‎BARBIER-NEUVILLE ‎
‎L.A.S. au citoyen Püs Commissaire du Directoire exécutif près l'administration municipale du 1er arrondissement‎

‎Paris, 4 vendémiaire an 7, 25 septembre 1798 , 1 pp. bi-feuillet in-4, en-tête du "Secrétaire général du Ministère de l'Intérieur" avec vignette et devise républicaine, adresse au verso avec cachet de franchise du ministère. ‎

Reference : 190000

‎Le secrétaire décline une invitation comme membre d'une Société littéraire ; "Je ne me connais aucun titre, citoyen, pour être admis dans une Société littéraire ou savante. J'ai à la vérité, un respect profond pour les lettres et les sciences et pour ceux qui les cultivent, mais ce sentiment de surcroit suffie pour mériter l'honorable adoption que vous voulez bien m'offrir (…)."Personnage obscur à qui on a attribué des liens avec le duc d'Orléans avant la Révolution, ou encore avec le conventionnel La Marque, J.P. Barbier-Neuville avait été employé en 1798, sur la recommandation de Quinette, au ministère de l'Intérieur par Lucien Bonaparte qui le chargea notamment de surveiller le journal révolutionnaire "L'Ami des Lois" dirigé par Langlois. Le Directoire lui avait offert auparavant une place de secrétaire de légation en Suède, mais le roi Gustave IV refusa de recevoir l'ambassadeur français et son secrétaire. Sous le Consulat et l'Empire, Barbier-Neuville conserva son poste au sein du ministère dans la "division des hospices, bâtiments civils, établissement des sciences, lettres et arts" puis lors des Cents Jours, comme "Directeur des correspondances". Remarqué en 1815 pour sa fidélité à l'Empereur à la tête d'une compagnie de Garde nationale lors de l'entrée des troupes alliée à Paris, Neuville fut remercié par la suite par son ministre Vaublanc. ‎