Un ouvrage de 325 pages, format 120 x 190 mm, broché, publié en 1934, Editions Emile-Paul Frères, bon état
Reference : LFA-126716533
Biographie. Préface de Louis Barthou
Lettre de France, L'Art de Vivre à la Française
M. Olivier Auriol de Bussy
04 74 33 45 19
Vente par correspondance, lors de salons à l'extérieur ou au Château de Vallin lors de manifestations culturelles. Nous vous accueillerons notamment les 22,23, 24 et 25 janvier 2021 (de 14 h à 17 h 30) pour une vente de livres au Château de Vallin, demeure historique des XIVe et XVIIIe siècles (38110 Saint Victor de Cessieu). (entrée libre)
1878 Paris. Calmann Lévy. 1878. 2 volumes in-12, demi-chagrin bleu, dos à nerfs ornés légèrement passés.
Autobiographie de l'auteur, parue à titre posthume, pour la première fois en 1870. Il s'agit du témoignage très personnel de la carrière musicale de Berlioz, de ses admirations, de ses amours et de ses prises de position esthétiques; ces Mémoires sont l'exemple éclatant d'« une vie romantique ».
PIERRE LAFFITE ET CIE. Mars 1908. In-Folio. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 34 à 47 pages de partitions. Nombreuses photographies en noir et blanc dans le format texte et hors texte. Photographie d'Hector Berlioz vers 1830 en noir et blanc sur le premier plat. Quelques marques de crayon de couleur.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions
Chronique du mois + Ode à Berlioz + L'influence de Berlioz sur la musique contemporaine + La damnation de Faust + Berlioz, héros romantique + L'oeuvre dramatique de Berlioz + Berlioz symphoniste + Les troyens + Berlioz anecdotique + Berlioz littérateur + Le concours de Ténors organisé par Musica et Comoedia + La réouverture de l'opéra. Classification Dewey : 780.26-Partitions
SUPERBE LETTRE SUR SA VIE PREMIER GRAND PRIX DE ROME EN 1830 AVEC SA CANTATE SARDANAPALE, BERLIOZ SÉJOURNE À LA VILLA MEDICIS (de décembre 1830 à novembre 1832)Berlioz le remercie de sa lettre qui lui annonçait son prochain mariage, il en connaissait déjà les détails, ...Le mariage a fait depuis que jai quitté la France, une terrible déconfiture de mes amis. Vous êtes le septième... Le concernant, il se sent encore ébloui ...des illusions de la 1re jeunesse et tache de me prémunir contre elles (...). Mais en tout cas je puis vous assurer que jamais je ne fus plus éloigné de menchaîner et quaucun engagement ne me paraît plus que celui du mariage incompatible avec mon humeur [la pianiste Marie-Félicité Moke avait rompu leurs fiançailles, pour épouser Camille Pleyel]. Depuis que jai recouvré ma liberté morale jai appris à lapprécier. Mon isolement même, mon exil en Italie, la privation des jouissances de mon art, la raréfaction de mon atmosphère intellectuelle, en me jettant dans la vie sauvage mont fait sentir tous les charmes de la liberté phisique absolue.Ne sachant que devenir ici, obligé dopter entre les sallons du grand monde et les stériles conversatione du petit, je menfuis aux montagnes où je passe une bonne partie de mon temps. Nobéissant quà mon caprice, un village mennuie-t-il ? Je vais dans un autre. Tantôt perché sur les roches nues de Civitella je salue avec amour la mer que japperçois à lhorizon, tantôt mon fusil à la main je redescends dans les plaines mener la délicieuse vie de chasseur errant ; indifférent à tout, sans inquiétude pour ma nuit, sûr de trouver toujours un gîte dans les innombrables cavernes dont tous les rochers sont percés, désireux daventures et par conséquent nen trouvant jamais ; un jour brûlé de soleil, un autre jour à demi mort de froid, mouillé jusquaux os, je circule dans toutes les directions poussé à lest à louest au sud au nord par le vent capricieux de ma fantaisie. Je reviens à Rome quand je nai plus dargent. Cest cette irrésistible raison qui my retient encore depuis quinze jours. (...). Vous rappellez-vous la ballade du Pêcheur de Goëthe dont vous mavez envoyé une traduction ?... Je men suis emparé, pour un ouvrage dont jai écrit ici les paroles et la musique. Le sujet de votre petit poëme cadrant avec le mien je ly ai placé ; en indiquant toutefois que vos vers nétaient pas de moi. Je vous montrerai cette singulière composition à notre prochaine entrevue. Jaccepte avec grand plaisir votre invitation pour La Combe.Mon départ de Rome est fixé au 1er mai prochain ; je donnerai un croc en jambe au règlement de lAcadémie, et pendant que Mr Horace [Horace Vernet, directeur de lAcadémie de France à Rome] me croira à Milan ou à Venise, je serai en Dauphiné.Avant de quitter la povera bella Italia je reverrai Florence et Pise et jirai faire un pèlerinage à lîle dElbe et en Corse, puis je plongerai sur vous du haut des Alpes...Un peu avant les premiers jours dautomne de 1827, Berlioz assista, comme Vigny, comme Dumas, comme tant de jeunes Français qui découvraient Shakespeare, aux représentations des tragédiens anglais, et il se prit dune passion ardente pour Miss Smithson. Cet amour pour « Ophélie » eut pour premier effet de « centupler » ses moyens : il se produisit comme une poussée dinvention dont témoignèrent surtout la Symphonie descriptive et huit scènes de Faust, daprès la traduction de Gérard de Nerval. Mais, lactrice partie, le désespoir envahit lâme du jeune musicien. Les souffrances de lamoureux sirritaient encore, des déceptions qui commençaient à être le lot du compositeur. Sous linfluence dun pessimisme exaspéré, lauteur de la Symphonie descriptive, écrite dans une heure dallégresse, transformait cette œuvre et la faisait aboutir aux effets, quil jugeait « effrayants, » de la Symphonie fantastique. Nommé premier grand prix de Rome, à son cinquième concours, avec la cantate Sardanapale, Berlioz, chez qui la passion pour Miss Smithson semblait avoir cédé devant un goût très vif pour la jolie pianiste Marie-Félicité Moke, devenue sa fiancée, partit pour Rome après avoir fait exécuter, le 5 décembre 1830, la Symphonie fantastique, et gagné lamitié de Franz Liszt.Lantique proverbe : « les absents ont toujours tort » fut vrai une fois de plus. Marie-Félicité Moke se hâta doublier Berlioz. Au moment même où Berlioz désertait lÉcole de Rome pour revenir chercher en France lexplication du silence incroyable de sa fiancée, il apprenait quelle épousait Camille Pleyel (grand ami de Chopin), facteur de pianos. Tragique désespoir et suicide manqué, daucuns disent simulé ou, purement et simplement, imaginaire, dans le golfe de Gènes ; Berlioz fait un séjour à Nice apaisant et laborieux ; utilisation des douleurs récentes pour le Mélologue en six parties ou Retour à la vie, qui fera suite à la Symphonie fantastique, cette expression des anciens tourments. Après plusieurs excursions à Subiaco, à Naples, au Vésuve, aux ruines de Pompéi, Berlioz revient en France en novembre 1832. Durant son séjour à Rome, Berlioz pérégrina beaucoup et composa relativement peu : « Il faut, on le voit, renoncer à peu près à entendre de la musique, quand on habite Rome ; jen étais venu même, au milieu de cette atmosphère anti-harmonique, à nen plus pouvoir composer. Tout ce que jai produit à lAcadémie se borne à trois ou quatre morceaux : 1° une Ouverture de Rob-Roy, longue et diffuse, exécutée à Paris un an après, fort mal reçue du public, et que je brûlai le même jour en sortant du concert ; 2° la Scène aux champs de ma Symphonie fantastique, que je refis presque entièrement en vaguant dans la villa Borghèse ; 3° Le Chant de bonheur de mon monodrame Lélio que je rêvai, perfidement bercé par mon ennemi intime, le vent du sud, sur les buis touffus et taillés en muraille de notre classique jardin ; 4° cette mélodie qui a nom La Captive, et dont jétais fort loin, en lécrivant, de prévoir la fortune » (Mémoires, Hector Berlioz)Plusieurs de ses ouvrages porteront néanmoins l'empreinte de l'Italie : ses symphonies Harold en Italie (1834) et Roméo et Juliette (1839) mais également son opéra Bevenuto Cellini (1838).
PIERRE LAFITTE & CIE. MARS 1908. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 33 à 48. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 780-Musique
Sommaire : Hector Berlioz vers 1830, Ode a Berlioz par Camille Saint Saens, L'influence de Berlioz sur la musique contemporaine par Alfred Bruneau, Berlioz et les concerts colonne, la damnation de Faust par Edouard Colonne, Berlioz, héros romantique par Adolphe Boschot, L'oeuvre dramatique de Berlioz par Maurice Lefèvre, Berlioz symphoniste par Julien Tiersot Classification Dewey : 780-Musique
Berlioz, en habitué du festival de Bade [il y avait créé son opéra Béatrice et Bénédict], organisé tous les ans par Edouard Bénazet, annonce à son homologue anglais, Louis Engel, la suppression du rendez-vous musical allemand :...M. Bénazet est venu passer quelques jours à Paris, et la saison de Bade est supprimée. Il m'a dit de suspendre tous mes préparatifs ; il n'y aura pas de festival. J'avais déjà parlé de vous et vous étiez adopté. Si cela se raccommode, je vous le ferai savoir.. Il ajoute, sans espoir ...Mais, ...Bellum ruit... Il nous manquait cela....Dans ses Mémoires, au chapitre 59, Berlioz écrivit : « M. Bénazet, le directeur des jeux, m'a engagé plusieurs fois à venir organiser et diriger le festival annuel de Bade, en mettant à ma disposition pour exécuter mes œuvres, tout ce que je pouvais demander. Sa générosité, en pareil cas, a dépassé de beaucoup ce qu'ont jamais fait pour moi les souverains de l'Europe dont j'ai le plus à me louer », puis dans une lettre à sa sœur Adèle, datée du 11 mars 1858 (Corr. Générale, n° 2283) : « À Bade c'est différent; on y gagne de l'argent, et on y fait de bonne musique, et on y trouve une foule de gens d'esprit, et on y parle français »..BERLIOZ ET LE FESTIVAL DE BADE EN ALLEMAGNE : Bade tient une place de choix dans la longue histoire des rapports entre Berlioz et l'Allemagne : nulle autre ville allemande ne sera visitée avec une telle fréquence. De 1853 à 1863 le compositeur français se rendra à Bade plus d'une dizaine de fois et y retournera chaque année à partir de 1856. Ce qui l'amenait à Bade : les Bénazet : le père Jacques Bénazet (mort en 1848), puis le fils Édouard Bénazet (1801-1867) qui prit la succession de son père à la direction du casino de Bade. Édouard Bénazet, qui a étudié au Conservatoire de Paris, était un homme cultivé qui entretenait de nombreuses connaissances dans le monde des arts. L'ambition de Bénazet était de rehausser la petite ville thermale au rang de centre artistique qui attirerait l'élite de la société européenne.Dans les années 1850, Bénazet s'emploie à réaliser son projet ; il créée de nouvelles salles de jeux, un grand champ de course à Iffezheim; un nouveau théâtre qui ouvre ses portes avec l'opéra de Berlioz « Béatrice et Bénédict » en 1862 (d'après la pièce de Shalespeare "Beaucoup de bruit pour rien"). Mais, Bénazet, se désintéresse peu à peu de Bade. Dans une lettre à Camille Pal, Berlioz livre sa crainte...de perdre 2000 f de rente, par cessation de mon engagement annuel pour Bade, la suppression des jeux est toujours annoncée et dès lors plus de musique. En outre, Bénazet paraît décidé à ne plus donner de festival...