‎[Charpentier] - ‎ ‎GAUTIER, Théophile‎
‎Voyage en Espagne‎

‎Nouvelle édition revue et corrigée, 1 vol. in-12 reliure demi-chagrin brun, dos à 4 nerfs, Charpentier, Paris, 1845, 2 ff., 405 pp.‎

Reference : 55377


‎Première édition au format in-12. Bon état (rouss. claires)‎

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‎Eugène Poitou‎

Reference : CZC-6420

‎VOYAGE EN ESPAGNE‎

‎illustré par V.Foulquier fort volume in-8, 255x210, relié demi cuir à coins, 483 pages, couvertures d'origines conservées, très bel état intérieur, bien frais. Bel exemplaire. Tours Mame & Fils 1869 "Voyage en Espagne" est un ouvrage écrit par Eugène Poitou, un voyageur et écrivain français du XIXe siècle. Publié en 1844, ce livre relate les expériences et les observations de l'auteur lors de son voyage à travers l'Espagne. Dans "Voyage en Espagne", Eugène Poitou décrit les paysages, les villes, les monuments et les coutumes qu'il a rencontrés lors de son périple à travers le pays. Il offre également des réflexions sur l'histoire, la culture et la société espagnoles de l'époque. L'ouvrage de Poitou donne un aperçu de la diversité géographique de l'Espagne, des grandes villes comme Madrid, Barcelone et Séville, ainsi que des régions rurales et des zones côtières. Il aborde également des aspects de l'art, de l'architecture et de la cuisine espagnols, ainsi que des coutumes locales et des traditions. "Voyage en Espagne" est un témoignage intéressant sur l'Espagne du XIXe siècle, et il peut également être apprécié pour son style littéraire et son sens de l'observation. L'ouvrage de Poitou peut être une ressource précieuse pour ceux qui s'intéressent à l'histoire et à la culture espagnoles de cette époque. ‎


Livres & Autographes - La Madeleine

Phone number : 06 35 23 34 39

EUR73.00 (€73.00 )

‎Eugène Poitou‎

Reference : CZC-9663

‎VOYAGE EN ESPAGNE‎

‎illustré par V. Foulquier fort volume in-8, 255x210, relié demi cuir, dos à nerfs, plats frottés, 483 pages, toutes tranches dorée, bien frais. Paris Mame 1869 "Voyage en Espagne" est un ouvrage écrit par Eugène Poitou, un voyageur et écrivain français du XIXe siècle. Publié en 1844, ce livre relate les expériences et les observations de l'auteur lors de son voyage à travers l'Espagne. Dans "Voyage en Espagne", Eugène Poitou décrit les paysages, les villes, les monuments et les coutumes qu'il a rencontrés lors de son périple à travers le pays. Il offre également des réflexions sur l'histoire, la culture et la société espagnoles de l'époque. L'ouvrage de Poitou donne un aperçu de la diversité géographique de l'Espagne, des grandes villes comme Madrid, Barcelone et Séville, ainsi que des régions rurales et des zones côtières. Il aborde également des aspects de l'art, de l'architecture et de la cuisine espagnols, ainsi que des coutumes locales et des traditions. "Voyage en Espagne" est un témoignage intéressant sur l'Espagne du XIXe siècle, et il peut également être apprécié pour son style littéraire et son sens de l'observation. L'ouvrage de Poitou peut être une ressource précieuse pour ceux qui s'intéressent à l'histoire et à la culture espagnoles de cette époque. ref/163‎


Livres & Autographes - La Madeleine

Phone number : 06 35 23 34 39

EUR36.50 (€36.50 )

‎[MANUSCRIT]. [BLAZE (Sébastien)].‎

Reference : 231001

‎Journal de mon voyage en Espagne.‎

‎S.l., s.d. (1826-28) in-folio, en feuilles ou broché sous couverture d'attente de cartonnage souple orange moucheté, le tout dans double emboîtage de carton vert moderne. ‎


‎Le Manuscrit original des mémoires du plus célèbre pharmacien du Premier Empire.Très important dossier relatif à la préparation et à l'édition de l'ouvrage majeur de Sébastien Blaze : Mémoires d'un apothicaire sur la guerre d'Espagne pendant les années 1808 à 1814, parus chez Ladvocat en 1828. Quoique composé de façon non linéaire (les lettres doivent se lire parallèlement au texte manuscrit et au texte imprimé), il offre l'expérience pas si commune de rentrer dans la "fabrication" d'un mémoire d'Empire, et pas n'importe lequel (le texte de Sébastien Blaze connut immédiatement un grand succès, et nombre d'historiographes se reposent encore sur lui pour documenter les "atrocités" de la guérilla).Il se compose des trois parties suivantes :I. Une rédaction mise au propre dans un cahier broché, qui constitue la base rédactionnelle de tout l'ouvrage : 177 pp., couvertes d'une écriture moyenne, régulière, très lisible (environ 30 lignes par page), sans biffures ni ratures. Le texte, réparti en divisions, donne une version proche dans les grandes lignes de celui de l'imprimé, mais notablement plus court, et présentant de très nombreuses différences rédactionnelles, qui signent l'intervention d'un ou plusieurs teinturiers, comme c'était au demeurant la pratique alors la plus commune pour ce genre de texte.1. Sur l'architecture globale, on peut en juger par la différence des divisions du manuscrit d'avec celles retenues dans l'imprimé. Voici celles qui sont communes aux deux ; pour le tome premier de l'édition de 1828 : Valladolid - L'Escorial - Madrid - Aranjuez - Tolède - Départ de San Fernando - Oropeza - Albuquerque - Séjour à Frejenal - On me fait professeur de langue italienne - Départ de Frejenal - Santa Olalla - San Lucar de Barrameda - Ponton Le Terrible - Segunda Aguada - Je passe sur le ponton de La Vieille Castille - Une journée au ponton La Vieille Castille - Arrivée de l'armée française sur la côte - Enlèvement de la barque à l'eau - Vent de percale - Je passe à bord du ponton L'Argonaute - Xeres - Séville - L'Inquisition - Religion - Caractère de la nation en général : hommes - Femmes - Éducation - Costumes - Agriculture, industrie ; pour le tome second : Cuisine espagnole - Retraite d'Andalousie - Grenade - Bataille de Vitoria. Les autres divisions ont été supprimées ou changées. Comme on peut le constater, notre cahier correspond essentiellement au volume I de l'imprimé.2. Sur le style et l'agencement, il suffira, pour donner une idée des différences, de reproduire à la suite deux versions du même récit, dans le manuscrit (Ms.) et dans l'imprimé (P.). On prendra le début de la division "Départ de Frejenal" (page 141 du tome I de l'imprimé).[Ms.] "J'étois convalescent, mais je n'étois pas encore guéri. Je n'avois pas assez des forces pour marcher. Le généreux Velasco fit ce qu'il put pour me retenir à Frexenal ; mais il ne fut pas toujours écouté, et soit que les Français s'approchent de la ville ; ou que les habitants voulussent se débarrasser de nous, on me fit partir le 4 février, ainsi que six autres prisonniers, qui comme moi avoient été et étoient encore malades. Nous n'étions escortés que par Domingo le geôlier, un alguazil, et quatre paysans armés. Nous voilà donc encore en route, accompagnés par une très foible escorte. Je craignois avec juste raison que nos quatre paysans armés ne fussent ni assez forts ni assez courageux, pour résister à la férocité du peuple qui se présentoit toujours à mon imagination le poignard à la main. Ce qui augmentoit encore mes craintes, c'est que notre escorte se renouveloit à chaque gîte, et que je me voyois par là exposé à être insulté chaque jour par de nouveaux personnages".[P.] "Convalescent mais non encore guéri, je n'avais point assez de force pour marcher. Mon ami Velasco fit tout ce qui était en son pouvoir pour me retenir à Frejenal, ses démarches et ses prières n'eurent aucun résultat satisfaisant. Les Français s'approchaient de la ville, ils n'auraient délivré ainsi que six prisonniers qui, comme moi, étaient encore malades ; on nous fit partir le 4 février. Le geôlier Domingo, un alguazil et quatre paysans armés formaient notre faible escorte, elle ne pouvait résister aux furieux qui se présentaient toujours à mon imagination le poignard à la main. Notre garde se renouvelait à chaque gîte, et ce changement m'exposait à être insulté chaque jour par de nouveaux personnages". Comme on peut le constater par cet exemple pris entre cent, sous prétexte de ramener à la concision et à l'élégance académiques un texte un peu diffus, mais correct et direct, le ou les teinturiers ont passablement altéré l'original, et parfois sur plus que des nuances. L'examen de la troisième partie nous permettra de lever l'anonymat de ce "correcteur".3. Sur la matière développée, il est évident qu'elle est beaucoup moins abondante que celle de l'imprimé. C'est que la base narrative que nous avons sous les yeux fut complétée et truffée de nombreux ajouts, notamment sur les coutumes et les usages des Espagnols, très abondants à la fin du volume I et dans tout le volume II. Ces ajouts sont contenus dans la seconde partie qui suit.II. Un ensemble de compléments rédactionnels qui furent utilisés pour "engraisser" le manuscrit primitif. Ils remplissent 295 pp., et sont répartis en plusieurs sous-ensembles paginés séparément et correspondant généralement aux subdivisions des chapitres de l'imprimé. La quasi-totalité des feuillets est barrée à l'encre de haut en bas, pour signifier que leur matière a été utilisée par le teinturier (cf. infra). L'on a ainsi notamment :1. Un premier ensemble de 18 pp. correspondant à mars - juin 1808 et aux rubriques suivantes du tome I : Escorial - Madrid - Serenos - Églises - Aranjuez (chapitres II & III).2. Un ensemble de 60 pp. (les 32 premières non barrées), divisées en 31 numéros et renfermant des réflexions sur les événements politiques dont l'auteur n'a pas été témoin direct.3. Un gros ensemble de 159 pp., correspondant à des rubriques disséminées dans tout l'ouvrage (janvier 1808- mai 1813) : Entrée en Espagne - Albuquerque - Messe de minuit - Carnaval - Processions - Inquisition - Succès de la franc-maçonnerie - Caractère de la nation en général - Spectacles - Le puits saint - Gitanos - Retraite d'Andalousie - Départ de Séville, revue des équipages d'une armée en retraite - Grenade - Chinchilla - [Retour à ] Aranjuez & Madrid - Tolède - Promenade autour de la ville - Retour à Madrid - Bataille de Vitoria (respectivement, chapitres I, VII, XX, XXI, XXII au vol. I ; XXVII, XXVIII, XXXVI, XXXVII, XXXVIII, XL, XLI, XLII au vol. II).4. Un ensemble de 38 pp. qui fournit la matière des chapitres XXXII & XXXIII (Une journée à Séville vs. Vingt-quatre heures à Séville), ainsi que la partie El garote du chapitre XXIX.5. Notice sur la musique en Espagne : 3 pp. n. ch., et non barrées (fournit pour une part la matière du du chapitre XXVI au vol. II).6. Dix-sept pp. éparses.Les aventures réellement vécues par Blaze cèdent ici le pas à une documentation plus générale sur l'Espagne et les Espagnols, parfois corroborée par l'expérience, mais aussi extraite d'ouvrages en français disponibles à Paris sous la Restauration (certains furent utilisés explicitement, comme on le verra dans la suite).III. Enfin, une correspondance de l'auteur, depuis sa résidence d'Apt, avec son frère François-Henri-Joseph Blaze, dit Castil-Blaze (1784-1857), déjà à ce moment compositeur, librettiste et critique musical de renom. Il habitait alors 9, rue du Faubourg-Montmartre à Paris. Il s'agit d'un ensemble de 21 missives, datées et comportant le cachet de la Poste, généralement rédigées sur bifeuillets (in-4 ou in-8) d'une écriture cursive parfois très malaisée à déchiffrer, s'étageant entre 1825 et 1830, soit précisément : 27 septembre 1825 ; 6 juin 1826 ; 18 août et 19 novembre 1827 ; 24 avril, 23 juillet, 14 septembre, 30 septembre, 6 octobre, 8 octobre, 22 octobre, 2 novembre, 15 décembre et 18 décembre 1828 ; 1er mars, 7 mai, 8 juillet, 28 juillet, 16 septembre et 22 octobre 1829 ; 31 mai 1830. Comme l'on voit, la plupart des lettres conservées sont de l'année de la publication des Mémoires.Et ce n'est pas un hasard : leur contenu n'est en effet pas seulement d'ordre familial, même si des nouvelles intimes sont échangées, mais une grande partie concerne la publication des Mémoires de 1828. Et l'on s'aperçoit que son aîné a été chargé non seulement de corriger les différentes rédactions de son manuscrit, mais aussi de les étoffer, comme on pourra en juger par ces quelques extraits bien révélateurs : "Je t'envoie un nouveau renfort de notes, et tout ce que ma mémoire a pu me fournir. Ce n'est point une histoire de la Guerre d'Espagne que nous offrons au public, mais les aventures d'un conscrit de 1807, ou si tu veux d'un amateur qui a suivi l'armée et qui, sans en partager la gloire, en a largement partagé toutes les vicissitudes, dangers, privations, captivité &c. Il ne faudra donc pas parler des événements militaires, ou du moins fort peu, seulement pour les indiquer, et comme se liant à autre chose" (6 juin 1826). - "Je n'ai pas besoin de te recommander de retrancher les petites sorties qui peuvent m'être échappées contre les Français en général. C'est un Français qui écrit, il ne doit jamais faire l'éloge des étrangers au détriment des siens" ; suit un développement sur la vie entre prisonniers sur les pontons (27 septembre 1825). Castil-Blaze n'a pas seulement joué le rôle du teinturier que l'examen du cahier manuscrit révélait, il a servi d'éditeur du texte au sens de l'anglais. Qu'on en juge : "Tu donneras à cet ouvrage le titre que tu jugeras à propos. Je te laisse le choix de mettre le nom de l'auteur ou de garder l'anonime. Dans ce cas alors, il faudroit mettre : par un prisonnier du ponton La Vieille Castille. Il faut faire en sorte de faire mention des pontons dans le titre" (6 juin 1826). L'anonymat sera en effet retenu, mais pas cette dernière mention à laquelle pourtant Sébastien semblait tenir. Les échanges entre les deux frères abondent en précisions et détails sur le séjour espagnol de Sébastien, pas nécessairement retranscrits dans l'imprimé. C'est à quoi servirent les feuillets de notre partie II.Puis vient le moment de l'impression, et Castil-Blaze communique à son frère les feuilles déjà prêtes : "La veille, j'avois reçu les dix feuilles d'impression que tu m'as envoyées, je les ai lues avec intérêt. Tu raisonnes les opérations militaires comme un lieutenant général, je n'ai pas besoin de te demander si tu as arrangé cela de manière à ce qu'on ne puisse pas nous accuser de plagiat. Cela me fait regretter de n'avoir pas pu te donner des détails plus étendus sur la bataille de Vitoria." / "Je te remercie bien, mon cher ami, de l'attention que tu as de m'envoyer les feuilles imprimées pour ainsi dire au fur et à mesure qu'elles sortent de la presse" (22 octobre 1828). / "J'ai maintenant le premier volume complet, je l'ai lu et relu plusieurs fois" (2 novembre 1828). Enfin, les deux volumes sont publiés, et leur réception donne lieu à de nouveaux échanges entre les deux frères. Dès 1829, on travaille à une seconde édition ("Je joins à ma lettre quelques notes qui te seront peut-être inutiles pour la seconde édition des Mémoires. Je les avois commencées il y a six mois, mais je les avois abandonnées parce que j'ai pensé que tu trouverois mieux que cela dans les manuscrits que Mrs. Demanche et Tillaire t'ont offerts" 7 mai 1829). Cf. Tulard, 170. Palau 30 849 (pour l'édition de 1828). ‎

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‎AULNOY (Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, Comtesse d').‎

Reference : 123646

(1874)

‎La Cour et la ville de Madrid vers la fin du XVIIe siècle. Relation du voyage d'Espagne. Edition nouvelle, revue et annotée par Mme B. Carey.‎

‎ Plon, 1874, gr. in-8°, iv-568 pp, un portrait gravé de l'auteur sous serpente en frontispice, appendice, reliure demi-maroquin havane, dos lisse, titres dorés et doubles filets dorés encadrant des filets à froid (rel. de l'époque), bon état. Bel exemplaire sans rousseurs. Rare‎


‎Réédition revue et annotée de ces mémoires présentés sous forme de lettres et qui vont de 1675 à 1680. Publié originellement sous le titre "Mémoires de la cour d’Espagne" (Paris, Barbin, 1690), puis "Relation du voyage d’Espagne" chez le même éditeur en 1691, cet ouvrage nous livre les multiples intrigues qui se nouaient à la cour espagnole au temps de Charles II. Mais cette relation est aussi l'occasion de nous livrer de rocambolesques aventures avec les autochtones lors de son passage à San-Sébastien pour rejoindre Madrid. Parlant le castillan, la comtesse sera présentée à Madrid aux deux reines d'Espagne, Marie-Anne d'Autriche et Marie Louise d'Orléans, et nous livre de la cour espagnole au temps de Charles II, de ses moeurs et des multiples intrigues qui s'y nouaient une description extraordinaire. Une seconde partie intitulée “Mémoires de la cour d'Espagne” a été publiée deux ans plus tard, en 1876. — Femme « d'esprit » et scandaleuse, Marie-Catherine, baronne d’Aulnoy, née Le Jumel de Barneville (1651-1705) est l'une des auteurs à l'origine du genre écrit du conte merveilleux. Là où d'autres tels que Charles Perrault travaillaient dans le sens du polissage, Madame d'Aulnoy a insufflé un esprit subversif en usant d'allégories et de satires. Son travail littéraire est souvent rapproché de celui de Jean de La Fontaine pour sa critique masquée de la cour et de la société française du XVIIe siècle. Sa famille arrange, comme il était de coutume à l’époque, son mariage à l’âge de seize ans, avec François de La Motte, baron d’Aulnoy en Brie, qui est son aîné de trente ans et possède une réputation de grand buveur et de coureur impénitent. En 1669, Marie-Catherine, sa mère et deux complices (probablement leurs amants), montent une machination faisant accuser le baron d’Aulnoy d’un crime de lèse-majesté passible de la peine de mort. Arrêté, son mari est relaxé, mais les « amis » de sa femme sont condamnés à la décapitation pour calomnie. Le complot éventé, la baronne doit son salut à une fuite dans des circonstances rocambolesques. Contrainte de s’exiler, elle aurait voyagé à travers l’Europe pour échapper à la condamnation qui la menaçait. Sa mère, la comtesse de Gudanne, se réfugie en Espagne. Passée en Angleterre en 1675, elle aurait gagné ensuite l’Espagne où sa mère réside jusqu’au moment où cette dernière peut revenir en France en 1685, car elle rentre en grâce auprès de Louis XIV pour services rendus à la cour. On retrouve sa trace en 1690, lorsqu’elle s’installe à Paris, où elle ouvre un salon littéraire. Elle meurt paisiblement chez elle, en 1705 à Paris. Un de ses éditeurs et biographe, Mathurin de Lescure, dit des deux portraits qui subsistent de cette conteuse qu’ils laissent « l’image d’une sémillante et plantureuse beauté ». Ces Mémoires vont de 1665 à 1680 et renseignent sur les multiples intrigues qui se nouaient à la cour espagnole au temps de Charles II. Une deuxième partie intitulée “Mémoires de la cour d'Espagne” a été publiée deux ans plus tard, en 1876. ‎

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‎GAUTIER Théophile‎

Reference : 64099

(1840)

‎Manuscrit autographe du chapitre XI du Voyage d'Espagne "Boire de l'eau est une volupté que je n'ai connue qu'en Espagne"‎

‎s.d. [circa 1843], 13,2x21,9cm ; 12,4x15,8cm ; 13,2x9,1cm ; 17,2x5,9cm, 4 feuillets.‎


‎Manuscrit autographe de Théophile Gautier, 4 feuillets numérotés 2, 2bis, 9 et 11, 83 lignes à l'encre bleu turquoise, rose et rouge, corrections de la main de l'auteur, quelques pliures, infimes déchirures marginales sans manque de texte, quelques bavures et traces d'encre sans manque de texte. Admirable ensemble de quatre fragments manuscrits du chapitre XI du Voyage d'Espagne dévoilant les coulisses de l'écriture de Gautier qui, guidé par le goût romantique pour le pittoresque, relate ses séjours à Madrid et Ocaña et ses passages par La Guardia et Tembleque. Gautier adopte ici un étonnant format de travail sur feuilles volantes où, menée par une écriture serrée et bigarrée, se distingue la fabrique du récit à travers les corrections que l'auteur impose à son texte. Originellement destiné à une publication dans la presse, l'article de Gautier, lui-même séduit par l'exotisme espagnol, satisfait le penchant pour le pittoresque alors à son apogée en France: «[...] les mouvements de coude des femmes se groupant dans leur mantille et corrigeant l'inflexion d'un pli disgracieux; les illades lancées d'une croisée à l'autre aux gens de connaissance; le joli signe de tête et le geste gracieuxqui accompagne l'agurpar lequel lessenhorasrépondent aux cavaliers qui les saluent; la foule pittoresque entremêlée deGallegos, dePasiegas, de Valenciens, deManolaset de vendeurs d'eau» Les extraits présentés se placent en relation directe avec un imaginaire commun de l'Espagne, introduit par Don Quichotte et ses célèbres moulins: «[...] nous aperçûmes sur la droite deux ou trois moulins à vent qui ont la prétention d'avoir soutenu victorieusement le choc de la lance de don Quichotte [...] La venta où nous nous arrêtâmes pour vider deux ou trois jarres d'eau fraîche, se glorifie aussi d'avoir hébergé l'immortel héros de Cervantès». Placé en résonance avec une telle référence romanesque, le récit de Gautier se teinte de couleur picaresque: «Nous avions en outre une escorte spéciale de quatre cavaliers armés d'espingoles, de pistolets et de grands sabres. C'étaient des hommes de haute taille, à figures caractéristiques, encadrées d'énormes favoris noirs, avec des chapeaux pointus, de larges ceintures rouges, des culottes de velours et des guêtres de cuir, ayant bien plus l'air de voleurs que de gendarmes, et qu'il était fort ingénieux d'emmener avec soi, de peur de les rencontrer». Sans se départir de sa plume pleine d'humour («Boire de l'eau est une volupté que je n'ai connue qu'en Espagne»), Gautier se montre sensible à la gaieté et au bon vivant espagnols : «la sobriété et la patience des Espagnols à supporter la fatigue est quelque chose qui tient du prodige. Ils sont restés Arabes sur ce point. L'on ne saurait pousser plus loin l'oubli de la vie matérielle. Mais ces soldats, qui manquaient de pain et de souliers, avaient une guitare». Si l'écrivain est conscient de l'influence que la parution des articles dans la presse a sur son écriture, «je ne te fais pas de détails pittoresques. Tu verras cela dans les papiers publics» (Lettre de Théophile Gautier à sa mère, Burgos, 16 mai 1840), le Voyage en Espagne demeure une expérience jalon dans le développement esthétique de Gautier. Plus qu'un simple récit de voyage, l'ouvrage révèle «son rapport poétique avec le monde visible» (François Brunet) dont certains accents se distingue ici: «Le passage de la procession est poudré de sable fin, et destendidosde toile à voile, allant d'une maison à l'autre, entretiennent l'ombre et la fraîcheur dans les rues [...] Le manège perpétuel des éventails qui s'ouvrent, se ferment, palpitent et battent de l'aile comme des papillons qui cherchent à se poser ». - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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