A Londres et se trouve à Paris chez Desaint, 1769. In 8 de XVI-160 pp., tableau dépliant, broché, couverture factice (tâche, galerie de vers marginale).
Reference : 6132
"Première édition française du traité financier de George Grenville publié en 1768, The Present State of the Nation, attribué aussi à son secrétaire William Knox. L'auteur relève et analyse les difficultés de l'Angleterre après la guerre de Sept ans, et leurs répercussions possibles sur la population ; le recrutement militaire est devenu difficile : le gouvernement manque de subsides pour les soldes, les classes les plus actives ont du être enrôlées, les ouvriers des manufactures sont surchargés de taxes, et leur émigration est à craindre. Grenville porte également sa réflexion sur les colonies qui, si elles n'attirent pas assez d'Anglais, devront avoir au Parlement les représentants des indigènes alors plus nombreux. George Grenville (1712-1770) succéda à Bute comme Premier ministre (1763-1765) et fut à l'origine des troubles des colonies d'Amérique, en les obligeant à participer aux dépenses impériales par la loi du Timbre en 1765. George III, auquel il s'opposait, le fit destituer. Une coiffe abîmée. [INED, 2150 ; Sabin, 28768 (pour l'édition originale)]."
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A Londres, & se trouve à Paris, chez Desaint, 1769. In-8 de XVI-160 pp., tableau dépliant, basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Première édition française du traité financier de George Grenville publié en 1768, The Present State of the Nation, attribué aussi à son secrétaire William Knox.L'auteur relève et analyse les difficultés de l'Angleterre après la guerre de Sept ans, et leurs répercussions possibles sur la population ; le recrutement militaire est devenu difficile : le gouvernement manque de subsides pour les soldes, les classes les plus actives ont dû être enrôlées, les ouvriers des manufactures sont surchargés de taxes, et leur émigration est à craindre. Grenville porte également sa réflexion sur les colonies qui, si elles n'attirent pas assez d'anglais, devront avoir au Parlement les représentants des indigènes alors plus nombreux.George Grenville (1712-1770) succéda à Bute comme premier ministre (1763-1765) et fut à l'origine des troubles des colonies d'Amérique, en les obligeant à participer aux dépenses impériales par la loi du Timbre en 1765. George III, auquel il s'opposait, le fit destituer. INED, 2150 ; Sabin, 28768 (pour l'édition originale). Bel exemplaire.