Critérion 1993 20x13x2cm. 1993. Broché.
Reference : 267543
ISBN : 2903702411
Bon Etat qq rousseurs sur la tranche intérieur propre
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
[A. Sirou Jacques Lecoffre] - MONTALEMBERT, Comte Charles de
Reference : 32024
(1844)
1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-veau blond : Défense de l'Ecole Libre devant la Cour des Pairs (Septembre 1831). Du devoir des Catholiques dans la question de la Liberté d'enseignement (Novembre 1843) Sirou, 1844, XI-156 pp. [ Suivi de : ] Trois discours sur la Liberté de l'Eglise, la Liberté d'Enseignement et la Liberté des Ordres Monastiques prononcés à la Chambre des Pairs par le Comte de Montalembert, A Sirou, 1844, VI-211 pp. [ Suivi de : ] Du Devoir des Catholiques dans les Elections, Jacques Lecoffre et Cie, 1846, 94 pp. et 1 f. n. ch.
Rare exemplaire d'une provenance tout à fait remarquable : de la bibliothèque de François Guizot (avec son cachet portant sa devise en titre et faux-titre du premier ouvrage : "Omnium recta brevissima" - le droit chemin est le plus court de tous). On ne peut imaginer provenance plus prestigieuse : François Guizot était bien le premier destinataire visé par le discours de Montalembert, comme en témoignent leurs luttes oratoires du 21 mai 1844. Etat très satisfaisant (rel. frottée avec accroc en coiffe sup., des rouss., rares petites notations au crayon dans le premier titre - passages mis entre crochets)
[Aux Bureaux de l'Agence Générale pour la Défense de la Liberté Religieuse, A la Librairie Ecclésiastique de Sauvignet ; Imprimerie de Béthune ; Chez Charles Malot, Paris, De la Librairie Ladvocat, Chez Warée] - Collectif ; JANVIER, M. E. ; LA MENNAIS, Félicité de ; LAMENNAIS
Reference : 65836
(1831)
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, toutes tranches marbrées, Premier Bulletin de l'Agence Générale pour la Défense de la Liberté Religieuse. Pièces relatives au procès de l'Abbaye de Melleray - Nouvelles et Pièces diverses, Aux Bureaux de l'Agence Générale pour la Défense de la Liberté Religieuse, A la Librairie Ecclésiastique de Sauvignet, Lyon, 1831, 63 pp. [ Suivi de : ] Procès de l'Abbaye de Melleray. Plaidoirie de M. E. Janvier, avocat du Barreau d'Angers, devant le Tribunal civil de Nantes, 1832, 171 pp. [ Suivi de : ] Procès de l'Avenir, 1831, 116 pp. [ Suivi de : ] Supplément au Moniteur du Jeudi 22 septembre 1831. Audience du 19 Septembre. Affaire de MM. le Comte de Montalembert, de Coux et Lacordaire, 7 pp. in-folio repliées [ Suivi de : ] [ Prospectus : ] Agence général pour la défense de la liberté religieuse, Paris, 28 août 1831, 3 pp. [ Suivi de : ] Cour des Pairs. Plaidoyer de Me Lafargue dans l'Affaire de l'Ecole libre, prononcé à l'audience de la Cour des Pairs, le 19 Septembre 1831, Imprimerie de Béthune, Paris, 1831, 14 pp. et 1 f. blanc [ Suivi de : ] Consultation pour les Capucins d'Aix, Gémenos et Marseille, Chez Charles Malot, Paris, De la Librairie Ladvocat, Chez Warée, 1830, 88 pp.
Intéressant recueil de 6 ouvrages et brochures sur le thème de la liberté religieuse au lendemain de la Révolution de Juillet 1830. Située dans le diocèse de Nantes, l'abbaye de Melleray avait été relevé en 1817 par Antoine Saulnier de Beauregard qui fit venir des moines trappistes, souvent anglais et irlandais. Accusés d'avoir soutenus la duchesse de Berry lors de l'insurrection royaliste, ces derniers seront expulsés de France. L'ouvrage intitulé "Procès de l'Avenir" est précédé d'un texte manuscrit, copie d'un "Extrait de l'Avenir du 27 novembre 1830" par Lacordaire, La Mennais, Gerbet, du Tancrel, Waille, etc... Etat très satisfaisant (petites mouill. en dos, très petit fente à un mors en queue, bon exemplaire par ailleurs)
3 vol. grand in-8 br., Tome I et II : Nouvelle Série Théologique, Editions Labor et Fides, Genève, 1973, 330, 209 pp. ; Tome III : Centurion, Labor et Fides, 1984, 338 pp.
Très rare exemplaire parfaitement complet des 3 Tomes. Les deux premiers volumes ont tout d'abord paru en anglais en 1968 ; il s'agit ici de l'édition originale de la version française, publiée en 1973. Dans la première Jacques Ellul cherchait à situer la liberté dans l'éthique chrétienne ; dans la seconde, il s'intéressait à la liberté "dégagée", c'est-à-dire considérée à son niveau individuel, vécue pour toi. Dans le dernier volume, Jacques Ellul achève son "Ethique de la Liberté" et dénonce le mensonge d'une "liberté en esprit". Bon ensemble (dos un peu frottés, discret ex-libris ms., bon exemplaire par ailleurs).
[Imprimerie de J.-A. Quillot] - Comité Central Républicain ; BAZE ; BERARD
Reference : 33946
(1848)
1 brochure in-8, Imprimerie de J.-A. Quillot, Agen, s.d. (circa 1848), 7 pp.Rappel du titre complet : Comité Central Républicain. [ Discours du Candidat Bérard, commissaire du gouvernement et candidat républicain en 1848 ] ... "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Etat très satisfaisant. Très intéressante brochure politique : "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
[Liberté d'Enseignement] - Collectif ; Secrétariat d'Etude pour la liberté de l'enseignement et la défense de la culture
Reference : 39075
(1954)
18 numéros in-4 rassemblés sous renfort de papier kraft, Secrétariat d'Etude pour la liberté de l'enseignement et la défense de la culture, 1954
Année 1954 complète. Etat satisfaisant.