Venise : Bernardo Giunti, 1587 Deux tomes en un volume grand in-8, (8)-176-(8)-272 pages. Vélin de l'époque.
Reference : 32836
Ex-libris gravé d'André et de Bona Pieyre de Mandiargues sur le premier contreplat, d'après un dessin de Bona. Cerne d'humidité affectant les 60 premières pages. Lettres "familières" et querelles littéraires. Réimpression, avec une page de titre différente et les erreurs de pagination corrigées, de l'édition de Giunti parue en 1581. Le projet de réunir en une édition les épîtres familières que Caro avait composées dès le début de sa carrière de secrétaire date du début des années 1550, alors que circulaient déjà une trentaine de lettres, recueillies dans le Novo libro di lettere scritte dai più vari autori (Venise, 1544) et les Lettere volgari di diversi nobilissimi huomini (Venise, Alde, 1552). La première édition fut publiée, en 1572, à Venise, par les fils d’Alde Manuce. Le recueil a une importance documentaire et littéraire considérable, par le nombre des correspondants et la richesse des sujets traités. Dans une addition de 1588 à ses Essais, Montaigne fait l’éloge de la littérature épistolaire des Italiens, et de Caro en particulier : « Ce sont grands imprimeurs de lettres que les Italiens. J’en ay, ce crois-je, cent divers volumes : celles de Annibale Caro me semblent les meilleures ».Cf. Basalmo, De Dante à Chiabrera: Poètes italiens de la Renaissance dans la bibliothèque de la Fondation Barbier-Mueller, p. 199 et suivantes. Adams C-743 ; pour l'édition de 1581 : Gamba 273, et Brunet I, 1588 (indique Florence comme adresse).
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