Paris, Larousse, 1962; in-4, 466 pp., cartonnage de l'éditeur. Avec jaquette (abimé).
Reference : 201314923
Avec jaquette (abimé).
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Réunion complète de ce recueil d'articles reliés pour la dédicataire de l'envoi, l'écrivaine et journaliste, Gyp. Paris, Calmann Lévy, 1888-1892. 4 vol. (115 x 185 mm) de 372, 374, 406 et 372 p. Bradel demi-percaline crème à coins, pièce de titre, fleuron et filet dorés, date en pied, chiffre couronné aux premiers plats de chaque volume (reliure signée de Paul Vié). Édition originale. Envois signés sur chacun des volumes : « à Madame la Comtesse de Martel, hommage très respectueux du plus humble de ses admirateurs» (t. 1 et 3) ; «à Madame la Ctsse de Martel, très respectueusement et très affectueusement » ; «à Madame la Comtesse de Martel avec mes respects charmés». On joint un 5e volume d'articles, La Vie littéraire parus de manière posthume chez Calmann-Lévy dans la coll. « Le Zodiaque » en 1949. 1 vol. (120 x 190 mm) de 350 p., [2] et 1 f. Broché.
Paris, Calmann Lévy, 1888-1892. 4 vol. (115 x 185 mm) de 372, 374, 406 et 372 p. Bradels demi-percaline crème à coins, pièce de titre, fleuron et filet dorés, date en pied, chiffre couronné aux premiers plats de chaque volume (reliure signée de Paul Vié). Édition originale. Envois signés sur chacun des volumes : « à Madame la Comtesse de Martel, hommage très respectueux du plus humble de ses admirateurs » (t. 1 et 3) ; « à Madame la Ctsse de Martel, très respectueusement et très affectueusement » ; « à Madame la Comtesse de Martel avec mes respects charmés ». On joint un 5e volume d'articles de La Vie littéraire, parus de manière posthume chez Calmann-Lévy dans la coll. « Le Zodiaque » en 1949. 1 vol. (120 x 190 mm) de 350 p., [2] et 1 f. Broché. « Par le nombre et la variété des sujets, La Vie littéraire constitue un très intéressant magasin d'opinions. » Le lecteur y apprit en effet beaucoup de l'auteur ; cependant la critique le mettra en garde : des compliments de France concernant des auteurs qui furent d'abord ses amis ou ceux de l'écurie Calmann Lévy, d'étranges réserves telle la grande lacune autour deHuysmans (que France appréciait cependant) même silence pour Bloy ou Mirbeau. Ce dernier aurait écrit à ce sujet un trait définitif « M. Jules Lemaître célèbre M. Anatole France ; M. Anatole France célèbre M. Jules Lemaître. » Mais cette même critique lui reconnut plus tard d'avoir su faire évoluer ses affections littéraires et d'avoir su imposer son avis : « son goût, un peu étroit d'abord, écrira Michaut, s'est prodigieusement élargi jusqu'à comprendre et sentir des formes du beau qui l'avaient déconcerté au premier moment [par exemple son jugement sur le Naturalisme ou les vers symbolistes d'un Mallarmé ... ». Pour ceux qui se sont amusés à recenser les citations d'auteur dans les articles de La Vie littéraire, le nom de Gyp figure au premier palmarès aux côtés d'Arnaud de Pontmartin. Si ce dernier est aujourd'hui oublié de l'histoire littéraire, Gyp, de son vrai nom comtesse de Martel (1849-1932) et à laquelle France dédicace ici chacun des volumes de de ce recueil, fut la dernière de la lignée des Mirabeau dont elle est l'arrière-petite fille. Elle eût une carrière littéraire importante en nombre de publications, tombées dans l'oubli. Ses engagements politiques prendront le tour d'un antisémitisme vulgaire et affiché. Ce qui devait l'éloigné, en particulier lors de l'Affaire Dreyfus où elle se proclama « antisémite de profession », d'Anatole France. De lui, elle écrivit ce petit portrait acide: « Je l'ai connu en 1882. Au début, il était parfaitement ignoré, sauf quelques lettrés... Sa gaucherie, sa timidité, son ignorance absolue des usages mondains, tout le prédestinait à demeurer à côté, quelque fût d'ailleurs son talent. C'est Mme de Caillavet qui l'a éduqué de pied en cap. Nous constations son changement, relativement rapide. » France séjourna cependant à plusieurs reprises dans sa maison de vacances de Lion-sur-mer, familier également de son salon à Neuilly fréquenté par nombre d'artistes et d'écrivains dont Degas, Proust, Montesquiou, Daudet et bien d'autres... Elle accueillera souvent alors qu'elle était enfant, tiraillée par le divorce de ses parents, la fille unique d'Anatole France, Suzanne. De La Vie littéraire, Calmann Lévy ne tira que 10 exemplaires sur japon : on connaît celui des bibliothèques Mirbeau, Delafosse, Robert de Bonnnières. Charmant exemplaire en reliure du temps, et au chiffre de la dédicataire, la comtesse de Martel, alias Gyp. Il est relié par Paul Vié, l'un des deux ateliers favoris d'Anatole France (avec Raparlier). Vié était établi à Paris au numéro 1 de la rue Princesse. L'atelier fermera en 1907.
1854 Paris, Au bureau du "Siècle ", sans date ( 1854- 1855) ; ensemble de textes reliés en 1 volume in-4°, demi-toile chagrinée vert foncé de l'époque, dos lisse orné de filets, fleurons et titre à froid , plats de papier granité vert foncé; pagination séparée à chaque texte ( environ 600 pp., Texte sur 2 colonnes).Piqûres, trace de mouilure pale en marge de quelques feuillets, les feuillets du Curé de campagne sont fortement roussis, coiffe supérieure éffilochée et très petits manques le long de la charnière du 1er plat . Les pages de titre des 1ère et 3ème séries sont présentes, il manque celle de la 4ème série. La 2ème Série " Scènes de la Vie de Province", ne figure pas dans ce volume. ( GrG)
Notre volume renferme : 1ère série .Tome. I. Scènes de la vie privée. La Maison du Chat-qui-pelote. Le Bal de Sceaux. La Bourse. La Vendetta. Madame Firmiani. Une double famille. La Paix du ménage. La Fausse maîtresse. Étude de femme. Albert Savarus. Mémoires de deux jeunes mariées. Une Fille d'Ève. La Femme abandonnée. La Grenadière. Le message. / 3ème série. Tome II. Scènes de la vie Pariseinne : Splendeurs et misères des courtisanes. Les Parents pauvres . / 4ème Série. Etudes philosophiques. La peau de chagrin. La recherche de l'absolu. Suivi de Scènes de la vie de campagne : Le curé de campagne. Partie de l'édition populaire des Oeuvres de Balzac publiées par le journal "Le Siècle". ( GrG)
Les quatre plaquettes des Châtiments. [Bruxelles, Samuel, fin 1852 - début 1853]. 4 plaquettes (75 x 115 mm) de 16 p. chacune. Brochées, sous chemise et étui de demi-maroquin rouge. Collection complète des quatre pièces extraites de l'édition non expurgée des Châtiments. Les deux premières, « Nox » et « L'Expiation », furent imprimées à 2 000 exemplaires, « Joyeuse vie » à quelques centaines - et « À l'obéissance passive » à quelques unités seulement, ces deux dernières étant inconnues de Vicaire et de Carteret. Jointes : « Lettre à Lord Palmerston » et « L'Anniversaire de la Révolution de 1848 » [Jersey, Imprimerie universelle, 1854 et 1855]. 2 plaquettes (75 x 115 mm) de 16 p. et 32 p., la première imprimée sur papier bleu.
Ces plaquettes furent imprimées pour être introduites clandestinement en France, par courrier, à la suite de l'interdiction des Châtiments. L'imprimeur belge Samuel eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, pour que ces minces brochures puissent être ensuite expédiées par la poste et échapper ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel indique à Hugo qu'ont déjà été imprimés «deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...]. Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et À l'obéissance passive] ; je vous en enverrai une preuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce.» Cela vient infirmer les dires de Clouzot, pour qui les deux premières furent « L'Expiation » et « Joyeuse vie », « tirées à 2 000 exemplaires […], les deux dernières [À l'obéissance passive et Nox] à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?) sans qu'on en comprenne la raison. Ils sont restés longtemps inconnus » (Clouzot, p. 147). « Joyeuse vie » connût en effet un tirage bien moins important ; quant à « L'Obéissance passive », elle failli même passer entièrement à la trappe : sa « composition était achevée, et Victor Hugo en avait corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait d'être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française.» Elle fut in fine imprimée à quelques unités, sans pouvoir être diffusée comme les précédentes et c'est clairement la plus rare de quatre plaquettes. La précipitation de la composition de ce dernier tiré à part est d'ailleurs confirmée par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. Si le nombre avancé par Clouzot peut sembler quelque peu exagéré, la rareté de cette plaquette demeure néanmoins une réalité : pas d'exemplaire dans la collection Zoummeroff, inconnu de Carteret et jamais vu par Vicaire, qui ne connaissait de visu que les deux premières. Notons encore qu'une plaquette sur le même modèle, la « Lettre à Lord Palmerston », imprimée à Jersey en 1854, donna à Paul Éluard, auquel Valentine Hugo avait offert un exemplaire, l'idée d'éditer ainsi son recueil À toute épreuve vers la fin de 1930.
Monte-Carlo, aux éditions du Livre, s.d. 3 vol. in-12, 294 pp. + 236 pp. + 196 pp., reliés de façon identique en demi-chagrin à coins havane, filets dorés sur les plats, dos à nerfs mosaïqué d'une représentation stylisée de l'insecte évoqué, tête dorée, couverture conservée (quelques petites taches et frottements).
Ensemble des trois ouvrages de Maeterlinck concernant la vie des insectes et faisant partie du cycle La Vie de la nature. Chaque volume a été tiré à 3000 exemplaires sur grand vergé. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
[Jersey], Imprimerie universelle, (2 décembre) 1852 1 vol. (70 x 110 mm) de 16 p. Demi-maroquin brun, dos lisse, titre doré en long. Tiré à part, d'après une pièce extraite de l'édition non expurgée des Châtiments.
« Les Châtiments », recueil vengeur a paru pour la première fois en 1853. Victor Hugo, exilé après le Coup d'État du 2 décembre 1851, y donne libre cours à la haine qu'il voue à Napoléon III, devenu pour lui le symbole de la tyrannie. « Le premier tirage a été presque exclusivement expédié à l'étranger et le second, plus correct, fut réservé à la France ; c'est Hetzel qui, le 21 novembre, en envoya à Paris le premier exemplaire, c'est-à-dire le lendemain de la mise en vente, à Bruxelles, d'une édition tronquée. Mais bien vite la frontière fut étroitement surveillée pour empêcher l'introduction en France des Châtiments. Ce fut réussi, car dès la fin de décembre son imprimeur belge Samuel signalait à Hugo que la vente était loin de répondre à ses espérances ; c'est à peine, assure-t-il, s'il parvenait chaque semaine à faire parvenir à Paris une centaine d'exemplaires des Châtiments [...] Il eut alors l'idée d'imprimer séparément, dans le format in-32, quelques pièces du recueil, de manière à faire une sorte de propagande pour l'ouvrage complet ; ces minces brochures étaient ensuite expédiées par la poste sous enveloppe fermée, et échappaient ainsi à la vigilance de la police. Le 13 décembre, Samuel, lui écrit : "J'ai dû faire faire en toute hâte deux extraits, l'un que vous avez déjà [Nox], l'autre que je vous envoie ici, L'Expiation [...] Maintenant, je fais les pièces que vous m'avez indiquées [Joyeuse vie et A l'obéissance passive] ; je vous en enverrai épreuve... J'ai tiré quatre mille extraits des deux premières - deux mille de chaque pièce." Ces extraits imprimés par Samuel sont au nombre de trois seulement ", précise alors Lacretelle : Expiation et Nox, à deux mille exemplaires, et Joyeuse vie, à plus petit nombre. Et le bibliographe refute la dernière : « La composition d'une quatrième, "A l'obéissance passive", était achevée, et Victor Hugo en avait même corrigé les épreuves, lorsqu'il se ravisa et ordonna à Samuel de décomposer. Il s'aperçut en effet que cette poésie, lue isolément, risquait être interprétée par ses adversaires comme une insulte à l'armée française. » En effet, « A l'obéissance passive », qui commence par le célèbre « O soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées ! », Victor Hugo glorifie les soldats de la Révolution mais s'élève ensuite contre leur utilisation par Napoléon III pour réprimer « les défenseurs de la liberté ». Elle fut in fine finalement imprimée - le travail devait être trop avancé - mais ne connut ni le tirage conséquent des deux premières, ni sa diffusion, sans doute pour les raisons évoquées par Lacretelle. C'est quoi qu'il en soit la plus rare des quatre plaquettes, imprimées à un nombre infime d'exemplaires. La précipitation de la composition de ce dernier tiré à part et sa non diffussion sont d'ailleurs confirmées par le caractère inachevé de la page de titre : à la différence des trois autres, elle ne contient ni le titre général des Châtiments, ni le nom de l'auteur et encore moins la préface introductive. C'est également la seule à être datée de 1853. Les trois autres le sont de novembre et décembre 1852. D'après Clouzot, les deux premières, « Nox » et « Joyeuse vie », « ont été tirées à 2000 exemplaires, les deux dernières, « L'Expiation » et « A l'obéissance passive » à un nombre infime (10 ou 12 peut-être ?), sans qu'on en comprenne la raison. » Rareté confirmée par Vicaire, qui n'a pu effectivement croiser et recenser que les deux premières sur les quatre. Carteret, lui, n'en parle même pas et elles sont également de la grande collection Zoumeroff.