Espes, Editeur Couverture à Rabat Bruxelles 207 pages en format 13 - 19 cm - édition ( 1940 )
Reference : 027124
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Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1924. Coll. " Les documents bleus ", n° 8. Exemplaire d'auteur (Hors commerce). Envoi autographe d'André Gide à la Princesse H. Schakhovskay(a). Piqûres en marges.
P., Lachaud et Cie, 1875, in-12, 128 pp, préface de Edmond Tarbé (directeur du “Gaulois”), reliure demi-percaline bordeaux, dos lisse, pièce de titre basane verte, couv. conservées, bon état. Rare
"C'est demain que vient devant la Cour d'assises de la Seine le procès intenté par M. le général de Wimpffen à notre confrère Paul de Cassagnac, rédacteur en chef du “Pays”. M. le général de Wimpffen, signataire de la capitulation de Sedan, auteur d'un livre où les événements de cette douloureuse journée sont tournés à sa plus grande gloire et à sa plus complète réhabilitation, et depuis collaborateur assidu de plusieurs feuilles radicales, attaqué dans ces trois cordes sensibles par MM. Paul de Cassagnac et Paul de Léoni, a saisi le tribunal civil d'une plainte en diffamation, renforcée d'une demande de 25,000 francs de dommages-intérêts. Pour cette double revendication d'honneur et d'argent, le général s'adjoignit Me Jules Favre. li ne pouvait faire un choix plus heureux... pour ses adversaires. Aussi Me Grandperret, l'éminent défenseur du “Pays”, n'eut-il pas grand'peine à faire admettre par le tribunal civil l'exception d'incompétence soulevée par M. Paul de Cassagnac..." – "Nous pensions donner à nos lecteurs le compte-rendu sténographique du procès que M. le général de Wimpffen intente, devant la Cour d'assises, à notre confrère Paul de Cassagnac, et qui sera, en réalité, par la nature des personnages militaires appelés en témoignage, tels, par exemple, que les généraux Ducrot, Douay, Lebrun, etc., le véritable procès de la journée de Sedan. Mais, pour arriver en temps utile, il nous eût fallu pour le moins huit sténographes et, vu l'exiguïté de la salle, on n'a pu mettre à notre disposition qu'un nombre de places bien inférieur. Devant cette impossibilité matérielle, il nous a fallu, à notre grand regret, renoncer à la sténographie. Mais nos lecteurs n'y perdront rien, et le supplément que nous leur avions promis, ils l'auront, quand même. Quatre de nos collaborateurs, rompus au travail des audiences, reproduiront le procès dans ses moindres détails et en donneront le compte-rendu le plus complet que puisse publier un journal de Paris." (Le Gaulois, 12 février 1875) – "... La Gazette du Midi annonce que la police à effectué chez un libraire de Marseille la saisie d'une brochure intitulée “La journée de Sedan devant la Cour d'assises de la Seine”, par M. Paul de Cassagnac. La vente de cette brochure est interdite par décision du ministre de l'intérieur." (Journal des débats politiques et littéraires, 1875)
Imp. de Gaultier-Laguionie. 1826. In-8. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 6 pages en feuillets. Texte sur deux colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
Sommaire : Cour de cassation, audience de rentrée - Cour royale de Paris (Première chambre) présidence de M. le baron Séguier - Cour d'assises de Paris (Première session de novembre) - Tribunal de première instance, rentrée solennelle - Supplément au n°98 du Spectateur des Tribunaux - Départemens, cour d'assises du Loiret (correspondance particulière) Classification Dewey : 70.1-Journaux
Imp. de Pihan-Delaforest. 1832. In-4. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 4 pages en feuillets. Texte sur trois colonnes. Petite annotation à l'encre en 1re page.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
Sommaire : Justice criminelle, cour de cassation, audience du 13 déc., présidence de M. le comte de Bastard, Pourvoi des Saint-Simoniens - Cour d'assises de la Seine (2e section) présidence de M. Silvestre fils), audience du 15 déc. - Cour d'assises de Loir-et-Cher (Blois) (correspondance particulière) - Chronique Classification Dewey : 70.1-Journaux
Presses universitaires de Rennes, 2010, gr. in-8°, 382 pp, 41 illustrations en noir et en couleurs sur 32 pl. hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'imaginaire de la Belle Epoque et des Années Folles est tout entier colonisé par le judiciaire. Depuis, films et feuilletons, séries noires et histoires du crime se sont multipliés au point de saturer l'univers des images et des représentations dans lequel nous vivons. Au coeur de cet imaginaire se trouve la cour d'assises, souvent assimilée à une pièce de théâtre ou à un spectacle. Maurice Garçon écrivait en 1928 : "au lieu de sentiments imaginés, de situations inventées, ce sont des personnages vivants qui étalent leurs passions, montrent leurs douleurs, exposent leurs tares, proclament leur effroi". Fondé sur le dépouillement de très nombreux récits de procès, la présente étude constitue le premier ouvrage historique sur le fonctionnement, de l'intérieur, de la juridiction la plus célèbre du système pénal. Aux dires de nombreux observateurs, les palais de justice semblent avoir été bâtis pour accueillir des récits de vie, des paroles extravagantes, des histoires de corps lacérés et d'âmes pantelantes. Pour restituer les audiences, sans doute faut-il s'intéresser, tout d'abord, à la scène judiciaire, aux comptes-rendus de procès rédigés par les "tribunaliers", et à la façon dont les débats sont menés. Il importe aussi de retrouver les manières de parler, les gestes esquissés, les larmes versées et les regards échangés. Enfin, pour rendre compte du "drame judiciaire" lui-même, il faut encore suivre les "héros des cours d'assises", saisit le mystère du passage à l'acte, s'attacher à la transformation du réel en judiciaire. L'histoire de la cour d'assises entre 1881 et 1932 s'avère essentielle pour comprendre la justice pénale contemporaine, à condition de se montrer attentif au cadre, à l'atmosphère, aux contraintes d'espace et de temps, au rituel judiciaire, aux plaies de la société perçues comme des blessures individuelles.