Paris, Europe revue littéraire mensuelle, 1972; in-8, br. Avril 1972.
Reference : 201312912
Avril 1972.
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1844 8 pages in-8 à l'encre brune (21 x 13,8 cm) sur 4 double feuillets, adresse autographe et marques postales au dos du dernier feuillet (avec petit manque de papier amputant la fin de deux mots), sous chemise demi-maroquin noir.Manuscrit complet, seul connu, de cette fantaisie sur les théâtres parisiens rédigée pour Le Diable à Paris. Nerval y esquisse une sorte de physiologie des claqueurs, ceux qu'on appelle "Romains" dans l'argot du théâtre : ces faux spectateurs recrutés pour ovationner ou bien huer les spectacles et dépeints notamment par Balzac dans ses Illusions perdues. Après un rappel des origines de cette tradition, Nerval constate sa généralisation dans le théâtre de son temps, et il s'amuse à détailler l'influence et la hiérarchie des claqueurs à partir de sa propre expérience de critique dramatique.Ce beau manuscrit de premier jet surchargé de corrections fut adressé à Pierre Jules Hetzel par courrier depuis Amsterdam le 23 septembre 1844 avec une amusante apostille signée "Gérard" in-fine et les cachets de la poste faisant foi. L'éditeur fit tirer un jeu d'épreuves conservé à la bibliothèque Spoelberch de Lovenjoul, mais le texte ne parut finalement pas dans Le Diable à Paris. Il est resté inédit jusqu'en 1948 où la "Revue d'histoire du théâtre" en publie une version fautive, avant d'être repris en Pléiade dans les Œuvres complètes (tome I, p. 848-854) avec cette note des éditeurs J. Guillaume et Cl. Pichois : "On ne sait pour quelle raison cet article fut exclu : par le pittoresque du sujet et la vivacité de l'expression, c'est un bel exemple de l'article de genre" (p. 1819).Les manuscrits littéraires de Nerval sont rares et très recherchés.
Paris H. Roudil, La Tour Saint-Jacques 1958 1 vol. Broché in-8, broché, 212 pp., 6 planches hors-texte. Couverture défraîchie.
Paris. Gallimard. 1993. Petit in-8°. 284 p., 1 p., 1 f. Avec 249 illustrations. Reliure plein cuir, rhodoïd.
"Bibliothèque de la Pléiade. Trente-deuxième Album de la Pléiade." - Bel exemplaire.
s. l. s. d. [1853] | 13.50 x 8.80 cm | une feuille
Billet autographe signé de Gérard de Nerval adressé à son ami Georges Bell, quatre lignes rédigées au crayon de papier et signées de son prénom "Gérard". Trace de tampon au verso. Deux petits trous d'épingle sans atteinte au texte, deux traces transversales de pliure inhérentes à la mise sous pli du billet. Ce petit mot a été rédigé lors de l'avant-dernier séjour de l'écrivain chez le Docteur Blanche en 1853. Ce billet a été retranscrit dans le tome 3 desOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval fit la connaissance de Joachim Hounau,connu sous lenom de plumeGeorges Bell, chez Joseph Méry, à Marseille en 1843, au retour de son voyage d'Orient. Bell fut un très proche ami de Gérard de Nerval qui, agonisant, l'appelera à son chevet. Les autographes de Gérard de Nerval sont très rares. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris s. d. [avril 1841] | 13.50 x 21 cm | une page sur un feuillet
Lettre autographe signée de Gérard de Nerval adressée à Hippolyte Delaunay rédigée à l'encre noire.Nom du destinataire de la main de Nerval au dos du feuillet. Une pliure centrale inhérente à la mise sous pli. Cette lettre a a été retranscrite dans lesOeuvres complètesde Nerval à la Pléiade. Gérard de Nerval est enfin «libre et sorti de la maison Blanche» après y avoir séjourné des suites de sa crise du début printemps 1841. Il ne s'agit toutefois pas d'une sortie définitive mais probablement d'une permission accordée par le docteur Blanche à son patient, ce dernier ne sortira définitivement qu'en novembre 1841. L'écriture, difficilement lisible par endroits, montre la fébrilité de Gérard de Nerval, qui cherche à renouer avec le milieu littéraire: «J'apporte des masses de copie, pour vous et trois ou quatre autres journaux.» Hippolyte Delaunay fut rédacteur en chef de la revue L'Artiste dans laquelle Nerval publia le 11 avril de la même année un article intitulé «Mémoires d'un Parisien, Sainte-Pélagie 1832». - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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