Paris, Gallimard, Futuropolis, 1990, 1 volume in-4 broché. 188 pp, , avec illustrations en noir dans le texte par NASCIMBENE. Couverture en bon état, intérieur en très bon état.
Reference : 47078
LE SERPENT QUI PENSE
M. ERIC BIBAULT
06 34 99 23 95
CONDITIONS DE VENTE conformes aux usages de la librairie ancienne et moderne. Retours acceptés après accord préalable, sous 15 jours. EXPÉDITION : FRANCE : à partir de 5 € (tarif ajusté en fonction du poids des livres), Envoi en Mondial Relais (plus économique) ou par La Poste. Contactez-nous pour vérifier. EUROPE : à partir de 8 € (tarif ajusté en fonction du poids des livres), Envoi en Point Relais (plus économique) ou Livraison Postale. Contactez-nous pour vérifier. MONDE : Contactez-nous pour vérifier les possibilités et les frais d'envoi. - Expédition rapide après réception du règlement. Paiement par CHEQUE, par VIREMENT bancaire ou par PAYPAL. - Tous nos livres sont contrôlés et nettoyés. Tout défaut est signalé. Retour offert en cas d'erreur de la librairie.
Reference : alb2c7ef57d1f3a71ca
Proust M. Du cote de chez swann. In French /Proust M. Du cote de chez swann. In French Le livre de poche France Gallimard 1965. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb2c7ef57d1f3a71ca.
Exemplaire de première émission. Avec le portrait de Proust par Coussens Paris, Grasset, (8 novembre) 1913. 1 vol. (130 x 190 mm) de [4], 523 et [1] p. Maroquin havane, titre doré, date en pied, contreplats et gardes de papier japon havane, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Clara Gevaert - [titr. Claude Ribal]). Édition originale. Exemplaire comportant, monté en tête, le portrait de l'auteur par Armand Coussens - 1 épreuve sur japon justifiée et signée (15/120).
Du côté de chez Swann est imprimé à 1750 exemplaires en 1913, suivi bientôt de deux autres tirages de 500 exemplaires chacun, avec des variantes au texte et à la composition : l'achevé d'imprimer figure au verso d'un feuillet séparé, après une table des matières qui n'existe pas dans l'originale. Tous ont un achevé d'imprimer daté du 8 novembre 1913. Les grands papiers (5 japon et 12 hollande) ont été tirés postérieurement, avec les fautes corrigées. C'est à partir de 1909 que Marcel Proust entre en discussion avec les éditeurs en vue de la publication de sa fresque à venir et trouve en Bernard Grasset un interlocuteur intéressé qui accepte de publier à compte d'auteur la première partie de l'ouvrage : Du côté de chez Swann, où le romancier révèle sa maîtrise de la phrase, mise au service de l'exposition des sentiments et des « intermittences du coeur ». Le petit univers de Combray se livre alors pour la première fois, entamant un des plus remarquables cycles littéraires jamais produits, qui n'invite qu'à une chose, ralentir, prendre le temps, pour voir évoquer avec une précision totale les vêtements, les visages, les couleurs, les parfums, les corps et le temps, en reconstituant l'enveloppe d'un monde dont il sait bien qu'il est jour après jour un peu plus sur la pente de l'imperfection. N'empêche : personne n'aura été si loin dans le portrait, la chair et le souvenir. Très bel exemplaire, enrichi d'un portrait de Marcel Proust dessiné et gravé par Armand Coussens, à la pointe-sèche, en épreuve sur japon justifiée et signée (15/120). C'est vers 1920 que ce graveur français livra une série de pointes-sèches donnant de beaux portraits d'écrivains : Rimbaud, Daudet, Toulet, Gide, Maurras, France, Valéry et Proust. On retrouve régulièrement l'une des 120 épreuves dans des exemplaires de ces années-là.
Edité aux Editions de la Nouvelle Revue Française, Paris. Du Côté de Chez Swann - Tome I : 13e édition, Tome II : 61e édition (1924) A l’Ombre des Jeunes Filles en Fleurs - Tome I,II,III : 158e édition 1939. Le Côté de Guermantes - 53e édition, 1925.
Les 6 livres sont reliés, demi-dos à coins en cuir. (14x19cm.) Bon état général.
Paris, Bernard Grasset, 1913 (8 novembre) / 1914 au faux-titre. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 523 pp. Reliure de l'époque de demi-percaline satinée gris-perle, dos lisse orné de doubles filets dorés, fleuron central doré, pièce de titre de maroquin ébène, titre doré, date dorée en queue, tranches mouchetées.
Edition originale publiée à compte d'auteur ; ici exempte de mention d'édition. Exemplaire de seconde émission. ''Précisons bien que tous les exemplaires de Swann datés de 1913 proviennent des mêmes formes : ce n'est que pour la commodité du langage que nous appelons exemplaires 'de second tirage' ceux qui furent imprimés sur les formes rectifiées. Les exemplaires corrigés furent vendus en priorité [...]. ''. (Brun). Dans Combray, le narrateur raconte son enfance à Combray, sa relation à sa mère dont il réclame la présence le soir avant de se coucher. Il évoque ses premières lectures, notamment François le Champi de George Sand. On voit se dessiner l'univers culturel et affectif d'un personnage dont on va suivre la vie et l'évolution pendant le reste de la Recherche. C'est aussi dans «Combray» qu'apparaît le personnage de Swann et surtout c'est là que naît la fascination du narrateur pour les Guermantes qui ne le quittera qu'une fois qu'il aura pénétré ce milieu qui lui semble si inaccessible et merveilleux. Brun, Contribution à l'étude des premiers tirages de l’édition originale de Du côté de chez Swann, n°45/46. Coiffes légèrement embouties. Papier très légèrement oxydé. Très rares et discrètes rousseurs affectant les deux feuillets liminaires. Nonobstant, très belle condition.
Paris, Grasset, 8 novembre 1913. In-12 (180 x 116 mm), 1 f. bl., 2 ff. n. ch., 523 pp., 1 p. n. ch. Demi-maroquin bordeaux à coins, filet doré d'encadrement, dos à nerfs, auteur, titre et date dorés, tête dorée, non rogné, couvertures conservées, étui bordé, restaurations marginales et manques angulaires au feuillet d’envoi (Loutrel-Delaporte).
Édition originale en premier tirage. Elle possède les fautes et remarques signalées par Max Brun : barre verticale à Grasset sur le titre, achevé d’imprimer au verso de la page 523 et absence de table des matières. Mention fictive de “troisième édition” sur la première de couverture. Précieux exemplaire enrichi d’un envoi autographe “à Lucien Henraux, son ami, Marcel Proust”. Collectionneur d’art et passionné d’automobile, fidèle du salon de Madeleine Lemaire, Lucien Henraux (1877-1926) était un ami et ancien camarade de classe de Proust. Il faisait partie, au printemps 1903, du petit groupe d’amis (avec Antoine Bibesco, Gabriel Trarieux et Georges de Lauris) qui accompagna Proust dans ses excursions pour visiter les églises d’Île-de-France et de Bourgogne, notamment à Saint-Loup-de-Naud en Seine-et-Marne dont l’écrivain se souviendra pour son personnage Robert de Saint-Loup (Carter, Marcel Proust, p. 335.). Henraux est fréquemment cité dans la correspondance, ainsi que son frère, Albert – président de la Société des Amis du Louvre. Comme le note Pyra Wise, Proust avait une opinion changeante sur les Henraux selon ses interlocuteurs. S’il leur garde une amitié sincère, il a parfois moqué leur rusticité auprès de correspondants plus mondains. Peu avant la parution de Swann, à la fin de décembre 1911, il visite ainsi avec Lucien Henraux une exposition sur la Chine ancienne et écrit à Reynaldo Hahn : “[Lucien Henraux] m’a parlé de Cocteau, j’ai vu qu’il le connaissait beaucoup. Mais il a ajouté, ce qui était d’un comique qui aurait été assez triste s’il l’avait senti : ‹‹ Mais ce que je crains pour lui c’est le monde, il va trop dans le monde, s’il va dans le monde il est perdu ››. Mais j’ai vu qu’il ne disait pas cela comme un mondain déplore la raison de sa propre faiblesse, mais comme un solitaire qui donne la recette de ses vertus”. En 1921 Proust se désolera que son état de santé l’empêche de revoir cet ami qui,“s’il ignore mon état […] doit me croire bien ingrat et bien oublieux alors que le souvenir de notre amitié me tient compagnie. Mais je n’ai jamais été en état de le voir ni de lui répondre. Un de ces jours je demanderai à une double piqûre d’adrénaline et de caféine la force de lui écrire un petit mot pour qu’il sache que je ne l’ai jamais oublié” (Correspondance, XX, p. 220). Lucien Henraux a marqué de nombreux passages au crayon dans les marges de son exemplaire. Exemplaire de choix parfaitement relié par Loutrel-Delaporte. Pyra Wise, “Lettres et dédicaces inédites de Proust et de quelques correspondants”, Bulletin d'information proustienne, n° 40, 2010, pp. 9-28. Max Brun. “Contribution à l'étude des premiers tirages de l’édition originale de Du côté de chez Swann”, Le Livre et l’Estampe, 1966, n° 45-46, pp. 5-39.