Molière, Splendeurs, coll. « Splendeurs » 2001 In-4 reliure éditeur sous jaquette, 131 pp. Illustrations noir & couleurs
Reference : 5156
ISBN : 2907670115 9782907670111
Très bon état d’occasion
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In-8, demi-chagrin vert bronze, dos à nerfs, titre doré, couverture conservée, (3) f., ix, 286, (2) p., 8 planches hors texte. Paris, Plon, 1941.
Bonne biographie d'Anne de Bretagne, reine de France (Nantes 1477-Blois 1514).Fille du duc François II de Bretagne, elle a 11 ans lorsque son père meurt et qu'elle prend les rênes du pouvoir. Mariée par procuration à Maximilien d'Autriche, elle rompt avec lui pour assurer la paix de la Bretagne et consent d'épouser le roi des Français, Charles VIII en 1491. Il meurt en 1498 et Louis d'Orléans, devenu Louis XII, propose un nouveau mariage à Anne de Bretagne. Ils auront 2 filles, Claude et Renée.Anne meurt en 1514, sans avoir pu sauver l'indépendance de la Bretagne, qui sera réunie à la France en 1532 par François Ier.Bon exemplaire.
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Relié "In-4 (17,5 x 25,2 cm), reliure demi-peau, dos à 5 nerfs, pièce de titre, extraits de revues savantes de Bretagne traitant de l'histoire de la Bretagne, réunis en un volume : 1. ""Saint Winoc, patron de Bergues, et figure primordiale de son histoire"" par François Herry (paginé de 188 à 200) // 2. ""La présence bretonne en Morinie"" par François Herry (paginé de 168 à 182) // 3. ""L'Epopée bretonne de Jeanne La Flamme, Princesse de Flandre"" par François Herry (paginé de 304 à 321) // 4. ""A propos de l'Hermine"" par J. Petit (paginé de 102 à 118) // 5. ""La Saga des Stuarts"" par Pierre de la Condamine"" (paginé de 298 à 318) // 6. ""Il y a 500 ans : le mariage de Charles VIII et d'Anne de Bretagne"" par R. de Sagazan (paginé de 152 à 165) // 7. ""L'Archiduchesse Isabelle, descendante d'Anne de Bretagne"" par François Herry (paginé de 216 à 228) // 8. ""Des Bretons en Armorique"" par Paul Cheval (paginé de 248 à 251) // 9. Le Dauphin François (1518-1536), dernier duc couronné de Bretagne : Sa vie et sa mort mystérieuse pleurée par Ronsard son page"" par Clotilde Duvauferrier-Chapelle (paginé de 171 à 188) // 10. ""Histoire et identité de la Bretagne"" par Emmanuel Salmon-Legagneur (paginé de 564 à 577) // 11. ""Relations et conflits Anjou-Bretagne, de l'archéologie à l'histoire"" par Jean-Claude Meuret (paginé de 119 à 133) // 12. ""Quand l'ennemi venait de la mer"" par Paul Cheval (paginé de 108 à 123) // 13. ""Les Capétiens et la Bretagne"" par R. de Sagazan (paginé de 125 à 139) // 14. ""Tirant Le Blanc : Les exploits légendaires d'un chevalier breton à travers l'Europe"" par Bernard le Naïl (paginé de 146 à 155) // 15. ""L'Agriculture bretonne aux XVIe et XVIIe siècles : une expansion"" par Michel Nassiet (paginé de 144 à 152) // 16. ""Les Etats et les Messageries en Bretagne au début du règne de Louis XV (1715-1732)"" par Michel Duval (paginé de 141 à 160) // 17. ""Les Etats de Bretagne et le projet d'une Compagnie Royale au Morbihan (1626-1628) (paginé de 119 à 126) // 18. ""Mort héroïque du comte de Plélo à Dantzig (1734)"" par Michel de Mauny (paginé de 459 à 463) // 19. ""Les Institutions de la Bretagne avant la Révolution"" par Emmanuel du Rusquec (paginé de 154 à 172) // 20. ""La Rouerie et quelques autres Bretons au secours de l'Indépendance américaine"" par Ch. Bazin (paginé de 94 à 99) // 21. ""Pouvoir central et provinces avant 1789"", conférence de M. R. Pilorget (paginé de 16 à 24) ; très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Rennes, Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 1985, gr. in-8°, 628 pp, illustrations, broché, bon état (Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, 62)
"La Bretagne des cinq derniers siècles ne fut pas un « désert du livre ». C'est ce que s'attachent à souligner, entre autres, les vingt-six contributions historiques et la vaste chronique des bibliothèques bretonnes du volume consacré par la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne au demi-millénaire de l'introduction de l'imprimerie en Bretagne. Avant même l'apparition de la typographie, la province déjà fait place à l'écrit : des scriptoria monastiques, dont l'activité reste cependant difficile à cerner, y fonctionnent dès le haut Moyen Age (H. Guillotel) ; il est attesté dès la fin du XIVe siècle que les ducs de Bretagne sont aptes, non seulement à lire, à écrire et à signer, mais aussi à favoriser le développement des métiers du manuscrit puis de l'imprimé (M. Jones). Implantée de bonne heure à Brehan-Loudéac, l'imprimerie a peine toutefois à s'acclimater définitivement en Bretagne. Passé le temps des pionniers et des mécènes nobiliaires ou monastiques, le marché impose sa loi et toute une province se trouve marginalisée pour plusieurs siècles. L'analyse et l'explication de ce phénomène d'ensemble sont donc au centre des réflexions. Ainsi M. Simonin, tirant « Les leçons de Brehan » (p. 99-110), propose à juste titre de recentrer la recherche sur la « face inconnue de la Gallia typographica », à savoir la librairie et ses réseaux, « l'histoire de la pénétration du livre » plus que de sa production locale. J. Quéniart, à partir des résultats fort médiocres de l'alphabétisation bretonne, tente de cerner, en amont, la persistance d'une culture orale péninsulaire fortement enracinée et le poids de la langue bretonne, et, en aval, les « limites de la clientèle », le sous-développement typographique et la dépendance vis-à-vis des libraires normands et parisiens (« Livre et lecture en Bretagne », p. 287-300). Confirmant ces analyses, des articles plus circonstanciés font la démonstration d'une implantation typographique fragile, nettement tributaire des marchés monopolistes et de l'activité institutionnelle (Rennes, seul foyer stable, est le siège du parlement de Bretagne, dont l'exil, en 1675-1689, est une véritable catastrophe provinciale), de l'immigration des talents (parmi les plus grandes dynasties d'imprimeurs bretons, les Doublet sont originaires de Coutances, les Vatar probablement d'Auxonne, via Tours et Angers, et les Hovius des Pays-Bas), et menacée quotidiennement par la concurrence de diffuseurs ambulants, voire clandestins (A.-J. Lemaître, « Diffusion du livre et publications clandestines », p. 313-328). A ces caractéristiques de l'Ancien Régime, il semble bien que la Révolution et le début du XIXe siècle n'aient pas apporté de progrès immédiats. Le cas de Rennes (J. Gury, « Lire à Rennes de Louis XVI à Louis-Philippe », p. 395-405), laisse même apparaître les indices d'une régression... Il n'en reste pas moins qu'échappant au strict point de vue comparatiste qui la cantonne dans son image de province retardataire de notre hexagone, la Bretagne a développé une forme originale et parallèle d'échanges culturels. La langue bretonne, copieusement raillée par Voltaire, n'en est pas moins restée le fondement vivant de la culture orale locale ; elle a joué aussi un rôle majeur dans l'alphabétisation populaire, campagnarde notamment, et cela dès l'expansion de la Réforme catholique dans la province..." (Jean-Dominique Mellot, Bibliothèque de l'école des chartes, 1991)