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‎[Précieux et émouvant exemplaire de Max-Pol Fouchet : ils se rencontrent à Alger, au sortir du lycée, en 1932 ; " deux adolescents passionnés, c'est miracle, qui réclament " le droit d'aimer sans mesure " les Lettres et les femmes. Camus lui volera sa fiancée, Simone Hié, en 1934, qu'il épousera en juin de la même année. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28670

(1936)

‎Révolte dans les Asturies‎

‎ À Alger, pour les amis du théâtre du travail, [mai 1936]. 1 vol. (140 x 200 mm) de 1 f et 25 f. Broché. Édition originale. Tirage unique [à 500 exemplaires] sur papier vergé. ‎


‎Il s'agit de l'exemplaire de Max-Pol Fouchet. Le théâtre a toujours été la grande affaire de la vie de Camus. Lorsqu'est créée, par la cellule communiste de Mustapha, la troupe du Théâtre du Travail en 1935, Albert Camus propose d'en devenir l'animateur. En quelques mois furent créés et joués Le Temps du mépris, Les Bas-fonds, Prométhée enchaîné et La Femme silencieuse. Révolte dans les Asturies connaîtra un sort plus chaotique, mais déterminant. Le sujet - une insurrection de mineurs réprimée en 1934 par le gouvernement espagnol - inspire Camus et ses ami(e)s : deux professeurs du lycée d'Alger, Bourgeois et Poignant, et Jeanne Sicard, qui en seront les principaux rédacteurs. « Quant au titre, il fut l'objet de discussions sans fin. Nous hésitâmes longtemps entre La Neige et La Vie brève. Nous finîmes par nous rallier à celui de Révolte dans les Asturies par lassitude » (Jeanne-Paule Sicard, lettre à Francine Camus). Mais le maire d'Alger, Augustin Rozis - élu en 1935, il enverra à Daladier un télégramme, refusant d'accueillir des réfugiés espagnols républicains - interdit la représentation. Afin de couvrir les frais engagés, le groupe décide de faire publier la pièce et Camus se tourne alors vers un jeune éditeur en devenir, ancien condisciple de lycée, Edmond Charlot. Ce dernier, poussé par Jean Grenier, vient tout juste de fonder sa maison d'édition. Il n'a pour l'heure ni local ni argent, mais trouve un accord avec un petit imprimeur et publie cet essai de création collective « pour les amis du Théâtre du Travail », qu'il signe de ses initiales e.c. 500 exemplaires de Révolte dans les Asturies sont ainsi imprimés en mai 1936. Rapidement épuisée, cette première édition encourage le jeune protégé Edmond Charlot à monter son commerce. Albert Camus, quant à lui, a déjà commencé la rédaction de certains essais de L'Envers et l'Endroit et quelques lignes des nouvelles de Noces, que Charlot publiera en 1939 et 1937. Émouvant exemplaire, celui de Max-Pol Fouchet : les deux hommes se rencontrent tôt, très tôt, à Alger. Au sortir du lycée Hoche, en 1930, Fouchet et Camus se côtoient aux Jeunesses socialistes. Grands adolescents, exigeants, contestataires, assoiffés d'absolu et de justice, ils voient tous les jours le spectacle d'Arabes méprisés, bafoués, - ils trouvent leurs idéaux, leur raison de vivre et de lutter dans les livres, dont ils font une consommation avide. À Alger, « dans cette ville pauvre en structures intellectuelles », deux adolescents passionnés, c'est miracle, qui réclament « le droit d'aimer sans mesure » (Fouchet, Un jour, je m'en souviens). L'un des textes les plus anciens de Camus, Beriha ou le rêveur, est publié dans Sud, vers 1932, et Fouchet en fera une critique, à laquelle Camus répondra, en toute amitié. Camus est alors secrétaire de la section algérienne du Mouvement Amsterdam-Pleyel et, avec Louis Bénisti, Jean de Maisonseul, Claude de Fréminville, Max-Pol Fouchet et Louis Miquel, ils forment une bande de jeunes garçons attirés par les lettres, le soleil et... les jeunes femmes. Les deux hommes se fâcheront pour ce motif : Max-Pol Fouchet est en couple, et même fiancé, avec Simone Hié, une starlette algéroise de bonne famille, hélas toxicomane. Mais Camus, en 1933, lui ravit l'accorte fiancée, l'épouse et lui consacre, l'année suivante, Le livre de Mélusine, son seul conte. Il s'en séparera très vite, avant de faire la connaissance d'une autre femme fatale, Christiane Galindo. Mais le mal est fait et Fouchet et Camus resteront brouillés plusieurs années. Néanmoins, comme en témoigne cet exemplaire, Fouchet suivra toujours l'itinéraire de son ancien ami. Ils se retrouveront après-guerre, et les deux hommes, par dédicaces interposées, s'échangeront leurs livres. Le 13 janvier 1960, neuf jours après la mort d'Albert Camus, Lectures pour tous s'ouvre exceptionnellement sur le visage grave et ému de Max- Pol Fouchet, dont la chronique clôt habituellement l'émission. Le fond est noir et, la voix nouée, Fouchet commence ainsi son éloge de Camus, long de treize minutes : « Je sais que quelque chose en ce monde a du sens, et c'est l'homme, car il est le seul à chercher à en avoir. » L'écrivain qui nous a laissé ces lignes, vous le savez, est mort, c'est Albert Camus (...) Chacun a ses souvenirs de Camus, j'ai les miens et il me semble que je le vois ce soir, devant moi, à une époque où il n'était pas encore Albert Camus, mais où il se préparait à le devenir. C'était vers 1932, nous étions jeunes et nous avions l'habitude d'aller nous promener sur les chemins qui surplombent la baie d'Alger. Il y avait un chemin que Camus aimait particulièrement, c'était celui de la Bouzaréah. » Max-Pol Fouchet aura toujours conservé de cette époque l'exemplaire de Révolte des les Asturies, qu'il complète d'une petite étiquette qu'il plaça au dos muet du volume. Comme un besoin de s'y replonger de temps à autres et de ne jamais le perdre de vue. La couverture, abîmée par les multiples déménagements de Fouchet, a été très habilement restaurée. ‎

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EUR9,000.00 (€9,000.00 )

‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 27991

(1956)

‎La Chute‎

‎ Paris, Gallimard, (mai) 1956. 1 vol. (115 x 185 mm) de 169 p., [1] et 2 f. Buffle anthracite, titre à l'oeser beige sur le premier plat, dos lisse, auteur et titre sur le plat, doublures et gardes de chèvre velours beige, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, chemise et étui bordés (reliure signée de Renaud Vernier ; titrage de Claude Ribal et dorure sur tranches de Jean-Luc Bongrain, 2023). Édition originale. Un des 35 exemplaires sur vélin de Hollande (n° 26) - après dix exemplaires d'auteur sur alfa. ‎


‎En 1956, outre ses activités journalistiques, Albert Camus écrit pour le théâtre et multiplie les nouvelles, qu’il rédige entre 1954 et 1956. Il les destine à L’Exil et le Royaume, qui paraîtra l’année suivante. Car l’une d’elle le détourne du but premier : « La Chute, avant de devenir un long récit, faisait partie de L’Exil et le Royaume. Ce recueil comprend six nouvelles (…). Un seul thème pourtant, celui de l’exil, depuis le monologue intérieur jusqu’au récit réaliste. Les six récits ont d’ailleurs été écrits à la suite, bien qu’ils aient été repris et travaillés séparément (…). L’exil, à sa manière, nous en montre les chemins, à la seule condition que nous sachions y refuser en même temps la servitude et la possession. » La Chute – dont on ignore le titre primitif – est dès le début de l’année 1956 écarté du recueil à venir, car trop long, et Camus en développe le texte jusqu’à en faire le roman que l’on sait. Sous un titre proposé par Roger Martin du Gard, La Chute est mis en vente le 16 mai et connaît un immense succès de librairie. Ceux qui prédisaient ironiquement « la chute de Camus » font silence. La plupart ont vu dans ce texte une sorte d’autobiographie, ainsi que ses contemporains tentent de lui faire admettre. Camus leur répondra invaria¬blement par la négative : « Mon seul point commun avec Jean-Baptiste Clamence – auquel on s’obstine à vouloir m’identifier – serait son manque d’imagination » déclare-t-il dans Le Monde. Très bel exemplaire enrichi en tête d’un important brouillon de travail, primitif, avec plusieurs variantes et corrections (16 lignes, à l’encre bleue). Le texte est celui du cinquième paragraphe du début du roman : le « héros », Jean-Baptiste Clamence, s’y présente, et décrit son environnement, celui d’Amsterdam, où il aborde un compatriote dans un bar douteux de la ville, le Mexico-City, et lui propose de lui servir d’interprète auprès du barman. « Resterez-vous un temps à Amsterdam ? Belle ville, n’est-ce pas ? Fascinante ? Voilà un adjectif que je n’ai pas entendu depuis longtemps. Depuis que j’ai quitté Paris, justement, il y a des années de cela. Mais le cœur a sa mémoire et je n’ai rien oublié de notre belle capitale. Paris est un superbe décor habité par quatre millions de silhouettes […]. Les Hollandais eux sont beaucoup moins modernes. Ils ont le temps, regardent au jour le jour. Que font-ils ? Hé bien ces messieurs vivent du travail de ces dames-là. Ce sont d’ailleurs, mâles et femelles, de fort bourgeoises créatures, venues ici, comme [d’habitude, par mythomanie ou par bêtise]. » C’est le dernier roman achevé par Camus, découpé en six parties, pour un récit dont les événements ont lieu sur cinq jours successifs. Un an plus tard, il recevra le prix Nobel de littérature. Nous accompagnons l’ensemble d’une lettre dactylographiée et signée par Suzanne Agnely, la secrétaire d’Albert Camus, rédigée en son nom et adressée à André Devaux : Paris, 21 février 1958. 1 p. en 1 feuillet (135 x 210 mm), sur papier à en-tête imprimé de la NRF. « M. Albert Camus vient de quitter Paris pour un voyage d’environ trois mois. Avant son départ, il m’a priée de vous écrire en son nom pour vous remercier de votre lettre et de votre intérêt, et pour vous faire parvenir une page manuscrite de La Chute. […] ». Hypokhâgneux au lycée Henri-IV, à Paris, André Devaux est, durant la Seconde Guerre mondiale, l’élève de Ferdinand Alquié. Il se spécialise alors en philosophie et continue ses études à la Sorbonne, où il suit l’enseignement de René Le Senne. Agrégé de l’université, il commence à professer en lycée à Laon et Rouen, ainsi qu’à l’Ecole normale d’instituteurs de Besançon. Il est ensuite nommé maître de conférences à la Sorbonne où il est longtemps directeur adjoint du département de philosophie. Philosophe et spécialiste de l’œuvre de Pierre Teilhard de Chardin et de René Le Senne, il produisit des textes fondamentaux sur Saint-Exupéry et Charles Péguy et était le spécialiste de l’œuvre de Simone Weil. Il donnera plusieurs textes consacrés à Albert Camus (Albert Camus devant le christianisme et les chrétiens, 1968, Albert Camus et l’hellénisme, 1970) et ses textes sur Weil proposent de nombreuses citations de l’œuvre de Camus. Il citera, dans le texte paru dans Science et Esprit, plusieurs passages de La Chute, roman dans lequel, selon lui, « Camus honore le crucifié, mais ne parvient pas à voir le Rédempteur ». Exemplaire parfaitement établi par Renaud Vernier. ‎

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EUR28,000.00 (€28,000.00 )

‎[Belle provenance : René Lalou était professeur d'anglais à Oran, au lycée Lamoricière, face aux appartements de la rue Paixhans où Camus enseigna quelques mois grâce à l'aide d'André Benichou, professeur de philosophie au même lycée Lamoricière. Lalou et Camus auront une relation suivie après la guerre, quand Lalou, conjointement à ses activités professorales (au lycée Lakanal et au lycée Henri-IV), devient un critique littéraire reconnu. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28825

(1947)

‎La Peste‎

‎ Paris, Gallimard, (24 mai) 1947. 1 vol. (115 x 180 mm) de 337 p. et [1] f. Demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs sertis de filets à froid, titre doré, date en pied, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Mercher, 1967). Édition originale. Exemplaire imprimé du service de presse. Envoi signé : « à M. René Lalou avec la gratitude et les sentiments de vive sympathie d’Albert Camus ». ‎


‎L’après-guerre est marqué pour Camus par une période de notoriété croissante. De L’Étranger aux écrits engagés de Combat, il reste fidèle à ses valeurs, à ses amis, et à ceux à qui il doit beaucoup. La « gratitude » ici évoquée envers René Lalou est la même que celle qu’il évoquera au même moment à ses autres « maîtres » : ses professeurs d’Alger et d’Oran, Louis Germain, Paul Mathieu, Jean Grenier, et René Lalou lui-même, professeur d’anglais en poste à Oran, au lycée Lamoricière. La ville où, à la fin de l’année 1940, Francine et Albert Camus – qui viennent de se marier, à Lyon –, s’installent, au 67 rue d’Arzew. Le couple y restera sans discontinuer jusqu’au 28 mars 1942. Mais aux noces doivent succéder le travail et les besoins d’activité, et d’argent. L’Étranger n’est pas encore paru, et Camus est sans le sou. Grâce à la famille Faure, il fait la rencontre d’André Benichou, professeur de philosophie au même lycée Lamoricière d’Oran. Après le vote par le gouvernement de Vichy des lois antisémites, abrogeant notamment le décret Crémieux et retirant la nationalité française aux Juifs d’Algérie (désormais « Juifs indigènes »), Benichou décide de créer un cours privé avec d’autres professeurs radiés : ce cours, qui deviendra le Cours Descartes après la guerre, accueillait les enfants juifs chassés des écoles publiques. Camus y assure l’enseignement du français – la littérature française du Moyen Âge –, d’abord dans des appartements privés de la rue Etienne, puis au 18 de la rue Paixhans, face au lycée Lamoricière. Pendant cette période, Camus fréquente assidûment les Bénichou, Choucroun, la famille Faure, et le docteur Henri Cohen : alors qu’Oran subit une épidémie de typhus, cette vie et ces événements formeront la « rampe de lancement » de La Peste, qui sera publié six ans plus tard mais dont les premières ébauches seront lues dès le début de l’année 1942 à André Bénichou. Camus en donnera une publication, « Les Exilés dans la peste », dans l’anthologie littéraire publiée en Suisse en 1943, Domaine français, de la revue Messages. Sans aucun doute, Camus aura mis à profit les connaissances de René Lalou, auteur d’une Histoire de la littérature française contemporaine (1922) et d’un Panorama de la littérature anglaise contemporaine (1927), fin connaisseur de Wilde, Conrad, Orwell, Stevenson ou Whitman. Ce double agrégé de lettres et d’anglais aura donné dans les années 1930 plusieurs articles importants sur Nietzsche, (« Ecce homo et Lettres », Quinzaine critique, n°36, 10-25 septembre 1931, p. 76. ; « Œuvres posthumes de Nietzsche », Les Nouvelles littéraires, 19 janvier 1935), à un moment où Camus s’y intéresse et dévore, à Alger, le Gai savoir. Les deux hommes poursuivront une relation d’amitié après la guerre, quand Lalou, parallèlement à ses responsabilités professorales (au lycée Lakanal et au lycée Henri-IV), devient un critique littéraire reconnu. Camus lui écrira longuement en novembre 1949, lorsque ce dernier le questionne sur la question du pacifisme, de ses rapports avec Sartre ou l’engagement : « je suis entré au groupe Combat en 1943 (…) je n’ai jamais touché une arme… Sur Sartre : « Je trouve à Sartre le plus grand et le plus persuasif des talents, mais ses livres n’ont jamais eu la moindre influence sur moi pour la raison fort simple que nos climats sont incompatibles. Du point de vue de l’art, disons seulement que le ciel du Havre n’est pas celui d’Alger (…) Je ne crois pas qu’adhérer au mouvement de Garry Davis soit le seul moyen d’éviter le retour de la peste… ». Cette belle lettre, exposée entre mars et mai 1981 au Centre Pompidou à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de Camus, rendait justice à l’enseignant qui servit de père à l’orphelin de guerre – après l’instituteur Louis Germain : « Mon vrai maître est un des plus beaux écrivains (méconnus) de notre temps, Jean Grenier. Il a été mon professeur, dans des temps reculés, mais, jusqu’à ce jour, je n’ai jamais cessé d’apprendre auprès de lui. » Le texte définitif de La Peste est achevé dans le courant de décembre 1946 ; ce sera ensuite un long travail sur épreuves jusqu’à un premier « bon à composer » de février 1947 et la version définitive, imprimée le 24 mai suivant. Le point final est apposé sans joie : « J’ai l’idée que ce livre est totalement manqué, que j’ai péché par ambition et cet échec m’est très pénible. Je garde ça dans mon tiroir, comme quelque chose d’un peu dégoûtant. » Camus est loin d’imaginer qu’il deviendra un best-seller et un classique populaire, le troisième titre le plus vendu des éditions Gallimard, après Le Petit Prince et L’Étranger. C’est la première fois pour Camus, qui se dit… « déconcerté ». Traduit dans des dizaines de langues, le cycle de « La Révolte » pèsera dans l’attribution du Nobel de littérature, dix ans plus tard. « Ce que l’on apprend au milieu des fléaux, c’est qu’il y a dans les hommes plus à admirer qu’à mépriser » écrit-il dans La Peste. Tout en montrant les capacités humaines de solidarité, de combat, Camus alerte pour ne jamais oublier les leçons des épreuves : « Le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais ». Le service de presse sera fait dans la foulée rue Sébastien-Bottin par Camus. Qui n’oublie personne, et sûrement pas ses amis d’Oran. Bel exemplaire, très bien établi par Mercher en 1967. ‎

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EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎[Seule épreuve originale connue, longtemps détenue par René Char, qui a ajouté au verso la mention : "Albert Camus jeune homme". Il a alors 35 ans et se trouve au sanatorium du Grand Hôtel à Leysin, en Suisse (canton de Vaud), où il rejoint Michel Gallimard qui y séjourne pour les mêmes raisons. La photographie est prise par l'épouse de ce dernier ; Janine Gallimard. Le cliché sera repris, notamment aux éditions Gallimard, à des fins iconographiques. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28930

(1948)

‎Portrait photographique‎

‎ [Leysin, Alpes Vaudoises, janvier 1948]. Tirage argentique d'époque (90 x 120 mm), mention manuscrite au dos, sous encadrement. Épreuve originale du « portrait de Leysin ». Exemplaire René Char, avec ses initiales au verso, et cette note : « Albert Camus jeune homme ». ‎


‎Nous sommes en janvier 1948 et Albert Camus doit soigner sa tuberculose. Il a alors trente-cinq ans et se rend au sanatorium du Grand Hôtel à Leysin, en Suisse (canton de Vaud), où il rejoint Michel Gallimard qui y séjourne pour les mêmes raisons, accompagné de son épouse, Janine. La photographie est prise par cette dernière. Ils resteront sur place du 19 janvier jusqu’au 8 février. C’est pendant ce temps que Camus termine L’État de siège et commence la rédaction des Justes. Ce célèbre portrait, dont un contretype est ensuite entré aux archives Gallimard, a été utilisé par l’éditeur après l’obtention du Nobel ; il donnera alors lieu à plusieurs agrandissements (175 x 230 mm) et sera communiqué à la presse à ce moment-là. On en connaît plusieurs épreuves, certaines dédicacées ou simplement signées et datées par Camus (toutes datées 1958, au moment du Nobel ; au moins trois). Une épreuve, non signée, était également présente dans la collection Gisèle et Mario Prassinos (Paris, Auction Art, février 2014, n° 47). Ce tirage fut-il offert à René Char par Albert Camus ? C’est peu probable – et la note au verso fait pencher pour une cession posthume et non une offrande faite de son vivant. La piste privilégiée étant que Char, au moment de déménager le bureau rue Sébastien Bottin ou le studio de la rue de Chanaleilles après la mort de Camus, l’ait récupéré à ce moment, ou que Francine le lui ait donné, en souvenir de son amitié. La photographie est ensuite restée la propriété du poète jusqu’à sa mort. ‎

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EUR9,000.00 (€9,000.00 )

‎[Belle provenance sur l'adaptation du roman de Dostoïevski : Bataille fut l'un des rares à défendre Camus lors de la publication de l'Homme révolté, en 1952. Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s'envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L'Abbé C., Le Bleu du ciel, Le coupable, La part maudite et Sur Nietzsche seront envoyés dédicacés à Camus, tandis que Camus lui offrira - au moins - son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés. ] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28866

(1959)

‎Les PossédésPièce en trois actes adaptée du roman de Dostoïevski‎

‎ Paris, Gallimard, coll. « le Manteau et l'Arlequin », (27 mars) 1959. 1 vol. (120 x 190 mm) de 297 p. et [3] f. Broché, chemise et étui. Édition originale. Envoi signé : « à Georges Bataille, son vieil ami, Albert Camus ». ‎


‎« En 1951-1952, au moment où a lieu la polémique sur Lautréamont et où paraît L’Homme révolté (…) une autre voix se fait entendre : celle de l’auteur de Madame Edwarda, de L’Expérience intérieure et de La Part maudite : la voix de Georges Bataille. Dans les numéros 55 (décembre 1951) et 56 (janvier 1952) de la revue qu’il dirige – Critique –, Bataille défend en effet Camus et L’Homme révolté (dans lequel il voit un livre capital), contre Breton, mais entend aussi « montrer non seulement l’accord essentiel de Breton et de Camus, mais une coïncidence de la position qui leur est commune avec celle [qu’il a] prise de [son] côté (…) Un an plus tard, en décembre 1952, suite au numéro de mai des Temps Modernes consacré à Camus, Bataille prendra à nouveau la défense de Camus dans le n° 67 de Critique : c’est L’affaire de « L’Homme révolté ». (Albert Gauvin, « Bataille à propos de Camus : Le temps de la révolte », Rédact, en ligne, décembre 2012) Les échanges entre les deux hommes furent espacés, mais constants, et ils s’envoyèrent plusieurs de leurs ouvrages : L’Abbé C., Le Bleu du ciel, Le Coupable, La Part maudite et Sur Nietzsche lui seront dédicacés, tandis que Camus lui offrira, d’après la bibliothèque cataloguée par notre con¬frère Henri Vignes, son étude sur Chamfort, Les Esprits, La Dévotion de la croix, Actuelles II et ces Possédés. ‎

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EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎CAMUS Albert‎

Reference : 64002

(1944)

‎Pièce autographe signée d'Albert Camus "J'en suis bien content du moins"‎

‎s.d. [1944], 21x26,7cm, une feuille.‎


‎Pièce autographe signée d'Albert Camus, une feuille à l'encre noire. Albert Camus, interrogé sur son uvre parHenri Corbière, laisse ici trois réponses aussi concises qu'intrigantes, révélatrices de son sens aigu de la répartie. Méfiant des tentatives d'intrusion dans sa vie, qu'elle soit privée ou littéraire, Camus élude les questions par des détours où pointe l'ironie,l'un des piliers stylistiques de l'auteur: «Vos débuts littéraires furent-ils heureux ou difficiles? J'en suis bien content, du moins.» Sous le laconisme des réponses se distingue le lien inextricable qui unit le journalisme et la littérature au sein de l'écriture de Camus, contestant le bien-fondé de la distinction qu'établit son interlocuteur : «Des moyens d'existence [...] vous permirent-ils de vous faire un nom dans les lettres ou ne vécûtes-vous que de votre plume?Je suis journaliste de métier». Déjà auteur de deux monuments littéraires, L'Etranger et le Mythe de Sisyphe, Camus reste prudent quant à sa postérité «J'ai publié trop peu de livres pour répondre à cette question». Dérobant aux regards les coulisses de son uvre, Camus demeure fidèle à sa propre formule: «Il n'est pas de vraie création sans secret» (Le Mythe de Sisyphe) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR2,300.00 (€2,300.00 )

‎BABEY (Stéphane) - [CAMUS (Albert)].‎

Reference : 15766

(2010)

‎Camus, une passion algérienne.‎

‎ S.l., Koutoubia, (2010). Un vol. au format in-8 étroit (228 x 138 mm) de 189 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.‎


‎ L'ouvrage s'agrémente de planches photographiques hors-texte. ''Cinquante ans après la mort d'Albert Camus, que reste-t-il de son oeuvre ? Par l'itinéraire qu'il nous propose entre l'Algérie d'hier et celle d'aujourd'hui, sur les lieux-mêmes où Camus se confronta à la condition humaine et aux drames de l'histoire, Stéphane Babey montre la force et la pertinence d'une pensée trop longtemps vouée à la vindicte et à l'incompréhension. D'Annaba où le destin de Camus rencontre celui de saint Augustin à Alger la blanche en passant par Oran la pestiférée, ce livre est un voyage au coeur de la passion algérienne qui anima Camus jusque dans l'exil. Sur les pas d'Albert Camus par le texte et par l'image.'' Excellente condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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EUR12.00 (€12.00 )

‎[Parisien tout le premier semestre 1954, Camus offre vraisemblablement à Chatté son ouvrage dès sa parution, mi-février. Les 40° annoncés sont davantage un écho ironique aux textes de L'Été qu'à la situation météorologique en France : le fameux hiver 1954 est l'un des plus froids du siècle dernier, avec un froid ressenti de près de -40° ! Cet exemplaire a figuré à l'exposition du centenaire, « Albert Camus de Tipasa à Lourmarin » (n° 155, reproduit).] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 15387

(1954)

‎L'Été‎

‎ Paris, Gallimard, coll. «Les Essais» n° LXVIII, (février) 1954. 1 vol. (120 x 185 mm) de 188 p. et [2] f. Broché, sous étui-chemise. Edition originale. Un des 175 exemplaires numérotés sur vélin pur fil - un des 5 hors commerce (exemplaire J). Envoi signé : « à Robert Chat[té], par 40° de température. A.C. »‎


‎Après les querelles idéologiques que ses adversaires lui ont infligées, Camus revient à un travail plus littéraire avec ce recueil, marqué par ses origines méditerranéennes. Les huit récits, à l'exception du « Minotaure » publié seul en 1950, sont inédits. Tous « se rattachent naturellement à Noces par une sorte de fil d'or », celui du lyrisme, de la prose poétique et de la pensée méditerranéenne, célébrant Alger, Oran puis Tipasa, qu'il avait chanté quinze ans plus tôt dans Noces comme un lieu « habité par les dieux ». L'impression est intacte. Camus, sept années après la parution de La Peste, revient à l'essentiel, ses essentiels : la Méditerranée, avec « son tragique solaire qui n'est pas celui des brumes » ; la lumière, « si éclatante qu'elle en devient noire et blanche » ; la mer, dont il se tient « au plus près » ; l'Algérie, sa « vraie patrie ». Cet exemplaire est celui de Robert Chatté, l'une des grandes figures de la librairie clandestine. Jean-Jacques Pauvert l'évoque dans ses Souvenirs comme « le mystérieux libraire de Montmartre, (...) grand, mince, très bien élevé, avec des oreilles décollées éton-nantes, (qui) exerçait en appartement et prenait un grand luxe de précautions et avait ses entrées chez Gallimard, chez qui il avait débuté comme simple commis. Il n'ouvrait sa porte que si l'on usait d'un certain signal. Il avait fait imprimer aussi l'édition originale de Madame Edwarda de Bataille en 1941 ». Sa relation avec Camus fut précoce et constante, jusqu'à son décès le 8 septembre 1957, que l'écrivain note dans ses Carnets : « Mort de Robert Chatté. Seul, à l'hôpital de Villejuif. » (III, p. 198). Son ami Pascal Pia s'occupera de la succession et de l'inventaire de son appartement. Parisien tout le premier semestre 1954, Camus offre vraisemblablement à Chatté son ouvrage dès sa parution, mi-février. Les 40° annoncés sont davantage un écho ironique aux textes de L'Été qu'à la situation météorologique en France : le fameux hiver 1954 est l'un des plus froids du siècle dernier, avec un froid ressenti de près de -40° ! Camus passera tout l'été, au frais, en Normandie, chez les Gallimard, à Sorel-Moussel. Ce précieux exemplaire a figuré à l'exposition du centenaire, « Albert Camus de Tipasa à Lourmarin » (n° 155, reproduit). ‎

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‎"CAMUS, ALBERT.‎

Reference : 58192

(1954)

‎L'Été. Les essais LXVIII. - [PRESENTATION-COPY WITH A MOST SPLENDID PROVENANCE]‎

‎Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. Excellent copy.‎


‎First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), with an excellent presentation-inscription, of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"". The copy is inscribed to Camus' close friend and ally in numerous respects, Jean Paulhan: ""a Jean Paulhan/ en affectueuse pensée/ Albert Camus"" on half-title. The famous French writer, literary critic and publisher Jean Paulhan (1884-1964) shared many things with Camus, with whom he grew very close. Not only did he participate actively in the publication of Camus' first books by Gallimard, was one of the first to see the true value of Camus' ""The Stranger"", he was also a confidante of Camus, who considered Paulhan one of the main reasons that he became a proper author. In a letter to Paulhan dated September 17, 1952, at the moment of break with Sartre, Camus writes: ""Ever since I (thanks to you) became what is called an author, I have not ceased to be astonished by my brethren. Sometimes, it is true, in the sense of admiration. Today it is in another sense."" (Depuis que je suis devenu (en peu grâce à vous) ce qu'on apelle écrivain, je n'ai pas cessé d'être étonné par mes confrères. Parfois dans le sens de l'admiration, il est vrai. Aujourd'hui c'est dans un autre sens.).Paulhan was an early and active member of the French Resistance, director of the literary magazine Nouvelle Revue Française (NRF) (from 1925 to 1940 and again from 1946 to 1968) and a great translator of Malagasy poetry, which attracted the interest of the likes of Guillaume Apollinaire and Paul Éluard. He also wrote numerous works of literary criticism, ""The Flowers of Tarbes, or Terror in Literature"" (1941) probably being the most famous, and he wrote several autobiographical short stories. After the war, Paulhan he founded ""Cahiers de la Pléiade"", and in 1953 he re-launched NRF.Interestingly, especially in connection with Camus' famous essays in ""L'été"", which are devoted entirely to his beloved Algiers, Paulhan was loudly against independence for Algeria. He caused great controversy by opposing independence and supporting the French military during the Algerian War. This not only caused public problems for him, it also cost him on the personal front, as for instance Maurice Blanchot denounced him. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82). ‎

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DKK24,000.00 (€3,218.93 )

‎[Cette plaquette est achevée d'imprimer le 14 janvier 1960, soit 10 jours après le décès accidentel de Camus, sur les route de Bourgogne. Elle paraît simultanément à l'autre hommage rendu par Pierre Aelberts pour sa collection "Brimborions", savoir le Albert Camus de Jean-Paul Sartre. Rare en tirage de tête.] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 29017

(1960)

‎L'Intelligence et l'échafaud‎

‎ Bruxelles, éditions Dynamo, Brimborions, 14 janvier 1960 1 plaquette (120 x 190 mm) de 10 p. et 1 f. Broché. Édition originale. Tirage limité à 51 exemplaires : 40 sur vélin Astra blanc et 11 sur Hollande -- celui-ci un des onze premiers (n° 5).‎


‎C'est dans la revue Confluences, dans son numéro de juillet 1943, que paraît L'intelligence et l'échafaud. Les personnages « sont de curieux héros qui périssent tous de sentiments et vont chercher des maladies mortelles dans des passions contrariées », dit Camus, selon une tradition du roman français qui est d'aller droit au but, selon le prototype de La Princesse de Clèves. De son auteur, Mme de Lafayette, à Benjamin Constant et jusqu'à Proust, le texte est ici tout entier fondé sur l'admiration de l'art classique : Camus y reviendra deux ans plus, tard lorsqu'il préfacera les oeuvres de Chamfort ; il donnera également plusieurs résonances à ce texte dans les éditoriaux de Combat de l'année 1944. Celui du 12 octobre 1944 reprendra par exemple la formule de Goethe présente ici : «Mieux vaut une injustice qu'un désordre». Cette plaquette est achevée d'imprimer le 14 janvier 1960, soit 10 jours après le décès accidentel de Camus, sur les route de Bourgogne. Elle paraît simultanément à l'autre hommage rendu par Pierre Aelberts pour sa collection "Brimborions", savoir le Albert Camus de Jean-Paul Sartre (cf. numéro suivant). Rare en grand papier. ‎

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‎[Édition originale. Illustrée de 30 photographies hors texte.Tirage unique à 120 exemplaires (n° 76) numérotés et signés par René Char et Henriette Grindat.] - ‎ ‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 29471

(1965)

‎La Postérité du soleil‎

‎ Genève, Edwin Engelberts, Éd. de l'Aire, (15 octobre) 1965. 1 vol. (310 x 425 mm) de 140 p. et [2] f. En feuilles. Sous emboîtage-coffret éditeur, toile verte. Édition originale. Illustrée de 30 photographies hors texte. Tirage unique à 120 exemplaires signés par René Char et Henriette Grindat, n° 76.‎


‎La Postérité du soleil est née de l'amitié qui lia après la Libération Albert Camus et René Char. La correspondance des deux écrivains fait plusieurs fois allusion à ce projet de «livre sur le Vaucluse» qui serait la trace fidèle de leur fraternité. Mais le livre ne put paraître du vivant de Camus, bien que le manuscrit en fût prêt au début des années 1950, après que Char y eut apporté son « luttant et respirant » poème d'ouverture. Les fragments poétiques de Camus y accompagnaient des photographies d'Henriette Grindat (1923-1986), artiste suisse venue rencontrer Char à L'Isle-sur-la-Sorgue, dans le but de donner un visage à « cette arrière pays qui est à l'image du nôtre, invisible à autrui » (Char). L'amitié entre Char et Camus se concrétisa de manière tout à fait originale dans la création de cet ouvrage publié après la mort de Camus. Elle trouve son origine dans l'amour d'une terre, le Luberon à laquelle sont attachés les deux hommes. René Char commente ainsi la genèse de ce livre : « La Postérité du soleil naquit de la rencontre d'une jeune photographe, Henriette Grindat, du plaisir que Camus prenait de plus en plus à parcourir ce pays, et de mon désir [...] d'obtenir des images, des portraits, des paysages du Vaucluse qui différeraient des photographies cartes postales [...] » En 1952, trente photos sont choisies et illustrées par Camus à travers des poèmes en prose. Ce beau livre, désormais dans la Pléiade (tome IV), commence par un poème de Char, De moment en moment, et se clôt par l'un des rares textes que le poète ait consacrés à son ami Camus, Naissance et jour levant d'une amitié, qui fut composé chez l'éditeur de l'ouvrage, à Genève, Edwin Engelberts. Un tiré à part existe, à 120 exemplaires, sous forme d'une petite plaquette dépliante, elle aussi illustrée d'une photographie de Grindat : un portrait de Camus, pris en Provence en 1955. ‎

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‎CAMUS (Albert).‎

Reference : 27938

(1959)

‎Actuelles / Actuelles II.‎

‎ Paris, Gallimard, (1959 et 1960). 2 vol. au format in-12 (188 x 118 mm) de 267 et 186 pp. Reliures uniformes de l'époque de demi-chagrin maroquiné vert-bouteille, filet vertical à froid porté sur chacun des plats, dos à nerfs ornés de filets gras en noir, titre doré, supra libros doré en queue, têtes mouchetées, couvertures conservées.‎


‎ Exemplaires revêtus d'agréables reliures du temps. Le premier s'ouvre sur une carte de visite contrecollée en tête du premier feuillet agrémentée de cette mention autographe d'Albert Camus : ''4 novembre 1951 / Albert Camus [imprimé] / vous remercie de tout coeur et vous / adresse ses très reconnaissantes pensées''.Les articles très remarqués que publie Camus dans le journal Combat - dont il deviendra le rédacteur en chef - sont rassemblés sous le titre d'Actuelles. Ils laissent poindre le danger de l'après guerre et mettent en garde contre toute tentation de laxisme, de retour au passé. En outre, Actuelles I contient un chapitre important intitulé Morale et Politique avec les onze éditoriaux qui le composent. Dans ces temps de guerre, dans un article daté du 12 octobre 1944, il reprend cette formule de Goethe qu'il avait déjà reprise en 1943 dans son étude sur le roman classique 'L'Intelligence et l'Échafaud': «Mieux vaut une injustice qu'un désordre.» Enfin, le recueil renferme également le célèbre éditorial du 8 août 1945 quand la bombe atomique vient d'exploser sur Hiroshima. Et ce jour-là, Camus n'hésite pas à écrire: «La civilisation mécanique vient de parvenir à son dernier degré de sauvagerie. Il va falloir choisir, dans un avenir plus ou moins proche, entre le suicide collectif ou l'utilisation intelligente des conquêtes scientifiques. En attendant, il est permis de penser qu'il y a quelque indécence à célébrer ainsi une découverte, qui se met d'abord au service de la plus formidable rage de destruction dont l'homme ait fait preuve depuis des siècles.» Le deuxième volume rassemble des textes écrits de 1948 à 1953 et se présente donc comme une suite chronologique d'Actuelles I avec un trait d'union, une continuité que constitue la série d'articles intitulée Ni victimes, ni bourreaux. Il est principalement centré sur les polémiques qui ont suivies la parution de L'Homme révolté. (Le chapitre intitulé Lettres sur la révolte qui occupe pratiquement la moitié du livre reprend les réponses de Camus aux attaques contre L'Homme révolté). L'ouvrage révèle un Camus mordant, le journaliste et l'homme engagé qui ne recule pas devant la polémique. Dos légèrement éclaircis. Discrets frottements affectant les nerfs du premier volume. Papier légèrement oxydé. Nonobstant, très belle condition. ‎

Babel Librairie - Périgueux
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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎Camus, Albert.‎

Reference : LCI-1811

(1958)

‎Actuelles III : Chroniques 1939-1958 (Chroniques algériennes)‎

‎ 1958 1958 Paris, Gallimard, NRF 1958 1 Etat de conservation excellent , Intérieur frais quelques rousseurs. Reliure Demi-Basane à nerfs 212[pp] ‎


‎Actuelles III : Chroniques 1939-1958 (Chroniques algériennes)Structure« Ce livre est l'histoire d'un échec, celui de n'avoir pas réussi à désintoxiquer les esprits, » écrit Albert Camus dans la préface d'un livre qui paraît, coïncidence de l'histoire, au mois de mai 1958 et devait prouver qu'il n'était resté ni silencieux ni inactif comme certains le lui reprochaient.Il comprend quelques articles importants repris d'Alger-Républicain comme la série de reportages sur la misère en Kabylie, enquête qui paraît du 5 au 15 juin 1939, ses prises de position, sa lutte contre l'injustice2, son appel pour 'une trêve civile en Algérie' ou ses protestations après l'arrestation de son ami Jean de Maisonseul en 1956. On y voit un homme déchiré par les événements qui détruisent son pays natal, « vous me croirez sans peine si je vous dis que j'ai mal à l'Algérie en ce moment comme d'autres ont mal aux poumons, » écrit-il en 19553.La deuxième partie de l'ouvrage, Crise en Algérie regroupe des articles de Combat, surtout l'enquête où il montre que les Algériens ne veulent plus l'assimilation mais une nation algérienne liée à la France ainsi qu'une lettre importante, Lettre à un militant algérien, Aziz Kessous qui avait lancé un journal progressiste Communauté algérienne. Il reprend la plume en 1955-56 comme éditorialiste à L'Express où la moitié de ses articles sont consacrés à l'Algérie dont il reprend les plus importants dans la troisième partie (voir ci-dessus). Il comprit alors comme il l'écrit dans sa nouvelle L'Hôte4, qu'il était devenu suspect aussi bien auprès des musulmans que des européens.Contenu et référencesCe recueil, sous-titré chroniques algériennes, regroupent des articles centrés sur l'Algérie. Albert Camus, enfant d'Algérie, a beaucoup écrit sur son pays natal, de ses premiers articles en 1939 où peu de gens s'intéressaient alors à ce pays jusqu'en 1959, soit peu de temps avant sa mort, période où au contraire trop de monde s'y intéressait. Ces textes attestent qu'un homme comme lui a vainement multiplié les avertissements5 et qui, écrit-il, « conscient depuis longtemps des responsabilités de son pays, ne peut approuver une politique de conservation ou d'oppression en Algérie. » Mais à l'inverse, il n'a jamais voulu cautionner « une politique de démission qui abandonnerait le peuple arabe à une plus grande misère, arracherait de ses racines séculaires le peuple français d'Algérie et favoriserait seulement, sans profit pour personne, le nouvel impérialisme qui menace la liberté de la France et de l'Occident. » 6,7Il rappelle aussi qu'il y a un million de Français d'Algérie installés depuis un siècle, qui inclut certes des 'colons', mais surtout, et à 80 %, « des commerçants et des salariés, dont le niveau de vie est inférieur à celui de la métropole mais supérieur à celui des Arabes. » Telles est la position qu'illustre Actuelles III, d'un homme écartelé entre les extrêmes des deux bords et qui se veut homme de paix et de compromis. Mais ajoute-t-il toujours aussi lucide, « une telle position ne satisfait personne, aujourd'hui, et je sais d'avance l'accueil qui lui sera fait des deux côtés. » Etat de conservation excellent , Intérieur frais quelques rousseurs. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg‎

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‎"CAMUS, ALBERT.‎

Reference : 58313

(1954)

‎L'Été. Les essais LXVIII. - [PRESENTATION-COPY]‎

‎Paris, Gallimard, 1954. Uncut in the original printed wrappers. A very nice copy housed in a beautiful brown half morocco box with gilt lettering to spine and gilt super ex-libris to front board. ‎


‎First edition, Service de presse-copy, i.e. review-copy (""S.P"" to bottom of title-page and to verso of back wrapper), of Camus' magnificent and highly influential collection of essays entitled ""Summer"", inscribed to the famous critic of literature and drama, the writer Guy Dumur (1921-1991): ""à Guy Dumur/ l'une des/ [ÉTÉ]s [ÉTÉ being printed an L' crossed out in front, with s added in Camus' hand]/ son vieil et fidele ami/ Albert Camus"" on half-title.The younger Guy Dumur was a close friend of Camus, who hired him to work on ""Combat"" with him. It is reported that he had a great talent for discovering new talent. Since childhood, he was extremely passionate about the theatre and came to work with all the great dramatic figures in Paris at the time. He is also famous for a number of well respected novels. The essays in ""L'été"" are devoted to Algiers and represent a very personal side of Camus, who provides a marvelous poetic and humorous picture of the provincial simplicities of Oran and Algiers. For many Camus-devotees, ""L'Été"" constitutes one of the most beloved works, as it gives the feel of a certain intimacy with the author that few of his other works does. ""In ""Return to Tipasa"", perhaps the most confessional essay in ""Summer"", which dates from a long trip to Algeria in December 1952, Camus issues his now famous testimony of survival - ""In the depths of winter, I finally learned that within me lay an invincible summer"" (Hawes: Camus, A Romance, 2009, pp. 181-82). ‎

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‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 29575

(1950)

‎Les JustesPièce en cinq actes‎

‎ Paris, Gallimard, (février) 1950. 1 vol. (120 x 190 mm) de 182 pp., [4] et 1 f. Demi-basane bordeaux à bandes, dos à nerfs, pièce de titre, tranche supérieure mouchetée, première de couverture conservée. Édition originale. Un des 220 exemplaires sur alfa mousse (n° 244). Envoi signé : « au docteur Reynaud, cette histoire de chirurgiens, en hommage reconnaissant, Albert Camus ». ‎


‎Les Justes ont été créés le 15 décembre 1949, au théâtre Hébertot, dans une mise en scène de Paul Oettly, avec Maria Casarès, Serge Reggiani et Michel Bouquet. La pièce fut plutôt bien reçue, encore que Camus écrivît à un ami : « chaleureusement accueilli par les uns... froidement exécuté par les autres. Match nul par conséquent ». Il se sent surtout blessé par une critique de la revue Caliban, dont le directeur est son ami Jean Daniel, à qui il écrit une réponse qui sera reprise en partie dans Actuelles II. Les Justes sont pour Camus l'occasion de débattre du terrorisme et de la mort des innocents, de s'interroger sur la justice et la légitimité des moyens employés au service d'une idée. Le terrorisme, quelle qu'en soit la forme - révolutionnaire, patriotique ou désespéré -, reste du terrorisme. Le révolutionnaire peut-il tuer ? Qui ? Telles sont les questions autour desquelles tournent la réflexion et les lectures d'Albert Camus, alors qu'il travaille conjointement à L'Homme révolté et à sa pièce. Conçue comme une tragédie dans la tradition aristotélicienne, elle oppose « des person¬nages égaux en force et en raison » : les « meurtriers délicats », pour lesquels le tyrannicide est nécessaire mais inexcusable car il porte atteinte à une vie humaine, et les assassins-justiciers, qui méprisent la vie et justifient les moyens par la fin. « J'ai voulu, précise Camus dans son prière d'insérer, montrer que l'action elle-même avait des limites. Il n'est de bonne et juste action que celle qui reconnaît ces limites et qui, s'il lui faut les franchir, accepte au moins la mort. Notre monde nous montre aujourd'hui une face répugnante justement parce qu'il est fabriqué par des hommes qui s'accordent le droit de franchir ces limites - celle de tuer les autres sans jamais payer de leur personne. C'est ainsi que la justice d'aujourd'hui sert d'alibi aux assassins de toute justice. » Bon exemplaire en reliure modeste, mais de qualité, sur l'un des 220 alfa mousse. Le tirage de tête qui précède n'est constitué que de 13 exemplaires sur vergé de Hollande et 70 sur pur fil. ‎

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‎[CAMUS (Albert)] - BARRERA- VIDAL (Albert). ‎

Reference : 12497

‎Le style d'Albert Camus. Thèse présentée à la Faculté de Lettres de l'Université de Francfort sur le Main en vue de l'obtention du doctorat de lettres. ‎

‎ 1961 - Tapuscrit original sur pelure, A4. Agrafé, dos de toile verte. 7 ff. n. ch. - 225 folio. Envoi autographe de l'auteur.‎


‎Tapuscrit préalable à l'édition de la thèse qui sera éditée par la Johann-Wolfgang-Goethe-Universität à Frankfurt am Main en 1963. 197 pp.La thèse s'inscrit dans la tradition, instituée par Charles Bailly, de la stylistique générale, dans laquelle les faits d'expression conduisent au facteur psychologique de l'énonciateur, courant précurseur de la stylistique énonciative.A travers une étude minutieuse du lexique et de la syntaxe dans l'oeuvre de Camus, l'auteur s'attache à décrire comment une utilisation polyphonique de plusieurs styles, mais inscrite dans un certain classicisme, sert le propos de Camus, expression d'une pensée des rapports entre la conscience et les actes, l'individu et le politique. ‎

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EUR65.00 (€65.00 )

‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 27969

(1958)

‎Discours de Suède‎

‎ Paris, Gallimard, (6 février) 1958. 1 vol. (120 x 190 mm) de 69 p. et [3] f. Broché, non coupé. Edition originale. Exemplaire poinçonné du service de presse. Envoi signé : " à Jean Schlumberger, en fidèle et amicale pensée, Albert Camus ".‎


‎Ces discours furent rédigés avec quelques conseils de Martin du Gard, pour qui Camus avait accepté de préfacer ses oeuvres complètes dans La Pléiade l'année précédente. Martin du Gard recommande à son cadet d'y aller avec modestie : « Abdiquez toute volonté, toute préférence, pendant ces quelques jours [...], » lui donnant des conseils pratiques : comment se vêtir, se tenir, préparer de petits papiers pour «improviser» dans les toasts (« Les Suédois ont la manie de se lever, à toute occasion, un verre en main ») et, en point d'orgue, de rédiger un discours bref et important : « Un type comme vous, qui a cette occasion de s'adresser à un public international, se doit, à mon avis, de faire une déclaration importante, substantielle, significative, et qui fasse date » Ce sera le discours de Suède, ou « l'art de vivre par temps de catastrophe ». Camus suivra les conseils de son aîné : " Un sage oriental demandait toujours dans ses prières que la divinité voulût bien lui épargner de vivre une époque intéressante. Comme nous ne sommes pas sages, la divinité ne nous a pas épargnés, et nous vivons une époque intéressante. En tous cas, elle n'admet pas que nous puissions nous désintéresser d'elle (...) Chaque génération se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse." " Ecrasé par ce prix alors qu'il sait son "oeuvre en chantier" [...] Jean Daniel tire la leçon " Ah ! Ce Nobel ! Bien sûr il lui a donné la possibilité d'acheter la proprieté de Lourmarin, de mieux assurer la sécurité des siens et d'avoir la conscience plus légère lors d'une croisière en Grèce. Mais lorsqu'il s'est abattu sur lui, tout le monde a pensé, nous avons tous pensé, que c'était bien trop tôt [...] Et puis, trois ans après, la mort est venue signifier que cela avait failli être presque trop tard, bref que la la consécration était intégrée dans ce parcours d'exception" (in Dictionnaire Camus, article Nobel, pp. 613 et sq.). Le texte sera imprimé sur le presses de l'Imprimerie Moderne à Montrouge, le 6 février 1958. Il est dédié à Louis Germain, à qui Camus avait écrit dès novembre : "Ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d'honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le coeur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l'âge, n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes forces. » Bel exemplaire offert à Jean Schlumberger, l'un des quatre fondateurs de la Nouvelle revue française en 1908, en compagnie de Gide, Copeau et Ruyters, avant d'être rejoints par Gaston Gallimard pour le destin que l'on sait. Camus, depuis L'Etranger en 1942, aura publié toute son oeuvre chez cet éditeur. L'exemplaire est enrichi d'un photographie de Camus - en contretype présenté lors de l'exposition de Lourmarin (2013, avec cachet au verso) - félicité par le roi de Suède Gustav VI Adolph, au dîner du gala du 10 décembre 1957 à Stockholm. ‎

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‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 29718

(1971)

‎La Mort heureuse(Cahiers Albert Camus, tome 1)‎

‎ Paris, Gallimard, (1er mars) 1971. 1 vol. (150 x 220 mm) de 231 p. et [3] f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 106 premiers exemplaires sur vélin de Hollande (n° 17). ‎


‎Le premier roman d'Albert Camus, resté à l'état d'ébauche, rédigé en Algérie entre 1932 et 1936. Il constitue le premier volume des Cahiers Albert Camus. Neuf, non coupé. ‎

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‎[CAMUS (Albert)]‎

Reference : L11150

‎A Albert Camus ses amis du Livre. ‎

‎ Gallimard, 1962. In-12 br. Préface de Roger Grenier. Photos, fac-similés. Témoignages de quelques ouvriers du livre sur leur collaboration avec Albert Camus. E.O. S.P.‎


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‎[CAMUS Albert]. - CALDERON DE LA BARCA (Pedro).‎

Reference : 18255

‎La Dévotion à la croix. Pièce en trois journées. Texte français d'Albert CAMUS.‎

‎ Paris, Gallimard, 1953. Un volume petit in-12, broché, 170 pp. ‎


‎Un des exemplaires numérotés sur Alfama Marais. Edition originale de l'adaptation d'Albert Camus. Bel exemplaire mais dos insolé. Cette adaptation de La Dévotion à la croix a été écrite spécialement pour le Festival d'Art dramatique d'Angers. Photos sur demande.‎

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‎(CAMUS Albert)‎

Reference : 9628

(1934)

‎Superbe plâtre original de la sculpture du médaillon d’Albert CAMUS par le sculpteur Marcel DAMBOISE.‎

‎ 1934 Superbe plâtre original de la sculpture du médaillon d’Albert CAMUS par le sculpteur Marcel DAMBOISE.Amis depuis 1934, c’est à Alger où le sculpteur expose ses œuvres à la Villa Abd-el-Tif qu’il rencontre le critique d’art de l’Echo d’Alger, âgé de 21 ans, Albert Camus. Cette œuvre réalisée par Damboise en 1961 est le plâtre original du médaillon en bronze installé sur le monument commémoratif de l’écrivain installé dans la commune de Ville- blin dans l’Yonne où eut lieu l’accident de voiture qui lui coûta la vie.Plâtre de diamètre de 54 cm signé et daté de 1961‎


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‎CAMUS Albert ‎

Reference : QWA-19103

‎La Postérité du soleil. Photographies de Henriette Grindat - Itinéraire par René Char ‎

‎Edwin Engelberts / Editions de l'Aire, 1986, in-4 rel. toile vert (24,5 x 32,5), 140 p., première édition dans le commerce de textes d'Albert Camus et de la post-face de René Char, 30 photos en n. d'Henriette Grindat choisies et ordonnées par l'auteur en 1952, poème liminaire de René Char, très bon état. ‎


‎La Postérité du soleil est née de l'amitié qui lia après la Libération Albert Camus et René Char. La correspondance des deux écrivains fait plusieurs fois allusion à ce projet de "livre sur le Vaucluse" qui serait la trace fidèle de leur fraternité. Ils en escomptaient une "joie durable". Mais le livre ne put paraître du vivant de Camus, bien que le manuscrit en fût prêt au début des années 1950, après que Char y eut apporté son "luttant et respirant" poème d'ouverture. Les fragments poétiques de Camus y accompagnaient et transfiguraient les photographies d'Henriette Grindat (1923-1986), artiste suisse venue rencontrer Char à L'Isle-sur-la-Sorgue. Réimpression de ce somptueux livre illustré par la photo, chacune des 30 planches est commentées par Camus, qui n'a pu signer l'originale de cet ouvrage (paru en 1965 chez Engelberts à 123 exemplaires) ‎

Librairie de la Garenne - Clichy-la-Garenne

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‎CAMUS (Albert)‎

Reference : 28454

(1957)

‎L'Exil et le Royaume‎

‎ Paris, Gallimard, (4 mars) 1957. 1 vol. (120 x 190 mm) de 231 p., [3] et 1 f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 210 exemplaires sur pur fil (n° 146). Envoi signé : " à Monsieur Gian-Franco Zaffrani, en très cordial et fidèle hommage, Albert Camus ". ‎


‎Les six nouvelles de L'Exil et le royaume (La Femme adultère, Le Renégat, Les Muets, L'Hôte, Jonas et La Pierre qui pousse) furent toutes rédigées entre 1954 et 1955. La Chute, à l'origine, en était une septième, avant que Camus n'en fasse un roman entier - comme le rappelle le prière d'insérer, daté de février 1957 : « La Chute, avant de devenir un long récit, faisait partie de L'Exil et le Royaume. Ce recueil comprend six nouvelles (...). Un seul thème pourtant, celui de l'exil, y est traité de six façons différentes, depuis le monologue intérieur jusqu'au récit réaliste. Les six récits ont d'ailleurs été écrits à la suite, bien qu'ils aient été repris et travaillés séparément. Quant au royaume dont il est question aussi, dans le titre, il coïncide avec une certaine vie libre et nue que nous avons à retrouver, pour renaître enfin. L'exil, à sa manière, nous en montre les chemins, à la seule condition que nous sachions y refuser en même temps la servitude et la possession. » Le recueil est dédié - c'est le seul - à sa femme, Francine. Le fil directeur en est bien l'exil, forcé ou volontaire, d'un personnage central qui, "qu'on le croise dans les quartiers ouvriers d'Alger, dans un quartier bourgeois de Paris ou dans un village du Brésil, peine à retrouver un sens à sa vie. Les hommes et les femmes chez Camus sont en perpétuelle interrogation, pour ne pas dire introspection - c'est vrai partout, et peut-être plus encore prégnant encore chez Janine, La Femme adultère, qui semble être exilée d'elle-même et pourtant actrice de son destin (…). L'Hôte est une nouvelle qui se termine avec cette phrase qui a valeur universelle, qui dit beaucoup de Camus lui-même : 'Dans ce vaste pays qu'il avait tant aimé, il était seul'. Comme une confidence à son malheur." (in Dictionnaire amoureux, p. 164). Exemplaire de Gian-Franco Zaffrani, Secrétaire général de la RAI et fondateur du Prix Italia, aujourd'hui encore l'un des prix internationaux les plus importants dans le domaine : il récompense la qualité, la créativité, et l'innovation dans les programmes radiophoniques, télévisuels et numériques sur le web. Le prix Italia se déroule chaque année au mois de septembre, durant une semaine, dans une ville italienne d'art et de culture. La première édition s'est tenue à Capri en 1948. Camus s'y rendra en 1954, sur l'invitation de l'Association culturelle italienne, donnant des conférences à Turin, Gênes et Rome, dans la " joie à la pensée de retrouver l'Italie. Depuis 1938, date de mon dernier séjour, je ne l'avais pas revue. La guerre, la résistance, Combat, et toutes ces années de répugnant sérieux. Des voyages, mais instructifs et où le coeur se taisait. Il me semblait que ma jeunesse m'attendait en Italie, et des forces nouvelles, et la lumière perdue" (Carnets III). ‎

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‎Camus, Albert (Édition établie, présentée et annotée par Jacqueline Lévi-valensi)‎

Reference : 42604

(2002)

ISBN : 9782070759422

‎Camus à Combat. Éditoriaux et articles d'Albert Camus 1944-1947‎

‎Gallimard Jaquette en très bon état Couverture souple Paris 2002 ‎


‎Très bon Fort in-8. 746 pages. Coll. "Cahiers Albert Camus".‎

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‎Camus (Albert)‎

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‎Camus à Combat‎

‎ Cahier Albert Camus numéro 8 fort in8 broché 746 pages couverture rempliée‎


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