‎[ART] - GROUPÉ - ‎
‎Jean Gigoux. ‎

‎Portrait de la poétesse nantaise Elisa Mercoeur par Jean Gigoux. Lithographie de Villain‎

‎Lithographie de Villain "Paris, 1829, format de la figure : 230 x 295mm. Tirage sur papier de Chine signé dans la pierre. Pièce encadrée (390x450mm). Lithographie de Jean Villain (1818-1852). Jean Gigoux (1806-1894) ""Enrolé dans le bataillon des romantiques, il fournissait des vignettes de titre à des livres plus ou moins chevelus, Une grossesse de Jules Lacroix ou le Champavert de Petrus Borel. Maniant supérieurement le crayon lithographique, il donnait à l'Artiste une série de portraits, en prenant pour manière celle d'Achille Dévéria [...] Le crayon de Gigoux, argentin dans les clairs, transparent et velouté dans les ombres, à un charme très particulier."" Béraldi ""Les graveurs du XIXème siècle T.VII p.120 N°141 ""Mercœur (Elisa) portant une coiffure avec peigne à la girafe. 1829. In-4"" Elisa Mercoeur (Nantes 1809-Paris 1835), poétesse surnommée ""la muse armoricaine"" (pour avoir publié ses premiers vers dans le journal Le Lycée Armoricain) considérée comme une jeune prodige, reçoit les hommages des plus grands auteurs de son époque : Chateaubriand, Hugo, Lamartine, Musset. Elle meurt à Paris à 24 ans des suites d'une affection pulmonaire, sa santé s'étant dégradée suite au refus d'une de ses pièces à La Comédie Française par le Baron Taylor. "‎

‎Né à Besançon. 1806-1894. Peintre et lithographe. B.A.S. "Jean Gigoux " à Madame Liouville. S.l.n.d. 1 page in-8. En-tête gravé à son chiffre.‎

‎ Invitation : ...Vous savez chère Madame que vous êtes attendus demain dimanche vous et Monsieur Liouville rue Chateaubriand à 11 heures. Je profite de cette occasion pour vous présenter de nouveau mes hommages...Elève à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, Jean Gigoux acquit sa notoriété grâce à ses gravures sur bois pour Gil Blas de Lesage. Joseph Liouville (1809-1882), mathématicien français. Elu à l'Académie des Sciences en 1839, il fut notamment professeur au Collège de France.‎

‎Histoire de Gil Blas de Santillane. Vignettes par Jean Gigoux.‎

‎Paulin 1835 Grand in-8, demi-basane verte foncé, dos lisse orné d’un long motif fleuronné, filets et roulettes, dentelle à froid sur les plats, tranches marbrées P. Germain, 972 pp. Texte encadré. Frontispice, vignette de titre, un portrait hors texte sur Chine et près de 600 vignettes dans le texte gravées sur bois. Très bon exemplaire sans rousseurs.‎

‎Edition originale et premier tirage des illustrations de Jean Gigoux. “Cette édition de Gil Blas est capitale ; elle marque la rénovation de la gravure sur bois à l’époque romantique” (Carteret) Bon état d’occasion Illustrés romantiques et modernes‎

‎Histoire de Gil Blas de Santillane. Vignettes par Jean Gigoux‎

‎ 1835 Paulin, 1835. In - 4 (267 x 175 mm), 972 pp., demi - veau tabac, dos lisse orné, tranches marbrées. Premier tirage, illustrations de Jean Gigoux, frontispice, vignette de titre, portrait de Gil Blas hors texte sur Chine et environ 600 vignettes dans le texte gravées sur bois. Texte encadré d'un double filet noir. (quelques défauts à la reliure,une charniere fendue, l'autre faible,dos frotté, presque sans rousseurs).ex libris E.RIPERT.-dans l'etat. ‎

‎Notice sur Gil Blas par Charles NODIER.Edition originale et premier tirage des illustrations de Jean Gigoux. Beraldi, Les Graveurs du XIXe siècle, VII, 112-113. - Vicaire, V, 238-239. - Carteret, III, 382-386. - Gordon Ray, The Art of the French Illustrated Book, 1700-1914, n° 214 : L'ouvrage figure évidemment dans la liste des cent plus beaux livres illustrés français des XVIIIe et XIXe siècles. ‎

‎Histoire de Gil Blas de Santillane. Vignettes par Jean Gigoux. ‎

‎Paris PAULIN 1935 1 P., Paulin, 1835, fort in-8, demi-basane bleu marine, dos orné de motifs floraux estampés dorés, tranches marbrées, 972 pp. ‎

‎Première édition entre 1715 et 1735, en 4 volumes. Abondamment réédité au XIXe et considéré comme l'archétype du roman de moeurs. En 1835, Jean GIGOUX, enrôlé dans la bataille des romantiques, réalise plusieurs portraits de Delaroche, Delacroix, Walter Scott, Alfred de Vigny, etc., pour L'Artiste. Il dessine les vignettes pour le Gil Blas afin de payer les couleurs et les modèles d'une grande toile pour le salon, Les derniers moments de Léonard de Vinci. "Dès son apparition, le Gil Blas est enlevé par milliers d'exemplaires" ce livre à "remis en usage la gravure sur bois" et "substitué aux planches hors-texte...la gravure dans le texte" (Béraldi VII-112/113). ‎