‎MALEBRANCHE (N.)‎
‎De la recherche de la vérité où l'on traite de la nature de l'esprit de l'homme et de l'usage qu'il en doit faire pour éviter l'erreur dans les sciences -- BEL EXEMPLAIRE -- 2 TOMES RELIES EN UN VOLUME (COMPLETE SET)‎

‎P., David, 1721, 2 TOMES reliés en un volume in 4, plein veau marbré, dos orné de fers dorés, tranches rouges (reliure de l'époque), T.1 : (11), 386pp., T.2 : (5), 399pp., (1pp.), (3), quelques bois gravés dans le texte‎

Reference : 5674

‎---- BEL EXEMPLAIRE ---- Septième édition REVUE ET AUGMENTEE de plusieurs éclaircissements (NOTAMMENT DE LA REPONSE A M. REGIS QUI AVAIT ETE IMPRIMEE SEPAREMENT) ---- "Malebranche tente de mettre en accord le dogme catholique et une philosophie librement inspirée de Descartes pour les unir dans la recherche de la vérité. Il veut achever de mettre à mal la scolastique pour favoriser le développement des sciences purement humaine... Méprisant les commentateurs, il propose de remplacer les "maîtres" par des "moniteurs" de la vérité. Seule, la part la plus essentielle du dogme échappe à la raison critique, et la vérité des mystères doit être enseignée par la tradition : "la nouveauté en matière de théologie porte le caractère de l'erreur". Mais ce n'est pas la faute d'un mauvais hasard si cette somme à l'intention fort clairement apologétique fut mise à l'Index dès 1709 et servit au XVIIIe siècle aux déistes. En favorisant la recherche de vérités purement humaines, en identifiant Raison et Verbe divin, entendement divin et principe général de toutes choses, création divine et lois physiques mécanistes, Malebranche facilitait en effet bien malgré lui la naissance du Grand Horloger". (En Français dans le texte N° 111 1674 ed.) ---- DSB IX pp. 47/53**5674/J1‎