‎Morineau Raymond‎
‎Égypte‎

‎Rencontre 220 pages in4. Sans date. Relié. 220 pages.‎

Reference : 220537


‎Très Bon Etat‎

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Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz

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‎DUFF GORDON (Lady Lucie).‎

Reference : 124345

(1996)

ISBN : 9782228890441

‎Lettres d'Egypte, 1862-1869.‎

‎ Payot, 1996, in-8°, 337 pp, traduit de l'anglais par Mrs Ross, présentation et notes de Christophe Pincemaille, préface de l'édition française de 1879, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎Une femme de lettres chez les fellahs. Rongée par la tuberculose, Lady Lucie Duff-Gordon (1821-1869) a scellé comme un pacte personnel avec l'Égypte, où elle s'installe définitivement en 1862 sur le conseil de son médecin. On la devine anglaise jusqu'au bout des ongles, mais elle est de ces Anglaises que l'insularité étouffe et qui ne s'épanouissent vraiment qu'en partant à la découverte du monde. A Louqsor, elle se définira elle-même comme une Orientale immergée dans l'univers du peuple. Elle apprendra l'arabe et les fellahs l'honoreront du noble nom de "Lumière d'en haut". — Les lettres que Lady Lucie Duff-Gordon, exilée en Égypte pendant les sept dernières années, de sa vie envoie à sa famille relèvent à la fois du genre épistolaire et du récit ethnographique. Ayant fait de la Haute-Égypte sa terre d’élection, la lady anglaise, parlant arabe et parfaitement intégrée parmi les paysans de Louxor, livre une description sensible de la vie des villageois. Sa formidable capacité d’adaptation, son empathie pour ceux qu’elle rencontre lui permettent de produire des textes au plus près des réalités du pays. Les Lettres d’Égypte constituent une source majeure pour quiconque s’intéresse à l’Égypte du XIXe siècle. — "Lucy Austin naît en 1821 dans une famille de juristes. Elle passe la première partie de sa vie en Allemagne où ses parents se sont installés. À 15 ans, elle est envoyée en pension en Angleterre d'où elle ressort, quelques années plus tard, pour épouser Sir Alexandre Cornewall Duff-Gordon. Dans les beaux quartiers de Londres, la demeure des Duff-Gordon devient vite un salon littéraire très prisé, très en vogue, fréquenté notamment par Charles Dickens. Le jeune couple voyage beaucoup et Lady Lucy se lance dans la traduction d'auteurs allemands. Elle est jeune, belle, pleine de vie et d'entrain... mais son destin la rattrape : elle développe une tuberculose, à l'époque on appelait cela phtisie. Cette maladie qui la ronge, elle tente de la combattre - ou peut-être de l'occulter - en faisant des voyages, des escapades vers des pays chauds. Dès 1862, la maladie progresse très rapidement... Aussi Lady Lucy décide-t-elle de franchir le pas. Elle le fera en prenant une décision incroyable, celle de quitter l'Angleterre car, "à défaut d'une guérison fort improbable, elle espère au moins, en s'établissant sous des latitudes plus clémentes, obtenir une rémission". Elle quitte, sans une trop grande tristesse semble-t-il, une vie de famille, un milieu social, un univers luxueux, des relations intellectuelles - et peut-être aussi un monde fait d'apparences - pour un monde plus vrai, plus terre-à-terre. C'est en Égypte qu'elle choisit de passer les années qui lui restent à vivre. Mais là encore, elle le fait d'une façon inhabituelle, originale : elle ne s'installe pas dans la communauté britannique qui aurait pu être pour elle un "cocon". Non ! elle change totalement de vie. Même si elle demeure en relation avec sa famille qui vient la voir, même si par deux fois elle retournera en Angleterre, même si elle suit les nouvelles de son pays dans les journaux, "la dame anglaise devient une arabe qui se fond dans le paysage de l'Égypte traditionnelle et se mêle aux communautés villageoises de la province de Louqsor". Après avoir vécu un peu à Boulaq, c'est en effet à Louqsor qu'elle a investi ce qu'elle appelle son "palais". Il s'agit en fait de la Maison de France - une demeure construite sur le temple de Louqsor par Henri Salt, et qui au fil des années est devenue la propriété du gouvernement français. Considérablement agrandie et réhabilitée par la mission Lebas venue chercher l'obélisque 30 ans plus tôt, elle est à nouveau bien dégradée. Dans ses Lettres d'Égypte devenues célèbres, elle l'évoque souvent : "J'ai une grande maison délabrée au-dessus du temple de Khem. (...) La vue autour de ma maison est magnifique de tous côtés ; j'ai le Nil en face vers le nord-ouest avec une étendue splendide de verdure ; une ligne de montagne dans le lointain, couleur orange foncée, vers le sud-est, où j'ai une spacieuse terrasse couverte. (...) Maintenant je suis établie dans mon palais : le lieu me paraît de plus en plus beau. (...) Plusieurs hommes sont venus raccommoder l'escalier qui était en ruine et qui consiste en d’immenses blocs de pierre.” Ou encore : "Dans cette grande maison, je ne sens ni la chaleur ni le froid." Elle apprend l'arabe, adopte les coutumes et rituels. Ses préoccupations du quotidien concernent les choses simples, les relations de voisinage, les histoires de Louqsor… Elle s'improvise même docteur ou infirmière. "Elle dépasse le stade de l'émotionnel ; sa relation avec l'Égypte et les Égyptiens, toute de proximité, devient fusionnelle, pour ainsi dire charnelle." Les fellahs l'ont adoptée, comme elle les a adoptés. Ils la baptisent et l'honorent du noble et beau nom de "Nour ala Nour" (Lumière d'en Haut). Cet amour inconditionnel et presque passionnel qu'elle ressent pour ce pays qu'elle a choisi a réussi à prolonger sa vie de quelques années, à l'embellir aussi , mais n'a pas réussi à la guérir... La "sitt inglise" au visage clair et poudré qui était devenue une "bint-el-beled" au visage hâlé, s'éteint le 14 juillet 1869. Elle ne pourra être enterrée à Thèbes comme elle l'avait souhaité. Elle "repose au cimetière des Anglais de ce Caire si distant de l'Égypte qui l'a adoptée et qu'elle a tant aimée". Son amour pour ce peuple qu'elle a reconnu comme "sien" se retrouve dans l'encre des Letters from Egypt qu'elle nous a laissées... Témoignages passionnants d'une époque révolue, elles révèlent aussi la beauté intérieure de cette femme exceptionnelle." (Marie Grillot) ‎

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‎LEGRAS (Bernard).‎

Reference : 108337

(2002)

‎Lire en Egypte d'Alexandre à l'Islam.‎

‎ Picard, 2002, gr. in-8°, 188 pp, 89 figures, 5 cartes et plans, biblio, glossaire, index, broché, couv. illustrée, bon état (Antiqua, 6)‎


‎"L'historien (et papyrologue) français B. Legras fournit ici le résultat de l'enquête qu'il a menée sur les livres et les lecteurs dans l'Antiquité gréco-romaine. La place que l'Egypte a inévitablement prise dans son enquête explique le titre de l'ouvrage, mais le propos dépasse souvent le cadre géographique et chronologique ainsi annoncé. La synthèse est dense, richement documentée, excellemment illustrée. L'auteur rend bien compte des débats qu'ont suscités livres et lecteurs antiques" (Alain Martin, L'Antiquité Classique, 2004) — L'histoire du livre grec et latin trouve dans les découvertes archéologiques d'Egypte une part majeure de ses sources. Les sables des franges désertiques de la vallée du Nil et des oasis ont en effet restitué, par milliers, les plus anciens manuscrits grecs et latins, souvent de mille ans antérieurs aux copies médiévales. Ces livres sur papyrus ou sur parchemin conservaient parfois aussi des œuvres inédites. La sécheresse du climat a assuré leur préservation. Cet ouvrage s'inscrit dans le cadre d'une Egypte multiculturelle, où cohabitent, dès avant la conquête d'Alexandre le Grand (332 av. J.-C.), Grecs et Egyptiens, puis, avec son intégration dans l'Empire romain, Grecs, Egyptiens et Romains. Il s'achève avec la conquête arabo-musulmane (639-642) qui met un terme à plus d'un millénaire d'intense vie culturelle grecque. Cette étude permet de réfléchir aux relations réciproques entre les civilisations. Elle aborde le contenu des livres grecs qui rassemblent les œuvres de la culture écrite grecque et les traductions des "sagesses barbares". A travers l'examen des supports du livre et de leur typologie on découvre les conditions dans lesquelles les Grecs d'Egypte renoncèrent au livre en rouleau, le "livre ancien" pour adopter cette invention romaine qu'est le codex, le "livre moderne". Notre objectif est de présenter ces livres perdus et retrouvés dans leur contexte social et culturel, en nous intéressant à la sociologie des lecteurs et aux pratiques de la lecture. Nous allons pour cela à la rencontre des lecteurs - et des lectrices -, aussi bien à Alexandrie qui accueille - entre autres - la célèbre bibliothèque du Musée, que dans les provinces égyptiennes (les "nomes"), dans cette chôra où s'est épanouie une vie culturelle brillante. Aujourd'hui la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie apparaît comme l'héritière de sa prestigieuse aînée. ‎

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‎ALLEAUME (Ghislaine)(dir.).‎

Reference : 40086

(2003)

ISBN : 9782870279632

‎L’Égypte dans le siècle, 1901-2000.‎

‎ Editions Complexe, Cedej – Égypte/Monde arabe n° 4-5, 2000-2001, 2003, gr. in-8°, 340 pp, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎C'est un siècle de vie égyptienne tourmenté et riche événements qu'évoque la présente livraison d'Égypte/Monde arabe. Entre 1901 et 2000, l'Égypte a connu le sultanat, la monarchie, la révolution et le présidentialisme autoritaire ; des combats pour la liberté et pour la religion, d'autres – moins nombreux mais tout aussi acharnés – pour la laïcité et le libéralisme. Ce siècle fut aussi fait de guerres : la guerre perdue de 1948, pour la Palestine, la défaite de 1967 contre Israël et, enfin, la victoire de 1973. A plusieurs reprises, les Égyptiens espérèrent maîtriser leur économie et réformer leur société ; à plusieurs reprises, ils tentèrent d'établir des régimes politiques stables, passant de la monarchie constitutionnelle au socialisme autoritaire puis à l'autoritarisme libéral ; à plusieurs reprises, la religion s'empara de la vie publique mais sans jamais parvenir à la brider. L'Égypte du siècle maintenant passé est traversée de courants d'idées, de débats et de vastes espérances. Elle a ses figures et ses hommes : le Journaliste, le Musicien, l'Officier libre, le Frère musulman, l'Intellectuel, Zaghloul, Farouk, Nasser, Sadate et bien d'autres. Certes, il est impossible de peindre, en quelques trois cents pages, le tableau foisonnant d'un siècle. Aussi, comme le jeu de l'oie de Golo qui figure en couverture, ce numéro est-il le fait de vignettes juxtaposées dont le déroulement devrait parvenir, sinon à restituer le XXe siècle égyptien, du moins à donner une idée de son extraordinaire richesse. ‎

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‎KOHN-ABREST (F.).‎

Reference : 64770

(1884)

‎La Tripolitaine et l'Egypte, d'après l'ouvrage allemand de M. de Schweiger-Lerchenfeld. L'expédition anglaise en Egypte et le soulèvement du Soudan.‎

‎ P., Delagrave, 1884, in-8°, 187 pp, 32 gravures dans le texte dont 10 à pleine page, reliure demi-chagrin noir; dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats, fer doré au 1er plat (rel. de l'époque), rousseurs et taches sur qqs pages, bon état‎


‎"Ecrit d'après un ouvrage allemand de M. de Schweiger-Lerchenfeld, ce livre fait faire à ses lecteurs une promenade fort attrayante et sans danger, à travers la Tripolitaine et l'Egypte. Le récit revêt une forme simple, qui n'exclut pas les observations sérieuses et instructives. Les remarques plaisantes, les anecdotes, les digressions historiques qui émaillent la narration, la coupent de temps à autre et permettent de la suivre sans aucune fatigue. C'est sur la côte de la Tripolitaine que débarque le voyageur ; il en visite les ports, puis, s'enfonce dans le désert pour explorer les oasis libyennes, avec Rohlfs, et revenant au sud-ouest, celles du Fezzan et du Tibesti, avec Nachtigal. Çà et là le guide s'arrête, pour faire remarquer les ruines datant de l'époque romaine et montrer partout la désastreuse influence de l'administration turque, qui transforme les villes florissantes en bourgades misérables, et fait du Fezzan, plus grand que la France, un pays où ont peine à vivre 140,000 personnes. Le touriste entre ensuite en Egypte par le canal de Suez qu'il explore dans toute sa longueur, visite le Caire, Alexandrie et les autres villes, puis remonte le Nil, examinant de près les ruines antiques, et enfin, passe rapidement à travers le Soudan égyptien, qu'il décrit tel qu'il était avant la révolte du Mahdi. Un appendice, qui ne se trouvait pas dans l'ouvrage allemand, donne le récit de l'expédition anglaise en Egypte et du soulèvement du Soudan." (L. Jaques, L'Afrique explorée et civilisée, 1884) ‎

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‎CHARLES-ROUX (François).‎

Reference : 41798

(1922)

‎L'Angleterre, l'Isthme de Suez et l'Egypte au XVIIIe siècle. Autour d'une route.‎

‎ Plon, 1922, in-8°, 382 pp, notes, broché, bon état. Peu courant‎


‎"On aurait tort de croire que la rivalité de la France et de l'Angleterre au sujet de l'Egypte date du XIXe siècle. En réalité, les origines, de cet antagonisme sont bien plus anciennes. Dès le début du XVIIIe siècle, les deux, pays eurent leur attention attirée sur l'importance de l'isthme de Suez pour un commerce plus direct et plus rapide avec les Indes, mais ce furent les diplomates français qui virent les premiers le profit que l'on pouvait en retirer. L'occupation de l'Inde par l'Angleterre finit par ouvrir les yeux aux hommes politiques et aux commerçants d'outre-Manche. Diverses tentatives pour faire passer les marchandises par Suez leur occasionnèrent bien des difficultés : opposition du sultan, pillage de caravanes par les indigènes, insuccès diplomatiques à Constantinople, etc. De son côté, la France ne restait pas inactive pour contrecarrer ces projets. Un instant, la Russie compliqua encore la querelle par des vues intéressées sur l'Egypte. Les tribulations subies, par les Français en Egypte et le souci d'abattre la puissance de l'Angleterre amenèrent le Directoire à organiser l'expédition de Bonaparte. Celle-ci ouvrit définitivement les yeux aux Anglais qui dès lors ne songèrent plus qu'à étendre leur domination sur l'isthme de Suez considéré comme la meilleure route des Indes. On sera reconnaissant à M. François Charles-Roux d'avoir étudié avec tant de sagacité les origines de la compétition entre Anglais et Français à propos de l'Egypte." (Raymond Janin, Echos d'Orient) ‎

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