‎[BIOGRAPHIE] - DIEULEVEULT (Diane de) - ‎
‎Philippe. ‎

‎Paris, Grasset, 1986; in-8, 184 pp., broché. Broché bon état.‎

Reference : 201200097


‎Broché bon état.‎

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‎LAVANHA, João Baptista.‎

Reference : LCS-18430

‎Viagem da Catholica Real Magestade del Rey D. Filipe II N.S. Ao Reyno de Portugal, E rellacao do solenee recebimento que nelle se lhe fez, s. Magestade a mandou escreuer por Ioao Baptista Lavanha sev coronista mayor. - (Voyage de S. M. C. le roi Philippe II dans le royaume de Portugal, et relation de la réception solennelle qui lui fut faite). Edition originale d’une insigne rareté de ce livre décrivant les festivités qui entourèrent l’entrée de Philippe III d’Espagne (1578-1621) à Lisbonne en 1619.‎

‎Très bel exemplaire conservé dans son élégante reliure en maroquin rouge signée de Lortic fils. Madrid, Thomas Junti, 1622 (fin 1621). In-folio de (2) ff. bl., titre frontispice, (2) ff. d’approbation et de dédicace, 78 feuillets de texte, 15 planches gravées dont 3 dépliantes, petit trou f. 25. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs fleurdelysé, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Lortic fils. 329 x 222 mm.‎


‎Edition originale d’une insigne rareté de ce livre décrivant les festivités qui entourèrent l’entrée de Philippe III d’Espagne (1578-1621) à Lisbonne en 1619. Elle manque à Brunet, à Ruggieri, à Chadenat, à Deschamps etc. Berlin 3090; Hofer Baroque Book Illustration 87. Vinet la décrit sans l’avoir vue : « Nous n’avons pas vu l’ouvrage... » mentionne-t-il. Ce livre de Jean-Baptiste Lavanha s’attache au voyage de Philippe III d’Espagne au Portugal, du temps où le Portugal était rattaché à l’Espagne. C’est en 1580 que le Portugal se trouve absorbé par la monarchie espagnole de Philippe II. Cette domination dura soixante ans, sous Philippe II et sous ses successeurs immédiats (de 1580 à 1640). Les colonies portugaises des Indes orientales eurent le sort de la métropole et, comme elle, tombèrent, ipso facto, sous la dépendance des rois de la dynastie austro-castillane, dont l’empire s’étendit ainsi à la fois sur les Indes occidentales (l’Amérique) et les Indes orientales (côtes de Malabar, Ormuz, etc.), au-delà de l’Atlantique et dans l’océan Indien. Les Portugais, toutefois, ne subirent qu’à regret la domination espagnole. Le récit de Lavanha fut publié à Madrid en 1622, en portugais et en Castillan. Superbe volume orné d’un titre frontispice et de 15 planches gravées par Juan Schorquens, graveur et dessinateur hollandais, travaillant à Madrid au début du XVIIe siècle (Ec. Hol.). « Il travailla à Madrid de 1618 à 1630. Il signa quelquefois J. van Schorquens, fecit, in Madrid. Il a surtout travaillé pour les libraires et l’on cite de lui de remarquables frontispices ». Le volume s’ouvre par une grande vue dépliante de Lisbonne vue depuis la mer le 29 juin 1619, lorsque Philippe III arriva à Terreiro do Paco. Cette vue manque à un certain nombre d’exemplaires. Les gravures à pleine page illustrent 13 des 20 arcs de triomphe érigés pour l’entrée du roi Philippe II: America. 17 Provinces belges. Arco de Los Ingleses ; Arco de Los Italianos ; Arco de Los Alemanes, etc... A very rare festival book describing the celebrations surrounding the entry of PHILIP III of Spain (1578-621) to Lisbon in 1619. Philip, who ruled Portugal as Philip II from 1598 to his death in 1621, visited on his own initiative and against the view of both the Council of State and that of Castile. He was accompanied by the Prince of Asturias (future Philip IV). The king's visit had been postponed several times, but when it finally took place, it was celebrated with the grandeur due a monarch whose rule extended over five continents. Joao Baptista Lavanha, the Cronista-mayor, or the king's chief chronicler, followed the royal progress from Madrid to Lisbon. In vivid reports of the ceremonies prepared in each town on the journey, Lavanha interpreted the ephemeral constructions erected in the king's honor, explaining mythological references and translating Latin inscriptions. Lavanha's account was published in Madrid in 1622, in both Portuguese and Castilian editions. The book opens with a large print showing a bird's-eye view of the Lisbon waterfront on 29 June 1619, when Philip III arrived at the Terreiro do Paco, the main square of the city. The etchings reproduce thirteen of the twenty triumphal arches along the king's progress; these were apparently drawn by the Portuguese court painter DOMINGOS VIEIRA SERRaO and then etched by Jan Schorkens, Flemish printmaker living in Madrid. Of varying size and complexity, the arches were erected by the Inquisition, by various guilds (including merchants, silversmiths, painters, tailors, and lapidaries), and by the English, Flemish, German, and Italians communities in Lisbon. In the 1619 entry, some arches expressed the desire of the city of Lisbon to become the capital of the empire; in others, the Portuguese reminded the king of their old and often-ignored privileges. Très bel exemplaire conservé dans son élégante reliure en maroquin rouge signée de Lortic fils.‎

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‎PHILIPPE PIGOUCHET - SIMON VOSTRE.‎

Reference : LCS-18401

‎Ces présentes heures a lusaige de Rome furĕt achevez lan Mil CCCC. iiii. Xx. r xviii. Le xxii iour de Aoust pour Symon Vostre… (le nom et la marque de Philippe Pigouchet sur le titre). Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin le 22 août 1498 illustrée de plusieurs centaines de gravures sur bois.‎

‎Nombre de critiques considèrent cette production Philippe Pigouchet - Simon Vostre comme le plus bel incunable européen illustré du temps. 22 août 1498. Petit in-4 gothique imprimé sur peau de vélin de (72) ff., a-i8, 33 lignes par page, marque de l’imprimeur sur le titre, bordures historiées pour chaque page, 21 grandes gravures à pleine page sans compter l’homme anatomique, nombreuses petites initiales enluminées à l’or sur fond rouge ou bleu. Plein maroquin havane entièrement décoré de motifs à froid avec mosaïque de maroquin brun foncé, dos à nerfs orné, coupes décorées à froid, double encadrement de filets dorés intérieurs, tranches dorées. Élégante reliure signée de Marius Michel. 208 x 145 mm.‎


‎ [video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2023/09/Video-Heures-Pigouchet.mp4"][/video] Edition incunable en partie originale achevée d’imprimer sur peau de vélin à Paris par Philippe Pigouchet pour Simon Vostre considérée par nombre de critiques comme le plus beau livre français illustré du temps. «Le verso du titre contient l’almanach de 1488 à 1508, le recto du 2ème f. l’homme anatomique, et le verso le saint Graal différent de celui de l’édition de 1497. Il y a dans le texte 21 figures, 6 de plus que dans celle de 1497, et parmi lesquelles on remarque l’Arbre de Jessé, le Combat où Uric fut tué, le Jugement dernier et la Messe de S. Grégoire. Plusieurs des anciens sujets ont été refaits sur de nouveaux dessins meilleurs que les premiers. Dans les bordures qui sont aussi fort belles, on remarque les Vertus théologales et cardinales, la Vie de J.-C. et de la Vierge Marie, Suzanne, l’Enfant prodigue, les 15 Signes, 48 sujets de la Danse des morts, et divers ornements répétés. Il y a des exemplaires qui n’ont que 18 grandes planches. Les sujets de la Dans des morts occupent les huit ff. du cahier f. Un exemplaire sur vélin est conservé dans le cabinet de M. Didot; c’est peut-être le même que celui qui a été vendu 399 fr. Le Prévost, en 1857; un autre se trouve à la Bibliothèque impériale.» (Brunet, V, 1582-1583). Peu de temps après qu’Udalric Gering et ses deux associés eurent introduit à Paris l'invention miraculeuse de Gutenberg, perfectionnée par Fust et Schoyffer et y eurent ainsi fait succéder la régularité du composteur et l'économique célérité de la presse au travail si lent, si peu exact, et surtout si dispendieux des scribes et des rubriqueurs, les libraires de cette capitale songèrent à exploiter à leur profit un art qui, en simplifiant d'une manière si sensible la fabrication des livres, leur offrait une moisson aussi abondante que facile à recueillir. Comme ils cherchèrent d'abord à appliquer la typographie à des ouvrages d'un débit rapide, il semble qu'ils auraient dû commencer par ces livres de prières à l'usage des fidèles de toutes les classes, que plus tard ils imprimèrent sous le titre d'Horæ et d'Officium, ou sous celui d'Heures et d'Office, et qui depuis longtemps formaient la principale branche de leur commerce ; mais voici la difficulté qui retarda quelque temps l'impression de ces sortes d'ouvrages. Les livres de prières dont on se servait alors étaient tous écrits sur vélin, décorés d'initiales peintes en or et en couleurs, et presque tous aussi enrichis de miniatures plus ou moins nombreuses et plus ou moins bien exécutées. Au calendrier, c'était des petits sujets délicatement peints, où figuraient les travaux, les occupations et les jeux analogues à chaque mois de l'année ; aux fêtes mobiles, au propre des saints et à l'office des morts, se trouvaient de plus grandes miniatures représentant des sujets tirés de l'Écriture sainte, ou relatifs au mystère que l'on célébrait, ou à la vie du saint qu'on invoquait ; on y voyait presque toujours figurer, par exemple, le Martyre de saint Jean l'évangéliste, la Salutation angélique, la Naissance de Jésus-Christ, la Vision des bergers, l'Adoration des mages, la Fuite en Égypte, le Massacre des innocents ordonné par Hérode, David et Betzabée, etc. On remarquait aussi dans une partie de ces manuscrits précieux des bordures plus ou moins variées, plus ou moins riches, qui en entouraient toutes les pages, et qui offraient ordinairement des fleurs, des oiseaux, des insectes et des arabesques gracieuses, où l'or se mariait habilement aux couleurs les plus vives. Ces riches volumes étaient avec raison considérés comme des bijoux de prix, et se transmettaient par succession dans les familles, de génération en génération. Accoutumé qu'on était alors à lire ses Heures dans des livres ainsi décorés, comment aurait-on pu accueillir de simples productions typographiques entièrement dépourvues de ces ornements devenus un accompagnement nécessaire de toute lecture pieuse ? Pour réussir dans ce genre de fabrication, il fallut donc emprunter le secours de la gravure sur bois qui commençait à se perfectionner, et reproduire autant que possible les dessins répandus dans les Heures manuscrites, et en décorer les imprimées. Si jusqu'ici les bibliographes n'ont pu tomber d'accord sur la véritable date du plus ancien livre d'Heures illustré qu'ait produit la presse, ils reconnaissent pourtant généralement que l’imprimeur Philippe Pigouchet et le libraire Simon Vostre furent les premiers à Paris qui surent allier avec succès la gravure à la typographie. Il est à croire que ces deux libraires avaient déjà pratiqué par eux-mêmes la taille sur bois, et qu'ils surent s'adjoindre des tailleurs assez habiles pour donner successivement à leurs petits bois le degré de perfection auquel ils les ont portés. C'est donc à des artistes anonymes de la fin du quinzième siècle, et non pas, comme l'a prétendu Papillon, à Mercure Jollat, venu trente ans plus tard, qu'il faut attribuer la principale part dans la gravure de ces Heures si remarquables par la beauté du vélin, la qualité de l'encre, et surtout par la variété des bordures, où, à des arabesques les plus agréables, à des sujets grotesques les plus singuliers, succèdent alternativement des chasses, des jeux, des sujets tirés de l’Écriture sainte, ou même de l'histoire profane et de la mythologie, et enfin ces Danses des morts, imitées de la Danse macabre des hommes et des femmes, qui était alors dans toute sa vogue, petites compositions dont on admire encore la piquante expression. Ces bordures, qui, ainsi qu'on peut en juger par les spécimens placés autour de ces pages, sont d'ailleurs plus remarquables pour le fini de la gravure que pour le dessin, se composaient de petits compartiments qui se divisaient, se changeaient, se réunissaient à volonté, selon l'étendue et le format du volume où elles devaient figurer ; en sorte que, tout en employant presque toujours les mêmes pièces, il était cependant si facile de donner aux différentes éditions qu’on publiait une apparence de variété, qu'à peine en trouve-t-on deux qui se reproduisent exactement page par page. Les grandes planches destinées à recevoir l’embellissement de la peinture sont en général moins terminées que les petites, mais on y reconnaît toujours un même faire. Laissons parler ici un bibliographe anglais, qui a consacré cent pages au moins du plus intéressant de ses ouvrages à décrire les anciennes Heures imprimées à Paris, et à en figurer, avec une exactitude scrupuleuse, les plus curieux ornements. Voici donc comme s’exprime T.-F. Dibdin, à la page 7 de la seconde journée de son Bibliographical Decameron: «Let us howerer… suppose that some spirited Collector, or a select committee of the Roxburghe Club, should unite their tastes and purses, to put forth, from the Shakespeare press, an octavo volume of prayers from the liturgy, decorated in a manner similar to what we observe in the devotional publications just alluded to – do you think the attempt would be successful? In other words, where are the ink and vellum which can match with what we see in the Missals of old? The doubtful success of such an experiment would render it extremely hazardous; even were it not attended with, what may be called, an immensity of expense. Welcome therefore, again, I exclaim, the rich and fanciful furniture which garnishes the texts of early printed books of devotion…. » « Ces impressions parisiennes, dont les étrangers sont les premiers à reconnaître toute la supériorité…». Philippe Pigouchet a non seulement imprimé presque toutes les Heures publiées par Simon Vostre de 1488 à 1502, ainsi que plusieurs autres Heures pour Pierre Regnault, libraire de Caen, et pour Guillaume Eustache, libraire de Paris, dont on trouvera plus bas l’article; mais avant d’avoir mis sa presse au service de ces trois libraires, il avait déjà publié sous son seul nom et pour son propre compte plusieurs livres d’Heures, dont l’Almanach, indiquant les dates de Pâques, commence à l’année 1488. Le nom de Simon Vostre, qui commence à paraître l’année 1488 au plus tard, ne se trouve plus après 1520. C’est dans ce genre de publication que Simon Vostre l’a emporté sur tous ses concurrents. Nous devons à son goût éclairé les charmantes bordures en arabesques qui décorent toutes ses Heures, et les jolies petites figures qu’offrent ces mêmes bordures. D’abord peu variées, mais déjà fort remarquables dans les éditions données par lui vers 1488, ces bordures présentaient dès lors une suite de petits sujets, qui, peu à peu se multiplièrent assez pour qu’il pût enfin se dispenser de répéter plusieurs fois de suite les mêmes planches, comme il avait été obligé de le faire dans l’origine, et même pour qu’il fût possible de les varier d’une édition à l’autre. Toutes ces suites sont ordinairement accompagnées d’un texte fort court, en latin, ou de quelques vers français d’une naïveté remarquable, et où se lisent des mots qu’on est fort surpris de trouver dans un livre de piété, des mots qu’on n’oserait plus imprimer en toutes lettres maintenant, même dans les ouvrages les plus mondains. Voilà peut-être ce qui contribue le plus à faire rechercher aujourd’hui ces singulières productions, et ce qui en augmentera le prix à mesure que nous nous éloignerons davantage de l’époque de leur publication. Les exemplaires les plus curieux, à notre avis, sont ceux qui renferment un plus grand nombre de ces pieux quatrains, et qui réunissent la plus grande partie des petites suites que nous venons de signaler. Pour le choix des épreuves, pour la variété des arabesques, pour la beauté du tirage, les éditions données vers 1498 l’emportent sur les dernières. C’est là un avantage que ne négligeront ni les artistes ni les amateurs d’anciennes gravures sur bois, et qu’ils trouveront surtout dans les exemplaires en grand format, que nous leur conseillons de choisir non enluminés. «Il est un fait certain, c'est que les Heures de Pigouchet, exécutées pour Simon Vostre ont fait de tout temps l'admiration des bibliophiles et des connaisseurs. Elles portent le cachet artistique de la vieille École française. Le dessinateur, dit J. Renouvier, est entré d'emblée dans le plan de l'iconographie gothique ; il place aux premières pages les représentations que le sculpteur mettait aux marches de l'église, sur les côtés du portail, et il ajoute de son gré des motifs plus familiers et plus gais, de petits sujets de mœurs dont la gentillesse nous touche d'autant plus que nous en voyons la tradition fidèlement observée par les campagnards et par les enfants. On n'a rien fait de semblable à l'étranger ; c'est de l’art français par excellence. En tournant ces feuillets, on se croirait transporté sous les nefs de nos vieilles cathédrales gothiques. On sent vibrer, dans ces images de la vie du Christ, des Sacrements, des Signes de la fin du Monde et de la Danse macabre, la foi naïve et robuste de nos pères. Outre les bordures dont nous avons présenté des échantillons, la plupart des livres d'heures exécutés pour Simon Vostre dans la seconde manière de Pigouchet, en contiennent d'autres figurant la Danse macabre des Hommes et des Femmes. Le cycle complet de la Danse des Morts se compose de soixante-six sujets ; trente scènes sont contenues dans dix bordures pour la Danse des Hommes, et trente-six scènes en douze bordures pour la Danse des Femmes. Ce sont les mêmes personnages qui figurent dans la Danse macabre de Guy Marchant. Le dessinateur dispose adroitement ses couples dans un petit espace. Il drape la Mort d'un bout de linge, lui donne pour instruments le pic et la pelle, plutôt que la faux qui tiendrait trop de place, et il la fait grimacer comme un singe en présence d'un partenaire merveilleusement signalé par son costume. C'est un vif dialogue, une mimique piquante qu'ont avec la Mort, le Bourgeois, l’Usurier, le Médecin, l'Enfant, la Reine, la Chambrière, la Mignote, la Femme de village, tous entraînés vers la danse finale.» (A. Claudin). Claudin (Histoire de l'imprimerie en France) consacre 20 pages et de nombreuses reproductions à cette édition que l’on peut considérer comme l’une des plus belles de l’imprimerie incunable d’Occident et qui constitue une date importante dans l'évolution de l'ornementation : «des personnages fantastiques accompagnent dans leur chevauchée des chimères de toutes sortes, le tout brochant sur une flore incomparable : telles sont ces bordures d'une exquise conception » Claudin 44. Superbe exemplaire imprimé sur peau de vélin de ce livre d’heures incunable si important dans l’histoire de l’imprimerie en France, entièrement rubriqué à l’or sur fond rouge et bleu alterné. La pureté de son tirage est telle qu'il entra dans la collection du grand amateur Georges Wendling avec ex-libris. En 2004, Pierre Berès décrivait et cataloguait 130 000 € les Heures de 1498 de Simon Vostre reliées au XIXe siècle. (Réf: Pierre Berès, 15-28 septembre 2004, n°2).‎

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‎[MANUSCRIT]. PHILIPPE (Jean-Antoine).‎

Reference : 225676

‎Mémoire concernant le Trésor royal par M. Philippe, premier commis au Trésor royal et cy devant commis à l'exercice dud[it] office‎

‎S.l., s.d. (1749) in-4, [36] ff. n. ch. (y compris le titre), couverts d'une écriture régulière et soignée (environ 15/20 lignes par page), texte entièrement réglé, maroquin vieux-rouge, dos à nerfs cloisonné et orné de semis d'étoiles, et de fleurs de lis, pièce de titre verte, encadrement de triple filet doré sur les plats avec fleurs de lis en écoinçon, tranches dorées (reliure de l'époque).‎


‎La date donnée ici est celle retenue par la Bibliothèque de l'Arsenal, ce qui en ferait un mémoire composé après la fin des fonctions officielles de Philippe, ce qui est au demeurant cohérent avec le libellé du titre.Il s'agit essentiellement d'un travail historique, relatant les évolutions du Trésor royal depuis Philippe le Bel jusqu'au règne de Louis XV. Une seconde partie (à partir du f. 26) est formée par une chronologie recensant les Gardes du Trésor et les Trésoriers de 1356 à 1731.Jean-Antoine Philippe (mort en 1766), premier commis de Jean Pâris de Montmartel, fut commis aux exercices de garde du Trésor royal de 1726 à 1730. Il ne faut pas le confondre avec un de ses fils, Jean-Antoine-Gabriel (mort en 1769).Il semble avoir existé pas mal de copies de ce travail, si l'on en croit les exemplaires signalés par les dépôts publics. La Cour des Comptes possède par exemple une copie de ce mémoire effectuée en 1814 (cote 601 PHI) ; la Mazarine en signale également un exemplaire du XVIIIe siècle (Ms 2771) ; quant à la Bibliothèque de l'Arsenal, elle répertorie deux exemplaires du même texte (Ms-5299, qui avait appartenu à Victor Luzarches ; Français 14063).Cf. Claeys (Thierry) : Dictionnaire biographique des financiers en France au XVIIIe siècle, II, 724-726.Bel exemplaire. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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Reference : 39692

(1894)

‎[Maison d'Orléans]. Le Comte de Paris le Duc d'Orléans Philippe VII - Philippe VIII.‎

‎Moulins, Imprimerie Bourbonnaise, 1894. In-8 de 39 pp., demi-percaline bleue, couverture conservée (reliure de l'époque). ‎


‎Rare brochure royaliste imprimée à la mort en exil du comte de Paris - Philippe VII pour les Orléanistes - auquel succède en 1894 son fils aîné Philippe duc d'Orléans sous le nom de Philippe VIII, ornée de leurs deux portraits. Contient : Avant-propos I. La mort de Monseigneur le Comte de Paris - les Funérailles - le Testament politique II. Le Comte de Paris et la Presse III. Philippe VIII. ‎

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‎MAS (Auguste)‎

Reference : 194133

‎Eloge de Philippe de Girard‎

‎Avignon, H. Chassing, s.d. (1882) in-8, 23 pp., demi-basane marine, dos à nerfs fleuronné, nombreuses couvertures conservées Nerfs un peu frottés. (reliure de l'époque).‎


‎L'ingénieur Philippe-Henri de Girard (1775-1845), l'inventeur de la machine à filer le lin, était une illustration de la petite ville de Lourmarin, dans le Vaucluse. Enfin, on doit plutôt dire une gloire posthume, tant ses compatriotes lui créèrent soucis, difficultés et avanies tout au long de son existence. Comme pour beaucoup, il dut attendre la mort pour obtenir quelque reconnaissance. Sa nièce, la comtesse de Vernède de Corneillan, vendit à la commune la maison familiale de Lourmarin pour une somme symbolique, à la condition expresse d'entretenir à perpétuité la tombe du grand homme située dans les dépendances et de créer un musée au deuxième étage de la maison avec les souvenirs dont elle fit don. Reliées à la suite notices biographiques rares sur le même Girard et d'autres célébrités provençales :I. [CHAPSAL (C.) :] Philippe de Girard. Paris, Imprimerie H. Vrayet de Surcy, s.d. [1853], 8 pp. Extrait du Musée universel. - II. RAMPAL (Benjamin) : Philippe de Girard. Extrait de la Revue de Paris du 15 décembre. 5e édition. Paris, Imprimerie de Jouaust et fils, 1863, 40 pp. - III. Projet d'érection d'un monument à la mémoire de Philippe de Girard. Avignon, Imprimerie Gros frères, s.d. [1876], [4] ff. n. ch. - IV. TRICHAUD (Jacques-Marie) : Biographie des quatre frères Seguin, prêtres, de Carpentras, agrégés au clergé de Paris. Marseille, Marius Lebon, 1869, [4]-75 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (Arles et Inguimbertine). - V. TRICHAUD : Un vrai gentilhomme ami du peuple au XVIe siècle, Sébastien de Seguins, seigneur de La Roque-sur-Pernes. Marseille, Marius Lebon, 1872, 71 pp. - VI. BERLUC-PERUSSIS (Léon de) : Biographie de Foruné Pin. Nice, Typographie V.-Eugène Gauthier, 1870, 31 pp. - VII. ALBANES (Joseph-Hyacinthe) : Pierre d'Aigrefeuille, évêque d'Avignon, de Vabres, de Clermont, d'Uzès & de Mende. Preuves de son épiscopat. Elimination de trois faux éveêques d'Avignon. Marseille, Marius Lebon, 1877, [4]-56 pp. Tirage limité à 100 exemplaires. - VIII. VALERE-MARTIN (J.) : Infredus. Extrait des comptes-rendus du congrès tenu à Arles par la Société française d'archéologie en septembre 1876. Tours, Imprimerie Paul Bouserez, 1877, 24 pp.Exemplaire de Xavier Reynaud, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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