Aux éditions du Seuil, Paris 1966 In-8 broché 20 cm. 252 pages. Bon état d’occasion.
Reference : 98157
Textes choisis et ordonnés par J.-P. Demoulin Bon état d’occasion
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Code d'Instruction criminelle expliqué par ses motifs et par des exemples ; avec la solution, sous chaque article, des difficultés ainsi que des principales questions que présente le texte, et la définition de tous les termes de droit. Deuxième édition considérablement augmentée [ Suivi de : ] Code Pénal expliqué par ses motifs et par des exemples ; avec la solution, sous chaque article, des difficultés ainsi que des principales questions que présente le texte, et la définition de tous les termes de droit. Deuxième édition considérablement augmentée, 1 vol. in-16 reliure demi-veau rouge, tranches marbrées, Alex-Gobelet, Videcoq, Paris, 1833, xij-504-440 pp.
Bon état (lég. pliure à un coin)
Bureaux du journal. 27 sept-3 oct 1967. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 51 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Les lycéens 1968, exclusif : Edgar Faure s'explique, A quoi penser d'abord par Jean Daniel, Un refus poli par Christian Hébert, Paris ? Connais pas par Josette Alia, Edgar Faure s'explique, Le prince et la baleine par Olivier Todd, Jamesbondisme au Viet Nam par Jérome Pietrasik, Le mystère Pétrofina par Jacques Mornand, L'enjeu du synode par Yvon Le Vaillant, Le réalisme de Nasser par Frédéric Duchamps Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
A la lampe d'Aladdin, Liège 1933, 9,5x13,5cm, broché sous étui.
Édition originale tirée à 36 exemplaires ornée en frontispice d'un portrait de l'auteur, un des 30 exemplaires numérotés sur vélin, seul tirage après 1 Japon et 5 hollande. Joliment imprimé, cet objet bibliophilique rarissime est particulièrement précieux pour sa complémentarité avec l'édition originale du Voyage au bout de la nuit. Bel exemplaire présenté sous une chemise en pleine toile beige (qui comporte une claire mouillure en pieds des plats) qui semble être la chemise-étui de l'éditeur. Ex-libris encollé au verso du premier plat. «Le tout c'est qu'on s'explique dans la vie» Céline publie pour la première fois son texte le 16mars 1933 en première page de l'hebdomadaire Candide, parce qu'il souhaite être édité dans le journal «le plus lu». Avec ses centaines de milliers de lecteurs, Candide répond à son attente. Céline, piqué au vif par un article d'Émile Zavie paru quelques jours plus tôt dans l'Intransigeant dans lequel l'auteur relate le témoignage d'un garde forestier mutilant ses livres des passages qui ne lui plaisent pas, donne libre cours à son esprit ironique et mordant. Il égratigne le rôle sacré du critique littéraire, s'expliquant sur «le genre Céline», sa façon d'écrire et ses procédés littéraires. Avec cet article, qui sonne comme un manifeste, Céline entend également clore les polémiques liées à la parution de son Voyage, dont le tirage atteint rapidement les cent mille exemplaires. Robert Denoël, séduit par le ton de l'«explication» rebaptise l'article «postface» et fait éditer une plaquette, en août 1933, pour fêter la cent quatre-vingtième édition du Voyage au bout de la nuit, dans laquelle se trouvent également insérés des extraits de presse élogieux de Georges Bernanos, Léon Daudet, Elie Faure, Edmond Jaloux... Le « Bahut des Aromates » Pierre Aelberts a fondé les éditions à la lampe d'Aladdin en 1926, où il publie, en tirage limité, sur beau papier et dans des compositions typographiques de belle qualité, des éditions originales de Max Jacob, André Gide, Paul Morand... Il s'adresse à un public de bibliophiles exigeants et lettrés, et décide de créer, en 1933, une collection au tirage très confidentiel (36exemplaires), dont les titres sont presque tous épuisés à leur parution: le «Bahut des Aromates», qui se termine en 1937. Le titre fait référence à la réalisation, par un maître ébéniste, d'un meuble en bois précieux destiné à contenir les quatorze volumes de la collection en tirage de tête, à 6 exemplaires, qui comprend des éditions originales de Paul Claudel, L.-F. Céline, André Malraux, Jean Giraudoux, Valery Larbaud, Maurice Maeterlinck, Charles Van Lerberghe, Colette, Saint-John Perse, Paul Valéry, Émile Verhaeren. Seuls deux meubles ont pu être réalisés, et l'on ne rencontre pratiquement jamais de volumes brochés sur grand papier. Fervent admirateur de Céline, Pierre Aelberts s'empresse de publier l'incisif Qu'on s'explique, «première et dernière» explication par l'auteur de son «bouquin exceptionnel» dans sa collection du «Bahut des Aromates». Numéro2 de la série, le titre a très vite fait l'objet de spéculations et de recherches passionnées. Le tirage sur Hollande est d'une rareté proverbiale, et le terme introuvable n'a rien d'excessif pour qualifier cette séduisante publication, complément indispensable du Voyage au bout de la nuit. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Retz 2007 2007. Gaëlle Hybord & Denis Manigand: Le cannabis expliqué aux parents en 60 questions/ Editions retz 2007 . Gaëlle Hybord & Denis Manigand: Le cannabis expliqué aux parents en 60 questions/ Editions retz 2007
Bon état
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents