1897 in-12, VIII, 316pp., br. Paris Juven (1897).
Reference : 1088
Portrait de Dreyfus sur la couverture.
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P., F. Juven, s.d. (1897), in-12, vii-316 pp, broché, état correct. Peu courant
"... En 1894, la Section de statistique, chargée non seulement de l’espionnage mais également du contre-espionnage, compte, en tout et pour tout, 5 officiers et 4 auxiliaires, ce qui n’est pas vraiment considérable. À la même époque, l’Allemagne met en œuvre des services qui comprennent plusieurs centaines d’agents. La chose est d’ailleurs parfaitement connue et une thèse sur l’espionnage, par un capitaine d’infanterie, ne fait aucune difficulté pour reconnaître que “nos voisins, en cette matière, sont devenus de véritables maîtres et nous ne pouvons méconnaître leur immense supériorité”. La première loi pour réprimer l’espionnage en temps de paix ne date que de 1886 ! Les études techniques sur le renseignement restent rares : L’Espionnage (1888), du capitaine Numa de Chilly, l’Étude pratique du service des renseignements, du capitaine de Rudeval (s.d.), L’Espionnage militaire (s.d., 1897), du lieutenant A. Froment. La France, une fois de plus, est très lente à s’adapter au nouvel environnement et à se doter des moyens pour faire face à l’espionnage ennemi. Elle y arrive de temps en temps, et l’un des premiers succès du contre-espionnage français sera de prendre “la main dans le sac”, en 1890, l’attaché militaire américain, qui essayait de monter un réseau d’espionnage..." (Hervé Coutau-Bégarie, Le Renseignement dans la pensée militaire française) — "Un livre vient de paraître, signé du lieutenant A. Froment, portant le titre de « l'Espionnage militaire » et traitant à fond cette question si grave, dont dépend souvent la fortune des batailles. On trouve de nombreuses leçons, des faits, dans cet ouvrage, qui montre, une fois de plus, combien, à cet égard, l'organisation allemande est supérieure à la nôtre, ce qui tient, en grande partie, au caractère chevaleresque français. Notre nation voit dans l'espionnage en temps de paix quelque chose de déloyal ; et elle ne s'en sert qu'à regret, sans se dire assez que, vis-à-vis d'adversaires dénués de scrupules, on joue un rôle de dupes. Or, le service des renseignements militaires ne s'improvise pas. Il ne porte ses fruits qu'au bout de longues années. L'organisation officielle d'un service de renseignements date, en France, de 1870. Jusque-là, les attributions de ce bureau étaient disséminées, et comme personne n'en avait la responsabilité directe, tout le monde, ou à peu près, s'en désintéressait..." (Le Petit Parisien, 1897)
F. JUVEN, sans date (1897) 0 un volume in-12°, VII 316 pp. Reliure en demi-basane à bande fauve, dos à nerfs orné du titre doré et de motifs estampés en noir, couverture conservée (reliure amateur). (second plat légèrement tâché, plusieurs feuillets mélangés en fin de volume).