1774 br. (froissé). (chemin de vers marginal à qq. ff. sans mq.). in-4, 40pp., P. Ph. D. Pierres 1774,
Reference : 9165
Premier mémoire de l'affaire Goëzman.
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[De l'imprimerie de Ph. D. Pierres ; De L'imprimerie de Knapen ; De l'Imprimerie de Quillau ; J. G. Clousier] - CARON DE BEAUMARCHAIS, Pierre-Augustin ; Collectif
Reference : 54363
(1773)
1 vol. in-4 reliure probablement de remploi de l'époque, pleine basane marron, dos à 5 nerfs orné, Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais [ ... ], De l'imprimerie de Ph. D. Pierres, 1774, 40 pp. [ Suivi de : ] [ Requête d'Atténuation pour le Sr. Caron de Beaumarchais ] A Nos Seigneurs du Parlement, les Chambres Assemblées, De L'imprimerie de Knapen, Paris, 1773, 28 pp. (sans le feuillet de titre) [ Suivi de : ] Supplément au Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais [ ... ] accusé en corruption de Juge & calomnie, De l'Imprimerie de Quillau, rue du Fouare, 1773, 64 pp. [ Suivi de : ] Addition au Supplément du Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais [ ... ] servant de réponse à Mme Goezman accusée [ ... ], De l'Imprimerie de Ph. D. Pierres, Paris, 1774, 78 pp. [ Suivi de : ] Quatrième Mémoire à Consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais [ ... ] Contre M. Goezman, juge accusé de subornation & de faux [ ... ], De l'Imprimerie de J. G. Clousier, 10 Février 1774, 108 pp. et 1 f. (Note : "A l'instant où ce Mémoire alloit paraître, un ordre exprès du Gouvernement a défendu aux Comédiens François de représenter une Pièce nouvelle de moi, intitulée : Le Barbier de Séville, ou la Précuation inutile, & vient d'en faire cartonner les Affiches"... )
Exemplaire bien complet des 5 principaux "Mémoires à Consulter" de l'affaire Goezman, en première ou en seconde édition selon les titres, auxquels a été rajouté en fin de volume l'important feuillet de note publié en toute hâte, postérieurement au dernier mémoire : ""A l'instant où ce Mémoire alloit paraître, un ordre exprès du Gouvernement a défendu aux Comédiens François de représenter une Pièce nouvelle de moi, intitulée : Le Barbier de Séville, ou la Précaution inutile, & vient d'en faire cartonner les Affiches"... ). Ce dernier feuillet de note permet de relier directement le scandale de l'affaire Goetzmann avec la censure du "Barbier de Séville". Etat très satisfaisant (reliure de remploi avec nombreuses restaurations et mq. en coiffe sup., gardes refaites, de la bibliothèque de l'historien bordelais Pierre Meller avec son ex-libris). Cordier, 333 (I), 337 (II), 334 (III), 336 (IV), 338 (V) ; Cordier ne signale pas ce rare feuillet de note (que l'on trouve reproduit dans les éditions des Oeuvres)
BEAUMARCHAIS, Pierre-Augustin Caron de (1732-1799) & ARNAUD, François-Thomas-Marie d':
Reference : 74018aaf
Paris, 1773-75, in-4to, 7 mémoires avec 419 p. en tout, exlibris avec armoiries de famille gravées n/b, reliure plein veau marbrée, dos richement orné or, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges, coiffes et coins touchés, bel exemplaire.
Ces textes sont considérés comme les meilleures oeuvres de leur auteur et l'ont rendu célèbre. Avec une feuille de ‘Notes’ (mémoire 3) non mentionnée par la bibliographie de Cordier. Editions originales de 6 des célèbres Mémoires publiés par Beaumarchais contre le comte de la Blache et le juge Goëzman, avec en plus le Mémoire de François-Thomas-Marie d'Arnaud, conseiller d'ambassade de la cour de Saxe, un de ses opposants dans la même affaire. Cordier, p. 85-93; Tchemerzine p. 31. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
A Paris, de l'Imprimerie de Valleyre l'Aîné, 1773 - A Paris, de l'Imprimerie de J. G. Cloussier, 1775 (pour le Mémoire à consulter et Consultation). 6 parties reliées en un fort vol. au format in-12 (171 x 103 mm) de 1 f. bl. et 71 pp. ; 120 pp. ; 140 pp. ; 200 pp. ; 2 ff. n.fol., xiv - 135 pp. et 1 f. bl. ; 44 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de pleine basane marbrée blonde, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, jeu de petits filets verticaux dorés sur les nerfs, caissons d'encadrement dorés, filets verticaux en pointillés dorés, fleurons dorés, semis de pointillés et de petits cercles dorés, pièce de titre de maroquin havane, titre doré, palette dorée en queue, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges.
Réunion - reliés en un volume - de 4 Mémoires relatifs à l'affaire Goezman ainsi que l'Arrêt rendu par la Cour ; ajouté au Mémoire à consulter et Consultation (pourvu d'une page de titre séparée) quant à lui dévolu à l'affaire La Blache. ''Tout commence le 17 juillet 1770, à la mort du financier Joseph Paris Duverney dont les dispositions testamentaires sont prises en faveur de son associé Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Ces dispositions sont contestées férocement par le comte de La Blache, légataire universel du financier. Aucun arrangement n'ayant pu être trouvé entre les deux parties, s'ouvre alors un procès. En 1772, Beaumarchais en gagne la première instance. Mais en 1773, Louis Valentin Goëzman de Thurn, célèbre criminaliste qui s'était illustré dans l'affaire de Bretagne (ou affaire La Chalotais) est nommé rapporteur. Afin d'obtenir des audiences positives de son mari, Beaumarchais, inquiet, offre à Mme Goëzman un présent de cent quinze louis, dont quinze étaient destinés au secrétaire de Louis Valentin, ainsi qu'une montre sertie de diamants. Gabrielle Julie Goëzman accepte le présent et promet de tout restituer, dans le cas où Beaumarchais devait perdre le procès. Le 6 avril, Goëzman rend un avis défavorable et accuse Beaumarchais de faux en écriture, alors que celui-ci est déjà emprisonné pour l'affaire du duc de Chaulnes. Beaumarchais se retrouve alors au bord de la ruine, isolé et sans secours. Certes, il se voit restituer ses « épices », ses pots-de-vin, exception faite des quinze louis qui devaient jouer un rôle central par la suite.En juin, l'affaire rebondit puisque Goëzman porte à son tour plainte contre Beaumarchais qui est décrété « d'ajournement personnel » un mois plus tard. Le 18 octobre, animé par l'énergie du désespoir, Beaumarchais fait reprendre la procédure et publie du mois de septembre au mois de décembre trois mémoires satiriques et piquants où Goëzman, son épouse et son secrétaire sont tournés en ridicule. La publication d'une quatrième pièce en février 1774 fait scandale à la Cour. Ses mémoires sont tirés à des dizaines de milliers d'exemplaires et joués dans les théâtres. Louis XV, qui a lu les mémoires, s'en indigne et refuse la représentation de son Barbier de Séville. Mais le vent tourne et les mémoires produisent l'effet escompté, mettre les rieurs de son côté. Le 23 décembre, l'ancien rapporteur est à son tour décrété « d'ajournement personnel »''. (Wikipedia). Cordier, Bibliographie des oeuvres de Beaumarchais, 332 (pour une édition sortie des presses de C. Simon) et 360 (pour une édition de 1774 chez Ruault) et 356 (pour l'Arrêt) - Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 10409 et 10412, 10413, 10414, 10416 (pour les éditions au format in-4). Angles émoussés. Coiffes élimés. Ors du dos légèrement ternis. Petit manque superficiel angulaire au dernier plat. Petit manque angulaire affectant deux feuillets. Rares et discrètes rousseurs dans le texte. Du reste, belle condition.
LaValette (Antoine), sur - Lioncy (Jean) et Gouffre - Le Pelletier de Saint Fargeau et Maitre Le Gouvé - Rouhette et Target - Lherminier, Gillet, Maillard, Taboue, de la Monnoie, Babille, Thevenot d'Essaule - Me Laget-Bardelin - Dufranc - La Valette
Reference : 79330
(1761)
Imprimerie de P. Alex Le Prieur à Paris, M.DCC.LXVI et Imprimerie d'Houry à Paris, M.DCC.LVI - J. Chardon à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1761 Book condition, Etat : Bon relié, plein veau d'époque, dos lisse orné de fleurons, pièce de titre bordeaux, et tomaison I et II In-12 2 vol. - 1154 pages
1ere édition "Contents, Chapitres : Volume 1. Mémoire à consulter et consultation pour Jean Lioncy contre le Corps et Société des P.P. Jésuites - Le Prieur, 1761. Texte principal, 531 pages, errata, i - Pièces envoyées d'Italie qui peuvent servir à l'instruction du Procès des Jésuites, 48 pages - Volume 2. - 2.1. Plaidoyer pour le Syndic des créanciers des sieurs Lioncy frères et Gouffre, négocians à Marseille contre le Général et la Société des Jésuites. Texte principal, par Le Pelletier de Saint Fargeau et Maitre Le Gouvé, 219 pages - Mémoire sur les demandes formées contre le Général et la Société des Jésuites au sujet des engagemens qu'elle a contracté par le Ministère du Père de la Valette, par MM. Rouhette et Targez, 96 pages - Second mémoire pour le sieur Cazotte et la demoiselle Fouque contre le Général et la Société des Jésuites, par Rouhette et Target, 112 pages - Mémoire à consulter et consultation pour les Jésuites de France, par Lherminier, Gillet, Maillard, Taboue, de la Monnoie, Babille, Thevenot d'Essaule, 77 pages - Mémoire pour les jésuites des provinces de Champagne, Guyenne, Toulouse et Lyon, opposans et défendeurs (Chez J. Chardon à Paris), par M. de Saint-Fargeau et Me Laget-Bardelin, 62 pages - Arrêt de la Cour du Parlement contre le Général et la Société des Jésuites, par Dufranc, 8 pages - Antoine Lavalette, né « Valete » le 26 octobre 1708 à Martrin (France) et décédé le 13 décembre 1767 à Toulouse, était un prêtre jésuite français, missionnaire en Martinique. Bien qu'il ait quitté la Compagnie de Jésus en 1762, Lavalette est à l'origine d'un scandale financier qui contribua beaucoup à jeter l'opprobre sur la Compagnie de Jésus et précipita son bannissement de France en 1763. - En 1751, les premières accusations de participations à des opérations commerciales furent lancées contre le jésuite français. Antoine Lavalette fut rappelé de Martinique en 1753 pour justifier sa conduite. Juste avant qu'il ne meure, le supérieur général de la Compagnie de Jésus Ignacio Visconti l'autorisa à rentrer dans sa mission, où il devint le Supérieur des Missions Françaises de l'Amérique du Sud en 1754, mais avec un ordre explicite d'arrêter toute entreprise commerciale. Cet ordre fut ignoré par Lavalette et, quelque temps plus tard, quand plusieurs de ses navires furent saisis par les pirates anglais à leur retour en Europe, la compagnie commerciale fit faillite. En mars 1762 un Visiteur canonique envoyé par le Supérieur Général à la Martinique confronta Lavalette devant plusieurs témoins. Après avoir nié, ce dernier finalement admit lévidence devant les documents produits. Il fut canoniquement suspendu jusquà décision du Supérieur Général. Mais avant que décision soit prise Lavalette quitta la Compagnie de Jésus (1762). Il passa deux ans à Amsterdam et retourna à Toulouse en 1764 où, après le bannissement des jésuites du royaume de France, il répudia formellement ses liens avec les Jésuites en prononçant le serment qui, en condamnant le caractère pernicieux de lOrdre religieux, permettait aux anciens jésuites de recouvrer leur statut et droits comme citoyens français. Retiré dans son village natal de Valette il y meurt le 13 décembre 1767. Ce scandale et le refus des jésuites français d'accepter d'engager leur responsabilité financière donnèrent l'opportunité aux ennemis de la Compagnie en France de déclencher des attaques contre celle-ci. Le 6 août 1762, le Parlement de Paris prit un arrêt bannissant la Compagnie de Jésus de France. Malgré l'intervention du pape Clément XIII, Louis XV fut amené à expulser les jésuites le 26 novembre 1767. (source : Wikipedia) - Le 8 mai 1761, sur les conclusions de l'Avocat général Le Pelletier de Saint-Fargeau, le Parlement condamna les Jésuites : ils devaient rembourser ses créances à la maison Gouffre et Lioncy et lui verser, à titre de dommages-intérêts, 50.000 livres ; défense leur était faite de se mêler à l'avenir d'aucun genre de trafic. Au Palais, la foule accueillit le prononcé du jugement avec des cris d'enthousiasme ; les Jésuites présents furent couverts de huées, et le Premier Président et l'Avocat général portés en triomphe. Des inconnus s'embrassaient, comme si la France eût remporté une grande victoire. (source : Lavisse)" Tome 1, 580 pages, Tome 2, 574 pages (sommaire détaillé sur demande) - bel exemplaire, complet en 2 tomes homogènes, reliure d'époque, mors à peine frottés, avec une infime déchirure à l'extrémité du mors du plat supérieur sur les deux tomes sans gravité, belle provenance, président de Conseil Général, (1808-1884), intérieur frais et propre, quelques rousseurs discrètes et quelques pages brunies, sans gravité, cela reste un bel ensemble complet et propre. Ces deux volumes regroupent les principaux actes et mémoire du célèbre procès de La Valette et de l'Ordre des Jésuites de 1761, opposés notamment à ses créanciers Lioncy et Gouffre de Marseille.
Quillau. Clousier Paris 1773 In-4 ( 250x190 mm ) demi veau blond, dos à 5 nerfs, titre doré sur pièce de maroquin vieux rouge, fleurons et filets dorés dans les caissons. Tranches rouges.Mors fendus et coiffes arasées.- Mémoire à consulter pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Ecuyer, Conseiller-Secrétaire du Roi, & Lieutenant-Général des Chasses au Baillage & Capitainerie de La Varenne du Louvre, Grande Vénerie & Fauconnerie de France, Accusé en corruption de Juge & Calomnie. 42 pages.- Supplément au Mémoire à consulter. 64 pages.- Addition au supplément servant de Réponse à Madame Goezman accusée au Sieur Bertrand d'Airolles, accusé... 78 pages.- Quatrième Mémoire à consulter contre M. Goezman, Juge accusé de subornation & de faux... 108 pages.- Arrest de la Cour du Parlement extrait des Registres du Parlement du 26 Février 1774. 24 pages.- Mémoire au Roi pour le Comte Joseph Miaczynski, Maréchal de Betz, Généralissime de l'Armée de la Sérénissime République des Palatinats confédérés de Pologne. 34 pages.- Second Mémoire au Roi par Le Comte Miaczynski. 1787. 50 pages.- Avis au public pour l'arrivée à l'Hôtel de Ville le Lundi 21 Janvier 1782. 8 pages.- Arrest de la Cour du Parlement du deux Juillet 1773. 3 pages.- Supplément à la Gazette du Mardi 21 Novembre 1786. n° 93. Traité de Navigation et de Commerce entre la France & la Grande-Bretagne.