357 books for « barbusse henri »Edit

Sort by
1 2 3 4 ... 15 Next Exact page number ? OK

‎BARBUSSE Henri‎

Reference : 721247

‎LE FEU. ( Journal d'une escouade ). Tomes 1-2.‎

‎Ernest Flammarion, Editeur Paris 1924 2 volumes in-8 carré ( 195 X 150 mm ) de 275 pages [2] et 293 pages [2], demi chagrin bleu-nuit, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre et d'auteur de maroquin framboise, têtes dorées sur témoins, couvertures et dos conservés. Tirage à 2200 exemplaires numérotés sur papier vélin pur fil Lafuma. Très bel exemplaire, bien relié, non rogné.‎


Phone number : 04 91 42 63 17

EUR180.00 (€180.00 )

‎BARBUSSE Henri‎

Reference : 171680

‎L'ENFER.‎

‎Albin Michel, Editeur Paris S.D. (1917) In-8 ( 200 X 135 mm ) de 351 pages, broché sous couverture imprimée. Nouvelle édition, en partie originale, un des 100 ex. sur Hollande ( N°38 ), 2e et seul grand papier après 50 Japon. Bel exemplaire, témoins conservés.‎


Phone number : 04 91 42 63 17

EUR80.00 (€80.00 )

‎BARBUSSE (Henri), écrivain français (1873-1935). ‎

Reference : 8C20

‎Très Intéressant ensemble composé d’une lettre autographe signée d’Henri Barbusse et de 3 lettres autographes signées de l’éditeur d’art Gaston Boutitie. Ces lettres sont relatives à l’édition illustrée de l’ouvrage d’Henri Barbusse « Le Feu ». Ce récit relate sa vie au front durant la première Guerre mondiale, considérée comme une œuvre littéraire majeure, œuvre qui obtint à cet effet, le prix Goncourt en 1916. On joint 2 photos, soit 2 portraits d’Henri Barbusse et un extrait d’article publié dans le « Cri de Paris » le 19/08/17, dans lequel l’auteur défend ses positions.‎

‎14 Septembre 1917. Gaston Boutitie expose les tourments qu’il rencontre concernant l’édition illustrée de cet ouvrage à un confrère. « A la suite de votre aimable lettre, j’avais poussé activement les négociations pour l’édition du livre du Feu et c’était à peu près réglé quand tout revient d’être mis en question. J’irai vous voir lundi matin 17. Si vous pouvez me recevoir je crois que vous pourrez m’apporter une aide très efficace. ». 20 Septembre 1917. Afin de tenir informé son confrère, il lui adresse une coupure de presse concernant un article de Barbusse, parue le 19 Août 1917 dans le « Cri de Paris ». Dans cet article, on constate que l’auteur du « Feu » se défend et explique sa position pour mettre fin aux critiques et allégations dirigées contre lui. Il y a en effet de forts enjeux politiques dans ce récit et son engagement pacifiste dérange tout autant que la terrible description des scènes de guerre qu’il dépeint sur le front. (Cette version des faits fut contestée par John Norton Cru en 1920 dans « l’Essai d’analyse et de critique des souvenirs de combattants », notamment à propos des tranchées). Coupure de presse jointe. Dans la dernière lettre, il résume son dernier entretien avec deux directeurs littéraires de Flammarion, Alex et Max Fisher. Si cette édition se réalise, tout sera fait selon les conditions exclusives de la maison d’édition Flammarion. Il évoque également la polémique suscitée par l’ouvrage et suggère que Barbusse écrive quelques pages pour contrer ses détracteurs: « le livre a surtout été fait pour les générations futures car le meilleur moyen d’éviter des guerres futures est de décrire les horreurs de celle-ci […] J’ai du reste constaté auprès de tous les poilus qui avaient lu le livre un enthousiasme sans mélange ». Il termine en lui précisant qu’il recherche rapidement un illustrateur, pour favoriser l’édition illustrée du « Feu » : « Si vous voyez quelqu’un qui peut s’intéresser à cette affaire, je lui donnerai en plus bien volontiers en garantie pour 20000 d’eaux fortes ou de lithos originales de mes éditions. Vous savez mieux que moi quelle est leur valeur. Je cèderai volontiers une bonne partie des bénéfices que peut donner l’affaire pour qu’elle porte mon nom d’éditeur, à cause de l’élan que cela me donnerait pour l’avenir. » . Dans sa lettre du 11 Juillet 1918, Henri Barbusse précise à Boutitie qu’il passera le voir le lendemain. A cette occasion, il évoquera son entretien avec Max et Alex Fisher qui pourraient intervenir en sa faveur bénévolement et amicalement concernant les négociations de l’illustration de ce livre. La première édition illustrée du « Feu » fut réalisée en 1918 par Gaston Boutitie. C’est Raymond Renefer (1879-1957) qui réalisera les 96 croquis, dont 86 seront gravés par Eugène Dété, puis dix eaux-fortes originales gravées directement depuis le front. ‎


Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 45 66 48 65

EUR480.00 (€480.00 )

‎ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE‎

Reference : 82965

(1909)

‎Akademos, Revue mensuelle d'art libre et de critique Collection complète des douze numéros en tirage de tête‎

‎Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.‎


‎«Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎BARBUSSE (Henri).‎

Reference : 14073

(1927)

‎Jésus – Les Judas de Jésus.‎

‎ Flammarion, 1927, 2 vol. in-12, 249 et 283 pp, reliures demi-chagrin bleu-nuit, dos à 3 nerfs ornés en long, titres dorés, têtes dorées (rel. de l'époque), bon état. Editions originales sur papier ordinaire, enrichies d'un envoi a.s. sur chaque faux-titre, beaux exemplaires. On joint une publicité dépliante de l'éditeur (4 pp imprimées sur papier vert – « Quelques opinions sur Jésus d'Henri Barbusse ») et « L'exploitation de Jésus », un article de presse de l'auteur sur 7 colonnes paru le 27 février‎


‎Jusqu'à sa mort en 1935, Barbusse, qui devient membre du parti en 1923, lors de l'occupation de la Ruhr, après avoir adhéré dès l'origine à l'idéologie communiste, jouit d'une situation exceptionnelle. Le gendre de Catulle Mendès, qui avait commencé sa carrière littéraire en publiant en 1895, à l'âge de vingt-deux ans, un recueil de vers intitulé Pleureuses, était devenu communiste par haine de la guerre, par pacifisme et parce qu'il ressentait profondément « ce vaste besoin d'unité humaine » dont parlait en 1922 Paul Vaillant-Couturier, pour expliquer sa propre adhésion au communisme. Le marxisme lui était fort peu familier, ainsi que les tâches d'organisation, et il devait jusqu'à sa mort multiplier les initiatives pour créer de vastes rassemblements internationaux afin de lutter contre le militarisme et le danger de guerre. C'est dans cet esprit qu'il avait lancé en 1919 dans L'Humanité un appel pour l'Internationale de la pensée et qu'il avait fondé le mouvement “Clarté”, auquel avaient adhéré des écrivains comme Georges Duhamel et Jules Romains. Dans “Jésus”, Barbusse retrace l'histoire de Jésus en tant que martyre socialiste. Pierre Naville, en 1927, dénoncera sévèrement le confusionnisme de son livre “Jésus” et sa propension à présenter un « Jésus marxiste... » (Jean Touchard, Revue française de science politique) ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 43 54 43 61

EUR100.00 (€100.00 )

‎ BARBUSSE Henri, MASEREEL Frans. ‎

Reference : 471

‎Quelques coins du coeur. Proses. Avec 24 bois dessinés et gravés par Frans Masereel. ‎

‎ 1 Broché, sous couverture imprimée et rempliée d'édition. In-8°, 23 x 16,3 cm, 92pp-[12]. Genève, Éditions du Sablier, 1921. Edition originale. ‎


‎Édition originale, tirage à 686 exemplaires numérotés. Notre volume fait partie du tirage de tête sur papier Impérial du Japon à 24 exemplaires comportant une suite complète des 24 bois de Frans Masereel sur papier de Chine ainsi que l'encre de Chine originale de l'un des bois ayant servi à l'illustration (p. 34, avec quelques différences). C'est en 1919 que naissent les Éditions du Sablier sous la direction de René Arcos et Frans Masereel dont ce titre est le quinzième volume publié. Exemplaire en très belle condition de cette édition originale d'Henri Barbusse, la suite sur papier de Chine exempte de rousseurs. Très bon état ‎

Librairie L'Abac - Bruxelles
Logo ILAB
(CLAM, )

Phone number : +3225025322

EUR3,200.00 (€3,200.00 )

‎[LITTERATURE] - BARBUSSE (Henri)‎

Reference : D3283

(1924)

‎Le feu-Tome I. Journal d’une escouade. ‎

‎Paris, Flammarion, 1924 ; in-8, 277 pp., broché. Exemplaire numéroté, grand papier, grandes marges. Tome I seul. Adrien Gustave Henri Barbusse, né à Asnières-sur-Seine le 17 mai 1873 et mort à Moscou le 30 août 1935, est un écrivain français. Henri Barbusse est surtout connu pour sa participation à la première guerre mondiale, il a rejoint l'infanterie à 41 ans. C'est aussi un écrivain prolétarien et pacifiste. Le feu a obtenu le prix Goncourt en 1916. Très bon état.‎


Phone number : 03 83 32 77 37

EUR35.00 (€35.00 )

‎[BARBUSSE (Henri)] - [MONDE, Hebdomadaire international].-‎

Reference : 81458

‎MONDE. Hebdomadaire international. Directeur Henri BARBUSSE. Du n°136 (3e année), 10 janvier 1931, au n°175 (4e année), 10 octobre 1931, avec, en plus, les n°103 et 134.‎

‎ Soit 42 numéros de 16 pages chacun, reliés en un volume in folio, demi-toile noire à coins, dos muet (reliure modeste) ; frottis d'usage. ‎


‎Rare publication, fondée en 1928 par Henri Barbusse, qui cessa sa parution en 1935, année de la mort de son fondateur, à laquelle ont collaborés A. Einstein, M. Gorki, M. Karolyi, M. Morhardt, Uption Sinclair, M. de Unanumo, etc... ...................... Photos sur demande ..........................‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 04 77 32 63 69

EUR250.00 (€250.00 )

‎[BARBUSSE (Henri)] - [MONDE, Hebdomadaire international].-‎

Reference : 81459

‎MONDE. Hebdomadaire international. Directeur Henri BARBUSSE. Du n°231 (5e année), 5 novembre 1932, au n°267 (6e année), 15 juillet 1933, avec, en plus, les n°203 et 227.‎

‎ Soit 39 numéros de 16 pages chacun, reliés en un volume in folio, demi-toile noire à coins, dos muet (reliure modeste) ; dos abimé ‎


‎Rare publication, fondée en 1928 par Henri Barbusse, qui cessa sa parution en 1935, année de la mort de son fondateur, à laquelle ont collaborés A. Einstein, M. Gorki, M. Karolyi, M. Morhardt, Uption Sinclair, M. de Unanumo, etc... ...................... Photos sur demande ..........................‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 04 77 32 63 69

EUR250.00 (€250.00 )

‎BARBUSSE (Henri).‎

Reference : 117287

(2016)

ISBN : 9782354981495

‎Le Feu. Journal d'une escouade. Illustrations de Renefer.‎

‎ Editions Douin, 2016, in-4°, 380 pp, illustré de 86 dessins de Renefer dont 10 eaux-fortes originales réalisées sur métal dans les tranchées et 76 bois gravés par Eugène Dété, broché, bon état (Prix Goncourt 1916)‎


‎Le feu, journal d’une escouade d’Henri Barbusse raconte au jour le jour, la dure vie des soldats et leur mort obscure. Toutes les horreurs vues du fond des tranchées sont évoquées avec une puissance remarquable. Que de sombres tableaux d’hommes perdant leur forme humaine sous une épaisse couche de boue, de pourriture et de sang. Dans ces souffrances et cette noirceur permanente, il subsiste malgré tout de singuliers épisodes de vies, de fraternité et de tendresse. Alors que la grande bataille de Verdun était à peine commencée, Henri Barbusse nous livre un témoignage empreint de vérité qui ne peut laisser indifférent, même cent ans après. Quelques jours seulement avant l’armistice du 11 novembre 1918, paraissait chez Gaston Boutitie une première version illustrée du Feu. L’artiste, Renefer, mobilisé en 1914 à l’âge de 35 ans était chargé d’établir la topographie des champs de bataille. Durant tout le conflit, crayons et carnets de croquis à la main, il décrit la vie et la mort des soldats. Il s’attache tout particulièrement à croquer les paysages et les situations sous un trait agile et sobre en détails. C’est donc en pleine guerre que l’éditeur lui commande 86 dessins qui doivent illustrer le tout nouveau prix Goncourt de cette fin d’année 1916. Renefer réussira non seulement à sortir vivant des tranchées mais, en plus, il livrera à son éditeur 10 plaques de cuivre vernies gravées à la pointe métallique qui seront mordues par l’acide (procédé dit des « eaux-fortes »). On ne pouvait choisir meilleure association ! Les deux hommes ont vécu dans leur chair les supplices de la guerre et ont côtoyés les mêmes frères en première ligne. Jamais une telle force n’avait soudé texte et illustrations. Introduction de Gabrielle Thierry, présidente de l'association Renefer fondée en 2004 avec le soutien de la famille et des amis de Renefer et de Cécile Coutin, docteur en histoire de l'art et conservateur en chef honoraire du patrimoine. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 43 54 43 61

EUR32.00 (€32.00 )

‎BARBUSSE, Henri.‎

Reference : 91557

‎Le Feu (Journal d'une Escouade) (2 volumes).‎

‎ Ernest Flammarion, Editeur, 1924 (Edition originale : 1917), 2 volumes in-12 de 190x145 mm environ, 293 et 275 pages, demi maroquin à coins, dos lisses portant titres et tomaisons dorés, ornés de motifs romantiques dorés, cuir souligné d'un filet doré sur les plats, tranches de tête dorées, gardes marbrées. Exemplaire N° 18/2200, sur vélin pur fil Lafuma. Bon état.‎


‎Adrien Gustave Henri Barbusse, né à Asnières-sur-Seine le 17 mai 1873 et mort à Moscou le 30 août 1935, est un écrivain français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.‎

Phone number : 33 04 78 42 29 41

EUR350.00 (€350.00 )

‎BARBUSSE HENRI‎

Reference : 20097

‎Pleureuses.‎

‎ Charpentier, Paris 1895, 13x19,5cm, broche Edition originale, non justifié, rare‎


Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR45.00 (€45.00 )

‎BARBUSSE Henri ‎

Reference : 2007

‎LE COUTEAU ENTRE LES DENTS - AUX INTELLECTUELS- ‎

‎ CLARTE 1921 ‎


‎IN12 carré-couv.rempliée illustrée-80p. ‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR20.00 (€20.00 )

‎Barbusse Henri‎

Reference : 18353

‎Pleureuses.poesies‎

‎ Charpentier, Paris 1895, 13x19,5cm, broché. Edition originale, sur papier ordinaire‎


‎dos et texte un peu jaunis,sinon bon ‎

Livres Anciens Komar - Meounes les Montrieux

Phone number : 33 04 94 63 34 56

EUR40.00 (€40.00 )

‎BARBUSSE (Henri).‎

Reference : 12896

‎LE COUTEAU ENTRE LES DENTS. "Aux intellectuels".‎

‎ Paris, Clarté, 1921, 1 br, couverture rempliée, étiquette de titre contrecollée, 1ère de couverture détachée. in-12 de 80-(3) pp. ; ‎


‎Henri Barbusse est un grand admirateur de la Révolution russe. Il en tirera cet ouvrage. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

Phone number : 06 80 15 77 01

EUR15.00 (€15.00 )

‎Barbusse (Henri).‎

Reference : 15811

(1937)

‎Lettres de Henri Barbusse à sa femme, 1914-1917.‎

‎Paris Flammarion 1937 1 Un volume broché de format in 8° de 262 pp.; couverture rempliée. Exemplaire N°8/20; seuls grands Papiers. Edition Originale. ‎


‎Très bel état. Non rogné. Peu fréquent. Voir photos. ‎

Librairie Daniel Sciardet - Allemans du Dropt

Phone number : 06 87 58 08 12

EUR75.00 (€75.00 )

‎BABELON Jean / BARBUSSE Henri / BOUYER Raymond / CALMETTES Fernand / COLLIGNON Max / DACIER Emile / FOCILLON Henri / FOVILLE Jean de / HALLAYS André / RODOCANACHI Emmanuel / ROSENTHAL Léon / TRESSAN Marquis de / DIMIER Louis / GILLET Louis / GUIFFREY Jean / HOURTICQ Louis / NOURRIT Adolphe / PETRUCCI Raphaël / REYMOND Marcel ‎

Reference : 11809

‎LA REVUE DE L'ART ANCIEN ET MODERNE 1913 .‎

‎ Paris, Imprimerie Georges Petit, 1913, 2 tomes format 310x240mm, reliures demi-chagrin rouge à coins, tranches supérieures dorées, 480+496 pages, nombreuses illustrations ( photogravures, héliogravures et quelques eaux-fortes et lithographies originales) sur l'ensemble des deux volumes, rares rousseurs uniquement sur quelques gravures hors-texte, sinon les exemplaires sont en bon état.‎


‎Revue des arts sous la direction de Jules COMTE, année 1913 complète ( Tome 1 du numéro 190 de Janvier 1913 au numéro 195 de Juin 1913, Tome 2 du numéro 196 de Juillet 1913 au numéro 201 de Décembre 1913 ), nombreux articles sur les arts par les plus grands spécialistes : Le Salon de la Société Nationale par Henri Barbusse, Les Serre-bijoux de Marie-Antoinette et de Marie-Joséphine de Savoie par Fernand Calmettes, Les Maîtres Horlogers de Blois par Henri Clouzot, Artistes contemporains : Barye ( 1795-1875 ) et Le Salon de la Société des Artistes Français par Henri Focillon, Musées et Collections : la Galerie Steengracht par Emile Dacier, Artistes contemporains : Maurice Denis par Jean de Foville, André Le Nôtre par André Hallays, L'Iconographie de Louis XVII par François Laurentie, Les Pendules du Musée des Arts Décoratifs par Marcel Reymond, Eugène Lami par Jean-Louis Vaudoyer, Gaston de Latenay peintre-graveur par Raymond Bouyer, Peintres-graveurs contemporains : Charles Heyman par Clément-Janin, Les Premières oeuvres de Jean Varin en France par Jean de Foville, Le Portrait du Général Milhaud de David au Musée du Louvre par Jean Guiffrey, Une nouvelle vierge de Claus Sluter par A. Kleinclausz, Le Voyage de Nicolas Poussin en France d'après des documents inédits par Emile Magne, Le plafond de M. Albert Besnard à la Comédie Française par Camille Mauclair, Les Primitifs et leurs signatures : " Le Maitre aux banderoles " et le miniaturiste Martinus par F. de Mély, Artistes contemporains : Maurice Boutet de Monvel par Adolphe Nourrit, Le Paysage japonais et son rôle dans le décor des gardes de sabre par le Marquis de Tressan, etc..etc...etc...Poids de l'ensemble 7,5kg ‎

Phone number : 07 70 79 25 54

EUR150.00 (€150.00 )

‎BARBUSSE (Henri).‎

Reference : 109121

(1895)

‎Pleureuses – Poésies.‎

‎ P., Charpentier, 1895, in-12, 386 pp, broché, bon état. Edition originale du premier livre de l'auteur sur papier ordinaire (il n'y a eu que 10 ex. sur Hollande). Rare‎


‎"Ces vers, composés par Henri Barbusse entre sa dix-huitième et sa vingtième année, ont été publiés il y a vingt-cinq ans. Ils furent accueillis avec une faveur dont le monde des lettres n’a pas perdu le souvenir. Catulle Mendès, qui n’avait connu Barbusse que par ses vers et qui, ainsi qu’il l’écrivit, avait « cette joie fière de ne l’avoir aimé qu’après l’avoir admiré », salua, à l’apparition de Pleureuses, cet inconnu auquel il prédit la célébrité, ce nouveau venu « qui portait sur son front le signe fatal et magnifique ». Aucune réimpression n’a été faite de ce recueil, qui fut vite épuisé et dont la première édition est introuvable." (avant-propos de la réédition Flammarion de 1920) ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 43 54 43 61

EUR50.00 (€50.00 )

‎CHAMPS de (G.), BARBUSSE (Henri)‎

Reference : 17284

(1925)

‎54 dessins. 54 légendes de G. de Champs. Préfacés par Henri Barbusse‎

‎ 1925 Paris, Marini & Cie, sans date (vers 1925), petit in-4 (24 cm de hauteur), en feuilles non paginées, de 18 pp.-54 dessins avec leurs légendes sur 54 feuillets, sous chemise à rabats de l'éditeur de papier beige imprimé en rouge (consolidée), bon ex.‎


‎Éd. orig. de cet ouvrage acerbe et talentueux, composé de 54 dessins par le dessinateur de presse Georges de CHAMPS (1888-1970), commentés par Henti Barbusse. Il exprime avec verve et férocité, l'esprit pacifiste anti-capitaliste, de l'après-guerre de 14-18 porté par la gauche française à l'issue de la grande guerre. Tirage à 65 ex. sur grands papiers, notre exemplaire (n°33), est l'un des 50 ex. sur Simili-Japon. ‎

Phone number : +49 9356 6034856

EUR70.00 (€70.00 )

‎REVUE. LAVAUD (Guy), SCHWAB (Raymond), PERGAUD (Louis), BARBUSSE (Henri), PROUST (Marcel), MIOMANDRE (Francis de), etc. ‎

Reference : 11551

‎YGGDRASILL. Bulletin mensuel de la poésie en France et à l'étranger. ‎

‎ 3 Bulletin mensuel de la poésie en France et à l'étranger, dirigé par Guy LAVAUD et Raymond SCHWAB. 3 fascicules, Troisième année n°31 (117 à 132) du 25 novembre 1938, Quatrième année tome III n° 35 (p.181 à 196) du 25 mars 1939, et un fascicule sans couverture (p.149 à 164). ‎


‎Sommaire du n° 35 du 25 mars 1939: "En liquidant le surréalisme" par Raymond SCHWAB, "Diction des vers et communication poétique" par Pierre LIEVRE, "Cahier de vers" par Marie Jeanne DURRY, Marguerite COMBES, Luce LAURAND, René MENARD, Henri QUEFFELEC, "La Poésie turque" par J. DENY, "W.B. YEATS" par Charles Marie GARNIER, "La Poésie palestinienne" par THIBAULt-CHAMBAULT, BIALIK, et André JURENIL. Sommaire du n° 31 du 25 nov. 1938: "Luis de Leon: Ode à Salinas", trad. et notes par Jean de BARUZZI, "Francis Jammes" par Guy LAVAUD et André DRUELLE, "Les Prix Goncourt et la poésie", poèmes de J.A. NAU, Léon FRAPPIE, Emile MOSELLY, Francis de MIOMANDRE, Marius-Ary LEBLOND, Louis PERGAUD, A. de CHATEAUBRIAND, Henri BARBUSSE, Adrien BERTRAND, G. DUHAMEL, Marcel PROUST, René MARAN, Lucien FABRE, Thierry SANDRE, Henri DEBERLY, Jean FAYARD, Joseph PEYRE VAN DER MEERSCH, Charles PLISNIER, Lettres de Madame Marc ELDER, René BENJAMIN, Henry MALHERBE, Maurice GENEVOIX, Marcel ARLAND, Roger VERCEL, Henri FAUCONNIER recueillis par André PAYER, Poèmes de Pierre DELISLE. Sommaire du n° ss. date. Poésies Espagnoles d'inspiration religieuse, La Poésie Islandaise par Thomas GUDMUNDSSON. Dans la mythologie nordique, Yggdrasil ou Yggdrasill est l'Arbre-Monde. Son nom signifie littéralement « destrier du Redoutable », le Redoutable (Ygg) désignant le dieu Odin. ‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 33 01 45 63 52 66

EUR60.00 (€60.00 )

‎[ Editions "Aujourd'hui"] - ‎ ‎DEPRESLE, Gaston ; BARBUSSE, Henri‎

Reference : 56430

(1925)

‎Anthologie des Ecrivains Ouvriers. 1re Edition [ Edition originale ] Pages choisies - Etudes bio-bibliographiques - Portraits : Marguerite Audoux - Albin Béchet - Belliard - Gabriel Belot - Ed. Bernard - Eugène Bizeau - Batisto Bonnet - Charles Boulen - L. Bourreau - Antonin Dusserre - Siméon Guelt - J.-B. Girod - G.M. Gouté - Jean Grave - Emile Guillaumin - Pierre Hamp - M. Lacroix - Philéas Lebesgue - Henri Mériot - Millange - Jules Mousseron - Richard Saint-Lothain - Jean Tousseul - Georges Turpin - Joseph Voisin‎

‎1 vol. in-12 br., Editions "Aujourd'hui", Paris, 1925, 237 pp. Anthologie des Ecrivains Ouvriers. 1re Edition [ Edition originale ] Pages choisies - Etudes bio-bibliographiques - Portraits : Marguerite Audoux - Albin Béchet - Belliard - Gabriel Belot - Ed. Bernard - Eugène Bizeau - Batisto Bonnet - Charles Boulen - L. Bourreau - Antonin Dusserre - Siméon Guelt - J.-B. Girod - G.M. Gouté - Jean Grave - Emile Guillaumin - Pierre Hamp - M. Lacroix - Philéas Lebesgue - Henri Mériot - Millange - Jules Mousseron - Richard Saint-Lothain - Jean Tousseul - Georges Turpin - Joseph Voisin‎


‎Rare exemplaire de cette anthologie préfacée par Henri Barbusse. Bon état (petite fente à un mors, très petite mouill. angulaire en couv., bon exemplaire par ailleurs)‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR350.00 (€350.00 )

‎BARBUSSE (Henri) - RENEFER (Raymond, ill. de).‎

Reference : 22363

(1918)

‎Le Feu (Journal d'une escouade).‎

‎ Paris, Gaston Boutitie, 1918. Un fort vol. au format in-4 (309 x 246 mm) de 338 pp., en feuilles, sous couverture titrée à rabats rempliés et coffret cartonné.‎


‎ Edition en partie originale et première illustrée de cette ''intéressante et estimée publication''. (in Carteret). Tirage unique à 300 exemplaires seulement ; celui-ci comptant parmi les 200 numérotés du tirage sur papier de Rives à la forme. Il s'agrémente - ici en premier tirage - de 86 saisissantes compositions de Raymond Renefer ; dont dix eaux-fortes originales. Lequel fut ''élève de Paulin à l'Ecole nationale des Beaux-Arts. Il fut un abondant illustrateur''. (in Bénézit, citant la présente contribution de l'artiste). ''Pour les hommes du 231e régiment d'infanterie, les différences d'âge et de condition sociale n'importent plus. Tous sont venus s'enterrer dans les tranchées boueuses de Crouy, sous la pluie et le feu de la mitraille allemande. Leur seule certitude face aux armées ennemies: "I'faut t'nir". Barbusse fut l'un des leurs. Tiré de ses carnets de guerre, ce roman, prix Goncourt 1916, révéla à ceux de l'arrière le quotidien des poilus: leur courage, leur camaraderie, leur argot, mais aussi la saleté, l'attente et l'ennui. Cette guerre, l'état-major, le gouvernement et la presse patriotique la censurent. Il faudra un roman comme Le Feu pour en dire toute la barbarie mécanique, mais aussi l'espoir: celui de s'en sortir vivant.''. ''M. Renefer a été aussi riche en matière que M. Barbusse, et son talent, déjà confirmé par ses albums d'eaux fortes et de lithographies en reçoit une définitive consécration''. (Clément-Janin). Mahé, Répertoire des éditions de luxe, p. 206 - Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 59 - Bénézit VIII, Dictionnaire des peintres, p. 686 - Osterwalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 971. Plats présentant quelques rousseurs ainsi qu'un éclat altéré. Petit défaut affectant la coiffe supérieure. Dos de l'exemplaire et marge des plats du coffret renforcés. Quelques feuillets piquetés. Du reste, belle condition. Exemplaire non coupé. Peu courant. ‎

Babel Librairie - Périgueux
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 06.84.15.59.05

EUR500.00 (€500.00 )

‎BARBUSSE Henri‎

Reference : 85064

(1895)

‎Pleureuses‎

‎Charpentier, Paris 1895, 12x19cm, broché.‎


‎Edition originale sur papier courant. Petits manques en pied du dos insolé ainsi qu'en marges des plats. Envoi autographe daté et signé d'Henri Barbusse à Jules Cornely. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR80.00 (€80.00 )

‎BARBUSSE (Henri)‎

Reference : 26872

‎Le Feu. Journal d'une escouade. Gravures sur verre d'André Collot.‎

‎Angoulême, Jean Emery, 1949. 2 vol. grand in-8°, demi-chagrin rouge avec coins, dos à nerfs ornés de filets dorés, têtes dorées. Reliure du temps. Couv. conservées. 24 figures hors-texte d'André Collot gravées sur verre reproduites en phototypie, nombreux ornements typographiques du même, 227 pp., (1) p., (3) ff.; 237 pp., (1) p., (2) ff.‎


‎Edition illustrée par André Collot. Exemplaire numéroté sur vélin d'Alfa bouffant Alamigeon. Exemplaire truffé d'un passage autographe d'Henri Barbusse. Il s'agit du commencement du chapitre XII (Le Portique). Monod, 983.‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 02 47 97 01 40

EUR150.00 (€150.00 )

‎BARBUSSE Henri (editor) - CLARTÉ (Paris) :‎

Reference : 41804

‎L'Oubli de la Guerre. Clarté. Bulletin français de l'Internationale de la pensée. Directeur. Henri Barbusse. Le numéro 18 du 2 Aout 1922.‎

‎2. Paris, 1922, format in-4°, fascicule agrafée, couverture originale, pagination 409-432, avec des illustrations de Dunoyer de Segonzac. Numéro spécial sur la première guerre mondiale avec des contributions de Henri Barbusse, Jean-Richard Bloch, Jean Galtier-Boissière , Charles Vildrac, René Arcos e.a..‎


Phone number : 0032 496 381 439

EUR80.00 (€80.00 )
1 2 3 4 ... 15 Next Exact page number ? OK
Get it on Google Play Get it on AppStore
Search - barbusse henri
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !