 : Progrès suivi de Oeuvres pour la scène et l'écran. Iconographie. Première garde du premier volume ombrée en raison d'une coupure de presse. Rare ensemble complet. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand - DAUPHIN J.-P. - GODARD H.‎

Reference : 728629

‎Cahiers CELINE. Collection complète. 8 volumes.‎

‎Gallimard NRF Paris 1976 - 1988 8 volumes in-8 ( 205 X 140 mm ) brochés sous couvertures imprimées. Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers ( sauf pour le N°7 ). Très bel exemplaire de cette série complète.- Cahiers Céline 1: Céline et l'actualité littéraire 1932-1957. - Cahiers Céline 2: Céline et l'actualité littéraire 1957-1961.- Cahiers Céline 3: Semmelweis et autres écrits médicaux. - Cahiers Céline 4: Lettres et premiers écrits d'Afrique 1916-1917.- Cahiers Céline 5: Lettres à des amies.- Cahiers Céline 6: Lettres à Albert Paraz 1947-1957.- Cahiers Céline 7: Céline et l'actualité 1933-1961.- Cahiers Céline 8: Progrès suivi de Oeuvres pour la scène et l'écran. Iconographie.‎


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‎CÉLINE Louis-Ferdinand.‎

Reference : 1187

(1952)

‎Féerie pour une autre fois.‎

‎Paris, Gallimard, 1952. In-12 (185 x 118 mm), 327 pp., 1 f. n. ch., 1 f. blanc. Demi-maroquin marron à coins, dos lisse, auteur, titre et date en pied dorés, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (H. Alix).‎


‎Édition originale, un des 45 exemplaires de tête sur vergé de Hollande, celui-ci hors commerce. C'est sa première œuvre nouvelle, à être publiée aux éditions Gallimard (qui avaient d'abord donné des rééditions). Une genèse hors normes. Après la Libération et une longue cavale à travers l'Allemagne, Céline fut emprisonné au Danemark. Dans cette période de souffrance alimentée par la nostalgie et le ressentiment, il décida d'aborder les sujets qu'on s'attendait à lui voir éviter et d'aller plus loin encore dans la contestation du langage écrit. À partir d'un effort de mémoire pour fixer le souvenir des péripéties de sa fuite, il rédigea la première esquisse d'un vaste récit qui lui fournit par la suite la base de ses cinq derniers romans, sans pour autant en épuiser la matière. La première partie devait en être un diptyque parisien consacré à ses derniers jours dans la capitale, et comprendre Féerie pour une autre fois I (1952) et Féerie pour une autre fois II – Normance (1954). Féerie I, simple prologue devenu chef d'œuvre, est le roman par lequel Céline chercha après guerre à renouer avec les lecteurs et même à “crever une deuxième fois le plafond”, comme il l'écrivit à Jean-Gabriel Daragnès en 1948. Cependant, il mêle dans le récit les deux époques d'avant et après sa fuite, et choisit de traiter les lecteurs en adversaires. C'est aussi un livre de la détention, car comme narrateur, Céline se place dans sa cellule danoise, et intercale des passages où il s'exprime à bâtons rompus, mêlant la polémique aux anecdotes et aux souvenirs, amenant le lecteur à vivre de l'intérieur l'horreur de l'enfermement, mais aussi la compulsion intérieure à se remémorer sa vie passée. “Jamais il n'avait si intimement requis du lecteur, en même temps provoqué de tant de façons, une compréhension qui tend à la complicité. L'expérience littéraire très forte de ce mélange d'hostilité et de connivence sera désormais la marque de la seconde moitié de l'œuvre romanesque” (Henri Godard). Féerie I ne reçut pas cependant l'accueil mérité que Céline attendait. Roman mémorial d'un type nouveau inventé par Céline, Féérie I est “le premier récit où il s'engage si ouvertement ‹‹ en personne ››” (Henri Godard). Transposant des épisodes personnels, Céline fait surgir dans son récit principal de brefs souvenirs venus d'autres époques. Il fait ainsi intervenir, comme dans un adieu à sa vie d'avant, sa “bande” d'amis de Montmartre, et, il aborde par touches le récit de sa vie, dans un effort de mémoire pour se réapproprier son passé. Comme il le dit lui-même, “Féerie, c'est la confusion des lieux, des temps”. Céline inaugure donc ici un nouveau mode de récit, dans lequel le narrateur passe sur le devant de la scène, se laissant aller à des digressions personnelles, faites d'anecdotes et de jugements. Il renoue cependant d'une certaine manière avec le Voyage, puisqu'il avait ensuite dissocié narration et expression de ses idées, entre romans et pamphlets. Henri Godard, dans Céline, Romans, vol. IV, p. XI, p. XXI et p. 1197. Le point d'aboutissement dans la recherche stylistique de Céline. “Le style lui-même est devenu dans Féerie ce que Céline appelle “purement émotif”, c'est-à-dire complètement affranchi des enchaînements du français écrit […] Il était allé aussi loin qu'il pensait pouvoir le faire dans la direction de ce que Flaubert appelait “un roman sans sujet, ou presque sans sujet”. En cela, Féerie représente une quintessence de Céline” (Godard). En outre, un art poétique s'esquisse dans Féerie I, Céline commençant à s'exprimer sur son travail d'écrivain : “ce qui est écrit net, c'est pas grand chose, c'est la transparence qui compte”. ‎

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‎CELINE (Louis-Ferdinand)‎

Reference : 25358

(1952)

‎Lettre autographe signée [à Daragnès]‎

‎ S.l.n.d. [Klarskovgaard près de Korsör, Danemark, 7 janvier 1949]. 6 p., à l'encre. Belle et importante lettre : " Mon vieux, voici le chapitre 2 (semi-brouillon) de Féérie (…) Il m'en faut couvrir environ 80 000 ainsi pour un roman de 600 pages. Ah si je pouvais passer ma ve à faire de la vaisselle comme je préférerais ! (…) Je lis les échos de presse sur mon compte véritablement effroyables. Ils sont effroyables en ce sens qu'ils démontrent que la France n'existe plus. Tout au contraire. Que Guignols est venu. La presse collaboratrice n'en a même pas parlé. Je n'ai eu qu'un éreintement de De Lesdain, agent lui chevronné de la Gestapo dans un hebdomadaire où il me reprochait avec violence de m'occuper de collaborateurs du passé au lieu de choisir des sujets de romans dans les atrocités terroristes et les horreurs du maquis…".‎


‎Céline après 18 mois dans les prisons danoises s'est réfugié sur les bords de la mer baltique, chez son avocat Thorvald Mikkelsen. Il achève Guignol's 2, reprend Féerie et ce qui deviendra Foudres et flèches, dans un pavillon appartenant à Thorvald Mikkelsen. Céline entretient une correspondance très abondante et quelques proches lui rendent visite : Pierre Monnier, Daragnès, Henri Mahé... De Jacques de Lesdain, on connaît essentiellement son activité sous l'Occupation, notamment à L'Illustration, où son titre de « Rédacteur politique » apparaît à la une de l'hebdomadaire, entre octobre 1940 et août 1944. On connaît aussi ses longs articles dans lesquels, durant ces quatre années, il distille sa pensée en louant les « bienfaits » de la collaboration dans une « Europe nouvelle ». Peu avant la Libération, il quitte Paris pour un hôtel de Sigmaringen et, selon André Brissaud « se lamentait sur le sort de ses quatorze malles » perdues pendant la fuite. Il restera dans la ville dominée par le château des Hohenzollern jusqu'au 23 avril 1945. Huit mois durant lesquels il va poursuivre ses activités collaborationnistes, malgré les haines décuplées depuis la défaite. Un autre exilé de marque, Louis-Ferdinand Céline - promu médecin de la communauté française d'outre-Rhin - parle encore de Jacques de Lesdain dans une lettre à Charles Deshayes datée du 24 août 1948 : « il est arrivé à Baden-Baden avec 400 kilos de bagages. Il a occupé un appartement à l'hôtel Bären de Sigmaringen, furieux d'ailleurs de ne pouvoir résider au château. Sa femme allemande se livrait, ajoute-t-il, à un marché noir fort actif ». Céline évoque aussi un « personnage absolument immonde, une crapule infinie, un vieux fonctionnaire saint prussien. Jamais, ajoute-t-il, je n'ai vu ni approché d'un aussi effréné propagandiste pro-boche ». Une telle acrimonie de Céline à l'égard du journaliste trouve une partie de son explication dans la rancune tenace que Céline nourrit à l'encontre de Jacques de Lesdain, depuis la parution de Guignol's band en 1944, qu'il explique ici à Daragnès : « Je n'ai eu qu'un éreintement de De Lesdain, agent lui chevronné de la Gestapo dans un hebdomadaire qu'il rédigeait (...) où il me reprochait « avec violence » de m'occuper de « calembredaines du passé » au lieu de choisir mes sujets de romans dans « les atrocités terroristes des horreurs des maquis ». Dans le corps de sa critique, publiée dans Aspects le 2 juin 1944, Jacques de Lesdain avait notamment écrit à propos de Céline : « Il est heureux qu'il soit inimitable », déplorant « quelques centaines de pages bourrées de descriptions grossières, inlassablement répétées sans que se fassent jour des revendications en concordance avec les angoisses que nous subissons ». A ses yeux, Guignol's band n'était donc qu'un « kaléidoscope d'images pénibles, souvent ordurières », peuplé d'un « monde d'arsouilles, de lamentables comparses de déchets d'humanité ». L'amitié du graveur Jean-Gabriel Daragnès (1886-1950) et de Céline ne fut pas immédiate. Pendant l'Occupation, Daragnès se méfie de la " bande à Gen Paul ", mais Céline soigne sa mère " jusqu'à la dernière minute " (mars 1941) et Daragnès n'oubliera jamais son dévouement. C'est Daragnès qui met Céline en relation avec Paul Marteau et Jean Dubuffet, deux soutiens de l'écrivain lors de son procès. ‎

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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 63409

(1934)

‎Lettre autographe signée adressée à Léon Deffoux‎

‎Paris [3 mai 1934], 21x27cm, 2 pages sur un feuillet, une enveloppe jointe.‎


‎ Lettre autographe signée «L.F. Destouches» adressée au journaliste Léon Deffoux qui consacra plusieurs articles à l'uvre de Céline. 24 lignes rédigées à l'encre noire, plusieurs soulignements et ratures de la main de Céline. Enveloppe antérieure tamponnée du 25 février 1933 jointe. Pliures inhérentes à la mise sous pli du courrier ainsi que quelques très infimes trou d'épingles en marge haute droite du feuillet. Intéressante lettre dans laquelle Céline communique à son correspondant la liste du jury du prix Blumenthal, bourse distribuée depuis 1920 au profit de jeunes artistes talentueux. Céline y brosse un portrait de son«candidat»et«amiHenri Mahé», rencontré quelques années plus tôt :«25 ans réformé pour baullose(?) actuellement en traitement à Camaret Finistère. Sans fortune il travaille entre les périodes de dépression. Il est marié. Fort généreux et désintéressé de nature. Un excellent artiste à tous égards parfaitement recommandable. Ni arriviste, ni bluffeur.» Céline dresse ensuite un inventaire des ses travaux les plus emblématiques avant de conclure: «Tout ceci, fresques amples, dans le style Gauguin-Lautrec.» C'est à l'automne 1929 que Céline fait la connaissance d'Henri Mahé qui vit alors sur une péniche, la Malamoa, sur laquelle il reçoit une ribambelle d'amis chaque semaine. Le jeune peintre, de treize ans le cadet de Céline, connaît déjà à cette époque un franc succès. Fantaisiste, Mahé se spécialise dans la décoration des lieux de plaisir parisiens: maisons closes, boîtes de nuit et autres cabarets. «Au printemps 1933, son complice Henri Mahé, libéré par une réforme de ses obligations militaires, a abandonné sa péniche et quitté la région parisienne pour la Bretagne, plus précisément Camaret, où il fait construire un voilier l'Enez Glaz (l'Île bleue). De Paris, Céline s'emploie pour lui trouver des ressources, d'abord en le ventant auprès d'Abel Gance qui peut lui procurer des commandes de décor, puis en le recommandant auprès de plusieurs membres de l'entourage de Lucien Descaves, en vue d'un prix Blumenthal de décoration que Mahé obtiendra en effet en juillet 1934, et auprès de Denoël - qui déclinera - pour une édition illustrée du Voyage.» (Henri Godard, Céline) "Je viens de recevoir la visite ici d'un admirable ami et admirable peintre, Henri Mahé,français, breton et parisien. Il a un petit projet dont il voudrait vous faire part. Auriez-vous la bonté de le recevoir. Vous l'aimerez tout de suite, j'en suis persuadé. Un artiste et un coeur généreux - Pas de chance par exemple en ce moment ! - Pas tapeur ! Pas pleurnichard ! Aucune crainte - Alors il voudrait vous connaitre. Je lui ai dit de vous tout le bien, toute l'admirable qualité de votre amité. Faites-moi je vous prie ce vif plaisir. Bien amicales (...) LF Céline - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎[CÉLINE]‎

Reference : 19151

(1948)

‎Céline au Danemark : lettre et documents originaux [Henning Jensen]‎

‎ 1 vol. (270 x 330 mm). 4 documents originaux, montés sur papier vélin paille. Box souple gris souris avec deux pièces de titres de veau rouge et marron rivetés sur les plats, doublures en vachette et gardes de velours rouges, chemise titrée en long, étui (reliure signée de Nobuko Kiyomiya, 2008). Belle réunion de documents originaux sur la période danoise de Céline, rassemblés dans une création de Nobuko Kiyomiy, relatifs au départ des Destouches de l'atelier des Jensen : * Une lettre autographe signée (210 x 297 mm), recto-verso, sur le vergé jaune qu'employait Céline pendant l'exil, à l'encre bleue, écriture très lisible : une correspondance avec des étrangers pour lesquels il fait manifestement un effort de graphie, datée Copenhague le 26 mai 1948 et signée "L.F. Destouches" : " Chers amis, Nous avons décidé de payer encore votre loyer jusqu'au 30 septembre soit ainsi 4 mois d'avance. Vous n'avez donc point à vous hâter de revenir [...] Cependant votre appartement est libre. Nous le quittons aujourd'hui " - lettre qui pose d'ailleurs un minuscule problème de chronologie, puisqu'il est communément admis que les Destouches s'installent à Korsör le 19 mai 1948 (voir Éric Mazet, Repères chronologiques Avril-Mai 1948, in Lettres à Antonio Zuloaga, page 101). On sait par le témoignage d'Else Jensen que l'appartement fut rendu dans un parfait état de propreté et que Céline ne ménagea pas sa reconnaissance aux Jensen pour leur hospitalité. * Deux récépissés de demande de carte d'identité des époux Jensen, chacun d'entre eux comportant une photographie soit d'Else soit de Henning Jensen. * Une lettre d'Henning Jensen, destinée au consul général du Danemark, rédigée par et pour le compte d'Ercole Pirazzoli (l'époux de la mère de la mère de Lucette Destouches, née Gabrielle Donas, divorcée de Joseph Almansor). Le texte est une biographie hagiographique de " M. Pirazzoli commandeur de la couronne d'Italie, chevalier de la Légion d'Honneur, ancien industriel, secrétaire pendant plusieurs années de la Délégation Générale en France de la Croix-Rouge italienne, membre du conseil d'administration, pendant 22 ans, de la chambre de commerce italienne de Paris est une personnalité des plus honorables et des plus hautes qualités morales. Il n'a jamais fait de politique et tous ceux qui le connaissent aiment témoigner de sa grande bonté, de sa loyauté, de son honorabilité ", qui a pour but de permettre l'obtention d'un visa afin de permettre aux parents de Lucette de venir la visiter, elle et Céline, au Danemark. " Si nous avons pu obtenir, ma femme et moi, l'autorisation de séjourner en France, nous le devons à Monsieur et Madame Pirazzoli". * une photographie originale en noir et blanc prise à Menton représentant les époux Jensen, les époux Pirazzoli et une amie non identifiée. ‎


‎Else Jensen et son époux Henning étaient un couple d'artistes peintres danois. A l'époque de l'incarcération de Céline, Henning Jensen était provisoirement gardien de prison à la Vestre Faengsel, où il sympathisa avec Céline. Ce dernier avait vu débarquer la police danoise le 17 décembre 1945, sur une demande d'extradition de la France. Lucette, libérée au bout de quelques jours, doit trouver un logement de toute urgence. " Une possibilité de logement s'est présentée alors grâce à ce gardien de prison (...) qui rêvait d'aller dans le Midi avec sa femme. Nous avons conclu un accord. Ma mère [Gabrielle Pirazzoli] a mis à sa disposition une chambre à Menton en lui laissant un peu d'argent et lui m'a laissé pendant ce temps son logement, un atelier de peintre, une soupente au 8 Kronprincessegade" (Vitoux, La Vie de Céline, 614). Lucette y emménage en septembre. Céline, lui, ne sera liberé que le 24 juin 1947, et retrouva Lucette dans le petit logement, "trop chaudes durant les interminables journées d'été et glaciale quand venaient les hivers sans fin. Ils allaient encore y séjourner près de onze mois, jusqu'en 19 mai 1948, où ils acceptent l'offre de leur avocat Mikkelsen qui se propose de les loger dans son domaine de Korsör". ‎

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‎CELINE (Louis-Ferdinand DESTOUCHES, dit Louis-Ferdinand).‎

Reference : 4295

‎1894-1961. Né à Courbevoie. 1894-1961. Médecin et écrivain. Lettre Autographe Signée « L.F.C » à « Chère Madame » [Madame Bailles]. S.l. 20 juillet, sans date [1948]. 2 pages in-folio.‎

‎ Émouvante lettre à une amie dans laquelle Céline évoque ses petits-enfants quil ne connaît pas encore, du fait de son exil au Danemark....Hélas ! bien sur que la vie nest pas drole a qui le dites vous !..., commence Céline ...Surtout pour les dames peut etre dont la vie est si brève. Les hommes font par contre tellement de sottises quils se rendent aussi malheureux quelles finalement. Sottises politiques surtout, les plus graves. Oh il ne faut tomber ni dans lalcool ni dans les toxines ! (...). Il faut surtout je pense essayer de beaucoup dormir. On ne dort jamais assez longtemps assez profondément. Le sommeil est vraiment la seule source de bonheur. Il donne seul la force de supporter la vie... Il ajoute : ...Croyez en lhomme dont linsomnie est le supplice depuis 30 ans. Le sommeil est la seule volupté humaine. La seule volupté dont je suis jaloux en tous cas ! Ah Que je suis prosaïque. La misère simplifie tout...Il aimerait bien la revoir, mais ...un monde nous sépare... dit-il, ...Je ne sais combien de bagnes, de gibets et de Guillotines ! qui ne tomberont pas ( je le crains du fait que tous ces ustensiles membêtent du fait que je voudrais rentrer chez moi )... Il demande des nouvelles de son enfant et de son mari ...se lance-t-il dans la pratique ? (...). Je jabote au petit bonheur. Lâge déjà sans doute... Me voici grand père pour la 4eme fois ! Et je nai jamais vu aucun de ces petits enfants... Grd père en prison ! Voilà qq chose à ne pas dire !...Les lettres de Céline à Mme Bailles, qui nous sont parvenues à ce jour, sont celles dune « mystérieuse » correspondante habitant « 19 rue des Puits clos, à Toulouse » ; elles ont été écrites de 1947 à 1950 selon la datation établie par Jean-Paul Louis dans LAnnée Céline 2013 (édition du Lérot, pp. 33 et suivantes), durant la période dexil de Céline au Danemark où il sétait réfugié avec sa seconde épouse, Lucette Almansor, dans une petite maison au bord de la baltique, dans la solitude de laustère lande danoise. Son exil durera 7 ans, de 1945 à 1951.De son premier mariage avec Édith Follet, Céline avait une fille prénommée Colette (Céline naura pas dautres enfants). Colette Destouches, née à Rennes en 1920, épouse Turpin, eut cinq enfants entre 1942 et 1950. Céline, qui était divorcé depuis 1926, naurait rencontré que laîné à son retour en France. À la mort de Céline, Colette Destouches-Turpin refusa lhéritage de son père, constitué en grande partie de dettes à léditeur Gallimard. ‎


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‎CELINE Louis-Ferdinand‎

Reference : 80910

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : " Et puis aussi gratitudes pour tout le soin qu'elle a pris de Mme Gen Paul !... Laquelle ne donne aucune nouvelle... Quelle vacherie encore ?... Comme c'est amusant !"‎

‎s.l. [Klarskovgaard] 17 novembre 1950, 21x34cm, 2 pages sur un feuillet.‎


‎Lettre autographe signée des initiales de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "568" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard : "Oh, mille mercis à Mme Christensen pour son aimable repas, qui réchauffé, fit nos délices ! Et puis aussi gratitudes pour tout le soin qu'elle a pris de Mme Gen Paul !... Laquelle ne donne aucune nouvelle... Quelle vacherie encore ?... Comme c'est amusant ! Je crois qu'elle avait des projets "journalistiques" mais que mon attitude l'a désenchantée." Céline évoque également l'écrivain suédois Ernst Bendz, l'un des rares à prendre la défense de Céline aux côtés de Paraz :"Une lettre amusante de Bendz ! Bendz appartient vraiment à l'aristocratie des esprits ! La preuve ! La façon qu'il "m'estime"!!!" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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