Librairie Hachette et Cie, coll. « Les grands écrivains français » 1906 Ex-libris. In-12 pleine percaline moutarde avec un petit chardon doré., avec pièce de titre bordeaux, 19 cm sur 12. Frontispice - 221 pages. Couverture passée, Tête noircie, pièce de titre frottée. Bon état d’occasion.
Reference : 108744
Ouvrage truffé d’une lettre autographe de Gustave Lanson Bon état d’occasion
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Edition de luxe et première édition illustrée de La Henriade. L’un des rares exemplaires imprimés sur papier fort de Hollande, à très grandes marges. A Londres, 1728. In-4 de (3) ff., 202 pp. et 12 planches. Collation conforme à l’exemplaire conservé à la B.n.F. Relié en plein maroquin bleu, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement orné, double filet sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure du XIXe siècle signée Chambolle-Duru. 300 x 235 mm.
Edition de luxe et première édition illustrée de La Henriade de Voltaire. Bengesco, n365 ; Cohen, 1025 ; Le Petit, Bibliographie des éditions originales, pp. 534-535. Elle comporte la dédicace de Voltaire, “To the Queen” et l’édition a été remaniée par voltaire par rapport a la première de 1723. La présente édition de Londres 1728 est la première à porter le titre ‘La Henriade’ et la première qui soit complète, c’est-à-dire en dix chants. C’est d’autre part la première qui ait été faite entièrement sous les yeux de voltaire, corrigée avec soin et revue par lui. “La première qui ait été corrigée avec soin et revue par Voltaire, cette édition de luxe présente un texte parfois différent de celui de l’édition de 1723 et des suivantes, et partout ce texte est beaucoup plus correct. Cette belle édition peut donc être considérée comme la première vraiment authentique.” (Le Petit). « Les exemplaires sur papier de Hollande sont rares. » (Cohen, 1025). Elle comporte un frontispice par de Troy, gravé par Surugue, un fleuron sur le titre dessiné par Michaux, gravé par C. (Cochin), 10 grandes figures par de Troy, Lemoine, Vleughels, gravées par Desplaces, Dupuis, Tardieu, Jeaurat, Cochin, 10 vignettes dessinées par Michaux, gravées par Dupuis, Poilly, Fletcher, Lépicié, et 10 culs-de-lampe par les mêmes. « La vignette qui se trouve en tête du ‘Chant troisième’ contient le portrait, en médaillon, de la reine Elisabeth d’Angleterre. » (Le Petit) Voltaire a écrit La Henriade en l’honneur du roi de France Henri IV et de la tolérance. Le sujet central de l’ouvrage est le siège de Paris, commencé par Henri III et poursuivi par Henri de Navarre, futur Henri IV. La Henriade est un poème composé de deux parties; d’événements réels et de fictions toutes puisées dans le système du merveilleux, telles que la prédiction de la conversion d’Henri IV, la protection que lui donne le roi saint Louis IX de France, ancêtre de la Maison Royale de France, son apparition, etc. La censure avait remarqué dans le poème plus d’un endroit contenant des propositions sentant l’hérésie et elle exigeait des suppressions auxquelles l’auteur ne crut pouvoir consentir. Voltaire dut faire paraître hors de France un poème qu’il ne pouvait espérer faire publier avec l’assentiment de l’autorité, la dédicace ayant été refusée au nom du roi par le régent. Il décida alors de le faire imprimer secrètement à Rouen par Viret. Il s’agit de l’édition qui fut publiée en 1723 sous le titre La Ligue ou Henry le grand, poème épique, à Genève, chez Jean Mokpap (Rouen, Viret), in-8. Ce poème n’a que 9 chants et possède des lacunes considérables. En 1728, Voltaire se trouvait en Angleterre et venait d’essuyer une terrible banqueroute. Louis XV lui fit envoyer deux milles écus et tout Londres se pressa pour faire imprimer, par souscription, une édition de La Henriade, ce qui fut fait et rendit par la générosité de la nation anglaise sa fortune à l’auteur. Puisque Louis XV avait refusé la dédicace, Voltaire en fit l’honneur à la reine Élisabeth dont il admirait le pays et ses institutions libérales. “La Henriade garde de l’importance par les sentiments profonds de tolérance religieuse et civile qui l’animent. Ce héros de prédilection de la France personnifie aussi ce type de souverain éclairé qu’attendaient les gens cultivés de cette époque et dont le “Siècle des Lumières” fixera définitivement les caractéristiques.” Précieux exemplaire, l’un des rares imprimés sur grand papier de Hollande, à très grandes marges avec de nombreux témoins (hauteur 300 mm), revêtu d’un beau maroquin bleu du XIXe siecle de Chambolle-Duru.
Paris, Chez Antoine-Augustin Renouard, 1819 à 1825. 66 tomes en 64 volumes in-8 demi (beau) chagrin bleu, dos à 4 nerfs ornés de roulettes, filets, tomaison et titre dorés, signets. Quelques défauts mineurs, à savoir: très rares rousseurs, étiquette sur la dernière garde du premier volume, quelques rares et infimes épidermures, une planche volante au volume 28. Pour le reste, en belle condition, non rognés, 17 volumes en partie non coupés et 30 volumes non coupés.
Bien complet des 160 planches, figures et portraits, par Moreau le jeune. Comporte aussi comme il se doit : 10 planches dépliantes de figures mathématiques en fin du volume XXXVIII (Physique de Newton) - 1 billet du Roi de Prusse et de Voltaire, lithographié, au tome XLI - 1 lettre de Voltaire à Bertrand, lithographiée, au tome LII - 1 lettre de Voltaire lithographiée au tome LVI - 1 Table des sons et de la musique, dépliante, au tome XXVIII, ainsi que quelques figures et partitions in-texte.
Luxueux exemplaire, l’un des 20 imprimés sur papier de Chine contenant la suite des eaux-fortes en double état. Paris, Librairie des Bibliophiles, rue Saint-Honoré, 1878. 7 tomes en 5 volumes grand in-8 ornés d’un portrait et de 11 eaux-fortes, l’ensemble en double-état, avant et avec la lettre. Maroquin rouge, triple filet encadrant les plats, dos à nerfs, double filet sur les coupes, tranches dorés. Reliure signée Chambolle-Duru. 214 x 130 mm.
Précieuse édition collective des romans de Voltaire regroupant ses plus grands succès, à savoir Zadig, Micromégas, Candide ou l’Optimisme, L’ingénu histoire véritable, La Princesse de Babylone, Lettres d’Amabed suivies du Taureau blanc. Bengesco, I, 1547 L’édition ouvre sur une préface d’Arsène Houssaye. L’un des 20 précieux exemplaires du tirage de tête imprimé sur papier de Chine (celui-ci portant le n°12) contenant une suite supplémentaire des eaux-fortes avant la lettre. L’illustration superbe se compose d’un portrait de Voltaire et de 11 eaux-fortes par Laguillermie. La suite d’eaux-fortes est ici présente en double état, avant et avec la lettre. Superbe exemplaire de ce tirage sur papier de Chine regroupant les plus grands romans de Voltaire, très finement relié en maroquin rouge par Chambolle-Duru. Provenance: Emile Monteaux avec ex-libris.
Genève, Institut et Musée Voltaire, 1952. 2 volumes in-8 de IX-240 et [6]-de 241 à 506 pages, cartonnage façon toile brique, titre et décors dorés aux dos très légèrement passés).
Fac-similé autographe à double page en frontispice à chacun des 2 volumes. Peu courant. Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de Théodor Besterman à l'historien genevois Binz. On joint une carte imprimée "with every good whish from Theodore and Evelyn Besterman", à l'adresse de "Les délices", ornée d'un portrait de Voltaire et de Mme Denis contrecollé.
In-12 de [4]-110-[2]; 184 (mal chiffrées); [4]-66; 20; 21; 24 pages, demi-basane beige du temps, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre bordeaux, tranches rouges.
Singulier recueil de pièces peu commune, notament la sarcellade. Les "Mémoires d'un frivolite" sont de Toussaint-Gaspard Taconet " acteur et auteur dramatique trivial, mais gai et amusant" Lemonnyer, III, 148; Barbier, III, 188; "La disgrâces des amans" est du Chevalier Mailly, bien que Paul Lacroix, dans le catalogue Pixerécourt, l'attribue au fameux chevalier de Méré, Barbier, I, 1053; la "Critique sur les préjugés démasqués." est une sarcellade (genre littéraire en patois de Sarcelles inventée par Nicolas Jouin) harangue adressée à l'encontre de l'archvêque de Paris De Vintimille, qui suspendit de se fonction le curé de Sarcelles Du Ruel pour avoir refusé d'accepter la constitution Unigenitius. De toute rareté. (Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, janvier 1859, longue notice du libraire Techener); la "Relation de la maladie [...] du jésuite Bertier" est de Voltaire (sans p. de titre) Bengesco, II, 1641 pour l'é.o. de 1759; le " Testament de monsieur de Voltaire [...]" (sans p. de titre) et la "Relation de la maladie [...] par moi, Jospeh Dubois." (manque les derniers ff.) sont de Nicolas Joseph Selis.